Jeudi de la vingt-et-unième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 29 août 2024

La Tête de saint Jean-Baptiste, fin XVe siècle - N.71618

# Salomé est le nom d’une princesse juive du Ier siècle mentionnée chez l’historiographe judéo-romain Flavius Josèphe. Fille d’Hérodiade et d’Hérode, elle épouse en premières noces son oncle (le demi-frère de son père) Philippe II, puis Aristobule de Chalcis, roi d’Arménie Mineure. Dans le Nouveau Testament, une fille d’Hérodiade, identifiée par la tradition chrétienne à cette Salomé, fut protagoniste d’un épisode des évangiles selon Matthieu et selon Marc que son possible aspect scandaleux rendit peu vraisemblable pour certains historiens : la fille d’Hérodiade dansa devant Hérode Antipas qui fut son beau-père.

Charmé, celui-ci lui accorda ce qu’elle voulut. Sur le conseil de sa mère, elle réclama la tête de Jean Baptiste, qu’Hérode Antipas fit apporter sur un plateau. L’enfant sans désir propre qui apparut dans l’épisode néotestamentaire devint un personnage de tentatrice sensuelle qui inspira les artistes, particulièrement aux XIXe et XXe siècles La seule mention explicite de Salomé, fille d’Hérodiade et d’Hérode fils d’Hérode (appelé Philippe dans les évangiles), se trouve dans la partie IV du chapitre V du livre XVIII des Antiquités judaïques de Flavius Josèphe.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

 En ce temps-là, Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean le Baptiste et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droitde prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir.

Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »   Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ?

» Hérodiade répondit :  « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.   Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau. (Mc 6, 17-29)

Hérode et Jean-Baptiste

La renommée de Jésus parvint à Hérode ; tandis que d’autres dirent que Jésus fut Élie ou un prophète, Hérode affirma qu’il fut Jean ressuscité.  Marc raconta à ce propos l’issue tragique du Baptiste. Jean fut emprisonné parce qu’il blâma l’union d’Hérode avec Hérodias, la femme de son frère. Celle-ci poursuivit le prophète de sa haine, mais ne put obtenir sa mort. Hérode protégea Jean, l’écoutait volontiers et fut troublé par ses entretiens avec lui.

Le jour de naissance d’Hérode offrit à Hérodias une occasion propice. Sa fille dansa au festin qu’Hérode offrit à ses grands. Hérode enivré lui promit avec serment ce qu’elle voudrait. La jeune fille, après être allée consulter sa mère, demanda la tête de Jean-Baptiste. Le roi, tout attristé qu’il fût, n’osa refuser. Il envoya un garde décapiter Jean dans sa prison. Le garde apporta la tête de Jean sur un plat et la donna à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean vinrent rendre les derniers devoirs à leur maître.

Hérode fut nommé roi selon l’usage populaire ; ce ne fut pas son titre officiel. Matthieu et Luc le nommèrent le tétrarque. Mais comme ceux-ci ne prêchèrent et n’opérèrent des guérisons qu’au nom et en la puissance de Jésus. Marc, par un tour elliptique, ajouta que Jésus, avait acquis de la renommée par l’activité des apôtres. Quant à l’opinion d’Hérode, que Jean fut ressuscité d’entre les morts, une variante de B, D, fut adoptée par Lachmann, Westcott et Hort.

Les paroles d’Hérode trahirent le trouble d’une conscience tourmentée par le souvenir d’un meurtre. Les paroles qu’on lui prêta signifieraient simplement : « J’ai fait décapiter un de ces prophètes, et en voici un autre qui reparaît ». Tous les évangélistes entendirent ces paroles d’Hérode dans leur sens littéral. Et pourquoi se seraient-ils trompés ? Chez un homme faible, voluptueux, débauché, troublé dans sa conscience comme le fut Hérode, la superstition s’allia fort bien avec l’incrédulité. La haute estime qu’il eut du caractère de Jean-Baptiste ne put qu’augmenter les remords qui le firent parler ainsi.

Remplie de haine contre Jean, parce qu’il contraria sa passion et son ambition.  Hérodias aurait voulu le  tuer. Pourquoi ne le put-elle pas ?  Hérode, à l’égard de Jean, eut des sentiments tout autres que ceux de sa femme. Matthieu dit qu’Hérode eût voulu faire mourir Jean et qu’il n’en fut retenu que par la crainte du peuple. Quand il s’agit de juger un homme faible, sans résolution, débauché, vacillant aux impressions variables, le jugement peut dépendre du moment où on le prend.

