Mercredi Saint

Posté par diaconos le 26 mars 2024

La Cène- Léonard de Vinci L'oeuvre ce base sur une scène religieuse ...

# La Cène (terme issu du latincena, « repas du soir, dîner » est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint (le 14 Nissan du calendrier hébraïque), avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l’Eucharistie — selon trois des quatre évangiles canoniques — en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».

L’idée d’un banquet communautaire célébrant l’arrivée du Royaume de Dieu existait dans le judaïsme contemporain chez les esséniens, qui anticipaient un tel repas présidé par le Prêtre et le Messie (1 QSA 2, 17-222), et qui observaient selon leur règle un repas communautaire en prévision du banquet messianique de la Fin des temps (1 QS 6, 4-63).

Des textes apocalyptiques postérieurs (Baruch, Enoch, l’Apocalypse d’Elie) parlent d’une abondance de nourriture à la Fin des temps ainsi que d’un repas pris avec le Messie » Les chrétiens de toutes tendances confondues (orthodoxes, catholiques, protestants), considèrent que ce dernier repas pris par Jésus avec ses disciples institue le sacrement de l’Eucharistie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit «Que voulez-vous me donner, je vous le livrer ?» Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : «Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque» l leur dit : «Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.”»

Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : «Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer» Profondément attristés, Ils se mirent à lui demander, chacun son tour : «Serait-ce moi, Seigneur. Prenant la parole, il dit : «Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !» Judas, celui qui le livrait, prit la parole : Rabbi, serait-ce moi ?» Jésus lui répondit : « C’est toi-même qui l’as dit !» ((Mt 26, 14-25)

L’institution de la cène

Les paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Ce fut Judas qui prit l’initiative de dénoncer Jésus aux chefs des prêtres. Malgré les avertissements réitérés de Jésus.  Judas s’enferma dans ns son péché et joua avec une passion qui finit par livrer son âme à la puissance des ténèbres : «Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.» (Lc 22, 3) Au reste, bien qu’il y ait un profond mystère dans la destinée de cet homme , comme dans celle de toute âme qui se perd,   Judas ne prévit pas le résultat de sa trahison. de sa trahison. Il pensa que le sanhédrin se contenterait d’infliger à Jésus une peine légère ou que celui-ci ferait usage de sa puissance pour échapper à ses ennemis.

Ce qui le prouva, ce fut sa conduite après l’événement. Ces trente pièces d’argent qui étaient sans doute des sicles, était le plus bas prix d’un esclave : «Si c’est un esclave, homme ou femme, on donnera 30 pièces d’argent au maître de l’esclave et le bœuf sera lapidé.» (ex 21, 32) Judas n’avait pas prévu les conséquences de son action, et qu’ainsi, dans son aveuglement, il n’y attacha pas l’importance que les événements donnèrent à son crime. Cet argent avait été pris dans le trésor du temple, qui servait à acheter les victimes.

Ainsi l’Agneau de Dieu dut être payé par ce trésor, où cependant les trente pièces d’argent ne rentrèrent plus. Le premier jour des pains sans levain, les disciples demandèrent à Jésus où ils durent lui préparer la Pâque. Jésus leur indiqua une maison amie, en ville, et les disciples exécutèrent ses ordres. Le soir venu, il se mit à table avec les douze. Il déclara que l’un d’eux le livrera. Consternés, ils demandèrent chacun : «Est-ce moi ?» Jésus désigna le traître et dit que la mort du fils de l’homme fut l’accomplissement des prophéties, mais que celui qui fut l’instrument de cette mort n’en fut pas moins coupable et malheureux.

Judas demandant à son tour si ce fut  lui, Jésus le lui confirma. Pendant le repas, Jésus prit du pain, et après avoir prononcé une bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en leur disant : Ceci est mon corps. Il prit aussi une coupe, et leur commanda d’en boire tous, disant : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés. Jésus termina le repas en déclarant qu’il ne boira plus du produit de la vigne jusqu’à ce qu’il le boive à nouveau dans le royaume de son Père. Après le chant des cantiques, ils s’acheminèrent vers le mont des Oliviers.

