Samedi de la troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 30 janvier 2021

Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéisse

Samedi de la troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie dans Catéchèse Jésus-Christ-la-Foi-de-St-Pierre-01

# La Tempête apaisée est un miracle attribué à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques. Il est le symbole que le Christ est venu apporter la paix à une humanité prise dans les flots tumultueux de la vie. Cet épisode se situerait sur le lac de Génézareth ou lac de Tibériade, ou encore mer de Galilée ou lac de Kinneret. C’est un lac d’eau douce d’une superficie de 160 km2 situé au nord-est d’Israël entre le plateau du Golan et la Galilée. Delacroix a peint au moins six versions de ce passage du Nouveau Testament : réveillé par ses disciples terrifiés, le Christ les a grondés pour leur manque de confiance en la Providence.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » » (Mc 4, 35-41)

La tempête apaisée

Un soir, les disciples emmenèrent Jésus, dans la barque, de l’autre côté du lac. D’autres barques les accompagnèrent.Un tourbillon s’éleva soudain. Jésus dormait à la poupe, sur l’oreiller. Les disciples invoquèrent son aide, en lui reprochant de ne pas se soucier de leur détresse. Jésus commanda au vent et à la mer ; un grand calme s’établit.

Jésus reprocha à ses disciples leur manque de foi. Ils se demandèrent avec crainte qui fut celui-ci, à qui les flots obéirent.Matthieu et Luc n’indiquèrent que d’une manière très vague le moment où se passa cet événement. Marc affirma que ce fut ce jour-là qu’il instruisit le peuple par des paraboles, et quand le soir fut venu, il s’embarqua pour passer à l’autre rive.

Les disciples, prirent Jésus avec eux, tel qu’il fut dans la barque, d’où il enseigna la foule. Cette observation, propre à Marc, signifie que Jésus partit avec eux sans préparatifs, sans emporter de nourriture ou de vêtements pour la nuit, sans qu’aucun des disciples fût retourné à la maison. Jésus était fatigué de la journée, il s’agissait de quitter la foule et de trouver du repos ; les disciples le savaient et ils agirent en conséquence.

Encore un trait particulier à Marc, mais que le récit de Matthieu fit supposer.

Détail touchant, conservé par Marc seul. Une main attentive avait préparé pour Jésus, fatigué de sa journée, cet oreiller.

Plusieurs interprètes, il est vrai, remarquant que ce mot l’oreiller est écrit avec un article, supposent qu’il s’agit de l’appui destiné au batelier qui tenait la barre.

Tous ces traits par lesquels Marc achève de peindre la scène ne peuvent avoir été observés et retenus que par un témoin oculaire ; et ce témoin, c’est l’apôtre Pierre, dont Marc a rapporté les récits et la prédication (voir l’Introduction).

Il faut remarquer ces verbes au présent qui rendent la scène si actuelle et si vive : ils le réveillent, ils lui disent. Nos versions ordinaires effacent ces nuances.

Il faut remarquer encore que les trois synoptiques conservent une parfaite indépendance dans leur relation des paroles que les disciples adressent à Jésus pour le réveiller et lui exprimer leur angoisse. Chacun lui donna un titre différent. Matthieu, Seigneur ; Marc, Maître, docteur, celui qui enseigne ; Luc, épistatês, surveillant, président, chef d’une maison. En outre, l’un dit : « Sauve-nous », l’autre lui fit adresser ce reproche inspiré par la peur : « Ne te soucies-tu pas ? les trois s’unirent dans ce cri d’angoisse : « Nous périssons ! »

Quelle majesté ! Quelle certitude d’une puissance divine ! Quelle énergie dans ce double commandement que Marc seul nous fit connaître : « Fais silence ! Tais-toi ! ». Ces paroles s’adressèrent au vent, à la mer, aux flots (Luc), non pas seulement personnifiés par un mouvement oratoire ou poétique, comme on le pensa, mais considérés réellement comme des forces vives de la nature en convulsion, auxquelles  Jésus commanda en maître et qu’il apaisa. Et il se fit un grand calme.