Hérode pouvait avoir eu le désir de se défaire de ce témoin importun, dans le temps où il le fit mettre en prison ; mais après avoir eu l’occasion de le voir de près plusieurs fois, il put très bien changer de sentiment à son égard. Marc constata ces nouvelles dispositions envers le précurseur. Cela n’empêcha pas que l’autre motif que Matthieu attribua à Hérode, la crainte du peuple, pût exercer aussi sur lui son influence. 

La crainte qu’Hérode eut de Jean fut très bien motivée par cette remarque qu’il vit en lui un homme juste et saint ; car il pouvait penser que, s’il mettait à mort un tel homme, cela lui porterait malheur. Ainsi il le garda avec soin dans la prison, où il le protégea contre les desseins d’Hérodias, et, comme il l’écoutait volontiers, il lui arrivait, après s’être entretenu avec lui, d’être perplexe, troublé sur beaucoup de choses.

Hérode, pour l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands et aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée : Hérode réunit dans cette fête les trois classes d’hommes qui avaient accès à sa cour. Les grands dignitaires civils, les chefs militaires, qui avaient le commandement de mille hommes) et les principaux de la province où il se trouvait. Hérode, ivre de vin, de volupté et de fausse gloire, promit avec serment ce qu’il ne put pas donner.

Il parla de son royaume, lui qui ne fut que l’administrateur d’une petite tétrarchie ; il parodia le langage du grand Assuérus, lui qui n’eut aucune souveraineté. Et ce langage, il le tint à une jeune fille qui vint de lui plaire par sa danse. Matthieu se borna à dire que la jeune fille fit sa demande à l’instigation de sa mère. Marc décrivit la scène d’une manière plus dramatique : Salomé sortit, se rendit auprès de sa mère, qui ne craignit pas de donner à son enfant un conseil où se trahirent toute sa haine et sa cruauté.

Puis cette enfant rentra avec empressement dans la salle du festin et tint à Hérode ce langage impérieux qui montra en elle la digne fille de sa mère : « Je veux à l’instant, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste ! »

Diacre Michel Houyoux

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Diacre Jean)Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article →  Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité

◊  Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →   Mort de Jean Baptiste – Les méditations

  Vidéo Florence Blondon : cliquez ici →  https://youtu.be/f9F9jr1ylzw

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Mercredi de la vingt et unième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 28 août 2024

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Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait :     « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. C’est ainsi que vous, à l’extérieur, pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes,
mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal.

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, et vous dites : si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.” Ainsi, vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. Vous donc, mettez le comble à la mesure de vos pères ! » (Mt 23-27-32)

 Réforme de la vie morale

Jésus n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir ; aucun trait de la loi divine ne passera jusqu’à ce que tout ait été accompli ; la violer ou l’observer, c’est être petit ou grand dans le royaume des cieux : et ceux-là n’y entreront pas dont la justice ne surpasse pas celle des pharisiens. Quelle est cette justice supérieure, comment faut-il interpréter la loi ? Jésus le montra par une série d’exemples empruntés à la loi morale.

Premier exemple Interprétation du cinquième commandement. La loi dit : «Tu ne tueras pas, et le meurtrier est punissable par le jugement. Mais moi je vous dis que la colère ou des paroles de mépris ou de haine contre un frère sont une violation de la loi et méritent la condamnation. Aucun acte de piété n’est possible dans ces sentiments : va premièrement te réconcilier avec ton frère. Sois promptement d’accord avec ton adversaire, tandis qu’il en est temps, de peur que tu ne sois condamné» .

Second exemple Interprétation du sixième commandement. La loi dit : «Tu ne commettras point adultère ; mais moi je vous dis que regarder une femme avec convoitise, c’est violer le commandement.» C’est dans le cœur qu’il faut déraciner le mal, fût-ce par un sacrifice pareil à celui de s’arracher un œil ou de se couper une main. Ainsi encore, la loi permet le divorce ; mais moi je vous dis que quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère.

