Sainte Anne

Posté par diaconos le 26 juillet 2025

Bien que la Fête des Grands-Parents ait été instituée comme récurrence civile en Italie le 2 octobre de chaque année, en parallèle à la fête des Anges, le 26 juillet aussi les grands-parents sont rappelés et célébrés. Cela parce qu’en cette journée on rappelle Sainte Anne, la maman de Marie, qui, en plus d’être la sainte protectrice des mères et des parturientes, avec son mari Saint Joachim elle est également la sainte patronne des grands-parents. Il n’est pas difficile d’imaginer la raison de ce patronat : Sainte Anne et Saint Joachim sont les grands-parents de Jésus,

Bien que la Fête des Grands-Parents ait été instituée comme récurrence civile en Italie le 2 octobre de chaque année, en parallèle à la fête des Anges, le 26 juillet aussi les grands-parents sont rappelés et célébrés. Cela parce qu’en cette journée on rappelle Sainte Anne, la maman de Marie, qui, en plus d’être la sainte protectrice des mères et des parturientes, avec son mari Saint Joachim elle est également la sainte patronne des grands-parents. Il n’est pas difficile d’imaginer la raison de ce patronat : Sainte Anne et Saint Joachim sont les grands-parents de Jésus,

Anne est considérée dans plusieurs écrit apocryphes à partir du IIe siècle comme la mère de Marie et la grand-mère de Jésus de Nazareth. Elle est vénérée en tant que telle dans la tradition chrétienne ainsi que dans la tradition musulmane, sous le nom de Hannah ; حنّة. Elle n’est pas mentionnée dans les quatre évangiles canoniques. La dévotion à sainte Anne, longtemps limitée à quelques sanctuaires, s’est répandue dans le monde chrétien à partir du Moyen Âge. Dans le catholicisme, les débats théologiques aboutirent au dogme de l’immaculée Conception en 1854, associant plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge. Cette dévotion donna lieu à de nombreuses représentations dans l’iconographie chrétienne.

Les traditions chrétiennes

Des récits concernant la mère de Marie, et donc la grand-mère maternelle de Jésus de Nazareth, apparaissent pour la première fois dans le protévangile apocryphe de Jacques de la deuxième moitié du IIe siècle, et, partiellement tiré de lui, dans le Pseudo Évangile de Matthieu plus tardif Ces apocryphes et des traditions de la Sainte Parenté collectées dans la Patrologia Graeca racontent l’histoire familiale d’Anne. Les apocryphes qui mentionnent la figure d’Anne effectuent de nombreux parallèles avec des passages de l’Ancien Testament pour renforcer leurs démonstrations. L’histoire d’Anne, mère de Marie, est similaire à celle de Samuel, prophète, et dernier juge d’Israël, dont la mère, Hannah, resta longtemps sans enfant

La dévotion d’Anne apparaît dans le christianisme oriental à partir du VIe siècle. Dans le christianisme orthodoxe, Anne et Joachim portent le titre d’Ancêtres de Dieu, et la Nativité de Marie tout comme la Présentation de Marie au Temple sont célébrées comme deux des douze grandes fêtes orthodoxes, pendant que la Dormition d’Anne est une fête mineure. e luthéranisme considère que Martin Luther eut choisi d’entrer dans les ordres en tant que frère augustin après avoir invoqué Anne alors qu’il était menacé par la foudre. Le thème de l’Immaculée conception est retenu au XIIe siècle par le catholicisme en raison d’une dévotion accrue à Anne[], avant de devenir un dogme en 1854.

Les évangiles apocryphes expliquent que Anne était une femme pieuse longtemps stérile. Une scène de sa vie légendaire est sa rencontre miraculeuse avec son mari Joachim à la Porte dorée de Jérusalem, après l’annonce de la prochaine naissance de leur enfant. L’Eglise de l’Orient accepte ces récits, dans une version présentée comme une traduction par Jérôme de Stridon, qui leur ôta les traits les plus merveilleux. Beaucoup de saints orientaux prêchèrent sur sainte Anne, tels Jean Damascène ; Epiphane deSalamine, ou Sophrone de Jérusalem.