Le quatorze du mois de nisan, les juifs préparèrent l’agneau de Pâque et les pains sans levain, et la fête commençait le même jour à six heures du soir, bien qu’elle fût fixée au lendemain quinze, de même que le sabbat des Juifs commençait le vendredi à six heures du soir. L’après-midi du 14 nisan, avant le coucher du soleil, l’agneau pascal était immolé par les sacrificateurs dans les parvis du temple et c’était dans la soirée qu’on le mangeait.

Les Israélites, à l’origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main : vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.» (Ex 12, 11) Dans la suite, l’usage prévalut de prendre ce repas à demi couché sur le côté : « Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.» (Lc 7, 38)

Les convives devaient être au moins dix, car l’agneau devait être entièrement mangé. Les Israélites mangeaient, avec l’agneau de Pâque, un plat composé de dattes, de figues… appelé charoset et ayant la couleur des briques, en souvenir de celles d’Égypte. Ils plongeaient dans cette sauce le pain et les herbes amères. Judas, assis près de Jésus, fit en même temps que lui ce mouvement de la main. La vie est un don de Dieu, mais l’homme est responsable de l’usage qu’il en fait, si elle devient pour lui un mal, il ne peut l’attribuer qu’à sa faute : tel n’était pas le dessein de Dieu.

En présence de la perdition d’une âme, cette parole de Jésus est d’une redoutable et mystérieuse vérité, mais dans les grandes afflictions de la vie présente, c’est par erreur que l’homme arrive quelquefois à considérer le don de l’existence comme un malheur. L’insolence de Judas dépassa toutes les bornes. Mais cet entretien eut lieu à voix basse, Jésus ne voulant pas même alors rendre tout retour impossible à ce malheureux disciple, en le dévoilant directement aux autres.

Ceux-ci en effet, ignorèrent ses intentions criminelles «Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.» (Jn 13,, 28-29)

Diacre Michel Houyoux

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Mardi Saint

Posté par diaconos le 25 mars 2024

NOUS VOULONS VOIR JÉSUS ÉLEVÉ - Frantzy Gauthier & Kompa Céleste ...

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

Les interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même. Il se présenta comme le futur juge eschatologique.

# La kénose est une notion de théologie chrétienne exprimée par un mot grec, κένωσις, « action de vider, de se dépouiller de toute chose » ; le sens de cette notion dans le christianisme s’éclaire par l’Épître de Paul aux Philippiens (Ph 2,6) Cette notion a suscité de nombreux développements d’une théologie qui insiste beaucoup sur l’abaissement de Dieu. Par amour, Dieu se dépouille de ses autres attributs divins comme la toute-puissance, la gloire, l’impassibilité, la perfection, l’auto-suffisance, la Providence qui gouverne le monde.

La théologie de la kénose aborde le mystère du mal en affirmant que c’est d’abord Dieu qui souffre et non l’homme : « Mais non, Dieu ne permet jamais le mal, il en souffre, il en meurt, il en est d’abord la victime ». La théologie de la kénose est formalisée par les Pères de l’Église, et s’inscrit dans les débats christologiques des premiers conciles. Ainsi, la kénose n’atteint pas la nature divine du Christ, mais seulement son humanité. Pour Paul de Tarse, la théologie de la kénose affirme que l’incarnation du Verbe correspond à un renoncement aux privilèges divins usuels : Dieu n’est qu’Amour et les attributs de Dieu ne sont que les attributs de l’Amour. Pour Moltmann, un Dieu qui n’est que tout-puissant est un être imparfait.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : «Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera.» Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait. Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : «Seigneur, qui est-ce ?»

Jésus lui répondit : «C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat.» Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : «Ce que tu fais, fais-le vite» Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.

Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara ; «Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi.» Simon-Pierre lui dit : «Seigneur, où vas-tu ?» Jésus lui répondit : «Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard.» Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !»

Jésus réplique : «Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois.» (Jn 13, 21-33.36-38)

Nous voulons voir Jésus

Nous voudrions voir Jésus. C’est la demande faite par des grecs au lendemain du dimanche des rameaux. Ces gens étaient des sympathisants de la religion juive montés à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Ils entendirent parler de son entrée triomphale à Jérusalem. Alors ils partirent à la recherche des disciples et ils finirent par trouver Philippe. Ils s’approchèrent de lui et ils lui firent part de leur plus cher désir : voir la gloire de celui dont tout le monde chantait les louanges.