Troisième exemple La loi interdit le parjure et ordonne de tenir fidèlement les serments ; mais moi je vous dis : Ne jurez pas du tout, ni par des objets sacrés, ni par des choses terrestres ; mais contentez-vous d’affirmer la vérité par un oui ou un non.

Quatrième exemple «Il a été dit : œil pour œil, dent pour dent ; mais moi je vous dis : de ne pas résister au méchant, de souffrir des injures et des pertes, de donner et de prêter libéralement».

Cinquième exemple «Il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi ; mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous maudissent et vous persécutent, et priez pour eux, afin qu’ainsi vous soyez fils de votre Père, qui donne à tous des marques de sa bonté.» Aimer ceux qui vous aiment, de quelle récompense cela est-il digne ? Le but suprême à atteindre, c’est la perfection même de Dieu.

Réforme de la vie morale

Jésus ne vint pas pour abolir la loi ou les prophètes, comme le pensèrent les Juifs, qui s’attendaient à ce que leur Messie transformerait toute la loi. Le Sauveur ne veut rien abolir, abroger, mais tout accomplir. Et il le fit de toutes manières. Jésus enseigna, révéla le sens complet et spirituel de la loi divine, que le pharisaïsme avait matérialisée par sa doctrine des observances extérieures. Il accompli parfaitement la loi par sa vie sainte. Il réalisa, par toute son œuvre et surtout par sa mort, l’idée complète de l’ancienne alliance, avec ses types, ses figures, ses sacrifices, ses promesses et ses espérances.

Un de ces plus petits commandements, c’est ce que Jésus désigna comme un iota ou un trait de lettre. Le violer ou l’abolir ainsi de fait et enseigner les autres à le faire, c’est s’exposer à n’occuper qu’un degré très inférieur dans le royaume des cieux. L’expression dont Jésus se servit : «Il sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux» ne signifie pas qu’il sera exclu de la félicité éternelle (Augustin, Luther, Calvin). L’Évangile n’enseigne pas qu’il y aura des degrés divers dans ce bonheur. Elle signifie qu’il n’aura qu’une part moindre et un rôle inférieur dans l’établissement du règne de Dieu sur la terre. (B. Weiss)Celui qui croit pouvoir travailler à l’œuvre de ce règne plus efficacement en s’affranchissant de l’obéissance aux commandements qui lui paraissent secondaires, en les abolissant dans sa conduite et ses préceptes, se trompe.

C’est la fidélité dans les petites choses, l’accomplissement scrupuleux de l’humble devoir, qui rendent apte au royaume de Dieu. Il faut d’ailleurs envisager ces commandements dans leur esprit et dans leur ensemble, qui forme un tout inviolable, la volonté de Dieu. : « Aurait-on observé la Loi tout entière, si l’on commet un écart sur un seul point, c’est du tout qu’on devient justiciable.» ( Jc 2, 10)

Diacre Michel Houyoux

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◊ La Croix : cliquez ici pour lire l’article →« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir la Loi »

◊ Got questions : cliquez ici pour lire l’article → Jésus est-il allé en enfer entre sa mort et sa résurrection ?

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/nrmqxIcq9qY

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Mardi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 28 août 2024

 CES CHOSES QU'IL NE FAUT PAS NÉGLIGER - YouTube

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. Voilà ce qu’il fallait pratiquersans négliger le reste. Guides aveugles ! Vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance ! Pharisien aveugle, purifie d’abord l’intérieur de la coupe, afin que l’extérieur aussi devienne pur. » (Mt 23, 23-26)

Don de la dîme

Les Is­raé­lites durent don­ner aux sa­cri­fi­ca­teurs la dîme de tous les pro­duits de la terre.  Les pha­ri­siens, pour faire des œuvres mé­ri­toires, éten­dirent cette dîme aux plus pe­tites plantes des jar­dins. Mais en même temps ils négligèrent  les choses plus pesantes, dif­fi­ciles à faire dans la loi : le jugement, mot qu’on ne doit pas tra­duire par justice, mais qui si­gni­fie le de­voir de juger se­lon la jus­tice ; la miséricorde en­vers les mal­heu­reux et les coupables ; la fidélité ou la foi. En ceci en­core, ils se mon­trèrent hypocrites , où l’a­mour de Dieu fut ajouté comme étant l’âme et l’ac­com­plis­se­ment de tous ces de­voirs.