Les récits de l’enfance racontent que ses parents étaient tous les deux membres de la tribu de Lévi : son père, Akar, et sa mère, Emérencie. Akar possédaient des terrains à Bethléem et à Jérusalem. Sa femme et lui donnèrent naissance à Ismérie vers l’an 63 avant Jésus de Nazareth, ce qui correspond au moment de la conquête des Romains de la Judée. Anne naquit vers l’an 55 avant Jésus. A cette époque que la famille s’installa à Hébron où Ismérie se maria et devient la mère de sainte Elisabe.th

Quand Anne eut neuf ans, ses parents déménagèrent à Jérusalem où Akar a des responsabilités au Temple. Selon une tradition chrétienne orientale, la crypte de l’église Sainte Anne de Jérusalem était située sur le lieu de la maison d’Akar et dans laquelle Marie vint au monde. Le Protévangile raconte également la rencontre entre Anne et Joachim, éleveur venu faire sacrifier des bêtes de son troupeau au Temple. Mais, il devait au préalable laver ses moutons dans la piscine de Bethesda près de la Porte des Brebis et Anne se tenait à cette porte de la ville, si bien qu’elle vit Joachim arriver avec ses troupeaux. Ils se marièrent à l’âge de 20 ans.

Selon une interprétation théologique, la vie de sainte Anne est à mettre en parallèle avec celle d’Hannah et de son fils, le prophète Samuel de l’Ancien Testament. D’après la tradition chrétienne, après un mariage de vingt ans sans enfant avec Joachim, le couple se sépara provisoirement. D’un côté, Anne était remise en cause par sa servante[ Judith, de l’autre Joachim restait confondu par la réaction du Grand Prêtre Ruben du Temple qui refusa d’accepter son offrande pour la fête juive de la Dédicace dans La Légende dorée, Hanoucca) à cause de sa stérilité. Joachim décida de se retirer dans le désert pour prier et jeûner tandis qu’Anne, désolée, resta au foyer à prier également dans l’espoir que sa déception ne vint pas briser sa sanctification.

Naissance de Marie

Mais au bout de quarante jours, un ange leur annonça à chacun la venue d’un enfant, si bien que le couple se reforma. Selon les versions, leurs retrouvailles se firent devant leur demeure ou à la Porte dorée de Jérusalem symbolisées, dans les représentations artistiques, par une étreinte ou plus rarement un baiser. Puis Anne enfanta Marie neuf mois plus tard, le 8 septembre selon la tradition.
Comme Anne, à l’instar de Hannah pour Samuel, avait fait vœu de consécration de l’enfant au service de Dieu, ils menèrent Marie à l’âge de trois ans au Temple de Jérusalem pour qu’elle y fut éduquée et qu’elle y fasse son service. Elle y côtoya Zacharie, Grand prêtre, et père de Jean le Batiste, futur cousin de Jésus.

La Sainte Parenté

Au XIIIe siècle, le Speculum historiale du dominicain Vincent de Beauvais et La Légende dorée relatent la postérité légendaire de sainte Anne et évoquent deux autres mariages. La tradition du triple mariage (Trinubium Annae), due au bénédictin Haymon d’Auxerre, explique que selon cette postérité, Cléophas, frère de Joseph, est son second époux. Leur fille, Marie Jacobé, épousa Alphée et eurent quatre fils fils : Jacques le Mineur, Joseph le Juste, Simon le Zélote et Jude.

Son troisième époux, Salomé et leur fille, Marie de Salomé, épousa Zébédée et ils eurent deux fils : Jacques et Jean de Zébédée. L’ensemble de cette postérité est appelé la Sainte Parenté, distincte de la Sainte Famille, et donna lieu à nombre de représentations iconographiques[12], surtout en Allemagne (Die Heilige Sippe) et dans l’Europe du Nord.
Culte et reconnaissance

Anne est la sainte Patronne d’Apt, où se trouvent ses reliques, dont sont issues pour une part celles de Florence, d’Innsbruck, de Naples, de Mainar, de la Bretagne et de la province de Québec. Sainte Anne est également la sainte patronne de Castelbuono, petite ville sicilienne située dans la province de Palerme, où une relique, constituée par de nombreux fragments du crâne, est conservée dans la Chapelle Palatine, située dans le château des Ventimiglia.

Elle est à la fois la patronne des laïcs et des clercs, des matrones et des veuves. Elle préside à la sexualité du couple autant qu’à l’abstinence des moines, elle favorise les accouchements et ressuscite même les enfants mort-nés.  Elle assure sa protection aux tourneurs, sculpteurs, ébénistes, orfèvres, fabricants de balais, navigateurs et mineurs, mais surtout à des métiers manuels féminins : gantières, bonnetières, couturières, lavandières, blanchisseuses, cardeuses, chiffonnières, dentellières, brodeuses, fabricantes de bas.

