L’apôtre André

Posté par diaconos le 29 novembre 2022

saint andre

André naquit à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Simon,  il était pêcheur. Recherchant Dieu, il avait d’abord été le disciple du prédicateur Jean-Baptiste, qui le baptisa. Lorsque Jean Baptiste désigna Jésus en disant : « Voici l’Agneau de Dieu, l’Agneau de Dieu qui l’emporte sur les péchés du monde » (Jean 1: 29-40), il le suivit et ne le quitta plus. Il fut ainsi le premier disciple appelé par Jésus-Christ. André servit souvent d’intermédiaire. Il présenta notamment son frère Simon à Jésus ; puis, lors de l’épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons ; lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, ce fut encore à lui qu’ils s’adressèrent.

Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Évangile, au cours d’un long voyage tout autour des côtes de la mer noire. Selon la tradition ecclésiale, ses voyages l’amenèrent en Mésopotamie, en Bithnie (côte anatolienne), à Éphèse, en Tharse maritime (région entre le Bosphore et le cap kaliakra, en Scythie mineure (de Tomis aux  bouches du Danube, en Crimée, à Byzance  et finalement en Achaïe (région au nord du Péloponnèse, où il finit crucifié sous l’empereur Néron, à Patras en l’an soixante, selon la tradition le trente novembre

La Légende dorée rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région, dont saint André avait converti l’épouse et qui lui avait offert l’alternative suivante : sacrifier aux dieux romains ou mourir sur la croix. Ayant choisi le martyre, André survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule, qui s’indigna et menaça le proconsul de mort. Celui-ci ordonna de le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le il mourut dans une grande lumière. Censé avoir fait le tour de la mer Noire, saint André est considéré comme le saint patron de l’Église roumaine et celui de la marine russe.

Reliques et attribut principal

Au quatrième siècle, ses reliques furent transportées de Patras à Constantinople, elles reposent aujourd’hui principalement à Amali en Italie. Pendant la décennie 1960-1970, une grande partie des reliques du saint et de sa croix furent restituées à l’Église de Grèce. Dans la ville de Patras, on construisit une grande église pour les abriter : la basilique Saint André. Son corps avait été apporté de Constantinople à Rome sous le pape Pie II en 1462 par le cardinal pierre de Capoue, légat du pape en Orient. Il voulut le mettre en sureté et le déposant dans sa ville natale, Amalfi. Seul son crâne resta sur place.

Il fut considéré comme une des quatre plus importantes reliques de la basilique Saint-Pierre de Rome, avec un morceau de la Croix du Christ, le voile de Véronique, et la lance de Longin. Le Bernin construisit une des quatre logias, autour du chœur de la basilique, pour le conserver. En septembre 1964, le pape Paul VI créa la surprise en le restituant à l’église de Patras en Grèce. Une huile miraculeuse émane régulièrement des reliques d’Amalfi depuis 1304 les jours associés au saint et aux principales dates liturgiques du diocèse.

Il existe une chronique du prodige, commencée en 1908 par l’archevêque Antonio Maria Bonito, qui rapporta méticuleusement les événements. Deux autres reliques sont au sanctuaire national Saint-André à la cathédrale Sainte-Marie d’Édimbourg de même qu’au trésor de la basilique Saint Servais à Maastricht dans un reliquaire commun avec un ossement de saint Barthélemy.  L’attribut majeur de saint André est la croix à branches égales, dite croix de saint André (la crux decussata des Romains), sur laquelle il fut martyrisé et elle se trouve dans la basilique de la ville de Patras. Parfois, l’ancien pêcheur de Galilée tient un grand filet d’où émergent des têtes de poissons.

Œcuménisme

Saint Pierre et saint André furent frères de sang. Outre leur parenté et leur gagne-pain (ils étaient pêcheurs), les deux Galiléens de Capharnaüm eurent en commun d’avoir subi le martyre et de mourir crucifiés, comme le Christ. Si Pierre fut le premier des apôtres, André fut le premier appelé. Pierre est considéré comme fondateur de l’Église de Rome, André comme fondateur de l’Église de Constantinople. Lors de leur pèlerinage et de leur rencontre historique à Jérusalem, le jour de l’Épiphanie 1964, le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras s’embrassèrent, en signe de réconciliation. Athénagoras offrit une icône représentant Pierre et André s’embrassant.

