Ventiduesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 3 septembre 2024

Gesù disse: "E’ lecito o no guarire di sabato?"

Gesù guariva solo per via orale.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

In quel tempo, Gesù, lasciata la provincia di Tiro, passando per Sidone e dirigendosi verso il mare di Galilea, giunse nel territorio della Decapoli. Alcuni gli portarono un uomo sordo, che aveva anche difficoltà a parlare, e supplicarono Gesù di imporgli la mano. Gesù lo prese in disparte, lontano dalla folla, gli mise le dita negli orecchi e gli toccò la lingua con la saliva. Poi, alzando gli occhi al cielo, sospirò e gli disse : “Effata”, cioè “Apri”Le orecchie si aprirono, la lingua si sciolse ed egli parlò correttamente. Poi Gesù ordinò loro Ma più glielo ordinava, più essi lo proclamavano. Erano stupiti e dicevano : “Ha fatto bene ogni cosa: fa udire i sordi e fa parlare i muti”. (Mc 7, 31-37)

Guarigione di un sordomuto

Quando Gesù lasciò Tiro, tornò al mare passando per la Decapoli. Gli portarono un sordomuto e gli chiesero di imporgli le mani. Gesù lo trasse fuori dalla folla, gli toccò le orecchie e la lingua e, alzando gli occhi al cielo, disse con un sospiro : “Effata !”. Lo storpio era completamente guarito. Gesù proibì ai presenti di raccontare questo miracolo, ma più glielo proibiva, più lo pubblicavano. Con estremo stupore, gridavano : “Ha fatto bene ogni cosa!”.Gesù era avanzato fino ai confini settentrionali della Galilea, dove iniziava il territorio di Tiro.

Ora, invece di tornare subito sui suoi passi, fece una deviazione più a nord, attraverso Sidone, o, come altri hanno inteso, attraverso il territorio di Sidone, per tornare al mare di Galilea, attraversando il Libano in direzione di Damasco, e poi attraversando la Decapoli. Marco non dice perché Gesù abbia scelto questa strada. Durante questo lungo viaggio attraverso il paese pagano, egli parlava regolarmente con i suoi discepoli. La Decapoli era una vasta regione al di là del Giordano, a nord-est della Galilea.

Gesù si era avvicinato una volta a questa regione; aveva dovuto ritirarsi su richiesta degli abitanti, ma aveva lasciato lì una testimonianza del suo potere : “Allora cominciarono a pregare Gesù di lasciare il loro territorio”. Mentre Ges risaliva sulla barca, l’indemoniato lo pregò di poter stare con lui. Egli non acconsentì, ma gli disse : “Va’ a casa tua dalla tua famiglia e racconta loro tutto quello che il Signore ha fatto per te nella sua misericordia”. (Mc 5,17-19) Gesù prese in disparte il sordomuto per rimanere solo con il malato, per entrare in un rapporto personale con lui e per lasciargli un’impressione più profonda della sua guarigione ? Il Vangelo presenta una serie di fatti simili. Di solito,

Gesù guariva solo per via orale.

 Quale poteva essere il suo scopo nel fare altrimenti ? Alcuni pensano che volesse compensare ciò che mancava alla fede del paziente; incoraggiarlo mostrandogli che si prendeva cura di lui con interesse. Altri suppongono che avesse in mente i testimoni della guarigione e si adattasse alle loro idee sull’efficacia di certi mezzi, per evitare che diventassero superstiziosi riguardo al miracolo. Tuttavia, va notato con Olshausen che, anche quando Gesù non guarì con la sola parola, non usò mai mezzi diversi dalla sua persona; nella sua persona risiedeva esclusivamente il potere divino che restituiva la salute ai malati e persino la vita ai morti.

Questo miracolo fu compiuto con grande solennità. Gesù, come spesso faceva, alzò gli occhi al cielo, dove il suo sguardo cercava tutta la luce e la potenza di Dio. Sospirò, sia per la preghiera ardente che rivolgeva a Dio, sia per il dolore che provava nel prendere su di sé la sua infermità. Infine, pronunciò la parola potente che restituì a questo sventurato l’uso dell’udito e della parola : Ephphatha (apri!).

Il diacono Michel Houyoux


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Mercredi de la seizième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 23 juillet 2024

Le sermon sur la montagne Les paraboles du Seigneur Jésus Les ...

