Mardi de la vingt-septième du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 8 octobre 2024

Elle s'appelait Marthe-Marie - Oratoire de France

                           Jésus  chez Anne  et  Marie

Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.  Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.  Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service.

Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. » ( (Lc 10, 38-42)

Jésus chez Marthe et Marie

Jésus étant en chemin, entra dans un bourg, où une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Marie sa sœur vint s’asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole. Marthe, tout occupée des soins de la maison, se plaignit à Jésus de l’inactivité de sa sœur.  Jésus répondit à Marthe : « Tu t’inquiètes et t’agites inutilement. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » De ce que Marthe fut désignée comme maîtresse de maison, on pensa qu’elle était veuve, ou du moins la sœur aînée de la famille.

Le caractère de Marie, sa sœur, s’y retrouva également décrit par des traits tout semblables à ceux que lui prêta Luc. Jean  en désignant Béthanie comme  le bourg de Marie et de Marthe sa sœur , fit allusion à l’histoire racontée ici par Luc. Tout ceci se passait avant le repas qui se préparait. Le moment fut solennel et intime : Jésus fut occupé à annoncer la Parole de vie, et Marie, assise à ses pieds, l’écouta attentivement.

Son empressement à le bien recevoir dénota son amour et sa vénération pour Jésus ; mais elle oublia que, dans ce rare et précieux moment de sa présence, il y avait quelque chose de plus important à faire, qu’il était un autre moyen de l’accueillir, auquel lui-même tenait infiniment plus. Sa réflexion sur sa sœur et la prière qu’elle adressa à Jésus trahirent un blâme déplacé et une pointe de cette jalousie que les esprits actifs et énergiques éprouvèrent souvent à l’égard des Âmes plus recueillies et plus intimes.

Les soins actifs de Marthe eurent dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose fut d’une importance absolue. Laquelle ? Jésus répondit : C’est la bonne part que Marie a choisie » : recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie que Jésus donna : le salut éternel. Cette bonne part ne fut pas  enlevée à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consentit pas, ni par aucune puissance de l’univers.

On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d’une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle de Jésus. Jésus n’adressa pas d’éloge à Marthe, et il déclara que Marie  eut choisi la bonne part. L’activité de Marthe était inspirée par son amour propre d’hôtesse d’ autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montra dans les reproches dont elle accabla sa sœur.

Marie ne demeura pas oisive ; mais elle sut interrompre son travail à temps pour recueillir de Jésus les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu’elle reçut et conserva, devinrent la semence d’une activité supérieure. Elles la rendirent capable, en lui donnant l’intelligence profonde de la pensée de Jésus, d’accomplir un jour cette action que Jésus loua comme  une bonne action faite à son égard.

Diacre Michel Houyoux

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 Vidéo  Prédication du pasteur Marc Pernot → https://youtu.be/92tIKcskwQI

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Lundi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 7 octobre 2024

L'enseignement de Jésus : la parabole du bon Samaritain | Histoire biblique

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant :« Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier   ,dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? »                                                         

Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.     Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.  De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.  Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, et prit soin de lui. 

 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant :   “Prends soin de lui ; et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ;  tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.     Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits      Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » ( Lc 10, 25-37)                       .

La parabole du Samaritain

Après les incidents qui marquèrent son départ de Galilée, Jésus choisit soixante et dix disciples pour une nouvelle mission, qui consistera à aller deux à deux, comme ses précurseurs, là où il compte passer lui-même.

Leur instruction fut donnée par Jésus

  1.  la nécessité de leur mission car  La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers ; il faut en demander à Dieu

  2.  les conditions dans lesquelles ils devront la remplir. Ils seront comme des agneaux parmi les loups ; ils devront donc ne pas s’embarrasser de provisions ni s’attarder inutilement.

  3.  la conduite qu’ils devront tenir là où ils seront accueillis. Dans une maison, souhaiter en entrant la paix, qui reposera sur les enfants de paix ; y demeurer jusqu’au départ, mangeant et buvant ce qui s’y trouvera. Dans une ville, manger ce qui leur est offert, guérir les malades, annoncer le royaume de Dieu.

  4. la conduite qu’ils devront tenir là où ils sels seront repoussés. Sortir sur la place de la ville, secouer la poussière qui s’est attachée à eux et déclarer que le royaume de Dieu s’est approché.