Ce baiser des apôtres Pierre et André est devenu le symbole de la marche vers l’unité des Églises d’Orient et d’Occident. L’Ukraine le considère comme le premier évangélisateur de Kiev (la ville fut fondée cinq siècles plus tard), et l’ordre de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de Saint André. La Russie a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le firent autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de pierre Ier. En souvenir du patronage de saint André sur l’ancien État de Bourgogne, la marine royale belge arbore aussi un pavillon à la croix de saint André.

Saint André est également considéré comme le premier évangélisateur du territoire sur lequel se trouve actuellement la Roumanie, étant célébré comme un des plus importants saints de l’orthodoxie roumaine. D’après George Alexandrou5, saint André aurait passé vingt ans en ermite en Scythie mineure dans une grotte près d’un village actuellement nommé Ion Corvin. Il est le saint patron de l’Écosse ; plusieurs loges maçonniques, de très nombreux pubs et églises, et une ville avec un des parcours de golf les plus anciens et prestigieux du monde et une université, furent nommés en son honneur.

De nombreux lieux de culte lui sont dédiés, en particulier les cathédrales de Bordeaux, d’Avranches, de Wells (Angleterre), d’Aberdeen (Ecosse), de Glasgow (Ecosse), d’Ameli (Italie), de Sant Pétersbourg, de Little Rock (Arkansas, USA), de grand Rapids (Michigan, USA), de Yopougon (Côte d’Ivoire) Dans la liturgie catholique, saint André est fêté le tente novembre. Dans le diocèse de Bordeaux (France), dont il est le saint patron, la Saint-André est fêtée le dimanche précédent le 30 novembre, lors d’une célébration en la cathédrale Saint André de Bordeaux.

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Sainte Catherine d’Alexandrie

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Sainte Catherine d'Alexandrie (IVe s.)

Catherine d’Alexandrie fut une vierge et martyre qui  vécut au début du quatrième siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalo martyres de l’Église orthodoxe.  La tradition situe sa naissance à Alexandrie date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa. Elle fut très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle eut converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi. On croit qu’elle s’appelait « Dorothée », et que le prénom Catherine (du mot syriaque céthar, couronne) lui fut donné parce qu’elle remporta, dit  saint Jétôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyre.

Sa légende et son culte se rependirent de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang. Elle apparut à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de  ‘Archange Saint Michel. L’Église la célèbre le vingt-cinq novembre.  Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Surtout connue par la légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine naquit en 294 dans une famille noble d’Alexandrie, enÉgypte. Elle acquiert rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : « Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux. » Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximin II Daïa : elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du Dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne put trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice. Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés.

« L’empereur leur dit : « Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs. » En entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : « Belle décision pour un empereur ! Pour un différend avec une seule fille, il fait venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre ! »

La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateurs : « Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense ? »  Puis elle réussit à faire taire les orateurs par la pertinence de son argumentation, et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduisit par sa jeunesse et son  incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : « Cesse de tenir de tels propos.  Je me suis donnée comme épouse au Christ . Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui. »  L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer, et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours. L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut aussi son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante. Ils se convertirent avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière  d’un aliment céleste.

À son retour, l’empereur constata qu’elle fut toute florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique. Un préfet conseilla alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur proposa une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Quand elle fut conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fit entendre  : « Viens, ma bien-aimée, ma belle ! Voilà : la porte du ciel t’est ouverte ». Puis, quand elle fut décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. De ses ossements s’écoula sans cesse de l’huile qui guérit les corps de tous les malades. Quelques siècles plus tard, des moines d’un  monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième  siècle.

Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï  devinrent les gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ored de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme. Ce fut à  l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspire de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.

