Mardi de la vingt-troisième semaine dui Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 10 septembre 2024

Les Douze Apôtres de Jésus

 Les douze  apôtres choisis par Jésus

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot apôtre. Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28).

Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’Apôtre sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils .Le mot apôtre désigne un des douze disciples de Jésus-Christ. Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, apôtre désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées.

Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul parlent de faux apôtres. (2 Co 11, 13) Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers l’année 50).

Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè atteste leur existence en Syrie au début du deuxième siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle. Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome.

La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul. Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle.

C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme apôtre s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale, donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat.

Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu.     Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,     Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

    Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté. Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile.

Le nom d Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut confirmée par Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter. Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris. Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin

◊ Un ami : cliquez ici pour lire l’article  →Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

◊ Thrueway  : cliquez ici pour lire l’article → Jésus choisit ses disciples

 ◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres

 Vidéo  Notre mission → https://youtu.be/a3sJ

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Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 9 septembre 2024

Tu es le Christ… Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup ...

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même. Il se présenta comme le futur juge eschatologique.

# La kénose est une notion de théologie chrétienne exprimée par un mot grec, κένωσις, « action de vider, de se dépouiller de toute chose » ; le sens de cette notion dans le christianisme s’éclaire par l’Épître de Paul aux Philippiens (Ph 2,6) Cette notion a suscité de nombreux développements d’une théologie qui insiste beaucoup sur l’abaissement de Dieu. Par amour, Dieu se dépouille de ses autres attributs divins comme la toute-puissance, la gloire, l’impassibilité, la perfection, l’auto-suffisance, la Providence qui gouverne le monde.

La théologie de la kénose aborde le mystère du mal en affirmant que c’est d’abord Dieu qui souffre et non l’homme : « Mais non, Dieu ne permet jamais le mal, il en souffre, il en meurt, il en est d’abord la victime ». La théologie de la kénose est formalisée par les Pères de l’Église, et s’inscrit dans les débats christologiques des premiers conciles. Ainsi, la kénose n’atteint pas la nature divine du Christ, mais seulement son humanité. Pour Paul de Tarse, la théologie de la kénose affirme que l’incarnation du Verbe correspond à un renoncement aux privilèges divins usuels : Dieu n’est qu’Amour et les attributs de Dieu ne sont que les attributs de l’Amour. Pour Moltmann, un Dieu qui n’est que tout-puissant est un être imparfait.

# Le nom « satan » apparaît d’abord dans la Bible hébraïque. Pour Daniel E. Gershenson, il existe une forte possibilité pour que le nom « satan » provienne du grec et son étymologie serait « celui qui habite dans les cieux » Dans la tradition chrétienne, Satan est mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde ». Il est identifié au chef des anges déchus. Cette conception s’appuie sur les écrits bibliques : l’ange rebelle fut déchu selon Isaïe et Ézéchiel dans l’Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament

Selon l’enseignement du catéchisme de l’Église catholique romaine, les anges furent tous créés par Dieu pour être bons mais certains devinrent mauvais et se retournèrent contre leur créateur. Les anges n’ayant pas besoin de la foi puisqu’ils ont déjà la connaissance de toutes les choses célestes, leur rébellion contre Dieu constitue un acte impardonnable pour ceux qui le disent, donc les hommes (qui l’écrivent), à savoir que trahir l’Éternel c’est aussi trahir le Temps, c’est une chute fatale, une erreur fatale. Matthieu qualifia cette rébellion de péché impardonnable dans cet âge ou un âge à venir. Satan est identifié également au Serpent de la Genèse.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : «Au dire des gens, qui suis-je ?» Ils lui répondirent : «Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète.» Et lui les interrogeait :  «Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? Pierre, prenant la parole, lui dit : «Tu es le Christ.» Alors, il leur défendit vivement  de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner  qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,  qu’il soit tué,  et que, trois jours après, il ressuscite. 

Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part,  se mit à lui faire de vifs reproches.   Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie  la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » (Mc 8, 27-35)

Les dis­ciples crurent en Jésus

Les dis­ciples crurent en Jésus et le confessèrent comme le Christ, le Fils de Dieu, il put leur en par­ler ou­ver­te­ment, et même il le fit, afin de dis­si­per si pos­sible dans leur es­prit les fausses idées mes­sia­niques qu’ils eurent encore, et de les pré­pa­rer à par­ta­ger ses hu­mi­lia­tions et ses dou­leurs. Marc (Mc 8.31) et Luc (Lc 9.20-22) mirent aussi cette pré­dic­tion dans un rap­port di­rect avec la confes­sion de Pierre. Marc ajouta qu’il leur dit hardiment cette pa­role. C’est quand la vraie foi est née que le chré­tien doit s’at­tendre à la contra­dic­tion et à la souf­france.

Quant à Jé­sus, il le fallait, dit-il. Mys­té­rieuse né­ces­sité, fon­dée sur le dé­cret de la jus­tice et de la mi­sé­ri­corde de Dieu, an­noncé dans les Écri­tures. Il le fallait, à moins que le monde ne dût pé­rir dans son pé­ché. C’est ce que Dieu ne vou­lut pas, et Jé­sus ac­cepte par amour la vo­lonté de son Père : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.» (Jn 3, 14)

Le san­hé­drin était com­posé de trois classes d’­hommes : les anciens, les grands sacrificateurs et les scribes, ou doc­teurs de la loi. Il y eut quelque chose de so­len­nel dans la ma­nière dont Jé­sus les nomma en dé­tail et les vit conju­rés contre lui pour le tuer. Ce fut là la rup­ture tra­gique de la théo­cra­tie avec le Mes­sie et son règne ! Après la dé­faite, le triomphe, après la mort, la vie ! Si l’une de ces pré­dic­tions ac­ca­bla les dis­ciples, l’autre fut des­ti­née à les re­le­ver. Mais ici la cri­tique trouva une pierre d’a­chop­pe­ment, et l’on ne put nier qu’il n’y eut une difficulté.

Ne pou­vant ré­soudre la ques­tion, les uns révoquèrent en doute la pré­dic­tion, d’autres, Meyer par exemple, sup­posèrent que cette pré­dic­tion fut vague et obs­cure. Les évan­gé­listes eux-mêmes ne nous donnèrent-ils pas le mot de l’é­nigme ? Rem­plis en­core de leur pré­jugé juif concer­nant un Mes­sie glo­rieux, ils ne com­prirent ab­so­lu­ment rien à cette pré­dic­tion de ses souf­frances et de sa ré­sur­rec­tion : « Mais ils ne comprirent rien à cela ; c’était pour eux un langage caché, des paroles dont ils ne saisissaient pas le sens. » (Lc 18, 34)

L’exemple de Pierre prouva qu’il en­tendit mieux les pa­roles de Jé­sus, mais qu’il re­fusa avec dé­ci­sion d’en­trer dans sa pen­sée. Com­ment donc un évé­ne­ment aussi ex­tra­or­di­naire que la ré­sur­rec­tion ne leur au­rait-il pas paru in­croyable ? Et alors même qu’ils n’au­raient pas man­qué à ce point de l’in­tel­li­gence de ce mys­tère, n’y eut-t-il pas une im­mense dis­tance entre comprendre et croire ?  Cette répréhension que Pierre se per­mit eut sans doute pour but de convaincre Jé­sus qu’il fut des­tiné à tout autre chose qu’à une telle fin. Il y eut de l’a­mour pour Jésus dans cette émo­tion de Pierre, mais plus d’i­gno­rance, même quand il in­voqua sur lui la mi­sé­ri­corde.

L’as­su­rance avec la­quelle Pierre af­firma que cela n’arrivera pas, lui at­tira la sé­vère pa­role de Jé­sus  : « Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes. » Jé­sus se dé­tourna avec in­di­gna­tion. Sur ce mot sé­vère : Va, arrière de moi«  Satan si­gni­fie l’adversaire, ce­lui qui ré­siste ; mais ce nom était donné cou­ram­ment au diable  et Jé­sus, en ap­pe­lant ainsi Pierre, voulut lui faire com­prendre qu’il fit dans ce mo­ment l’œuvre du ten­ta­teur.