Quelle parabole de l’action de Jésus dans les agitations et les dangers du monde moral ! Dans ce domaine il ne faut pas moins de puissance pour produire la paix que pour ramener le calme au sein d’une tempête. C’est ce que devraient considérer ceux qui ont plus de peine à admettre les miracles de Jésus sur la nature inanimée que ses guérisons de malades. Dans l’un et l’autre cas, Dieu ne saurait être l’esclave des lois que lui-même a établies et qui ne sont ni annulées, ni changées par cette action d’un ordre supérieur.

Ces diverses expressions proviennent du fait que les disciples parlèrent tous à la fois. Mais ce qui domina toute la scène, ce fut le recours unanime des disciples à Jésus qui seul put les sauver.

Une variante, qui se lit dans Codex Sinaiticus, B, D, et est adoptée par Lachmann, Tregelles, Westcott et Hort, mais rejetée par d’autres comme une faute de copiste, porte : « N’avez-vous point encore de foi ? » malgré toutes les œuvres de puissance et d’amour que vous m’avez déjà vu accomplir.

La peur fut bien naturelle en un tel moment ; la foi seule aurait pu la dissiper.ais en quoi les disciples manquèrent de foi ? N’eurent-ils pas recouru à lui dans le danger ? Oui, mais, dans leur trouble, ils pensèrent un moment qu’ils allaient périr et Jésus avec eux. Or, sur cette barque fut l’Église tout entière, le salut du monde, l’avenir éternel de l’humanité que Jésus vint sauver. Cette œuvre de la miséricorde divine pouvait-elle périr ?

Les découragements et les doutes qu’éprouvèrent si souvent d’excellents serviteurs de Dieu ne décèlent-ils pas le même manque de foi que Jésus reprocha à ses disciples ? Quel fut le sujet de leur crainte maintenant que la tempête fut apaisée et que tout danger fut passé ? C’est l’impression profonde de cette majesté divine qui leur fut apparue en Jésus, à qui le vent même et la mer obéirent.

C’est ainsi qu’eux-mêmes exprimèrent le sentiment dont ils furent saisis et qui leur inspira ce cri d’adoration : « Qui est celui-ci ? » Cette grande délivrance même contribua à le leur faire connaître, et alors ils passèrent de la crainte et du doute à la foi en lui. La nuit tomba ; la barque des disciples, accompagnée d’autres bateaux, quitta précipitamment le rivage ; la tempête se déchaîna avec fureur, les flots se jetèrent dans la barque qui commença à enfoncer.

Jésus dormait, la tête appuyée sur l’oreiller ; cris d’angoisse des disciples qui lui reprochèrent de ne point se soucier de leur danger ; Jésus se réveilla ; sa parole toute-puissante adressée aux vents et à la mer qui s’apaisèrent dans un grand calme.

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Pierre Desroches  : « La tempête apaisée »

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Vrijdag van de Derde Week van de Gewone Tijd – Oneven Jaar van de Eerlijke

Posté par diaconos le 29 janvier 2021

De man die het zaad in de grond zaait, of hij slaapt of opstaat, het zaad groeit, hij weet niet hoe

Prière sur la parabole du semeur | Notre-Dame des 3 Vallées

Parabel van de zaaier

# Jezus vergeleek het Koninkrijk der Hemelen met een korenveld, om ons duidelijk te maken dat er iets kleins en verborgens in ons is gezaaid dat een onbedwingbare levenskracht heeft. Ondanks alle obstakels zal het zaad groeien en de vrucht rijpen. Deze vrucht zal alleen goed zijn als het land van het leven wordt bebouwd volgens de wil van God. Jezus waarschuwt ons dat nadat het zaaien gedaan was, terwijl de mensen sliepen », Zijn vijand tussenbeide kwam en het onkruid zaaide.

Dit betekent dat wij bereid moeten zijn de genade die wij op de dag van ons doopsel hebben ontvangen, te bewaren door ons geloof te blijven koesteren in de Heer die verhindert dat het kwaad wortel schiet. De leer van de gelijkenis is tweeledig: het kwaad dat in de wereld bestaat, komt niet van God, maar van de duivel, die ‘s nachts het onkruid zaait. Deze vijand is listig; hij heeft kwaad gezaaid te midden van goed, zodat het ons onmogelijk is ze duidelijk te scheiden; maar God zal daartoe uiteindelijk in staat zijn. De tegenstelling tussen het ongeduld van de knechten en het geduldige wachten van de eigenaar van het veld vertegenwoordigt God. God, daarentegen, weet hoe hij moet wachten. Hij kijkt in het veld van ieders leven met geduld en barmhartigheid.