Oui d’accord, mais cette gloire qu’ils furent invités à accueillir, fut celle d’un crucifié. Ils virent la mort de celui qui est l’auteur de la vie, un homme élevé au-dessus de tous, cloué sur une croix. Ce Jésus élevé de terre connaîtra la gloire puisqu’il attirera tous les hommes à lui. «Nous voudrions voir Jésus.» Voilà bien une phrase merveilleuse qui monte de chaque cœur désirant Dieu. Jésus s’adresse à chacun de nous aujourd’hui.

Nous aussi, nous voulons voir Jésus. Jésus nous fait comprendre une chose très importante : nous le rencontrerons là où nous ne pensions pas le trouver. Il reste toujours visible mais sous des traits que nous n’avions pas imaginés. Il est dans ce malade que nous allons visiter sur son lit d’hôpital ; il est cet homme licencié sans raison, ce prisonnier avec qui on reste en contact, cette personne victime de la calomnie et de la rumeur. Tout ce que nous faisons pour le plus petit d’entre les siens, c’est à lui que nous le faisons.

Avec Jésus, les valeurs sont renversées. L’humiliation devient grandeur. L’échec devient le triomphe. L’instrument de torture le plus dégradant de l’époque devient la croix glorieuse. Nous voyons en elle un symbole éclatant de l’amour. Cette croix est présente dans nos églises, mais aussi à la croisée des chemins et au sommet des collines. En la regardant, nous y découvrons la glorification d’un amour qui dépasse tout ce que nous pouvions imaginer.

Mais voir Jésus ne suffit pas. Il attend de nous que nous le suivions et que nous l’imitions. C’est un appel qui revient souvent dans les évangiles : prendre sa croix et suivre Jésus. Le chemin du Christ est une descente à rapide. C’est exactement l’opposé de ce que conseillent les hommes. Nous vivons dans un monde qui donne une grande place à l’argent, au pouvoir et à la bonne situation. Mais quand Jésus cherche l’homme, il descend dans l’incarnation et se fait esclave. Il descend parmi les hommes et se fait le dernier. C’est ainsi qu’il nous invite à le suivre jusque dans sa mort pour avoir part à sa résurrection.

Suivre Jésus c’est aussi souffrir aux côtés de nos frères les hommes, aux côtés de ceux et celles qui vivent dans le désespoir. Il nous invite aussi à rejoindre ceux et celles qui s’engagent dans la lutte contre la misère.

En résumé, il nous faut retrouver le sens évangélique de charité : aimer, être à l’écoute de l’autre, rendre service, partager, être attentif aux plus pauvres.  Chaque dimanche, nous célébrons l’Eucharistie en communion avec toute l’Église qui a reçu pour mission de nous conduire à Jésus. En nous envoyant pour témoigner de son amour et de l’espérance qu’il met en nous, Jésus nous rappelle qu’il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Prions le, ensemble, pour qu’il nous donne force et courage en vue de la mission qu’il nous confie.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Augustins de l’Assomption : cliquez ici pour lire l’article → Mardi Saint

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Вербное воскресенье и Страстное воскресенье

Posté par diaconos le 24 mars 2024

Domenica delle Palme: ecco cosa si celebra e perchè si utilizzano i ...

# Страстное воскресенье – это воскресенье, в которое христиане вспоминают Страсти Иисуса. Страстное воскресенье отмечается в экстраординарной форме римского обряда за четырнадцать дней до Пасхи и знаменует собой начало Страстного времени, когда крест и статуи святых покрываются вуалью. Среди других литургических особенностей – отсутствие малой доксологии (Gloria Patri) в конце псалмов, читаемых во время мессы. Литургический цвет этого воскресенья – фиолетовый. В обычной форме римского обряда Страстное воскресенье было объединено с Вербным воскресеньем.

Многие ученые сомневаются, что Иисус въехал в Иерусалим триумфальным путем, описанным в Евангелиях; день недели, в который это должно было произойти, в любом случае неизвестен, учитывая расхождения между Евангелиями, а день воскресенья был выбран на основе более поздних традиций. Начиная с VII века в связи с возрастающим значением, придаваемым процессии, появляются записи о благословении пальмовых ветвей. Это засвидетельствовано в Иерусалиме с конца IV века и почти сразу же было введено в литургию Сирии и Египта.