Une partie des reliques de la sainte furent apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée autrefois Sainte Trinité du Mont et maintenant abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon,  moine du Sinaï qui mourut à  Trèves en 1035. Dans la Légende dorée, ce fut un moine de Rouen qui, après un séjour de sept ans au mont Sinaï au service de sainte Catherine, lui demanda de posséder quelque fragment de son corps. Aussitôt une phalange se détacha d’un de ses doigts qu’il emporta tout heureux vers son monastère.

Malgré les doutes actuels sur son existence réelle, la dévotion à sainte Catherine  futl’une des plus répandues en Europe, aussi bien chez les latins que chez les orientaux où elle est mentionnée très tôt. Les premières constructions remontèrent à  Justicien au cinquième siècle, quand une chapelle fut érigée au sommet du Mont Sinaï où, d’après la légende, Catherine fut enterrée par les anges. L’histoire du monastère du mont Sinaï est connue surtout à partir du neuvième siècle.

 Le vingt cinq novrmbre, jour de sa fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure. C’est de là que vient l’expression « coiffer sainte Catherine , ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes. Sainte Catherine est invoquée contre la migraine par les femmes allaitantes, et pour préserver des naufrages.  De très nombreuses corporations se sont placées sous son patronage : celles qui utilisaient des mécaniques comportant des roues et celles de l’intellect. Sainte Catherine est la patronne des barbiers. charretiers, couturières, drapiers,  écoliers et étudiants, fileuses de laine, gardes d’enfants,  modistes, notaires, orateurs, prêcheurs, tourneurs et des filles à marier.

Diacre Michel Houyoux

♥ Vidéo Sainte Catherine d’Alexandrie

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Our Lord Jesus Christ King of the Universe – Year C

Posté par diaconos le 22 novembre 2022

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Jesus is the King of the Universe

The Feast of Christ the King is a Catholic feast day established by Pope Pius XI in 1925 with the encyclical Quas primas to clarify the idea that nations should obey the laws of Christ. It was originally celebrated on the last Sunday in October before All Saints’ Day; this is still the case for those who adhere to the Tridentine form of the Roman Rite. Since the liturgical reform of 1969, Catholics have celebrated the feast on the last Sunday of the liturgical calendar, towards the end of November, the Sunday before the first Sunday of Advent, which marks the beginning of the Church year). In addition, the orientation and the name of the feast itself were changed: It became the Feast of Christ, King of the Universe, emphasising the idea that in Christ all creation is recapitulated.

The Catholic Church teaches that the world was transformed by the death, resurrection and ascension of Jesus Christ. This feast was introduced in 1925 by Pope Pius XI, who eleven years later requested the dedication of the first cathedral under this name. He placed it immediately before the feast of All Saints (symbolically, the king drags his subjects behind him to victory; he must rule so that his subjects may benefit from the kingdom). This is followed by Advent, which is four weeks before Christmas.

The feast of Christ the King was established thanks to the dedication and immense work of Georges and Marthe de Noaillat. At the request of Benedict XV and later Pope Pius XI, they spent six years collecting the signatures of hundreds of bishops and thousands of faithful calling for the introduction of a Feast of Christ the King, together with an encyclical proclaiming his  » universal kingship « . In this way, the Pope wanted to prepare the Christian peoples for the solemn definition of this great dogma, which had been so despised in the 19th and 20th centuries.

An immense movement began in Paray-le-Monial, as Providence linked the supplications of the Sacred Heart with its rule over all societies, and led to the first solemn feast of Christ the King and the promulgation of the encyclical Quas primas on 11 December 1925. It is celebrated at the earliest on 20 November and at the latest on 26 November of this month.