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Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Marcus

Jezus zeide toen tot de menigte: Het Koninkrijk Gods is gelijk aan een man, die zaad zaait : nacht en dag, of hij slaapt of opstaat, het zaad ontkiemt en groeit, hij weet niet hoe. Uit zichzelf brengt de aarde eerst gras voort, dan de aar, en dan tarwe in de aar.
En zodra de tarwe rijp is, steekt hij er de sikkel in, want de tijd van de oogst is gekomen. « En hij zei : « Waarmee zullen wij het koninkrijk van God vergelijken ? Met welke gelijkenis kunnen we het voorstellen ? Hij is als een mosterdzaadje: wanneer je het in de grond zaait, is het het kleinste van alle zaadjes.
Maar wanneer het gezaaid is, groeit het en overtreft alle plantaardige planten ; en het spreidt lange takken uit, zodat de vogels van de lucht hun nesten in zijn schaduw kunnen maken. »  Door middel van vele gelijkenissen verkondigde Jezus hun het Woord, voor zover zij in staat waren het te horen. Hij zei niets tot hen zonder gelijkenis, maar hij legde alles in het bijzonder uit aan zijn discipelen. (Mc 4, 26-34)

Parabel van de Zaaier

Na de bovengenoemde vermaningen, waartoe de gelijkenis van de zaaier aanleiding gaf, hervatte Jezus zijn onderricht met andere gelijkenissen. Degene die we hier vinden, is alleen door Marcus voor ons bewaard gebleven. Het vertoont enige gelijkenis met het volgende. Maar er is veel fantasie voor nodig om te beweren dat het slechts een verkorte weergave is van de gelijkenis van de kafjes, en dat die daarom niet op deze plaats gesproken kan zijn. Men moet eerst trachten de details van het verhaal te begrijpen, alvorens de religieuze betekenis ervan te verklaren.

De zaaier in kwestie heeft eerst geploegd en daarna het zaad in de grond geworpen. Hij kan met vertrouwen de resultaten afwachten; want hij wist uit ervaring dat het zaad ontkiemde en groeide, hoewel hij zelf in het geheel niet wist hoe. Deze manier van ontkiemen en groeien is zelfs vandaag nog verborgen voor de wetenschap, want alle leven is een mysterie.

Uit zichzelf, zonder dat iemand zich er iets van aantrekt of zich er zorgen over maakt; want de Schepper heeft tussen de aarde en het zaad een intieme, mysterieuze relatie tot stand gebracht die leven en groei voortbrengt. Dit sluit de hemelse regens en de invloed van de zon niet uit, maar vereist ze integendeel. (Bengel) Deze zinnen geven de ontwikkeling goed weer: gras, dan de aar, dan de tarwe. Toen de vrucht rijp was, stak hij er onmiddellijk de sikkel in om de vrucht van zijn arbeid te verzamelen.

Wat is nu de gedachte van deze parabel ?

Het stelt ons morele feiten voor, ervaringen die zich voordoen in het koninkrijk Gods, hetzij in zijn algemeenheid, hetzij in elke afzonderlijke ziel. Het zaad is, zoals in de vorige gelijkenis, het woord van God. Zij bezit in zich een levenskracht die haar in staat stelt spontaan vrucht te dragen.

Tussen dit goddelijk woord en de menselijke ziel bestaat dezelfde affiniteit als tussen de aarde en het zaad, zodat de harmonische werking van het woord en de ziel uit zichzelf, zonder enige hulp van degene die het zaad heeft gezaaid, en zonder dat deze weet hoe dit geheimzinnige werk wordt volbracht, de wedergeboorte, de heiliging, alle vruchten van het nieuwe leven voortbrengt.

Een secundair punt van vergelijking is de langzame, geleidelijke maar zekere groei van het goddelijke leven, tot zijn volmaaktheid. Daartoe is tijd nodig, zonder welke niets tot rijpheid komt.

Deze gelijkenis leert ons geduld, net zoals de gelijkenis van het onkruid verdraagzaamheid leert. (De Wette)

Jezus wist dat, ondanks alle hindernissen die zijn woord in de wereld tegenkwam, de dag van de oogst zal komen. Hijzelf zal de sikkel zenden en zei dat de maaiers de engelen zijn : « De vijand die gezaaid heeft is de duivel; de oogst is het einde van de wereld; de maaiers zijn de engelen » (Mt 13, 39).