Évolution du culte

En 550, on construisit une église à Constantinople en l’honneur de sainte Anne. Le 26 juillet, l’Eglise catholique célèbre l’anniversaire de la dédicace de cette basilique. Les Franciscains l’ont inscrite à leur calendrier le 26 juillet 1263. D’après les différentes traditions, son culte connaît trois étapes importantes depuis les Saintes – Maries-de-la-Me, Marseille et surtout Apt, dès le Ier siècle avec l’arrivée de son corps apporté par quelques disciples du Christ, dont Marie Madeleine, et confié à Saint Auspice qui le cacha pour le protéger des persécutions romaines, au VIIIe siècle avec la redécouverte de celui-ci par l’intermédiaire de Charlemagne, et au XIIe siècle au retour de la première croisade avec l’obtention du voile de Sainte-Anne.

À partir du XIVe siècle, Apt devint un centre de dévotion important, témoin le nombre croissant des œuvres d’art qu’il suscite, visibles dans la multitude des statues montrant Anne, Marie et l’Enfant Jésus, appelées « trinités mariales », en parallèle à la sainte Trinité. Sa popularité est telle que les Confréries de sainte Anne se multiplièrent à cette époque.
Les débats théologiques sur le dogme de l’Immaculée Conception au XIVe siècle eurent pour conséquence d’associer plus étroitement le culte de sainte Anne à celui de la Vierge.
Il arriva nouveau thème iconographique, la sainte Anne Trinitaire, destiné à exprimer l’idée d’une prédestination d’Anne dans la pensée de Dieu, liée à la maternité divine. Le pape Urbain V, dès l’an 1370, fit rajouter dans le Missel Romain une messe en son honneur avec une miniature de la sainte, et le pape Urbain VI étendit son culte à toute l’Église en 1382 lors du mariage de Richard II avec Anne de Bohême.

En 1481, le pape franciscain Immaculiste Sixte IV fit ajouter la fête solennelle de sainte Anne au calendrier de l’Église romaine, le 26 juillet. En 1494 parut le traité De laudibus sanctissimae matris Annae de Johannes Trithemius qui joue un grand rôle dans la propagation de son culte. Au XVIe siècle, les réformateurs s’indignèrent de la prolifération des reliques et des légendes parasitaires relatives à sainte Anne, si bien que le pape Pie V , en établissant le calendrier romain tridentin, supprima son office en 1568 mais elle reste populaire comme l’atteste le fait qu’Anne devint, comme Marie, un prénom masculin très fréquent au XVIe siècle

La tradition provençale

La cathédrale Sainte Anne d’Apt fut placée durant tout le Moyen Age sous le double patronage de Notre Dame et de Castor d’Apt, est l’une des plus anciennes églises d’Occident à avoir mis en honneur le culte d’Anne. Déjà, au cours du XIIe siècle, sa fête y était célébrée le 26 juillet lors d’un office à neuf leçons. Une partie de ses reliques, que la tradition dit avoir été rapportée d’Orient, y est toujours vénérée. Celles qui se trouvent en Bretagne à Sainte-Anne-d’Auray, en Italie et au Canada, proviennent d’Apt.

La reine de France Anne d’Autriche, pour remercier sa sainte patronne de lui avoir permis d’être mère, vint à Apt le 27 mars 1660. Son pèlerinage accompli, elle fit don de reliquaires en or à l’évêque Modeste de Villeneuve-Ars, qui l’avait accueillie, et l’incita à faire construire ce qui est aujourd’hui devenu la « Chapelle royale ». Les plans furent dressés par François de Royers de La Vallenière, et la chapelle fut consacrée le 26 juillet 1664

Sainte patronne de la Bretagne

Le sanctuaire de Sainte-Anne-la-Palud, établi vers l’an 500, témoigne d’un culte ancien, mais local et sporadique. En breton, Anne est parfois surnommée « mamm gozh ar Vretoned », la grand-mère des Bretons, car plusieurs légendes de tradition orale la rattachent à la Bretagne. Il existe un syncrétisme avec des divinités de religions antérieures au christianisme.

