Vingt-deuxième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 22 août 2022

Art 1736 : " Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. " - Ce  blog " Nos années collège", retrouve l'...

# Le Pharisien et le Publicain est une parabole transmise par Jésus-Christ dans l’Évangile selon Luc. Elle aborde les sujets de la justice et de l’humilité. Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de cet évangile. Pour le docteur de l’Église. Jean Chrysostome, dans son homélie n°2 sur la conversion, justice et humilité sont les deux valeurs défendues par Jésus-Christ dans cette parabole. L’archevêque se place en personne critique envers le pharisien et clame :  » Misérable sois-tu, toi qui oses porter un jugement sur la terre… As-tu encore besoin de condamner ce publicain… Que de suffisance dans ces paroles !… Pourquoi manifester un tel orgueil ?  » Jean Chrysostome conclut :«   Et, pour avoir fait preuve d’humilité, le publicain fut justifié et s’en alla, le cœur renouvelé d’une justice retrouvée »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : «  Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place.

Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. «  Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité :  » Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. «  (Lc 14, 1.7-14)

Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé

Le pha­ri­sien qui in­vita Jésus avec beau­coup d’autres convives  fut dé­si­gné comme l’un des chefs du parti des pharisiens, à la fois po­li­tique et re­li­gieux, il fut membre du sanhédrin. L’­hos­ti­lité dé­ci­dée que ma­ni­fes­tèrent les pha­ri­siens contre Jé­sus donna à cette ac­cep­ta­tion un ca­rac­tère tout par­ti­cu­lier de sup­port et de cha­rité. D’autres pha­ri­siens, éga­le­ment in­vi­tés, épièrent Jésus, de même que le fit le maître de la mai­son, pour le sur­prendre en quelque faute contre la loi du sab­bat. Peut-être même eurent-ils déjà aperçu le ma­lade qui se trou­vait là et pen­saient-ils que Jé­sus le gué­ri­rait.

Ce que Jésus reprocha au pharisien, ce ne fut pas qu’il accomplit la Loi de Dieu. Ce qu’il lui reprocha, c’est qu’il ne le fit pas par amour. Il ne chercha que son propre intérêt. Au lieu d’être dans la joie et dans l’action de grâce parce qu’il fut connu et aimé de Dieu, il se glorifia lui-même. Il rendit grâce non pas parce que Dieu l’accueillit tel qu’il fut, aussi dans sa pauvreté et sa fragilité. Non. Il rendit grâce parce qu’il ne fut pas comme les autres ! Que lui et lui seul mérita cet amour. Il se sentt supérieur. Ce fut ce sentiment de supériorité qui le sépara radicalement de Dieu.

Le pharisien accomplit les commandements de Dieu. Mais il ne sut pas ce que fut l’amour. Il ne connut donc pas Dieu, car Dieu est amour.  «  Celui qui n’aime pas, ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4,8). C’est l’orgueil qui nous sépare non seulement de notre prochain mais aussi de Dieu. Et la pire forme d’orgueil, c’est l’orgueil religieux : prétendre que même aux yeux de Dieu je ne →suis pas comme les autres. C’est cette mentalité qui pour Jésus était intolérable. Ce n’est que pour ces personnes qu’il a été si dur : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé »

Pour com­prendre cette ins­truc­tion dans sa pro­fon­deur, il faut re­mar­quer qu’elle re­vêt la forme d’une parabole. Jé­sus n’eut pas l’in­ten­tion de don­ner à ses convives une le­çon de po­li­tesse ou de mo­des­tie. Tous les hommes re­cherchèrent la première place, parce qu’ils furent or­gueilleux de­vant Dieu ; et ja­mais ils ne de­vinrent humbles les uns à l’égard  des autres, au point que l’un es­time l’autre plus ex­cellent que soi-même, avant de s’être hu­mi­liés de­vant Dieu dans le sen­ti­ment d’une pro­fonde re­pen­tance. C’est là le com­men­taire que Jé­sus donna de sa pa­ra­bole dans les pa­roles qui la ter­minèrent : s’élever de­vant les hommes a pour consé­quence cer­taine d’être abaissé de­vant Dieu, et l’in­verse.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici, pour lire l’article, → Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé

◊ Bible en ligne : cliquez ici, pour lire l’article, →  Évangile du jour – Qui s’abaisse sera élevé

Vidéo Paroisse saint Jacques et saint Christophe de la Villette (France) -  Homélie du Père Francis Corbière

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Pentecôte dans l’année C

Posté par diaconos le 30 mai 2022

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La foi nous anime, l’Esprit nous envoie et l’Eglise nous envoie

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur » Le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu. Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. « Celui qui console » existe aussi dans la tradition juive, et il est assimilé au Messie.
« Paraclet » est un titre donné par certains musulmans à Mahomet. Il fait allusion au texte de l’Évangile selon Jean conformément au principe coranique d’une annonce de la venue de Mahomet dans les textes chrétiens. Ce principe d’annonce dans les textes chrétiens est, entre autres, exprimé dans la sourate VII, au verset 157 : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l’Évangile.». Cette association au paraclet évangélique apparaît avant le milieu du IIe siècle de l’hégire8. La xde l’assimilation de Mahomet au Paraclet est présente et a été réfutée dans le « dialogue » entre Timothée Ier et le calife al-Mahdi.
x
.Selon l’exégèse autorisée des écrits saints baha’is par le « Gardien de la Cause de Dieu » (Valí ‘Amr’ulláh) Shoghi Effendi Rabbání (1897-1957), les allusions bibliques au « Mont Paran »12 et au « Paraclet »13 font référence à la révélation du prophète de l’islam. Dans le spiritisme Le paraclet est l’un des Esprits dont les déclarations reçues lors de séances spirites sont signées : L’Esprit de Vérité. Plusieurs de ces déclarations sont rapportées dans l’Évangile selon le spiritisme Montanus (vers 173) affirma être l’organe en extase du paraclet. Selon lui, le Paraclet serait différent du Saint-Esprit qui serait descendu sur les apôtres.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles.

Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. « (Jn 14, 15-16.23b-26) 

Recevez l’Esprit Saint

Seigneur, c’est avec une grande espérance que je viens vers toi. Tu es venu chez toi, et les tiens ne t’ont pas reconnu, mais tu as promis que tous ceux qui te recevraient partageraient ta vie et, avec le secours de ton Esprit, ils la partageront dès ici-bas, même au milieu des persécutions et des obstacles qui viennent de notre lenteur à croire. Tu es cette Vérité envoyée dans le monde en ce temps où tout est relatif. Seigneur, je sais que tu me donneras la force de résister et de ne pas être un nouveau Pilate, qui dégage toute sa responsabilité quand les choses vont mal.

Aujourd’hui le jour de la Pentecôte, se mène à bien l’accomplissement de la promesse faite par le Christ aux Apôtres. Le même soir du jour de Pâques Il répandit sur eux son souffle et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint» (Jn 20, 22). La venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte renouvelle et apporte à sa plénitude ce don de façon solennelle et avec des manifestations externes. Ainsi culmine le mystère pascal. ’Esprit que Jésus transmet crée dans le disciple une nouvelle condition humaine et un sens d’unité. Lorsque l’orgueil de l’homme s’élève jusqu’à se dresser contre Dieu en voulant édifier la tour de Babel, Dieu confonde les langages et ils ne peuvent plus se faire comprendre les uns aux autres.

À la Pentecôte il arrive juste le contraire: par la grâce de l’Esprit Saint, les Apôtres sont compris par des gens d’origine et langages le plus divers. L’Esprit Saint est le Maître intérieur qui amène le disciple vers la vérité, qui le pousse à faire le bien, qui le console dans sa douleur, qui le transforme intérieurement, et lui donne une nouvelle force et capacité. Le premier jour de la Pentecôte de l’ère chrétienne, les Apôtres étaient réunis en compagnie de Marie, et ils priaient. Le recueillement, l’attitude priante est tout à fait indispensable pour recevoir l’Esprit Saint.

«Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux (Ac 2, 2-3).Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et se mirent à prêcher courageusement. Ces hommes effrayés s’étaient transformés en courageux prédicateurs qui ne craignaient prison, ni torture, ni martyre. C’est normal; la force de l’Esprit Saint était avec eux.
L’Esprit Saint, troisième Personne de la Très Sainte Trinité, c’est l’âme de mon âme, la vie de ma vie, l’être de mon être; c’est mon sanctificateur, l’hôte de mon intérieur le plus profonde. Pour arriver à la maturité dans la vie de foi il faut que notre rapport avec Lui soit chaque fois plus conscient, plus personnel. Dans cette célébration de la Pentecôte ouvrons à deux battants les portes de notre intérieur.
Seigneur, Jésus-Christ, tu es venu pour nous réconcilier avec le Père, pour faire de nous des fils adoptifs et alors, unis à lui, nous pourrons nous écrier avec lui :  » Abba, Papa ». Prenons le temps de venir jusqu’à Jésus et lui demander, dans une prière, de nous laisser accueillir l’Esprit Saint qu’il nous as promis.
Diacre Michel Houyoux

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◊  Solennité de la Pentecôte : cliquez ici pour lire l’article →  Restez fidèles à sa Parole !

◊   Diocèse de Châlons-en-Champagne  cliquez ici pour lire l’article → Pentecôte Année C

♥ Les lycéens de l’aumônerie de la paroisse de Sarcelles vous parle de l’Esprit Saint

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Vijfde zondag van de vastentijd in het jaar C

Posté par diaconos le 31 mars 2022

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Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Johannes

In die tijd ging Jezus naar de Olijfberg. Bij dageraad keerde hij terug naar de tempel. Terwijl alle mensen naar hem toekwamen, ging hij zitten en begon te onderwijzen. De schriftgeleerden en Farizeeën brachten hem een vrouw, die op overspel betrapt was. Zij zetten haar in het midden en zeiden tot Jezus:  « Meester, deze vrouw is op heterdaad betrapt op overspel. Mozes heeft ons in de wet bevolen zulke vrouwen te stenigen. Wat zegt U ? « 

Zij zeiden dit om Hem te testen, om Hem te beschuldigen. Maar Jezus bukte zich en schreef met zijn vinger op de grond. Toen zij Hem bleven ondervragen, richtte Hij zich op en zei tot hen :  laat hij, die zonder zonde is, de eerste zijn om een steen naar haar te werpen. Weer bukte hij zich en schreef op de grond. Toen zij dit hoorden, gingen zij een voor een weg, te beginnen met de oudsten.

Jezus bleef alleen met de vrouw die nog in het midden was. Hij stond op en vroeg haar :  veroordeeld ? « « Vrouw, waar zijn ze  ? Heeft niemand u veroordeeld  ? » Zij antwoordde : « Niemand, Heer. «  Jezus zei tot haar : « Ik veroordeel u ook niet. Ga heen en zondig niet meer. « (Joh 8, 14)

De overspelige  vrouw

Een groot aantal andschriften, Codex Sinaiticus, B, A, C, enz., uit de vierde tot de negende eeuw, laten dit verhaal geheel weg, en velen van hen die het bewaard hebben, markeren het met tekens van twijfel. De kerkvaders van de eerste drie eeuwen en zelfs Chrysostom vermelden het niet als vervat in dit Evangelie. Origenes, die bijzonder bezorgd was over de toestand van de tekst, vermeldt het niet.

 De stijl van dit verhaal is niet die van Johannes; het vertoont alle kenmerken van de synoptische verhalen. De meeste critici en exegeten hebben daarom geweigerd dit verhaal als een deel van het Evangelie van Johannes te beschouwen. Zo hebben Erasmus, Calvijn, Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, de heren Weiss, Luthardt, Keil, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg,

Meyer, de heren Weiss, Luthardt, Keil, Hiëronymus, die in de vierde eeuw schreef, getuigde (Adversus Pelagium, 2, 17) dat dit verslag « in verscheidene manuscripten, zowel Griekse als Latijnse, werd gevonden. Verscheidene eminente uitleggers, Augustinus, Bengel, Hug, Ebrard, Stier en Lange, hebben voor de echtheid van dit fragment gepleit, en met Augustinus verklaard dat het oorspronkelijk niet werd uitgesneden uit vrees voor de morele invloed die het zou kunnen uitoefenen in een tijd waarin enerzijds een grote versoepeling van de gebruiken en anderzijds een valse ascese in de Kerk was binnengeslopen.

