Jésus multiplie les pains – Année B

Posté par diaconos le 30 novembre 2023

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# La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean-Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas. Une seconde multiplication des pains eut lieu ultérieurement. Matthieu et Marc furent les seuls évangélistes à la relater. Les deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille hommes, dans l’autre cas quatre mille.

Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut différent. Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement. Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita par ce geste à prier avant le repas, et il voulut montrer l’importance du partage.Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui nourrit les peuples. Ce geste messianique fut le symbole du partage fraternel, et symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit. De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.

Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël. Jésus appela ses disciples et leur dit : «Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin.»

Les disciples lui disent : «Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ?» Jésus leur demanda : «Combien de pains avez-vous ?» Ils dirent : «Sept, et quelques petits poissons.» Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules. Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines. (Mt 15, 29-37)

Guérisons de malades

Des pharisiens vinrent demander à Jésus pourquoi ses disciples transgressèrent la tradition des anciens, en prenant leurs repas sans ablutions des mains. À quoi il répondit qu’eux-mêmes transgressèrent le commandement de Dieu par leur tradition. Il en donna pour preuve le cinquième commandement violé par eux, car ils autorisèrent à ne plus aider ses parents pauvres celui qui déclara avoir fait à Dieu une offrande de son bien.

Il les accusa d’hypocrisie en leur appliquant une déclaration d’Ésaïe sur le vain culte des lèvres, auquel le cœur resta étranger. Se tournant vers la foule, Jésus répondit à la question des pharisiens en rappelant que ce ne furent pas les aliments qui souillent l’homme, mais bien le mal qui est dans son cœur et qui se révèle par des paroles. Ses disciples l’avertirent que les pharisiens se scandalisèrent de ce discours ; à quoi il répondit en comparant ses adversaires à une plante qui va être déracinée, et à un aveugle conduisant un aveugle.

Pierre demanda à Jésus l’explication de l’image dont il se servit ; alors il dit clairement que les aliments, qui entrent dans la bouche, ne souillent pas l’homme, mais bien les mauvaises pensées et tous les péchés qui viennent du cœurJésus étant venu près de la mer de Galilée, de grandes foules l’environnent, amenant à ses pieds de nombreux malades qu’il guérit. Ces foules admirent sa puissance et glorifient Dieu .

Il appela ses disciples et leur exprima la compassion dont il fuit ému envers ces foules qu’il ne voulut pas renvoyer à jeun, de peur qu’elles ne défaillirent. Les disciples objectèrent l’impossibilité de les nourrir dans un désert ; car ils n’eurent que sept pains et quelques petits poissons. Mais Jésus ayant pris ces pains, et rendu grâces, les donna aux disciples, et ceux-ci au peuple. Tous furent rassasiés, et l’on emporta sept paniers des morceaux de reste. Or ils furent quatre mille personnes.

Jésus repassa le lac et va dans la contrée de Magdala. Sur la rive orientale de ce lac, et après un assez long détour que Matthieu ne mentionna pas. Ce qui émut d’une tendre compassion le cœur de Jésus, ce fut la vue de cette population pauvre des montagnes, si avide d’entendre sa parole, si empressée à lui amener ses malades, que depuis trois jours elle ne le quitta plus.

Toutes les provisions furent épuisées, et comme la contrée montagneuse située sur la côte orientale du lac n’offrit pas de ressources, et que plusieurs vinrent de très loin. Jésus, plein de sollicitude pour tous leurs besoins, craignit que, s’il les renvoya sans nourriture, ils ne défaillirent en chemin.Il s’adressa à ses disciples pour leur faire partager ce miséricordieux intérêt et pour les employer eux-mêmes dans l’œuvre qu’il eut accompli ; il semble que le souvenir de ce miracle aurait dû prévenir tous les doutes sur ce que Jésus put et voulut faire dans cette nouvelle nécessité.

Cette observation, et en général la similarité des deux miracles, inspirèrent plusieurs interprètes la pensée qu’il s’agirait d’un seul et même fait, deux fois raconté, avec quelques circonstances différentes.Ces circonstances furent assez importantes pour qu’il fut impossible d’identifier les deux faits : différence de la foule que Jésus nourrit : là, des habitants de la Galilée, au nombre de cinq mille ; ici une population des montagnes, au nombre de quatre mille ; là, cinq pains, ici sept, la, douze paniers de reste, ici sept.