Le culte s’étoffa au XVIIe siècle à partir des apparitions au paysan Yvon Nicolazic à Sainte-Anne-D’auray, et l’endroit devint alors un lieu de dévotion et de pèlerinage majeur pour le culte d’Anne Depuis le 26 juillet 1914, elle est officiellement consacrée Patrona Provinciæ Britanniæ, patronne de la province de Bretagne par le pape Pie X.

Peinture

Anne a été représentée dans différentes attitudes. Elle apparaît fréquemment enseignant la lecture à sa fille Marie avec un livre à la main, ouvert ou fermé. Le thème de l’éducation de la Vierge associe Anne à l’enfance de Marie. La rencontre d’Anne et de Joachim à la Porte dorée a été peinte par Giotto en 1304-1306, dans la chapelle des Scrovegni à Padoue. Lorsqu’elle est accompagnée de Marie et Jésus, on qualifie ce thème iconographique de Sainte Anne trinitaire

Elle est alors nommée Anna Selbdritt, littéralement Anne, elle-même, le troisième personnage. Par exemple, dans le tableau :’La vierge l’Enfant Jésus de Léonard de Vinci, elle est dite trinitaire avec sa fille Marie et son petit-fils Jésus. La Lignée de sainte Anne de Gérard David, inspirée de Légende dorée, décrit sa triple descendance par ses trois époux successifs.

Vidéo Sainte Anne, la mère de Marie : cliquez ici  https://youtu.be/uTG6Fv1Rpa4

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Il Santissimo Sacramento del Corpo e del Sangue di Cristo – Anno C

Posté par diaconos le 26 juin 2025

La moltiplicazione dei pani e dei pesci indica due miracoli di Gesù descritti nei Vangeli. Il primo miracolo, nel quale Gesù sfamò cinquemila uomini con 5 pani e 2 pesci, è riportato da tutti e quattro gli evangelisti (Matteo 14,13-21[1], Marco 6,30-44[2], Luca 9, 12-17[3], Giovanni 6, 1-14[4]). Si tratta dell'unico miracolo di Gesù, a parte la resurrezione, ad essere presente in tutti e quattro i Vangeli. Il secondo miracolo, nel quale Gesù sfamò quattromila uomini con sette pani e "pochi pesciolini", è riportato da Matteo 15,32-39[5] e Marco 8,1-10[6], ma non da Luca e Giovanni.

La moltiplicazione dei pani e dei pesci indica due miracoli di Gesù descritti nei Vangeli.
Il primo miracolo, nel quale Gesù sfamò cinquemila uomini con 5 pani e 2 pesci, è riportato da tutti e quattro gli evangelisti (Matteo 14,13-21[1], Marco 6,30-44[2], Luca 9, 12-17[3], Giovanni 6, 1-14[4]). Si tratta dell’unico miracolo di Gesù, a parte la resurrezione, ad essere presente in tutti e quattro i Vangeli.
Il secondo miracolo, nel quale Gesù sfamò quattromila uomini con sette pani e « pochi pesciolini », è riportato da Matteo 15,32-39[5] e Marco 8,1-10[6], ma non da Luca e Giovanni.

La moltiplicazione dei pani è uno dei miracoli compiuti da Gesù. Il racconto di questo episodio miracoloso si trova nel Nuovo Testamento, nei quattro evangelisti. Con soli 5 pani e 2 pesci, Gesù riuscì a sfamare oltre 5.000 persone. In questa scena di banchetto in riva al lago, Gesù distribuisce i pani e i pesci agli invitati, dando loro quanto desiderano. Dopo che hanno mangiato a sazietà, chiede ai suoi discepoli di raccogliere i pezzi rimasti, in modo che nulla vada perduto.

La moltiplicazione dei pani è uno dei miracoli compiuti da Gesù. Il racconto di questo episodio miracoloso si trova nel Nuovo Testamento, nei quattro evangelisti. Con soli 5 pani e 2 pesci, Gesù riuscì a sfamare oltre 5.000 persone. In questa scena di banchetto in riva al lago, Gesù distribuisce i pani e i pesci agli invitati, dando loro quanto desiderano. Dopo che hanno mangiato a sazietà, chiede ai suoi discepoli di raccogliere i pezzi rimasti, in modo che nulla vada perduto.

Alcuni esegeti ritengono che si tratti dello stesso evento raccontato due volte. Tuttavia, i due miracoli non avvengono nello stesso luogo : in un caso i sono cinquemila uomini, nell’altro quattromila. Anche il numero di ceste di pane in più è diverso. Gesù si riferisce in seguito ai due “miracoli”, distinguendoli chiaramente (Mt 16, 9-11)   Per Giovanni Crisostomo, dottore della Chiesa, Gesù, in questo miracolo, è davvero il creatore del cielo e della terra.