Ce qui le prouva, ce fut ce scandale  que Jé­sus trouva dans les pa­roles de Pierre. Jésus eut be­soin de toute sa sainte ré­so­lu­tion et de toute sa force pour al­ler au-de­vant de ses souf­frances. Pierre lui pré­sen­ta la même ten­ta­tion que Sa­tan au désert, en lui of­frant les royaumes du monde et leur gloire  : « Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. » (Mt 4, 8-9)

Pierre n’at­tacha pas sa pen­sée à ses grands des­seins concer­nant la ré­demp­tion du monde par les souf­frances du Mé­dia­teur, mais aux idées char­nelles d’un Mes­sie glo­rieux. Mais ces pa­roles, ap­pli­cables en tout temps, ont une por­tée beau­coup plus gé­né­rale. Qui est-il ce­lui qui se pré­sente aux hommes comme l’ob­jet su­prême de leur amour, au­quel ils doivent tout sa­cri­fier, jus­qu’à leur vie même ? Ce­lui qui parle ainsi est Dieu où bien il blasphème en se met­tant à la place de Dieu.

 Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Église Notre Dame de Vincennes : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire

◊ Journal chrétien : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui

VidéoGod New Evidence : cliquez ici → https://youtu.be/yCh4TWzajF0

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Lundi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 9 septembre 2024

 

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# La piscine de Bethesda, située sur le chemin de la vallée de Beth Zeta, est mentionnée dans l’Évangile de Jean, au chapitre 5, comme le lieu d’un miracle de Jésus sur un paralytique. La description qui en est faite signale qu’elle était entourée de cinq portiques. Les anciens manuscrits de l’évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ».x

Un des manuscrits de la mer Morte résout le problème de façon inattendue. Le rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Terre d’Israël. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants.

À la suite de restaurations entreprises sur l’église Sainte-Anne à Jérusalem en 1888, deux grandes piscines avec cinq portiques et de nombreux fragments de l’époque romaine ont été exhumées. Une fresque située sur l’un des murs représente un ange remuant l’eau. Les secondes piscines furent érigées durant le IIIe siècle av. J.-C. par le Grand Prêtre Simon II (de la famille des Oniades).

Ces piscines étaient utilisées pour laver les moutons avant leur sacrifice au Temple. Cette méthode d’utilisation des piscines conféra à l’eau un halo de sainteté, et plusieurs invalides vinrent se baigner dans les piscines dans l’espoir d’être guéri. Les piscines sont mentionnées dans le Nouveau Testament. Dans Jean 5, il est rapporté que Jésus guérit un homme dans la piscine. Son nom est décrit comme provenant de l’araméen Beth Hesda, signifiant « lieu de la grâce » (בית חסדא). D’autres désignations incluent les noms de Bethzatha et Bethsaïda (qu’il ne faut pas confondre avec la ville de Bethsaïde en Galilée).

Selon l’Encyclopédie juive : « Bethesda », elle symbolisait la maison de la pitié, un bain pour nager avec cinq porches, près de la porte du marché des moutons (Nh 3, 1; Jn 5, 2). L’historien Eusèbe de Césarée (~265-~340) la surnommait « la piscine aux moutons ». Il la désigna également par les noms de « Bethsaïde » et « Beth-zatha » (Jn 5, 2,).Sous ses « porches » ou colonnades se retrouvaient habituellement un grand nombre d’infirmes qui attendaient que l’eau se trouble et qu’un miracle se produise.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? »

Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. (Lc 6, 6-11)

Guérir le jour du Sabbat

Les adversaires de Jésus voulurent voir s’ il  avait en général l’habitude de guérir au jour du sabbat, ce qui eût été plus grave. D’après Luc, Jésus dit : « de sauver une vie, ou de la tuer ». La fureur et la haine leur ôtèrent le bon sens. Et la cause en fut une manifestation éclatante de la puissance et de l’amour de Jésus. Ils crurent n’obéir qu’à leur zèle pour la loi de Dieu, mais ce zèle se corrompit et changé en passion. Matthieu dit : « Ils tinrent conseil contre lui, afin de le faire périr ». Marc ajouta : « Ils tinrent conseil avec les hérodiens ».