Jésus affirma que, au jour du jugement, la condition de Sodome et Gomorrhe fut préférable à celle de cette ville . Il reprocha aux villes impénitentes leur conduite mauvaise : Chorazin et Bethsaïda furent plus coupables et plus à plaindre que Tyr et que Sidon. Capharnaüm, qui fut élevée au ciel, fut abaissée en enfer. Recevoir ou rejeter les disciples, c’est recevoir ou rejeter Jésus et Dieu lui-même.

La  mis­sion des disciples eut pour but de ré­veiller l’at­ten­tion et de pré­pa­rer les voies à la  pré­di­ca­tion de Jésus  dans les lieux où lui-même devra aller.  Jé­sus les en­voie deux à deux : ils purent se com­plé­ter l’un l’autre et se for­ti­fier contre les dan­gers mo­raux et les découragements.

Comme cet en­voi des soixante-dix dis­ciples fut passé sous si­lence par les deux pre­miers évan­gé­listes, la cri­tique né­ga­tive ne manqua pas d’y voir une in­ven­tion de Luc, ou du moins une tra­di­tion sans fon­de­ment his­to­rique. ­D’a­près Matthieu, ce fut au mo­ment d’en­voyer les douze dans leur pre­mière mis­sion que Jé­sus fit en­tendre cette ex­hor­ta­tion. Ne pour­rait-on pas ad­mettre que Jé­sus pro­nonça plus d’une fois cette courte et grave sen­tence ?

Les ins­truc­tions qu’il don­na aux soixante-dix dis­ciples furent pour la plu­part ré­pé­tées éga­le­ment : quelques-unes se re­trouvent, d’a­près Luc lui-même, adres­sées aux douze. Par ce pré­am­bule Jé­sus voulut faire sen­tir à ceux qu’il en­voya l’im­por­tance du mo­ment ac­tuel l’op­por­tu­nité de la mis­sion qu’il leur confia.

Com­ment Jé­sus put-il dé­fendre à ses dis­ciples de rem­plir un simple de­voir de po­li­tesse ou même de bien­veillance ? On  pensa qu’il vou­lut leur in­ter­dire de re­cher­cher la fa­veur des hommes en pre­nant à leur égard une at­ti­tude ob­sé­quieuse.

Saluer quelqu’un en route peut si­gni­fier : se dé­tour­ner de son che­min pour al­ler voir des per­sonnes de connais­sance ; mais il n’est même pas né­ces­saire de re­cou­rir à cette sup­po­si­tion, il suf­fit de se rap­pe­ler com­bien les sa­lu­ta­tions sont cé­ré­mo­nieuses et com­pli­quées en Orient ; or Jé­sus voulut que ses dis­ciples fussent pé­né­trés de l’im­por­tance su­prême de leur mis­sion et s’y consacrèrent ex­clu­si­ve­ment, sans perdre leur temps pour de vaines formes

Ce terme : fils de paix, est un hé­braïsme très ex­pres­sif, qui si­gni­fie être animé d’un es­prit de paix, comme l’en­fant est animé du souffle de sa mère. Mat­thieu rendit la même pen­sée en di­sant : «  Si la mai­son est digne  », digne de la paix que vous lui sou­hai­tez, ca­pable de la re­ce­voir. Le même hé­braïsme se trouve dans ces ex­pres­sions : fils de co­lère (Ép. 2, 3), de per­di­tion, de déso­béis­sance (Ép.5, 6).

Pour Mat­thieu, les dis­ciples durent se consi­dé­rer sim­ple­ment comme des membres de la fa­mille. Pour Luc,  les dis­ciples, après avoir reçu l’hospitalité dans une mai­son, pas­sant dans une autre, leurs hôtes purent in­ter­pré­ter cette conduite comme un signe de mé­con­ten­te­ment, un manque de re­con­nais­sance et d’af­fec­tion ; ils ex­ci­tèrent ainsi des ja­lou­sies. Or, ils durent ap­por­ter la paix.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Fête de la miséricorde divine

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Et qui donc est mon prochain ? (Lc 10, 25-37)

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Albert Leblond : cliquez ici pour lire l’article →  Et qui est mon prochain ?

Sylvie Corman  : cliquez ici pour lire l’article → Qui est mon prochain ?