Con questo gesto ci incoraggia anche a pregare prima di ogni pasto e vuole mostrare l’importanza della condivisione. I teologi più moderni direbbero che la moltiplicazione dei pani è il simbolo della Parola data da Cristo, una parola che ha nutrito le persone per secoli. Per Sant’Efrem, durante questo miracolo Gesù ha dato generosamente senza contare il costo. Diede così tanto che rimasero dodici ceste, questa moltiplicazione è l’inizio dell’Eucaristia, che continua ancora oggi.

Secondo alcune interpretazioni teologiche, essa prefigurava l’Ultima Cena, l’ultimo pasto di Gesù con i suoi discepoli, istituendo il rito dell’Eucaristia in cui il pane si dice incarni il corpo di Gesù, dato in sacrificio sulla croce per salvare l’umanità. Per gli storici, gli eventi evocati dagli evangelisti con queste due relazioni rimangono enigmatici, anche se sono state avanzate alcune ipotesi.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel tempo, Gesù parlava alle folle del regno di Dio e guariva coloro che ne avevano bisogno. Si stava facendo buio. Allora i Dodici vennero da lui e gli dissero : “Manda via questa folla, perché vada nei villaggi e nelle campagne vicine e trovi alloggio e cibo ; questo è un luogo deserto”.  Ma egli disse loro : “Date loro voi stessi qualcosa da mangiare”.

Risposero : « Non abbiamo più di cinque pani e due pesci. A meno che non andiamo noi stessi a comprare cibo per tutto il popolo ».   C’erano circa cinquemila uomini.  Gesù disse ai suoi discepoli : “Fateli sedere a gruppi di circa cinquanta”. Fecero come aveva chiesto e fecero sedere tutti. Gesù prese i cinque pani e i due pesci, alzò gli occhi al cielo, pronunciò una benedizione su di essi, li spezzò e li diede ai suoi discepoli perché li distribuissero alla folla.

Mangiarono e furono tutti saziati; poi raccolsero i pezzi che erano avanzati, facendone dodici ceste. (Lc 9, 11b-17)

La moltiplicazione dei pani

Il giorno era già avanzato. Questa preoccupazione per il popolo sembra essere stata ispirata nei discepoli dalla compassione di Gesù. Secondo l’apostolo Giovanni, fu Gesù stesso a prendere l’iniziativa e le parole dei discepoli furono semplicemente una risposta alla sua domanda.  Questa conversazione dimostrò che c’era un bisogno reale, degno della compassione di Gesù, e che egli non fece un uso inutile del suo potere creativo moltiplicando i pani, come sostenevano i critici negativi. Questo strano ordine, volto a mettere alla prova la fede dei discepoli, fu effettivamente eseguito.

Degna della compassione di Gesù, e che non fece un uso inutile del suo potere creativo moltiplicando i pani, come sostenevano i critici negativi. Questo strano comando, inteso a mettere alla prova la fede dei discepoli, fu effettivamente eseguito. Con quale maestosa sicurezza Gesù sapeva cosa fare con questa provvista insufficiente! Benedisse e pronunciò la benedizione che il padre di famiglia pronunciava prima del pasto. Luca fa mettere la benedizione sui pani, che sarebbero stati consacrati da essa, e dice : “rese grazie”.

Quindi Gesù si sentiva grato a Dio per ciò che aveva dato, Così Gesù si sentì grato a Dio per ciò che aveva dato, e progettò di implorare la benedizione di Dio sui suoi pochi beni per moltiplicarli. Che esempio e che consolazione per il povero che non aveva abbastanza cibo ! I discepoli fecero come era stato detto loro; diedero ciò che avevano ricevuto, e fu nelle loro mani che avvenne il miracolo.

Se Gesù avesse moltiplicato i pani in anticipo, in modo da mettere davanti ai loro occhi una scorta immensa, si sarebbe adattato meglio alla loro mancanza di fede, ma Dio non procede mai in questo modo nella dispensazione delle sue grazie. Egli esercita la fede e l’obbedienza, mentre dà in abbondanza. Fu Gesù a ordinare ai discepoli di raccogliere queste eccedenze, perché nulla andasse perduto ». Questi cesti erano piccole borse da viaggio fatte di giunco o di paglia. Ogni discepolo ne aveva uno e lo riempiva.