 Eusebius berichtte (Ecclesiastical History 3.39) dat Papias’ geschrift over de Evangeliën het verhaal bevatte van een vrouw die wegens haar zonden voor de Heer werd aangeklaagd.  Dit verhaal, voegde hij eraan toe, wordt gevonden in het Evangelie van Hebreeën. Dit zou bewijzen dat het verhaal tot de apostolische traditie behoort. Wie waren deze schriftgeleerden en farizeeën en wat was hun opdracht ?

Zij werden vaak gezien als afgevaardigden van het Sanhedrin en, bijgevolg, als rechters over de ongelukkige vrouw die zij brachten. Zij kwamen Jezus een juridische vraag stellen betreffende de beschuldigde vóór het proces. Wat een schijn dat de soevereine raad van de Joodse natie, die Jezus verachtte en haatte en zojuist gerechtsdienaren had gestuurd om hem te arresteren,

Hem officieel de zaak wilde voorleggen van de beschuldigde vrouw die zij moesten berechten ! En hoe zou het kunnen dat Jezus ermee zou instemmen zich uit te spreken over een zaak die uitsluitend aan het gerechtshof toebehoorde ! Neen, deze mannen handelden slechts krachtens hun eigen individuele inspiratie en kwamen, zoals zij dikwijls deden, aan Jezus een boeiende vraag stellen.

Daartoe, verblind door huichelarij en haat, stelden zij in het openbaar de ongelukkige vrouw voor, die nog niet geoordeeld of veroordeeld was. Neen, deze mannen handelden slechts onder hun eigen inspiratie en kwamen, zoals zo dikwijls, tot Jezus om hem een ontzaglijke vraag te stellen. Daartoe, verblind door huichelarij en haat, stelden zij de ongelukkige vrouw in het openbaar voor, die zich niet eens in de aanwezigheid van een advocaat bevond.

 De doodstraf werd uitgesproken tegen overspel (Lv 20, 10 ; Dt 22, 22), maar steniging werd, volgens de letter van de wet, alleen toegepast op de ontrouwe echtgenote (Dt 22, 24). Maar in feite werd het toegepast wanneer de wet niet anders voorschreef. Als Jezus zich tegen steniging had uitgesproken, zouden de Farizeeën hem voor het Sanhedrin hebben aangeklaagd als minachtend voor de wet van Mozes ; als hij zich vóór de straf had uitgesproken, zouden zij hem bij de Romeinse autoriteiten hebben aangeklaagd als een aanspoorder om zich een recht toe te eigenen, namelijk het recht om ter dood te worden gebracht, dat hem niet meer toebehoorde.

Diaken Michel Houyoux

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Emilio Platti : Vijfde Zondag van de Vastentijd

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Mercredi des Cendres

Posté par diaconos le 27 février 2022

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Le mercredi des cendres est le premier jour du carême. À quoi le carême nous fait-il penser ? Pour beaucoup de personnes,  le carême serait une période comprenant des pratiques obligatoires  et de contraintes : jeûner, faire pénitence, des sacrifices.  notre époque, le carême ne se vit plus de la même  manière qu’autrefois mais il garde toujours son sens.

C’est une période pendant laquelle on pourrait se sentir plus triste. La couleur liturgique du carême est le violet. Cette couleur, utilisée dans la liturgie,  symbolise la tristesse, voire même le deuil.

Le carême n’est pas un temps de tristesse

 C’est une période pour ressentir une certaine joie qui monte dans notre cœur, pour préparer la route qui nous conduit à la fête de Pâques. Un peu comme le début du printemps, la sève monte dans les arbres jusque dans les branches, et c’est déjà pour annoncer que les bourgeons vont s’ouvrir.

  • Le carême est un temps qui nous rassemble, qui nous rend plus proches les uns des autres et aussi plus proches de Dieu.