Les choses qu’il fallait faire étaient les grands de­voirs que Jé­sus rap­pe­la ; les autres, ce fut le paie­ment exact de la dîme. Ainsi les plus grandes obli­ga­tions de la vie mo­rale ne durent ja­mais nous faire perdre de vue les plus insignifiantes en ap­pa­rence. Jésus as­si­mila les scribes et les pha­ri­siens, dans leur conduite en­vers Dieu, à ces hommes qui tinrent au brillant de leur vais­selle, tan­dis qu’ils la rem­plirent du fruit de la rapine et usèrent de son contenu avec intempérance.

Pour ce der­nier mot, quelques ma­nus­crits et des ver­sions an­ciennes pré­sentent deux va­riantes : injustice et impureté ; mais la le­çon du texte reçu est la plus au­to­ri­sée. Ces pa­roles sé­vères de Jésus peuvent s’en­tendre dans leur sens propre (de ce qui est dans le plat), et dans un sens spi­ri­tuel (de ce qui est dans le cœur). Par l’un comme par l’autre, il condamna l’­hy­po­cri­sie ajou­tée à la cor­rup­tion : « Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté » (Lc 11, 39) Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi devienne net.

Diacre Michel Houyoux

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste

Les méditations : cliquez ici pour lire l’article →  Justice, miséricorde et bonne foi

 Vidéo Monseigneur Cattenoz : cliquez ici → https://youtu.be/vI5EI1-hB9E

 

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Ventiduesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 27 août 2024

Il giudizio dei farisei su Gesù

Gesu e i farisei

# Le tavole della legge sono menzionate nei libri dell’Esodo e del Deuteronomio. Dio decise di suggellare un’alleanza con lui e Mosè fu l’intermediario. Dio enunciò dieci Parole e le accompagnò con degli sviluppi, il codice dell’Alleanza. Mosè scrisse tutte le parole pronunciate da Dio su tavole di pietra, ricordando la legge e il comandamento che il popolo d’Israele doveva conservare in una cassa l’Arca dell’Alleanza da collocare su un tavolo e sistemare in una tenda.

Il popolo perse la pazienza e la fiducia e si rivolse ad altri dei. Quando Mosè scese dal Monte Sinai portando le due tavole, si rese conto che il suo popolo aveva infranto l’alleanza appena stipulata e gettò a terra le due tavole, che si ruppero. Una nuova alleanza fu siglata tra Dio e il suo popolo. Mosè fu incaricato di intagliare due nuove tavole simili alle precedenti, sulle quali furono nuovamente incisi i termini della legge. Le parole di Esodo 34-27 sono le parole dell’alleanza che Dio fece con Mosè. Mosè scese dal Monte Sinai con le tavole, che vennero conservate nell’Arca dell’Alleanza non appena fu costruita. Questo episodio è ricordato in Deuteronomio10. Oggi esistono tradizioni che le raffigurano in diverse parti del mondo

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

In quel tempo, i farisei e alcuni scribi di Gerusalemme si riunirono intorno a Gesù e videro alcuni dei suoi discepoli che mangiavano con le mani non lavate. I farisei, come tutti i Giudei, si lavavano sempre accuratamente le mani prima di mangiare, secondo la tradizione degli anziani ; e quando tornavano dal mercato, non mangiavano se non dopo essersi cosparsi d’acqua, e per tradizione erano ancora legati a molte altre pratiche: lavare le coppe, i recipienti e i piatti. llora i farisei e gli scribi chiesero a Gesù: “Perché i tuoi discepoli non seguono la tradizione degli anziani ? Mangiano i loro pasti con mani impure”. Gesù rispose : “Isaia ha profetizzato bene di voi ipocriti, come sta scritto ”

Questo popolo mi onora con le labbra, ma il suo cuore è lontano da me. Invano mi adorano; le dottrine che insegnano sono solo precetti di uomini ; mettete da parte il comandamento di Dio e vi attaccate alle tradizioni degli uomini”.Chiamando di nuovo a raccolta la folla, disse loro : “Ascoltatemi tutti e comprendete questo. Nulla di ciò che esce da un uomo ed entra in lui può renderlo impuro. Ma ciò che esce da un uomo è ciò che lo rende impuro”. E disse ai suoi discepoli, lontano dalla folla : “I pensieri cattivi vengono dal di dentro, dal cuore dell’uomo: comportamenti indecenti, furti, omicidi, adulteri, cupidigia, malvagità, frode, dissolutezza, invidia, maldicenza, superbia e smodatezza.”