Il diacono Michel Houyoux

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Saint Pierre et Saint Paul

Posté par diaconos le 24 juin 2025

 

Le 29juin, l'Église honore à la fois saint Pierre et saint Paul, ces deux incomparables Apôtres, unis dans la foi, dans la prison et dans la mort. Toutefois, la fête du 30juin nous donnant occasion de parler de saint Paul, bornons-nous aujourd'hui au prince des Apôtres. C'est à l'Évangile qu'il faut avoir recours pour connaître les détails de cette vie étonnante. Fils de pêcheur et pêcheur lui-même, simple, ignorant, sans éducation, il entend le Fils de Dieu lui adresser cet appel singulier: "Suis-Moi, Je te ferai pêcheur d'hommes." Parmi tous les Apôtres, il brille par sa foi énergique et reconnaît en Jésus le Christ, Fils de Dieu.

Le
29 juin, l’Église honore à la fois saint Pierre et saint Paul, ces deux incomparables Apôtres, unis dans la foi, dans la prison et dans la mort. Toutefois, la fête du
30 juin nous donnant occasion de parler de saint Paul, bornons-nous aujourd’hui au prince des Apôtres. C’est à l’Évangile qu’il faut avoir recours pour connaître les détails de cette vie étonnante. Fils de pêcheur et pêcheur lui-même, simple, ignorant, sans éducation, il entend le Fils de Dieu lui adresser cet appel singulier: « Suis-Moi, Je te ferai pêcheur d’hommes. » Parmi tous les Apôtres, il brille par sa foi énergique et reconnaît en Jésus le Christ, Fils de Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » (Mt 6,13-19)

La vie divine est créatrice

Que de justes, que de prophètes de l’Ancien Testament ont soupiré après ces temps de l’Évangile, qui n’étaient pas accomplis, selon les desseins de Dieu ! Quel motif de reconnaissance pour les disciples et pour nous ! Vous donc qui pouvez comprendre, écoutez ! Les disciples et d’autres auditeurs avaient demandé l’explication de cette parabole : «Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.» (Mc 4, 10) La parole du royaume ou, selon Luc, la parole de Dieu, et, d’après Marc, simplement la parole, telle fut la semence de la parabole.

Il y a une analogie profonde entre l’image et la réalité. Dieu a voulu qu’il y eut en chaque grain de semence un principe de vie qui se développe avec une irrésistible puissance, dès que la semence se trouve dans des conditions favorables. Ainsi la parole du Dieu vivant renferme et produit la vie, une vie divine ; elle est créatrice. Mais, pour cela, il faut que la parole, comme la semence, tombe dans une terre bien préparée. Or ce sont précisément quatre espèces de terrain, représentant des dispositions morales diverses, qui forment les traits caractéristiques de la parabole. Et d’abord ; le chemin.

Là, le Seigneur avait dit, selon Luc, que la semence fut foulée par les passants. Dans son explication il ne releva pas ce trait, qui eut pourtant un sens moral. La semence foulée par les passants, c’est la parole rendue infructueuse par les distractions et les pensées terrestres de cette classe d’auditeurs. En outre, sur ce sol durci et sans culture, la semence n’était pas recouverte de terre et ne pouvait germer. L’auditeur ne comprend pas la parole ; explication propre à Matthieu et qui indiqua une seconde cause de stérilité, l’inintelligence et l’endurcissement du cœur, qui ne fut pas rendu attentif et n’amollit pas par une sérieuse repentance.

Enfin il y a une troisième cause. L’image de ces oiseaux, à laquelle nous aurions à peine songé à donner un sens spirituel, en a un très important : Jésus montra l’action de Satan, Luc dit  le diable. qui ravit ce qui a été semé. Cela lui est d’autant plus facile que la parole n’a point été comprise et que le cœur n’arrive point à la foi (Rm 10, 10). Il n’est pas nécessaire de voir là une action immédiate et magique du malin. Les moyens par lesquels il agit abondent, et dans l’homme même et en dehors, dans le monde.

Jésus avait de son côté exprimé son étonnement de ce qu’ils ne l’eussent pas comprise  et pourtant il la leur expliqua. Cette interprétation que Jésus donna d’un petit nombre de paraboles est pour nous d’un prix infini, car par là il nous a donné la clef de toutes les autres.