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

In those days Jesus had just been crucified, and the people stood watching. The rulers mocked Jesus, saying : « He saved others ; let him save himself, if he is the Messiah of God, the chosen one ! « The soldiers also mocked him; they came up and gave him vinegar and said : « There was also an inscription over him : « This is the King of the Jews ».  One of the criminals hanging on the cross insulted him :  » Are you not the Christ ? Save yourself and us too !  » « But the other reproached him vehemently : « Do you not fear God? You too are a condemned man ! And besides, it is just for us: according to what we have done, we get what we deserve. But he, he has done nothing wrong. »  And he said,  : « Jesus, remember me when you come into your kingdom. » Jesus said to him :  « Amen, I say to you, today you will be with me in paradise.  » (Luke 37-43)

Christ as King of the Universe

Christ as King is a Christological concept that refers to the kingship, dominion or power of Jesus over the entire universe created by God. The term  » king  » to symbolise power comes from the Hebrew tradition. Kingship was the most common form of government for the people of Israel in the Old Testament. The term Christ-King thus denotes one of the functions of Christ, along with the functions of priesthood and prophecy. The expression is therefore found in several biblical passages. There a distinction is made between the kingdom of grace) in our world, which refers to the militant church, and the kingdom of glory, which refers to the triumphant church that gathers those in heaven.

sebius of Caesarea (third and fourth centuries) was one of the first to formalise this distinction between the three Christian offices: the true Christ, the divine and heavenly Word, is the only High Priest of the universe, the only King of all creation, the only Head of the prophets of His Father. The Catholic Church teaches that the world was transformed by the death, resurrection and ascension of Jesus Christ. This feast was introduced in 1925 by Pope Pius IX, who eleven years later requested the dedication of the first cathedral under this name. He placed it immediately before the feast of All Saints (symbolically, the king drags his subjects behind him to victory; he must rule so that his subjects may benefit from the kingdom).

This is followed by Advent, which is four weeks before Christmas. The Feast of Christ the King was established thanks to the dedication and immense work of Georges and Marthe de Noaillat. The Feast of Christ the King was established thanks to the dedication and immense work of Georges and Marthe de Noaillat. At the request of Pope Benedict XV and later Pope Pius XI, they spent six years collecting the signatures of hundreds of bishops and thousands of faithful calling for the introduction of a Feast of Christ the King, together with an encyclical proclaiming its universal kingship. It was the Pope’s will to prepare the Christian peoples in this way for the solemn definition of this great dogma, so despised in the nineteenth and twentieth centuries.

A huge movement, originating in Paray-le-Monial, as Providence linked the supplications of the Sacred Heart with its rule over all societies, led to the first solemn feast of Christ the King and the promulgation of the encyclical Quas primas on 11 December 1925. It will be celebrated no earlier than 20 November and no later than 26 November this month.

Deacon Michel Houyoux

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◊   Todays Catholic  : klik here to read the paper  →  Our Lord Jesus Christ, King of the universe 

◊ LoyoLa Press    The Solemnity of Our Lord Jesus Christ, King of the

♥  Video Fr. Lou DelFra, C.S.C. preaches on the Solemnity of Christ the King

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Sainte Cécile, vierge et martyre

Posté par diaconos le 21 novembre 2022

Sainte Cécile jouant à l’épinette, par l’école de Sandro Botticelli (ca 1444-1510).

lundi 22 novembre, nous célébrons la Sainte-Cécile, communément connue comme étant patronne de la musique, des musicien.ne.s, mais également des luthiers et des autres fabricants d’instruments de musique. A cette occasion, nous vous proposons de revenir sur l’histoire et la légende qui entoure cette jeune chrétienne et de comprendre pourquoi et comment elle est devenue la patronne des musiciens.

Cécile de Rome vécut à Rome, aux premiers temps du christianisme,  mariée de force, elle participa à la conversion de son mari et l’amena à respecter son voeu de virginité. Sa fête a été fixée au 22 novembre. Sainte Cécile est la patronne de la musique sacrée et des musiciens. À la fin du dix-neuvième siècle, une entreprise de réforme de la musique sacrée fut appelée mouvement cécilien en son honneur.