Toute la réalité des deux faits fut la parole de Jésus rappelant les deux miracles et reprochant à ses disciples de n’en avoir pas gardé l’enseignement : «La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants.Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance» (Mc 8, 16-20)

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Miracles de la multiplication des pains

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First Sunday of Advent of Year B

Posté par diaconos le 28 novembre 2023

What does it mean to watch and pray?

First Sunday of Advent of Yea

# Advent is the period covering the weeks leading up to Christmas. Since the beginning of this liturgical season, Advent represents the period of preparation for the coming of Jesus Christ among men, i.e. his bodily birth. In churches using the Gregorian calendar, Advent begins on the fourth Sunday before Christmas and marks the beginning of the liturgical year. Advent therefore begins no earlier than 27 November and no later than 3 December and ends on 24 December.

The Orthodox Churches and the Eastern Catholic Churches observe a period of fasting and penance equivalent to Advent, but this term has only recently come into use: this liturgical period of preparation for Christmas is traditionally called the Nativity Fast. This fast lasts 40 days, while in the Latin rite it lasts four weeks and six weeks in the Ambrosian and Mozarabic rites. In the Catholic Church and most Protestant churches, the liturgical colour for this period is purple. However, some Episcopalians and Lutherans use blue and some Byzantines use red or white.

 

From the Gospel of Jesus Christ according to Mark


At that time, Jesus said to his disciples : « Take heed and keep awake, for you do not know when the hour will come. It is like a man going on a journey : when he leaves his house, he gives all authority to his servants, assigns to each his work and asks the doorkeeper to keep watch. Watch, therefore, for you do not know when the master of the house will come, whether it is evening or midnight, when the cock crows or in the morning; if he comes suddenly, he must not find you asleep. What I say to you here, I say to all: Watch »
(Mk 13, 33-37).


Watch and pray !


Jesus, I want to live a holy Advent, I want to make room for you, I want to give you time. Dispose of me as you wish, so that I may be fully what I am, what you ask of me, for love of you. Today, on this first Sunday of Advent, the Church begins a new liturgical year. We are on the first Sunday of the beautiful Advent season that the Church offers us. Twenty-five days from now, our Lord will be lying there, sleeping so poorly in the straw, under the contemplative gaze of his holy parents.

Let us pause for a few minutes to think about this unique night, to contemplate in silence our God who became a little child lying in a manger. Jesus warns us : « Be careful, keep watch, for you do not know when the time will come » (Mk 13, 33). Indeed, there is a decisive moment in life. When will it come ? We do not know. The Lord did not even want to reveal when the end of the world would come. Finally, all this leads us to have an attitude of expectation and awareness: « It may come suddenly and find you asleep. (Mk 13, 36).

The time of our life is a time of self-giving, to reach maturity in our capacity to love ; it is not a time for fun. It is a time of engagement, like a preparation for the « wedding » in communion with God and his saints in the hereafter. It is a preparation for the ‘wedding’ in communion with God and his saints in the hereafter. But life begins and begins again all the time. The fact is that we are faced with decisive moments: every day, every hour or every minute can perhaps turn into a decisive moment.


Much or little, but whether it be days, hours or minutes : it is there, in that concrete moment, that the Lord is waiting for us. « In our lives, in the lives of Christians, the first conversion is important, that unique moment that everyone remembers, when we clearly discover all that the Lord asks of us, but even more important, and more difficult, are the conversions that follow » (Saint José Maria).

In this liturgical season, we prepare to celebrate the great ‘Advent’: the coming of Our Lord. Christmas: may every day of our existence be a birth to the life of love! Perhaps the best way to keep watch is to make our lives a permanent Christmas. May Our Mother, the Blessed Virgin Mary, watch over us !
Jesus, thank you for inviting me to be close to you in this continuous vigil. I do not want to lose a minute to love and be joyful in what you ask me to live. I trust in you. Please make me desire only you !