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du Royaume

◊ Gloire à Dieu : cliquez ici pour lire l’article → Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des cieux

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/8wqNEMQXpOQ

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Le Saint Sacrement du corps et du sang du Christ – Année C

Posté par diaconos le 22 juin 2025

La multiplication des pains est un des miracles opérés par Jésus. Le récit de cet épisode miraculeux se trouve dans le Nouveau Testament, chez les quatre évangélistes. À partir de 5 pains et 2 poissons, Jésus a pu nourrir plus de 5000 hommes. Dans cette scène de banquet offert par Jésus au bord du lac, il distribue les pains et les poissons aux convives, et leur donne autant qu’ils en veulent. Après qu’ils ont mangé à leur faim, il demande à ses disciples de rassembler les morceaux restants pour que rien ne se perde.

La multiplication des pains est un des miracles opérés par Jésus. Le récit de cet épisode miraculeux se trouve dans le Nouveau Testament, chez les quatre évangélistes. À partir de 5 pains et 2 poissons, Jésus a pu nourrir plus de 5000 hommes. Dans cette scène de banquet offert par Jésus au bord du lac, il distribue les pains et les poissons aux convives, et leur donne autant qu’ils en veulent. Après qu’ils ont mangé à leur faim, il demande à ses disciples de rassembler les morceaux restants pour que rien ne se perde.

 

Certaines exégèses pensent qu’il s’agit du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux miracles ne se déroulent pas au même endroit, dans un cas il y a cinq mille hommes, dans l’autre cas il y en a quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus est aussi différent. Par la suite, Jésus évoque d’ailleurs les deux « miracles » en les distinguant clairement (Mt 16, 9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se pose bel et bien comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incite également par ce geste à prier avant tout repas, et il veut montrer l’importance du partage.

Des théologiens plus modernes diraient que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles. Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compare également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, dans l’Angélus du 31 juillet 2011, ce geste messianique est symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que devront suivre les apôtres à savoir transmettre la Bonne Nouvelle. Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication est le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes. Pour les historiens, les événements évoqués par les évangélistes avec ces deux relations restent énigmatiques bien que certaines hypothèses fussent émises.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »  Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »   Il y avait environ cinq mille hommes.    

Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.

Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers. (Lc 9, 11b-17)

La multiplication des pains

La journée était déjà très avancée. Cette sollicitude pour le peuple parut avoir été inspirée aux disciples par la compassion de Jésus. D’après l’apôtre Jean, ce fut Jésus lui-même qui prit l’initiative, et la parole des disciples ne fut que la réponse à sa question. cet entretien prouva qu’il y avait là un besoin réel, digne de la compassion de Jésus, et quil ne fit pas un usage inutile de sa puissance créatrice en multipliant les pains, comme le prétendit la critique négative. Cet ordre étrange, destiné à éprouver la foi des disciples, ils l’exécutèrent réellement. .

Avec quelle majestueuse assurance Jésus sut ce qu’il fit de cette insuffisante provision ! il bénit, il prononça la bénédiction, que le père de famille prononçait avant le repas. Luc fit porter la bénédiction sur les pains, qui auraient été consacrés par elle et il  dit : « il rendit grâce ». Il y eut donc à la fois pour  Jésus le sentiment de la reconnaissance envers Dieu pour ce qu’il avait donné, et le projet d’implorer la bénédiction divine sur ce peu de biens pour les multiplier. Quel exemple et quelle consolation pour le pauvre dont la provision fut insuffisante !

Les disciples accomplirent  l’ordre ; ils donnèrent ce qu’il reçurent, et ce fut  dans leurs mains que se fit  le miracle. Si Jésus avait d’avance multiplié les pains, de manière à en mettre sous leurs yeux une immense provision, cela eût mieux convenu à leur manque de foi, mais Dieu ne procède jamais ainsi dans la dispensation de ses grâces. Il exerce la foi et l’obéissance, tout en donnant abondamment. Ce fut Jésus qui ordonna aux disciples de recueillir ces morceaux de surplus, afin que rien ne se perde». Ces paniers étaient de petits sacs de voyage en jonc ou en paille. Chaque disciple en avait un, et le remplit.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres signes chrétiens

◊ Combon 2000 : cliquez ici pour lire l’article  Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (C)

◊ Idées Caté : cliquez ici pour lire l’article → Multiplication des pains. Matthieu 14,13.

  Prédication du pasteur Béatrice Cléro-Mazire  : cliquez ici  → https://youtu.be/S25ZjdJoW9o

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