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Двадцать третье воскресенье в ординарном времени – год B

Posté par diaconos le 8 septembre 2024

ЖЯ: За и Против

 Из Евангелия Иисуса Христа от Марка

В то время Иисус, оставив провинцию Тир, пройдя через Сидон и направившись к Галилейскому морю, пришел в Декаполис. Некоторые люди привели к нему глухого человека, который также с трудом говорил, и просили Иисуса возложить на него руку. Иисус отвел его в сторону, подальше от толпы, засунул пальцы в уши и коснулся языком слюны. Затем, подняв глаза к небу, он вздохнул и сказал ему : «Effata», то есть «Откройся».

Его уши открылись, язык развязался, и он заговорил правильно. Тогда Иисус велел им никому не говорить; но чем больше Он велел им, тем больше они провозглашали Его. Они удивились и сказали : «Он все сделал хорошо: глухих заставляет слышать и немых говорить». (Мк 7, 31-37)Иисус покинул Тир и вернулся к морю через Декаполис. К нему привели глухонемого, и он попросил возложить на него руки. Иисус вытащил его из толпы, прикоснулся к его ушам и языку и, подняв глаза к небу, со вздохом сказал : «Еффата !»

Калека был полностью исцелен. Иисус запретил присутствующим рассказывать об этом чуде, но чем больше Он им запрещал, тем больше они о нем рассказывали. В крайнем изумлении они восклицали: «Он все сделал хорошо!»Иисус дошел до северных пределов Галилеи, где начиналась территория Тира. Теперь же, вместо того чтобы сразу же вернуться назад, Он направился дальше на север, через Сидон, или, как понимали другие, через территорию Сидона, чтобы вернуться к Галилейскому морю, пересечь Ливан в направлении Дамаска, а затем пройти через Декаполис.

Марк не говорит, почему Иисус выбрал именно этот маршрут.Во время этого долгого путешествия по языческим странам Он регулярно беседовал со своими учениками. Марк не говорит, почему Иисус выбрал именно этот путь. Во время этого долгого путешествия по языческой стране Он регулярно беседовал со своими учениками. Декаполис был обширной областью за Иорданом, к северо-востоку от Галилеи.

Он был вынужден уйти по просьбе жителей, но оставил после себя свидетельство. Своей силы : «Тогда они стали умолять Иисуса покинуть их территорию. Когда Иисус вернулся в лодку, одержимый стал умолять Его, чтобы Он позволил ему побыть с ним.» Он не согласился, но сказал ему : «Иди домой к своей семье и расскажи им все, что Господь сделал для тебя по Своей милости». (Мк 5 , 17-19)

Он заставляет глухих слышать, а немых говорить

Иисус отвел глухонемого в сторону, чтобы остаться с больным наедине, вступить с ним в личные отношения и оставить у него более глубокое впечатление о Своем исцелении ? В Евангелии рассказывается о целом ряде подобных событий. Обычно Иисус исцелял только из уст в уста. Какую цель Он преследовал, поступая иначе? Некоторые думают, что Он хотел восполнить недостаток веры пациента; ободрить его, показав, что Он с интересом заботится о не.

Другие полагают, что он имел в виду свидетелей исцеления и подстраивался под их представления о действенности тех или иных средств, чтобы они не стали суеверными по отношению к чуду.Однако вместе с Ольсхаузеном следует отметить, что даже там, где Иисус не исцелял одним лишь словом, Он никогда не использовал других средств, кроме Своей личности ; в Его личности пребывала исключительно Божественная сила, которая возвращала здоровье больным и даже жизнь мертвым.

Это чудо было совершено с большой торжественностью. Иисус, как Он часто делал, поднял глаза к небу, где Его взгляд искал весь свет и силу от Бога. Он вздохнул, то ли вознося свою горячую молитву к Богу, то ли от боли, которую испытывал, принимая на себя его немощь. Наконец, он произнес мощное слово, которое вернуло этому несчастному слух и речь: Ephphatha ! (откройся).

Дьякон Michel Houyoux

◊ Газета.Ru : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Проповедник-антисемит из Чикаго провозгласил себя Мессией

 Студия Слуха : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Могут ли глухие люди слышать» звуки ?

 божественная литургия : нажмите здесь → https://youtu.be/s15Yk-Mgmas

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