Deacon Michel Houyoux


Internet

Vanderbilt : University ; Click here to read the paper → Year B – Advent – First Sunday of Advent

Got Questions.org ; Click here to read the paper → What does it mean to watch and pray ?

Video Watch and pray ! ; Click here to read the video → https://youtu.be/WHlvkGh9-cU

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Mardi de la trente-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 27 novembre 2023

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# Jérusalem, entièrement ceinte de remparts, fit à l’époque 7 kilomètres de tour et put abriter au moment du siège 600 000 personnes. Hérode la transforma par d’importants travaux qui lui donnèrent  un caractère hellénistique avec ses palais et ses tours qui servirent de casernes aux troupes variées qui occupèrent la ville.Pline l’Ancien écrivit qu’elle fut la ville la plus renommée d e tout l’Orient. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l’esplanade où l’on voit aujourd’hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional.

Elle s’étendit sur le Sud de la vieille ville actuelle et au sud du Temple, là où naquit la cité de David. Le Temple reçut les dons des communautés de la Diaspora, il suscita la convoitise des Romains comme le révéla le vol dont fut coupable Gessius Florus et aussi le bas-relief de l’arc de Titus à Rome qui représenta le butin rapporté du Temple.Ce fut un bâtiment long de dix-huit mètres sur neuf de large, haut de vingt-sept mètres14 dont Tacite dit qu’il fut d’une immense richesse et dont les rabbins du Talmud gardèrent un souvenir admiratif : celui qui n’a pas vu le Temple d’Hérode n’a jamais vu de bel édifice.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit.» Ils lui demandèrent : «Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ?»

Jésus répondit : «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom,et diront : “C’est moi”, ou encore “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin.»

Alors Jésus ajouta : «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » (Lc 21,5-11)

Le discours prophétique l’avenir du monde et de l’Église

Comme on vanta en sa présence les pierres et les ornements du temple, Jésus prédit sa destruction complète. Les siens lui demandèrent alors quand cet événement aura lieu et quel en sera le signe précurseur. Jésus mit ses disciples en garde contre les séductions de ceux qui se donnèrent pour le Messie venant en son règne. Jésus rassura les siens en prévision de ces bouleversements ; ils n’amenèrent pas aussitôt la fin ; celle-ci fut précédée par des guerres, des tremblements de terre, des famines, des pestes, des signes dans le ciel.

Le premier et principal caractère de ces temps, ce furent les persécutions. Elles furent exercées par les autorités, et offrirent aux disciples une occasion de rendre témoignage à Jésus. Celui-ci leur donna une sagesse à laquelle les ennemis ne purent résister ; ils n’eurent pas à préméditer leur défense. Ces persécutions furent provoquées aussi par l’inimitié de leurs proches. Le nom de Jésus excita contre eux une haine universelle. Mais Dieu les protégea efficacement, et, par leur patience, ils sauvèrent leurs âmes.

Quelques-uns des disciples firent observer à Jésus les belles pierres et les offrandes dont le temple fut orné. On sait par l’historien Josèphe que les Juifs et les prosélytes riches, de toutes les parties du monde, firent au temple de magnifiques présents, qui furent exposés dans les parvis extérieurs et en décorèrent les murs. Le plus remarquable fut un cep de vigne en or, d’une grandeur colossale, et qui fut offert par Hérode le Grand.

Dans Marc et dans Luc, la question des disciples ne concerna que le temps de cette destruction du temple et le signe auquel on en reconnut l’approche. Dans Matthieu, elle s’étendit à la venue de Jésus, que les disciples se représentèrent alors comme devant être simultanée avec la ruine de Jérusalem.

Les disciples posèrent à Jésus la double question que Matthieu rapporta, car Jésus, selon les trois évangiles, réunit, dans sa réponse, la prédiction des deux grands événements dont il s’agit.

D’après Matthieu et Marc, les disciples interrogèrent Jésus quand il se fut assis sur le mont des Oliviers, en face de Jérusalem ; et ce fut de cet endroit que fut prononcé le discours suivant : «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.»