Из книги пророка Исайи

Господь, Бог мой, дал мне язык ученичества, чтобы я мог словом поддержать усталых. Каждое утро Он будит, пробуждает мое ухо, чтобы я слышал, как ученик.  Господь, Бог мой, открыл мне ухо, и я не восстал, не дрогнул. Я подставлял спину свою тем, кто бил меня, и щеки свои тем, кто выщипывал мне бороду; я не прятал лица своего от оскорблений и плевков. Господь, Бог мой, помогает мне; поэтому я не страдаю от упреков, поэтому я сделал лицо мое твердым, как камень; я знаю, что не буду посрамлен » (Ис 50:4-7).

Верность раба Господня

Раб Господень снова заговорил. Он сказал, что Сам Господь приготовил его к работе, и он выполнял ее, не дрогнув перед лицом гонений, уверенный в помощи своего Бога. К этой речи пророк добавил несколько слов ободрения для тех, кто послушался голоса слуги, и угрозы для тех, кто выступил против него. Язык ученика: не заученный язык (Остервальд), а язык, который верно повторяет. Слуга выполнил возложенную на него миссию: « Придите ко Мне все измученные и обремененные, и Я дам вам покой ». (Мф 11:28). Чтобы он мог это сделать, Бог взял его в свою школу и каждое утро давал ему урок, который он, в свою очередь, преподавал другим.

Господь говорил с рабом не в видениях, а из уст в уста, как с Моисеем; в нем исполнилось обетование о пророке, подобном Моисею: « Господь, Бог твой, воздвигнет тебе из среды братьев твоих  пророка, подобного мне, и ты будешь слушать его. И он ответит на прошение твое, которое ты сделал Господу, Богу твоему, в Хориве в день собрания, сказав. Дай мне не слышать голоса Господа, Бога моего, и не видеть этого великого огня, чтобы мне не умереть.

И сказал мне Господь: хорошо, что они говорили. Я воздвигну для них пророка, подобного тебе, из среды братьев их, и вложу слова Мои в уста его, и он будет говорить им все, что Я повелю ему.   » (Втор. 18:15-18) Отрезание бороды – это, по восточным представлениям, самое позорное обращение с человеком, которое может быть ему уготовано: « Ханун взял слуг Давида, сбрил им половину бороды, отрезал половину одежды их до бедер и отослал их ». (2 Царств 10, 4)

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Catholic.co : нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Пальмовое ( Вербное) Воскресенье

◊Vatican : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Вербное воскресение: история, традиции, образы в

Божественное провидение : нажмите здесь → https://youtu.be/SijyfcACDeE

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Lunedì Santo

Posté par diaconos le 23 mars 2024

La luce della salvezza - Liturgia di oggi Lunedì 16 Novembre 2020

Jesu la luce del Mondo

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo, Gesù disse ai Giudei : « Amen, amen, io vi dico : se uno osserva la mia parola, non vedrà mai la morte, non vedrà mai la morte ». I Giudei gli dissero : « Ora sappiamo che hai un demonio. Abramo è morto, i profeti sono morti e tu dici: « Se uno osserva la mia parola, non vedrà mai la morte » Sei forse più grande del nostro padre Abramo ? Egli è morto e anche i profeti sono morti. Chi credi di essere ? Gesù rispose : « Se io mi glorio, la mia gloria non è nulla; è il Padre mio che mi glorifica, del quale voi dite:  » È il nostro Dio », anche se non lo conoscete.

Io lo conosco e se dicessi che non lo conosco, sarei un bugiardo come voi. Ma lo conosco e osservo la sua parola. Tuo padre Abramo si rallegrò, sapendo che avrebbe visto il mio Giorno. Lo vide e si rallegrò. Allora i Giudei gli dissero : « Tu che non hai ancora cinquant’anni, hai visto Abramo ! ». Gesù rispose loro : « Amen, amen, vi dico: prima che Abramo fosse, Io Sono ». Allora raccolsero delle pietre per scagliarle contro di lui. Ma Gesù si nascose e uscì dal Tempio. (Gv 8, 51-59)

Gesù, la luce del mondo

Gli interpreti erano divisi su questa questione. Alcuni, come Calvino, de Wette e Godet, pensano che Gesù, dopo una pausa, si rivolga ai suoi ascoltatori più disponibili, a coloro che hanno vissuto un primo movimento di fede e hanno soddisfatto la condizione posta da Luca; fa brillare davanti ai loro occhi la magnifica promessa. Altri, come Meyer, Weiss e Luthardt, pensano che queste parole si ricolleghino immediatamente a quelle che le hanno precedute e che Gesù, mentre annunciava il giudizio di Dio, abbia dichiarato un’ultima volta che la parola che proclamava era l’unica via per sfuggire alla morte. 