Vidéo    Pasteur Marc Pernot : cliquez ici → https://youtu.be/APQmTCdmDXg                              

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Samedi de la vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire Année Paire

Posté par diaconos le 5 octobre 2024

Évangile du jour du 01.10.2022 – Centre Romand de l'Apostolat Mondial de  Fatima

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot apôtre. Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28).

Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’Apôtre sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils .Le mot apôtre désigne un des douze disciples de Jésus-Christ. Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, apôtre désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées.

Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul parlent de faux apôtres. (2 Co 11, 13) Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers l’année 50).

Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè atteste leur existence en Syrie au début du deuxième siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle. Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome.

La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul. Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle.

C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme apôtre s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale, donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat.

Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.     Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. » (Lc 10, 17-24) « Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. » (Lc 10, 17-24)

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté. Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile.

Le nom d Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut confirmée par Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter. Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guéris. Ceux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin

◊ Thrueway  : cliquez ici pour lire l’article → Jésus choisit ses disciples

 ◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres

♥ Vidéo  Notre mission → https://youtu.be/a3sJ

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Siebenundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr B

Posté par diaconos le 4 octobre 2024

Was aber Gott verbunden hat, das darf der Mensch nicht trennen.

Die Scheidung ist die offizielle Auflösung einer zivilen oder religiösen Ehe zwischen zwei Personen oder zwischen mehreren Personen im Falle der Polygamie. In der Rechtswissenschaft wird sie unterschieden von der faktischen Trennung, die keine rechtlichen Folgen hat, und von der rechtlichen Trennung, die rechtlich anerkannt ist, aber die Ehe intakt lässt. Sie ist nicht zu verwechseln mit der Annullierung einer Ehe, die darin besteht, zu erklären, dass die Ehe nie geschlossen wurde.

Im antiken Griechenland gab es in den einzelnen Städten unterschiedliche Formen der Scheidung. In Athen konnte sie im gegenseitigen Einvernehmen oder auf Initiative eines der Ehegatten erfolgen. In der Praxis wirkte die Mitgift als starke Bremse: Wurde die Ehe aufgelöst, erhielt die Frau ihre Mitgift – außer bei Ehebruch – mit 18 % Zinsen zurück.

Die Frau ihrerseits hatte das Recht, selbst die Scheidung zu beantragen, aber meistens wurde der Antrag durch ihren gesetzlichen Vormund (Vater, Bruder oder einen anderen männlichen Verwandten) gestellt : Der ordnungsgemäß begründete Antrag wurde dem Archon vorgelegt, der ihn prüfte und entschied, ob er ihm stattgab oder nicht. Misshandlung war ein gültiger Trennungsgrund, nicht aber die Untreue des Ehemanns.

In hellenistischer Zeit wurde die Scheidung förmlicher: Die Scheidung wurde urkundlich festgehalten und die Folgen wurden geregelt. Die wichtigste Bestimmung betraf die Mitgift, die an die Ex-Frau zurückgegeben wurde.   Die Frau hatte nie Anspruch auf einen Anteil am Familienvermögen. Auch die Römer praktizierten die Scheidung. Zunächst war das Recht auf Scheidung den Männern vorbehalten, doch bald erhielten auch die Frauen dieses Recht.

 Die Ehe, ursprünglich ein religiöser und sozialer Ritus, wurde wie der Rest der römischen Gesellschaft entheiligt. Sie wurde im Gesetz kodifiziert. Am Ende des Imperiums wurde die Scheidung kaum noch formell, denn aus Gründen der Vereinfachung wurde die Ehe einem Vertrag gleichgestellt.    In hellenistischer Zeit wurde die Scheidung förmlicher: Die Scheidung wurde urkundlich festgehalten und die Folgen wurden geregelt. Die wichtigste Bestimmung betraf die Mitgift, die an die Ex-Frau zurückgegeben wurde.

Einen Anspruch auf einen Anteil am Familienvermögen hatte die Frau nie. Auch die Römer praktizierten die Ehescheidung. Ursprünglich war das Recht auf Scheidung den Männern vorbehalten, doch bald erhielten auch die Frauen dieses Recht. Die Ehe, ursprünglich ein religiöser und sozialer Ritus, wurde wie der Rest der römischen Gesellschaft entheiligt. Sie wurde im Gesetz kodifiziert. Am Ende des Imperiums wurde die Scheidung kaum noch formell, denn aus Gründen der Vereinfachung wurde die Ehe einem Vertrag gleichgestellt.