Diacre Michel Houyoux

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Regnum Chrisit : cliquez ici pour lire l’article → Il n’en restera pas pierre sur pierre

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VidéoLectio Divina → https://youtu.be/WgZyLX5ivzI

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Premier dimanche de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 26 novembre 2023

Veillez et priez, ne vous taisez jamais - Tim Conway

# L’Avent est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël. Depuis l’instauration de ce temps liturgique, l’Avent représente la période où l’on se prépare à la venue de Jésus-Christ parmi les humains, c’est-à-dire à sa naissance corporelle. Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

Les Églises orthodoxes et les Églises catholiques orientales observent une période de jeûne et de pénitence qui équivaut à l’Avent, mais ce terme n’y est utilisé que depuis peu : ce temps liturgique de préparation à Noël se nomme traditionnellement le Jeûne de la Nativité. Ce jeûne dure 40 jours alors que, dans le rite latin, il est de quatre semaines, et de six semaines dans les rites ambrosien et mozarabe. Dans l’Église catholique et la plupart des Églises protestantes, la couleur liturgique de cette période est le violet. Cependant, certains épiscopaliens et luthériens utilisent le bleu, et certains byzantins utilisent le rouge ou le blanc.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.  Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez !» (Mc 13, 33-37)

Veillez et priez !

Jésus, je désire vivre un saint temps de l’Avent, je veux te faire de la place, te donner du temps. Dispose de moi comme tu le désires,  que je puisse être pleinement à ce que je suis, à ce que tu me demandes, par amour pour toi.

Aujourd’hui, en ce premier dimanche de l’Avent, l’Église commence à parcourir une nouvelle année liturgique. Donc nous rentrons, dans une période d’attente, rénovation et de préparation.Nous voici au premier dimanche du beau temps de l’Avent que l’Église nous offre. Dans vingt-cinq jours, notre Seigneur sera là couché, endormi si pauvrement dans la paille, sous le regard contemplatif de ses saints parents.

Arrêtons-nous quelques minutes pour penser à cette nuit unique, pour contempler dans le silence notre Dieu qui s’est fait petit enfant couché dans une mangeoire.Jésus nous avertit : «Prenez garde, veillez: car vous ne savez pas quand viendra le moment» (Mc 13,33). En effet, dans la vie il y a un moment décisif. Quand est-ce qu’il arrivera ? Nous l’ignorons. Le Seigneur n’a même pas voulu révéler le moment où arriverait la fin du monde.

Enfin, tout ceci nous amène à avoir une attitude d’attente et une prise de conscience :  «Il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis» (Mc 13,36). Le temps de notre vie est un temps de don de soi, afin d’atteindre la maturité de notre capacité d’aimer, ce n’est pas un temps pour le divertissement. C’est un temps de « fiançailles »; telle une préparation aux « noces » en communion avec Dieu et ses saints dans l’au-delà.

Mais la vie c’est constamment commencer et recommencer. Le fait est que nous sommes confrontés à des moments décisifs: chaque jour, chaque heure, ou chaque minute peuvent peut-être se transformer en moment décisif. Beaucoup ou peu, mais que ce soient des jours, des heures ou des minutes: c’est là, dans ce moment concret que le Seigneur nous attend. «Dans notre vie, dans la vie des chrétiens, la première conversion est importante , ce moment unique, dont chacun se souvient, où l’on découvre clairement tout ce que nous demande le Seigneur, mais plus importantes encore, et plus difficiles, se révèlent les conversions suivantes» (Saint José maria).

Dans ce temps liturgique nous nous préparons à célébrer le grand “Avènement” : la venue de Notre Seigneur. Noël : que chaque journée de notre existence soit une naissance à la vie de l’amour ! la meilleure manière de veiller c’est peut-être de faire de notre vie un Noël permanent. Notre Mère la Sainte Vierge Marie veille sur nous ! wJésus, je te remercie de m’inviter à être proche de toi, dans cette veille permanente, je ne veux pas perdre une minute pour aimer et être dans la joie dans ce que tu me demandes de vivre. J’ai confiance en toi. S’il te plaît, que je ne désire que toi seul !

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Premier dimanche de l’Avent de l’année B

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Vivons intensément ce temps merveilleux de conversion qu’est l’Avent

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Être prêt à quoi ?

Vidéo  Père Philippe Cochinaux https://youtu.be/IopMolQxNkg?t=3

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