C’est un moment favorable pour rencontrer le Seigneur. Comme le dimanche est un temps favorable pour se rencontrer en famille, entre parenté ou entre amis. C’est un moment favorable pour rencontrer le Seigneur. Comme le dimanche est un temps pendant lequel nous devrions ressentir une certaine joie qui monte dans notre cœur, pour préparer la route qui nous conduit à la fête de Pâques.

Un peu comme le début du printemps, la sève monte dans les arbres jusque dans les branches pour se rencontrer en famille, entre parenté ou entre amis.

Que signifie le mot carême ?  Il vient du latin qui vent dire quarante.

Quelle est sa durée dans l’année liturgique de l’Église ? Le carême commence le  mercredi des cendres et se termine la veille de Pâques. Si l’on compte bien cela fait 46 jours ; mais comme les 6 dimanches du temps de carême ne sont pas comptés, cela fait bien au total 40 jours. Dans la bible, 40 est un nombre symbolique ; il rappelle les 40 ans du peuple Hébreu resté au désert, ainsi que les 40 jours que Jésus a passé au désert, et l’Église a fixé aussi à 40 jours la durée du carême.

Quelle démarche allons-nous faire ?

Chacun peut le vivre à sa manière. Pour nous guider, l’évangile de Matthieu, au chapitre cinq (Mt5, 1-12) propose trois pistes :  l’aumône, la prière et le jeûne. Ce sont trois moyens qui nous permettront de mieux vivre ce temps de carême.

Extrait de l’évangile de Matthieu, au chapitre cinq

Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes.

Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.

Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.

Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra.

Actions pour bien vivre le temps du carême

  1. L’aumône, c’est orienter ses relations avec les autres, c’est le partage, aider les personnes qui nous entourent ; surtout les plus défavorisées. Concrètement qu’allons-nous décider de partager et avec qui ? Par exemple, être plus généreux, être à l’écoute, voir quels sont les besoins dans notre entourage, savoir rendre un  service à quelqu’un.

  2. La prière, concerne notre relation personnelle avec Dieu, nous tourner vers notre Père du ciel. Combien de temps allons-nous consacrer à la prière ou à la lecture biblique ? Prendre le temps de lire un texte de la bible, ou une méditation, participer davantage aux offices pour être plus à l’écoute de la parole.

  3. Le troisième moyen de vivre ce temps de carême est le jeûne, c’est le souci de sa propre personne, c’est se regarder soi-même, faire son examen de conscience. C’est se  tourner vers soi-même sans pour autant être égoïste. Ainsi nous avons le choix, c’est à chacun de nous d’y réfléchir.

Soit que tu t’orientes plus vers le partage, ou la prière ou le jeûne.

Cela, tu peux le faire dans ta famille, discrètement dans ton milieu de travail, dans ton  entourage, dans ta communauté paroissiale.  Pendant le carême, tout chrétien est invité à faire une démarche de foi pour aller plus encore vers Dieu et vers les autres. C’est une sorte d’évaluation de chacun; faire le point sur notre chemin de foi.

Nous sommes invités à le faire d’une manière personnelle, d’une manière plus discrète, un peu comme si nous étions dans le désert, sortons de nos soucis matériels, de nos préoccupations inutiles, laissons-nous agir par le Seigneur.

Le moment est venu d’y réfléchir !

Le carême est un temps de combat pour nous ; de même que Jésus a lutté pendant 40 jours au désert contre les forces du mal qui tentaient de le détourner de sa mission, ainsi nous chrétiens, nous sommes invités à lutter contre  le mal et d’éviter de nous laisser entraîner dans ce qui est mal.

Pendant le carême, nous sommes appelés à la conversion et laissons-nous réconcilier avec Dieu..

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 Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Sanctuaire Louis et Zélie d’Alen9on : cliquez ici pour lire l’article →  Un carême triste est un triste carême.

◊   Carême 2022 : cliquez ici pour lire l’article →   Carême : date 2022, origine et questions sur ce temps de Carême…

                                                                                                                               ♥ Le Carême est un temps de charité

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