Unverheiratete Personen wurden durch das Gesetz weiterhin benachteiligt. Im frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln.  Es wurde als normal an gesehen, eine Ehe auflösen zu können. Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.

 Am frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln.Es wurde als normal angesehen, eine Ehe auflösen zu können. Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.

 Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Markus

Zu jener Zeit traten einige Pharisäer an Jesus heran und fragten ihn, um ihn auf die Probe zu stellen : „Ist es erlaubt, dass ein Mann seine Frau wegschickt “Jesusantwortete : „Was hat euch Mose geboten ?“ Sie antworteten ihm : „Mose hat gesagt, dass es dem Ehemann erlaubt ist, seine Frau wegzuschicken, vorausgesetzt, er stellt einen Verzichtsvertrag aus.“ Jesus antwortete : „Wegen der Härte eures Herzens hat er diese Regel für euch aufgestellt.“

Aber am Anfang der Schöpfung hat Gott sie als Mann und Frau geschaffen. Deshalb wird der Mann seinen Vater und seine Mutter verlassen und sich an seine Frau binden, und die beiden werden ein Fleisch werden. So sind sie nicht mehr zwei, sondern ein.  Im frühen Mittelalter war die Ehe nicht geweiht, und schriftliche Verträge wurden nicht mehr verwendet. Die Ehe diente nur dazu, Bündnisse zu besiegeln. Es wurde als normal angesehen, eine Ehe auflösen zu können.

Die römisch-katholische Kirche hält nicht viel von Scheidungen und betrachtet die Ehe als unauflöslich. Die Regeln in diesem Bereich finden sich jedoch hauptsächlich in den Beschlüssen einzelner Konzilien, die sich oft nur mit bestimmten Fällen befassten und widersprüchliche Antworten gaben.   Einige Leute brachten Kinder zu Jesus, um ihnen die Hände aufzulegen, aber die Jünger wiesen sie ab. Als Jesus  das merkte, wurde er zornig und sagte zu ihnen : „Lasst die Kinder zu mir kommen; hindert sie nicht daran, denn das Reich Gottes gehört denen, die wie sie sind.“(Mk 10,2-16)

Ist es rechtmäßig, seine Frau aus irgendeinem Grund zu verstoßen?  

  Jesus hatte diese Frage bereits in der Bergpredigt beantwortet. Die Pharisäer hatten sie gestellt, um ihn in Versuchung zu führen. Die Frage war deshalb so brisant, weil sie zu jener Zeit zwischen zwei jüdischen Schulen, der des Hillel und der des Schamaï, sehr umstritten war, wobei die erstere eine sehr lockere, die letztere eine strengere Haltung zur Scheidung einnahm.

Außerdem machten das Beispiel des Herodes Antipas, der über Peräa herrschte, und das Ende Johannes des Täufers, der es übernommen hatte, eine strenge Lösung der Frage eher gefährlich, während eine lockerere Lösung Jesus in Konflikt mit Johannes dem Täufer gebracht hätte.  Dies war die Versuchung, die Falle, die Jesus von seinen Gegnern gestellt wurde. Die vollständige und wahre Vorstellung von der Ehe setzt zunächst voraus, dass die beiden ein Herz und eine Seele sind; alles, was mit dem Fleisch im engeren Sinne zu tun hat, ist nur das untergeordnete Glied in dieser Verbindung.

Das Wort „Fleisch“ umfasst in der Schrift den ganzen Menschen, sein ganzes Wesen, und dieser Gedanke wird durch die Worte „ein Fleisch“ gut ausgedrückt. Dies ist die absolute und unauflösliche Intimität der Ehe, die Gott von Anfang an bei der Erschaffung des Menschen im Sinn hatte und die Jesus mit seiner Autorität bestätigt hat.     Außerdem wird in dieser Aussage die Polygamie verurteilt, die das wahre Konzept der Ehe völlig zerstört.