De plant kreeg grote takken, die de vogels uitnodigden om er hun toevlucht te komen zoeken, en zij kwamen er in de schaduw van wonen, die hun beschutting en koelte bood. De drie evangeliën hebben deze uitdrukking  : de vogels van de hemel.

Door middel van vele gelijksoortige gelijkenissen verkondigde Jezus hun het woord, zoals zij konden horen. Deze aanwijzing bracht het verslag van Marcus in overeenstemming met dat van Mattheüs, hoewel eerstgenoemde niet alle gelijkenissen vermeldde die laatstgenoemde voor ons bewaarde. Zoals zij konden horen, niet alleen begrijpen door hun verstand, maar ook ontvangen door de geneigdheid van hun hart: « Ik heb u nog vele dingen te zeggen, maar voorlopig kunt gij ze niet verdragen. « (Joh 16, 12).

Veel van Jezus’ toehoorders waren niet in staat de geestelijke betekenis van zijn gelijkenissen te begrijpen; zij behielden tenminste het uiterlijke verhaal en waren later in staat de daarin vervatte waarheid te ontdekken. Aanvankelijk begrepen de discipelen zelf Jezus slechts zeer gebrekkig, want hij moest het hun allemaal uitleggen.

Diaken Michel Houyoux

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De parabel van de zaaier

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La trahison de Judas et sa chute

Posté par diaconos le 24 janvier 2021

Le Baiser de Judas, par Giotto di Bondone, entre 1304 et 1306 © Wikimedia

Les quatre évangiles du Nouveau Testament parlent de Judas, Judas Iscarioth, la place accordée à ce disciple y est importante. Mais chacun des évangiles présente des nuances dans l’interprétation de ce personnage et de ses motivations, ils divergent même parfois quant au scénario ou aux événements racontés.

# À partir d’un exposé, que je fis sur le célèbre texte Dt 30, 15-20, traitant des deux voies qui s’ouvrent devant chacun, j’abordai dans cet ouvrage le même sujet à partir d’autres textes de la Bible. L’essentiel de mon exposé donne quelques pistes à suivre pour l’utilisation en catéchèse ou pour aborder des sujets sensibles tels que l’euthanasie, l’avortement, les soins palliatifs… Large est la porte qui conduit à la perdition. Des textes tirés du livre de la Genèse et des évangiles nous aideront dans notre réflexion. N’y aurait-il que peu de gens à être sauvés ? Le Royaume de Dieu existe-t-il ? Que faut-il faire pour y accéder ? Le commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres” (Jn 13,34a). Servir Dieu, servir le Christ, c’est servir les pauvres. Au chapitre 6, la question de la résurrection des corps est soulevée ? Y aura-t-il une vie après la vie ? Avec quel corps ressusciterons-nous ? À partir du témoignage des apôtres, des femmes venues au tombeau au matin de Pâques et des personnes qui rencontrèrent Jésus ressuscité, nous découvrirons que c’est en aidant les autres à se sauver que nous nous sauverons nous-mêmes. Jésus veut ardemment que tous connaissent son salut

Diacre Michel Houyoux

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On a fait bien des suppositions sur les causes psychologiques et morales de la trahison de Judas et aussi sur les raisons de sa présence parmi les douze. Ce serait une erreur de penser que lorsqu’il fut appelé par Jésus à se mettre à son service, il n’avait aucune des dispositions qui auraient pu faire de lui un bon disciple. Mais petit à petit, Judas laissa s’enraciner dans son cœur une passion alimentée par un manque de droiture, passion qui le conduisit à l’hypocrisie, à l’injustice, au vol.

Les évangiles nous le présente à deux occasions où il se révèle. Jean relate, dans son évangile au chapitre douze qu’à quelques jours de la grande fête de Pâques (le 14 nisan), Jésus et ses disciples vinrent chez des amis à Béthanie, où ils séjournèrent du vendredi soir au lendemain. On leur fit à souper. Parmi les invités, outre Marthe, Marie et Lazare que Jésus avait ramené à la vie, il y avait aussi quelques amis et parents.