Cécile était une noble dame de Rome qui, avec son mari Valérien et le frère de celui-ci Tiburce (Tiburtius), subit le martyre en 230 sous l’empereur Alexandre Sévère. L’archéologue chrétien  Giovanni Battista de Rossi  soutint une autre version en la faisant périr en Sicile sous l’empereur Marc Aurèle entre 176 et 180, se basant sur le rapport de Venance Fortunat, évêque de Potiers au début du septième siècle.. Le martyre de son mari Valérien et de son frère aux mains du préfet Turcius Almachius précéda le sien qui la fit être frappée trois fois au cou par une épée sans toutefois y succomber tout de suite et elle vécut encore durant trois jours.

Un passage de sa légende affirme que durant son mariage, alors que les musiciens jouaient de leur instrument, elle chanta une hymne à la gloire de Dieu dans son cœur. Un autre dit qu’allant au martyre, elle entendit une musique céleste. Ces circonstances en firent la patronne du chant sacré et des musiciens, des luthiers et des autres fabricants d’instruments de musique. On la représente avec une couronne de fleurs, symbole de virginité, un plant de lys, un instrument de musique et une épée. Elle est souvent enturbannée et richement habillée, signes d’une origine patricienne. C’est l’un des maeryrs des débuts de l’Église les plus vénérés, mentionné dans le cqnon de la messe depuis 496.

Sa dépouille fut retrouvée en 821 dans les catacombes de Saint Calixte puis transférée au quartier de Trastevere, où une basilique fut construite pour l’accueillir. Lors des fouilles de 1599, le corps fut exhumé et l’on s’émerveilla de le trouver intact et dans sa position d’origine. Cet évènement contribua à renforcer l’intérêt pour l’Église primitive, qui imprégnait certains milieux ecclésiastiques et intellectuels de l’époque. Bien que les actes de son martyre produits par la suite n’aient pas été authentifiés2, le sculpteur Stefano Maderno (1576-1636), frère de l’architecte Carlo Maderno, était présent lors de l’identification de la dépouille. L’œuvre qu’il réalisa aussitôt rend compte de cette fascination devant les témoignages de l’Église originelle.

La légende de sainte Cécile

Cette légende fut notamment transmise dans La Légende dorée de Jacques de Voragine  Issue d’une noble famille romaine, elle voua sa vie très jeune à Dieu et fit vœu de viginité. Arrivée en âge de se marier, ses parents lui choisissent pour époux Valérien, un païen. Après plusieurs jours de prière et de jeûne, arrive la nuit de noces : elle révèla son secret à Valérien, et lui demanda de respecter sa virginité, ainsi que de se convertir. La Légende dorée de Jacques de Voragine rapporta ainsi les paroles de sainte Cécile : « « J’ai pour amant un ange qui veille sur mon corps avec une extrême sollicitude. S’il s’aperçoit le moins du monde que tu me touches, étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera, et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ; mais s’il voit que tu m’aimes d’un amour sincère, il t’aimera comme il m’aime, et il te montrera sa gloire. « 

Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, lui répondit :  » Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je m’assure que c’est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive » Après lui avoir fait lire l’Évangile selon Luc et après avoir renoncé aux idoles, il se convertit. Elle le conduisit alors au pape Urbain qui le prépara au baptême et le baptisa à Pâques. Le frère de Valérien, Tiburce, se convertit à son tour, et un ange lui annonce qu’ils arriveront tous deux auprès du Seigneur avec la palme du martyre. Cécile répond à Tiburce qui exprime ses craintes de mourir : « Si cette vie était la seule, ce serait avec raison que nous craindrions de la perdre : mais il y en a une autre qui n’est jamais perdue, et que le Fils de Dieu nous a fait connaître.

Toutes les choses qui ont été faites, c’est le Fils engendré du Père qui les produitsit.  Tout ce qui fut créé, e fut l’Esprit qui procède du Père qui l’a animé. « C’est ce Fils de Dieu qui, en venant dans le monde, nous a démontré par ses paroles et par ses miracles qu’il y a une autre vie. » Valérien et Tiburce s’employèrent à donner des sépultures aux corps des martyrs que le préfet Amalchius faisait tuer comme criminels, et brûler. Jusqu’au jour où ils furent dénoncés.À l’époque les chrétiens n’étaient pas recherchés, mais s’ils étaient dénoncés on les forçait à renier leur foi et à adorer les dieux des Romains.