Se la prima ipotesi sembra più corretta, sono stati gli stessi avversari a rispondere riproducendo il pensiero ingiurioso che avevano espresso. Comunque sia, Gesù ha proclamato una di quelle verità profonde che contengono tesori di consolazione e di speranza. Osservare la sua parola significa dimorare in essa, farne l’elemento della propria vita interiore, praticarla in tutta la propria condotta (Gv 14,23-24; Gv 17,6). Chi vive di questa parola ha la vita eterna : non vedrà mai la morte. .

Agli occhi di Gesù, la morte del corpo non è morte ma sonno (Med. 9.24; Gv. 11.11), il passaggio alla pienezza della vita. La vera morte completa è quella dell’anima, la sua separazione da Dio, e tale morte è diventata impossibile per chi possiede la vita eterna in Dio. I Giudei, prendendo la parola « morte » in senso puramente materiale, rafforzarono la loro ingiusta opinione che Gesù fosse pazzo, che parlasse sotto l’influenza di un demone. I più grandi uomini di Dio, Abramo e i profeti sono morti, e voi pretendete di avere il potere di esentarli dalla morte! Cosa pretendete di essere ?

Nonostante la rivelazione di Dio nella sua Parola, essi erano in questa profonda ignoranza, a causa della loro cecità morale. Ma Gesù lo sapeva e ha mantenuto la parola, perché è con loro in completa unità di volontà e di amore. È per questo carattere che i Giudei avrebbero dovuto riconoscere la verità divina delle sue parole. Indignato per la loro resistenza a questa verità, Gesù ricordò loro lo spirito di falsità che l’aveva causata e lo indicò loro. Dopo essersi giustificato dal rimprovero di essersi glorificato, Gesù affronta la domanda dei Giudei : « Sei tu più grande di Abramo ?

Sì, lo sono », risponde con coraggio, « poiché sono stato l’oggetto della speranza e della gioia di quel patriarca ». C’è dell’ironia in questa parola: Abramo, vostro padre, colui che venerate, si rallegrò umilmente nella speranza della mia venuta. Che contrasto con il loro atteggiamento ! L’evento dopo il quale Abramo sospirò, e che Gesù chiama il mio giorno, non può che essere la comparsa del Salvatore sulla terra per compiere la redenzione del mondo (Lc 17, 22). 

Infatti, sebbene questo termine si riferisca spesso alla sua seconda venuta (Lc 17,24-26 ; 1 Cor 1,8 ; Fil 1,6 ; 1 Tess 5,2), non è probabile che debba essere inteso in questo senso.
Ma quando Abramo ha gioito nella speranza di vedere questo giorno di Cristo ? Perché sono queste due gioie successive che Gesù attribuisce al patriarca.


Sulla prima domanda, gli interpreti sono stati: le promesse di Dio, in cui Abramo credette, furono la causa della sua gioiosa speranza, perché il loro oggetto era la salvezza del mondo (Gen 18,17-18; Gen 22,18). 

Per quanto riguarda la seconda domanda: quando Abramo vide realizzate queste speranze e si rallegrò? Le opinioni variano. I Padri della Chiesa e i Riformatori hanno messo in relazione questo fatto con la vita terrena di Abramo, spiegandolo con la sua fede nelle promesse di Dio, o con una visione profetica (Eb 1, 13), o con rivelazioni che gli sono state date a un certo punto della sua carriera.

Il divenire appartiene a tutto ciò che è creato; l’essere assoluto ed eterno appartiene solo a Dio, ed è in questo senso che Gesù Cristo ha parlato. Gesù si nascose tra la folla che lo circondava, dove i suoi discepoli poterono facilitare la sua fuga. 

Così lasciò il tempio per sfuggire ai disegni omicidi dei suoi nemici. L’espressione: si nascose, esclude che essa supponga un’azione soprannaturale. Questa fu la fine della lotta più violenta che Gesù condusse in Giudea. La vittoria generale sull’incredulità fu decisa per la Giudea come per la Galilea.

Il diacono Michel Houyoux


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