Jean ne dit pas dans quelle maison ils étaient venus mais Matthieu et Marc nous apprennent que c’est chez Simon le lépreux, qu’ils étaient venus et que c’est là, 41 vers la fin du souper que Marie oignit les pieds de Jésus d’un parfum de grand prix, et essuya ses pieds avec ses cheveux. (Mt 26, 6-13; Mc 14, 3-9 ; Jn 12, 1-8) Alors Judas Iscariote, obéissant à une basse avidité, entraîna plusieurs convives à s’indigner. Selon Judas, tout ce qui n’augmentait pas la possession, était une perte. Ils demandèrent pourquoi ce parfum n’a pas été vendu plutôt trois cents deniers pour donner cette somme aux pauvres.

Mais Judas dit cela non par souci des pauvres, mais parce qu’il était voleur et trésorier de la communauté, il dérobait de l’argent qu’on lui avait confié. Jean, Matthieu et Marc ont révélé dans leur évangile que Judas dérobait de l’argent dans la bourse commune et qu’il ne se souciait pas des pauvres. Aussitôt, Jésus ressentit la peine que ces murmures firent à Marie ; et pour la justifier, il la déclara bonne : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Car c’est une bonne œuvre qu’elle a faite à mon égard. » (Jn 26, 10) L’œuvre qu’elle fit par ce geste procédait de la vénération et de l’amour pour Jésus.

Ces paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Judas partit le dénoncer aux chefs des prêtres qui cherchaient des moyens pour se saisir de Jésus. Passionné par l’argent, l’appât du gain l’aurait-il poussé à trahir Jésus par avarice ? Judas avait choisit le chemin de l’égoïsme : Judas se trouvait dans la solitude, et cette attitude égoïste a grandi jusqu’à la trahison envers Jésus. Celui qui aime donne sa vie comme un don, l’égoïste par contre prend soin de sa vie, grandit dans l’égoïsme et devient un traître, mais toujours seul.

Celui qui à l’inverse donne sa vie par amour n’est jamais seul, il est toujours en communauté, en famille. Celui qui isole sa conscience dans l’égoïsme, à la fin la perd. C’est ainsi qu’a fini Judas, un idolâtre, passionné par l’argent. Extrait de l’homélie du Pape François en la chapelle de la maison sainte Marthe (Vatican) le 14 mai 2013 La deuxième occasion où les évangélistes nous donnent des renseignements sur son comportement, c’est lors de la dernière Cène et dans les jours qui suivirent.

Malgré les avertissements réitérés de Jésus au cours de son dernier repas, Judas s’endurcit 42 dans son péché et joua avec une passion qui finit par le livrer à la puissance du démon qui lui inspira l’intention de livrer Jésus aux chefs des prêtres et aux anciens. Pendant qu’ils mangèrent, Jésus déclara sans le nommer, que l’un d’eux le livrera. Attristés, ils demandèrent tous : « Est-ce moi ? » Jésus désigna le traître et dit que la mort du fils de l’homme est l’accomplissement des Écritures, mais que celui qui sera l’instrument de cette mort n’en est pas moins coupable et malheureux.

Nous savons comment il intervint auprès des autorités juives pour leur livrer Jésus et comment il mit fin à ses jours… (Mt 27, 3-10 ; Jn 27,3-7 ; Ac 1, 18) Une foule conduite par Judas Iscariote vint arrêter Jésus dans les jardins de Gethsémani. L’évangéliste Jean nous donne quelques détails sur la fin de Judas… Voyant que Jésus a été condamné par le fait qu’on l’avait livré à Pilate, Judas se repentit, rapporta l’argent de la trahison aux chefs des prêtres et aux anciens. Est-il possible que Judas ait obtenu le pardon de sa faute après s’être repenti ? Des évangiles canoniques, seul celui de Matthieu parle du repentir de Judas. (Mt 27, 3-4) et l’évangile de Jean n’aborde pas l’idée d’un pardon possible pour Judas Iscariote.

Bien que Judas se soit ensuite éloigné pour aller se pendre (Mt 27, 5), ce n’est pas à nous qu’il revient de juger son geste, en nous substituant à Dieu infiniment miséricordieux et juste. Pierre, après sa chute, s’est repenti et a trouvé le pardon et la grâce. Judas aussi s’est repenti, mais son repentir a dégénéré en désespoir, se transformant ainsi en autodestruction. Audience générale du pape Benoît XVI – Vatican, mercredi 18 octobre 2006 C’est pour nous une invitation à toujours nous rappeler de ne jamais désespérer de la miséricorde divine.