Ils proclamèrent au préfet : « Nous supportons maintenant l’ignominie et le labeur ; mais plus, tard, nous recevrons la gloire et la récompense éternelle. Quant à vous, vous jouissez maintenant d’une joie qui ne dure pas, mais plus tard, aussi, vous ne trouverez qu’un deuil éternel. »  Le préfet répondit : « Ainsi nous, et nos invincibles princes, nous aurons en partage un deuil éternel, tandis que vous qui êtes les personnes les plus viles, vous posséderez une joie qui n’aura pas de fin ? — Vous n’êtes que de pauvres hommes et non des princes, nés à notre époque, qui mourrez bientôt et qui rendrez à Dieu un compte plus rigoureux que tous. — Pourquoi perdre le temps, en des discours oiseux ? Offrez des libations aux dieux, et allez-vous-en sans qu’on vous ait fait subir aucune peine. « 

Les deux frères répliquèrent :  « Tous les jours nous offrons un sacrifice au vrai Dieu.  » Ainsi, reprit le préfet : « Jupiter, ce n’est pas le nom d’un dieu ?   C’est le nom d’un homicide et d’un corrupteur. Tout l’univers est dans l’erreur, et il n’y a que ton frère et toi qui connaissiez le vrai Dieu ? — Nous ne sommes pas les seuls, car il est devenu impossible de compter le nombre de ceux qui ont embrassé cette doctrine sainte. »

Au terme de ce procès, les deux frères furent livrés à la garde de  Maxime. Celui-ci tenta de les sauver une dernière fois de la mort : « Ô noble et brillante fleur de la jeunesse romaine ! Ô frères unis par un amour si tendre ! Comment courez-vous à la mort ainsi qu’à un festin ?  »Valérien lui dit que s’il promettait de croire, il verrait lui-même leur gloire après leur mort. « Que je sois consumé par la foudre, dit Maxime, si je ne confesse pas ce Dieu unique que vous adorez quand ce que vous dites arrivera ! » . Alors Maxime, toute sa famille et tous les bourreaux crurent et reçurent le baptême d’Urbain qui vint les trouver en secret. Valérien et Tiburce furent décapités, et Maxime fouetté à mort. Cécile obtint l’autorisation de les enterrer, au lieu de les brûler,  dans un tombeau de la Via Appia et non dans les catacombes .

Cécile se sentit menacée, mais sa foi fut plus forte que sa peur et elle continua d’évangéliser chez elle et dans les jardins du mont Palatin. Le pape Urbain vint célébrer  la messe chez Cécile pour ce groupe de chrétiens. Un jour, elle fut arrêtée et le juge la condamna à être décapitée en public, chez elle. Comme elle était belle et noble, les bourreaux lui demandèrent de changer d’avis. Elle répondit : « Ceci n’est point perdre sa jeunesse, mais la changer ; c’est donner de la boue pour recevoir de l’or ; échanger une vile habitation et en prendre une précieuse : donner un petit coin pour recevoir une place brillamment ornée. Si quelqu’un voulait donner de l’or pour du cuivre, n’y courriez-vous pas en toute hâte ? Or, Dieu rend cent pour un qu’on lui a donné. Croyez-vous ce que je viens de vous dire ? — Nous croyons, répondirent-ils, que le Christ qui possède une telle servante, est le vrai Dieu. » On appela l’évêque Urbain et beaucoup de personnes furent baptisées.