Tutto questo male viene dall’interno e rende l’uomo impuro. (Mc 7, 1-8.14-15.21-23) I

farisei di Gerusalemme attaccano Gesù sul tema delle abluzioni

Questo incontro tra gli avversari di Gesù mostra l’importanza del loro approccio. Si trattava di un evento ufficiale. Come hanno fatto questi farisei e scribi a trovarsi lì, provenienti da Gerusalemme, se non erano stati inviati dal Sinedrio? Marco spiega i loro scrupoli ai suoi lettori, estranei alle usanze giudaiche, aggiungendo questa frase : “Cioè non purificati”.

Marco interrompe la sua narrazione per spiegare tutte queste usanze giudaiche ai suoi lettori che, convertiti dal paganesimo, non le conoscevano. Egli attribuisce queste pratiche non solo ai farisei, che le osservavano con maggior rigore, ma a tutti i giudei. Lavarsi le mani con il pugno significa lavarsi strofinando alternativamente una mano aperta con l’altra chiusa, in modo da rimuovere ogni impurità dai palmi delle mani. La tradizione degli antichi si opponeva alle prescrizioni della legge divina.

Si trattava di usanze fondate sull’autorità degli antichi dottori ebrei e spesso poste al di sopra della legge stessa. La piazza pubblica era il luogo dove si riuniva il popolo e dove si teneva il mercato. Al ritorno da lì, gli ebrei non prendevano i pasti senza essersi purificati.Alcuni interpreti applicano questa purificazione non alle persone, ma al cibo portato dal mercato. Al ritorno da lì, gli ebrei non prendevano i pasti senza essersi purificati. Alcuni interpreti hanno applicato questa purificazione non alle persone, ma al cibo portato dal mercato.

Il setier è il nome di una misura di liquido. Qui la parola si riferisce a vasi da vino di legno o di terra. I letti erano una sorta di divani sui quali gli anziani consumavano i loro pasti, appoggiandosi al gomito sinistro. Secondo Matteo, Gesù rispose alla domanda dei farisei con un’altra che li avrebbe confusi. Applicò loro le dure parole del profeta Isaia : “Isaia ha profetizzato bene di voi ipocriti; come sta scritto: ‘Questo popolo mi onora con le labbra, ma il suo cuore è lontano da me’”.

“È una strana deviazione mettere le ordinanze degli uomini al posto della legge di Dio. L’amor proprio si compiace di prendere il cambio e di dare a vasi e tazze la cura e l’applicazione che dobbiamo al cuore”. (Quesnel) Dopo aver accusato i farisei di annullare il comandamento di Dio con le loro tradizioni, Gesù ne mostrò una prova lampante nel modo in cui eludevano il sacro obbligo imposto ai bambini dal quinto comandamento. Dopo aver accusato i farisei di annullare il comandamento di Dio con le loro tradizioni, Gesù ne mostrò una prova lampante nel modo in cui eludevano il sacro obbligo imposto ai bambini dal quinto comandamento.

Dopo aver ricordato questo comandamento : “Onora tuo padre e tua madre, affinché tu possa avere lunga vita nel paese che il Signore tuo Dio ti dà” (Es 20,12) Chi maledice il padre o la madre sarà messo a morte. (Es 21, 17) Cosa insegnavano dunque i farisei? Che un uomo, di fronte al dovere di assistere il padre o la madre anziani, poteva dire loro : “Di ciò che potevate essere assistiti da me, ho fatto un corban, un’offerta a Dio, e che così era sollevato da ogni obbligo nei loro confronti”.

È come se un figlio dicesse al padre bisognoso : “Padre, ti darei volentieri ciò che può aiutarti nella tua vecchiaia, ma ne ho fatto un’offerta. È meglio che la consacri a Dio, ne trarrai più beneficio”. Il diacono Michel Houyoux


Link ad altri siti cristiani

Conferanze Episcopale taliana : Clicca qui per leggere l’articolo → XXII DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO – ANNO B

Maranatha : clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia della XXII Domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Video Padre Fernando Armellini : clicca quihttps://youtu.be/j_SlcexKBHo

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