Les deux voies    Éditions Croix du Salut ( 05.06.2013 )

Auteur diacre Michel Houyoux  Le livre vous sera livré par la poste

 Les deux voies
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EAN: 9783841698728
Langue du Livre: Français
By (author) : Michel Houyoux
Nombre de pages: 144
Publié le: 05.06.2013
Catégorie: Christianity

Détails du livre: ISBN-13

Les deux voies

Choisis le chemin de la Vie. Pour être disciple de Jésus

Il nous faut marcher derrière lui, suivre le même chemin

Auteur le Diacre Michel Houyoux , publié le  5 juin 2013  Broché Prix : 25, 80€

Pour acheter le livre, cliquez ici →Omni badge Les deux voies

La passion du Christ : Trahison de Judas / Pâques / Cène / Reniement de Pierre

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Monday of the Second Week of Ordinary Time – Odd Year

Posté par diaconos le 18 janvier 2021

Can you make wedding guests fast while the bridegroom is with them?” |  worryisuseless

Can you make the wedding guests fast ?

# The prophet Jeremiah was the son of Hilkiah, a priest in Anathoth, in the land of Benjamin, a few kilometres north of Jerusalem. Jeremiah proved to the Israelites the veracity of his dreams after an altercation with another prophet named Hananiah in the 6th century BC. Thus Jeremiah announced the death of Hananiah for the coming year because his prophecies were not divine and he attracted the wrath of God.

Indeed, Hananya died in the seventh month of that year. Jeremiah was a loner whose mission forced him to stay away from society, a situation from which he suffered. Moreover, Jeremiah had no wife. He was also imprisoned, brutalized, and exiled to Egypt to Taphnis. Jeremiah announced the arrival of the Chaldeans and foretold the destruction of Jerusalem and the exile of the Judeans to Babylon because of their lack of faith. He encouraged the reformation of Josiah and tried to stop the progress of idolatry. Jeremiah prophesied the destruction of many foreign peoples, kingdoms and cities, including Dedan, Tema, Buz…

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

At that time, as the disciples of John the Baptist and the Pharisees were fasting, they came to ask Jesus : « Why, while the disciples of John and the disciples of the Pharisees are fasting, are your disciples not fasting ? »
Jesus said to them : « Can the wedding guests fast while the Bridegroom is with them ? As long as they have the Bridegroom with them, they cannot fast. But the days will come when the Bridegroom will be taken away from them, and on that day they will fast.

No one mends an old garment with a new piece of cloth ; otherwise the new piece added pulls on the old cloth and the tear becomes larger. Or else no one puts new wine into old wineskin s; for then the wine will burst the skins, and both the wine and the skins will be lost. New wine, new wineskins.  » (Mk 2, 18-22)

Jeremiah recalled the voice of his groans.

The prophet Jeremiah, to give a moving expression to the sorrow of his people taken captive in Babylon, recalled that the voice of his groaning was heard northward as far as Ramah, a city of the tribe of Benjamin, on the mountains of Ephraim : « And she sat under the palm tree of Deborah, between Ramah and Bethel in mount Ephraim; and the children of Israel came up to her to be judged. « (Jer 4, 5)

With a symbolism full of poetry and truth, Jeremiah personified all the Israelite mothers in the mother of the tribe, all their sorrows in his sorrows, but it was to console them by adding : « Thus said the Lord: Hold back your voice from weeping and your eyes from shedding tears, for your work shall have its reward, and they shall return from the land of the enemy » (Jg 31, 16)  This was the beautiful thought that Matthew the Evangelist recalled when he made Rachel the type of Bethlehemite mothers who wept for their children who had been slaughtered by the tyrant.