Die Pharisäer dachten, sie hätten die Autorität des Mose auf ihrer Seite. Aber sie übertrieben die Tragweite der Rechtsvorschrift, auf die sie sich beriefen, denn Mose hatte die Ehescheidung weder befohlen noch erleichtern wollen ; im Gegenteil, der Zweck der von ihm vorgeschriebenen Formalität war es, sie zu verhindern. Jesus korrigiert den Ausdruck der Pharisäer, indem er sagt : „erlaubt“. Das war nicht die Absicht Gottes.

Wenn Mose es erlaubte, dann nur als notwendiges Übel, um größere Übel zu verhindern, und nur wegen jener Herzenshärte, die euch unfähig machte, den göttlichen Gedanken aufzunehmen und ihn in die Tat umzusetzen.  Wenn wir uns fragen, wie Gott, der unwandelbar ist, diese Abweichung von seinem eigenen Gesetz genehmigen konnte, liegt die Antwort in der Tatsache des Sündenfalls und der Sünde, die seit der Erschaffung des Menschen eingetreten sind.

 Jesus ließ nur einen einzigen legitimen Grund für eine Scheidung zu und verbot, eine verstoßene Frau zu heiraten. Als er dies sagte, sprach er aus der Perspektive seines Reiches, und seine Jünger sollten sich nicht an diesen Grundsatz halten, der der einzige ist, auf dem die christliche Ehe beruht.  Keine Kirche, die der Autorität Jesu untersteht, könnte eine andere sanktionieren. Bedeutet dies, dass die Zivilgesellschaft in Ländern, die den Namen des Christentums tragen, Unrecht hat, wenn sie andere Scheidungsgründe gesetzlich zulässt und getrennten Eheleuten erlaubt, eine zweite Ehe einzugehen?

Sollten alle Bürger eines Landes an ein christliches Prinzip gebunden sein ? Auf diese und viele andere Fragen antwortet der Katholizismus mit Ja, denn er ist die Religion des Zwangs und beansprucht nichts weniger als die Herrschaft über die Gesellschaft ; der Protestantismus antwortet mit Nein, denn er will vor allem Aufrichtigkeit und moralische Freiheit.

Aber die Kirchen sollen sehen, ob sie sich ohne Untreue dazu herablassen können, in ihrem Bereich Ehen zu sanktionieren, die den Worten Jesu widersprechen : „Wenn ein Mann so zu einer Frau steht, ist es nicht gut für ihn, sie zu heiraten. „ (Mt 19,10).  Diese Bemerkung machten die Jünger Jesus gegenüber, nachdem die Pharisäer gegangen waren. Sie waren der Meinung, dass die Bedingung, die Jesus dem Mann in Bezug auf die Frau auferlegt hatte, zu streng war.

Sie waren der Meinung, dass es besser wäre, nicht zu heiraten, wenn der Mann eine unglückliche Verbindung nicht auflösen könnte, wenn er alle Fehler und Laster seiner Frau ertragen müsste, außer dem einen, auf das Jesus hingewiesen hatte.   Wir sprechen nur von der Stellung des Ehemannes gegenüber der Ehefrau, denn im Osten und in der Antike wurde letztere nicht als gleichberechtigt anerkannt. Im Evangelium stellt sich die Situation ganz anders dar.

Zum besseren Verständnis seines Denkens und des rein moralischen Charakters der Gabe, die er im Sinn hatte, unterscheidet Jesus drei Fälle : diejenigen, die vom Mutterleib an aufgrund ihres besonderen Aufbaus nicht für die Ehe geeignet sind, und diejenigen, die von den Menschen dazu gemacht wurden. In den ersten beiden Fällen wird die Gabe der Enthaltsamkeit im leiblichen Sinne verstanden und hat keinen religiösen Wert; schließlich gibt es diejenigen, die diesen Entschluss freiwillig um des Himmelreiches willen gefasst haben, nicht um ihn zu verdienen, sondern um sich ihm ohne irdische Hindernisse ganz zu widmen.

So stellte Jesus in seiner Antwort an die Jünger eine Tatsache fest, verlangte aber nicht dieses Opfer, wie es Paulus in seinen Ratschlägen tat. Diese Worte sprechen weder gegen die christliche Ehe noch schreiben sie dem Zölibat eine besondere Heiligkeit zu, geschweige denn sind sie ein Argument für die Zwangszölibatierung einer ganzen Klasse von Männern.

Diakon Michel Houyoux

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