Voici les paroles que sainte Cécile adressa au préfet Almachius lors de sa condamnation : « Amalchius : d’où te vient tant de présomption en me répondant ? » - Cécile :  »D’une conscience pure et d’une conviction sincère. Sainte3. Le préfet ajouta : «  Ignores-tu quel est mon pouvoir ? » Cécile enchaîna : « Ta puissance est semblable à une outre remplie de vent, qu’une aiguille la perce, tout ce qu’elle avait de rigidité a disparu. - Tu as commencé par des injures et tu poursuis sur le même ton ! » Cécile  ajouta : «  On ne dit pas d’injure à moins qu’on n’allègue des paroles fausses. Démontre que j’ai dit une injure, alors j’aurai avancé une fausseté : ou bien, avoue que tu te trompes, en me calomniant; nous connaissons la sainteté du nom de Dieu, et nous ne pouvons pas le renier. Mieux vaut mourir pour être heureux que de vivre pour être misérables. »

Cécile : «  Je prouve, et c’est un fait authentique, que tu viens de mentir : tu peux ôter la vie aux vivants; mais tu ne saurais la donner aux morts. Tu es un ministre de mort, mais non un ministre de vie. » Le préfet lui répondit : « - Laisse là ton audace, et sacrifie aux dieux. »  Cécile li dit alors : «  Je ne sais où tu as perdu l’usage de tes yeux : car les dieux dont tu parles, nous ne voyons en eux que des pierres. Palpe-les plutôt, et au toucher apprends ce que tu ne peux voir avec ta vue. Sainte Cécile se mit à chanter en attendant le coup de hache du bourreau, mais ce dernier, après trois tentatives infructueuses, la laissa agoniser durant trois jours (la loi romaine interdisait le quatrième coup). Elle confia tous ses biens au pape Urbain et lui recommanda ceux qu’elle a convertis, ainsi que sa maison pour en faire une église : elle subsiste aujourd’hui, c’est  l’église Sainte -Cécilez-du-Trastevere à Rome.

Églises consacrées à sainte Cécile

En France, la cathédrale d’Albi est la seule cathédrale à porter le vocable de sainte Cécile. Cette cathédrale est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et possède le plus grand orgue classique de France. Cécile y est honorée chaque année lors de sa solennité avec vénération des reliques lors de la messe solennelle de la Sainte-Cécile. À Salaberry-de-Valleyfield au Québec,  la basilique Sainte Cécile est  reconnue comme une des plus belles églises au Canada. Comme vierge martyre et comme patronne des musiciens, sainte Cécile a beaucoup inspiré les peintres, les dessinateurs et les graveurs, dès le quinzième siècle et jusqu’au dix-neuvième siècle, Raphaël Le Dominiquin, Carlo Dolc  lui consacrèrent des tableaux. On trouve dans Mirimonde (1974) une riche anthologie de dessins, peintures et gravures, qui peut être enrichie avec l’étude de Nico Staiti de 2002. Certaines de ces œuvres (tel le célèbre tableau de Raphaël firent l’objet d’études approfondies sur les plans historique, esthétique ou symbolique. Parmi ces œuvres :

La sculpture de Stefano Maderno qui orne son tombeau.  La sculpture célèbre de Jean-François-Théodore Gechrer, réalisée vers 1840. La peinture se Nicolas Poussin exécutée en 1627-1628, conservée au musée du Prado à Madrid. la peinture de Raphaël. L’extase de sainte Cécile,  Pinacothèque nationale à Bologne. 1514-1516.  la peinture d’Aerémisia Gentilleschi, Sainte Cécile jouant du luth, exécutée vers 1616, Galleria Spada (Roma) Les premières traces écrites de pièces musicales en l’honneur de sainte Cécile se retrouvent dans les antiennes issues de l’usage des mélodies grégoriennes. Elle est ainsi fêtée lors des vêpres du 22 novembre dans le cadre de l’année liturgique. le texte de la première antienne rappelant les attributs essentielles de la sainte : « Cantántibus órganis, Caecília Dómino decantábat dícens : Fíat cor méum immaculátum, ut non confúndar. « »

En tant que patronne des musiciens, c’est naturellement sous ses auspices que se placent beaucoup de confréries musicales, de pays, de société de musique ou d’académies, de l’Ancien Régime6 à nos jours. Du seizième au dix-huittième siècle, de nombreux musiciens composèrent des motets pour l’office de sa fête ou des œuvres plus développées.

Diacre Michel Houyoux

♥ Vidéo Captation – « Cécile, vierge radieuse » | Ensemble Correspondances1

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