These were the children of Rachel, the mother of the whole tribe of Benjamin, who died in Bethlehem, where she was buried : « And they journeyed from Bethel ; and there was yet a distance to Ephratah when Rachel gave birth. And it was sore for her, and the midwife said to her : « Do not be afraid, for you still have a son. And it came to pass, when she was about to die, that she called his name Ben-oni; but his father called his name Benjamin. And Rachel died, and was buried in the way to Ephratah, which is Beth-lehem. « (Gen 35, 13-19)

No prophecy is fulfilled, alas ! More rigorously than the voice of our sorrows that resounds from century to century.  Herod died shortly after the murder recounted here, of a horrible illness, an object of disgust for all those who approached him, with despair in his soul and a heart full of dreadful plans for revenge : « Nevertheless he did not succeed in deceiving his aunt, who had guessed it a long time ago and no longer let herself be fooled by him, having already fought against his evil designs by every possible means.  Yet his daughter was married to Antipater’s maternal uncle who, by his calculations and manoeuvres, had got him to marry this young woman, previously married to Aristotle. Salome’s other daughter was the wife of the son of Alexas, Salome’s husband. But the alliance no more prevented Salome from penetrating Antipater’s evil designs than the ties of kinship had previously stopped her in her hatred of Aristobulus (Josephus, Jewish Antiquities, XVII, 8 and 9).

After Herod’s death, Augustus divided his kingdom between the three surviving sons of the tyrant  : Archelaus, for his part, had Judea, Idumea and Samaria, and the title of ethnarch, with the promise of royalty, if he satisfied the emperor with his administration : « Then, having changed his mind, he rewrote his will…: in Antipas, to whom he had first left the crown, he gave the tetrarchies of Galilee and Perea ; Archelaus obtained the royalty: his son Philip, the legitimate brother of Archelaus, had Gaulonitide, Trachonitide, Batanea and Panias as tetrarchy ; Iamné, Axotos and Phasaelis were attributed to his sister Salome with five hundred thousand drachmas of silver coin.  He also provided for the rest of his parents and enriched each of them with bequests of capital and income. To the emperor he gave ten million silver drachmas and, in addition, gold and silver tableware and fabrics of great value ; to Julia, the emperor’s wife, and a few others, he distributed five million drachmas. He had reigned for thirty-four years since the execution of Antigone and thirty-seven years since his designation by the Romans as a man of equal cruelty to all, yielding to anger and rebelling against justice, he enjoyed an unequalled fortune : from a private individual he became king and, although surrounded by innumerable dangers, escaped from all and reached a very advanced age. But as for his family affairs and his relations with his sons, if, in his opinion, he was favoured by fate, since he regarded them as his enemies and managed to triumph over them, in my opinion he was profoundly unhappy. (Josephus, Jewish Antiquities, XVII, 8,1). But after nine years of reign, he was exiled for his cruelties to Vienna, in the Gauls, where he died (Josephus, Jewish Antiquities, XVII, 13, 2; War of the Jews, II, 7, 3). Joseph’s fear of coming to live in his states was therefore not unfounded. God put an end to his hesitations by showing him the new resolution he had to make.

This was the fourth revelation that Joseph received in a dream-vision during the long course of his painful experiences. As he had made this plan, the angel of the Lord appeared to him in a dream and said : « Joseph, son of David, do not be afraid to take Mary, your wife, into your home, for the child that is born in her comes from the Holy Spirit » (Mt 1, 20). This is a great stumbling block for those who cannot reconcile God’s intervention in our lives with the preconceived ideas of their philosophical systems.

As for those who believe in the living and true God, who does what is pleasing to him in heaven and on earth, they will consider, on the one hand, Joseph’s deep concern for the sacred repository entrusted to his care, a concern that urged him and his pious companion to seek help and guidance from on high through ardent prayers; on the other hand, the sovereign importance attached to the preservation of Jesus’ life. It is because of him that God reveals himself to his adoptive father in this way.

The real miracle here is the presence on our earth of the One who will be called the Son of God and the Son of Man ; all the rest is only the radiance of his appearance in the midst of our humanity. As for the nature of these dream revelations, which three times also took place through an angel of the Lord and which seemed to belong to the economy of the Old Testament rather than to that of the New, it would be odd to try to realise this through psychological analogies. In every manifestation of God to man, the how escapes us.

Joseph may have wished, for various reasons, to return to Judea, to Bethlehem, where a particular circumstance had brought him for a moment, where the child was born and where he was attracted by so many wonderful things that took place there.  He renounced them, withdrew to Galilee, where Jesus had been brought up, and returned to Nazareth, where he and Mary had lived before : « When they had completed all that the law of the Lord commanded, they returned to Galilee, to their city of Nazareth. « (Lk 2:39).

Deacon Michel Houyoux

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The Prophet Jeremiah, by Dr. James Howell

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