# Les paraboles du Nouveau Testament se trouvent dans les trois évangiles synoptiques. Il s’agit de récits allégoriques faits par Jésus de Nazareth et présentant un enseignement moral et religieux. On en dénombre une cinquantaine. Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d’éléments de la vie quotidienne ou d’observation de la nature mais s’éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d’interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s’accomplissent au moment de sa venue. La parabole du semeur est une parabole évangélique racontée dans les trois Évangiles synoptiques: Matthieu XIII, 1-23 ; Marc IV, 1-20 , Luc VIII, 4-15 (ainsi que dans l’Évangile apocryphe selon Thomas. Le semeur, qui représente Jésus, jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue; en revanche lorsqu’elles tombent dans de la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple.

Selon saint Jean Chrysostome, Jésus vint sur terre pour renaitre laboureur, La terre représente les âmes où Jésus lance la semence sans distinguer le pauvre du riche, le savant de l’ignorant ,l’âme ardente de celle qui est paresseuse. Saint Jean Chrysostome répondit à ceux qui s’étonnèrent de ce qu’un semeur jeta ses graines ailleurs que dans de la bonne terre, car cela prouve que les changements sont possibles. Il ne faut pas comparer la semence matérielle, mais la comparer à la Parole divine qui apporte la conversion: si les changements ne sont point arrivés dans toutes les âmes, ce n’est pas la faute du laboureur, mais de ceux qui n’ont pas voulu se changer. Il a accompli avec un soin entier ce qui dépendait de lui.

 Cette parabole illustre la nécessité du changement et de la responsabilité. La parabole ne dit pas que la semence s’est desséchée à cause du trop grand soleil, mais parce qu’elle n’a pas de racine. De même pour la semence tombée dans les buissons d’épines, la faute ne revient pas aux buissons (qui symbolisent la vie mondaine elle a trait des richesses, mais à celui qui les laisse croître. Si on coupe les tiges des buissons, on peut s’en servir utilement et laisser la bonne terre s’installer. C’est ainsi que Jésus ne parla pas des richesses en général, mais de la duperie. des richesses. Et Matthieu d’ajouter:  » N’accusons pas les choses en elles-mêmes, mais l’abus que nous en faisons et la corruption de notre esprit. Il estima que cette parabole marque trois étapes de l’évolution spirituelle, l La bonne terre étant promise à tous, si l’on renonce à l’ esclavage des plaisirs, pour l’exercice de la vertu, seul gage de la liberté. Matthieu termine en citant comme exemple les excès de la goinfrerie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 13, 1-9)

La fondation du royaume : Parabole du semeur

Ce jour-là était celui où Jésus avait prononcé des discours et où il fut interrompu par la visite de sa famille. Tel est aussi l’ordre du récit de Marc.  Luc plaça ces faits dans une autre suite, et rapporta la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu où elle fut prononcée. La maison d’où il sortit fut celle où il était quand ses parents vinrent à lui. Quelle scène et quel culte ! Pour cathédrale, la voûte étincelante d’un ciel d’Orient ; pour auditoire, ces grandes foules, debout, couvrant au loin le rivage ; une barque de pêcheur servit de chaire, le prédicateur fut Jésus !

« La parabole a deux parties, le corps et l’âme : le corps est le récit de l’histoire qu’on a imaginée, et l’âme, le sens moral ou mystique caché sous les paroles ou le récit. » (Littré) Dans le Nouveau Testament le mot de paraboles ne s’applique pas seulement à ces récits allégoriques prolongés qu’employait si souvent Jésus, mais aussi à toute comparaison ou image dessinée à illustrer la pensée. la  différence notable qu’il y a entre la parabole et un autre genre analogue d’enseignement, la fable. Dans celle-ci le récit fictif n’est pas nécessairement emprunté au domaine du possible et du vrai, elle fait penser et parler les animaux, les plantes. Jamais Jésus ne se permit rien de pareil dans ses paraboles.

Tout dans son récit fut tellement naturel et vrai, que souvent on se demande si c’est un fait réel ou une fiction. Ainsi, le semeur, le bon Samaritain, l’enfant prodigue,… Et ces histoires sont, au point de vue de la forme, d’une telle beauté, d’une si grande perfection, qu’on s’arrêterait beaucoup plus à les admirer à cet égard, si les imposantes vérités religieuses qu’elles renferment ne s’emparaient de toute notre attention. Au fond, la parabole du Nouveau Testament est une création de Jésus-Christ. Ni les mythes des anciens, ni la fable qu’on lit au chapitre neuf du livre des Juges, ni les maschals du prophète Ézéchiel n’en purent donner l’idée.

Ceux qui nient la vraisemblance historique d’un long discours composé d’une série de paraboles, et qui attribuent à Matthieu ce recueil de similitudes prononcées par Jésus en divers temps, ne purent voir dans ces paroles d’introduction, comme dans celles qui servent de conclusion au récit, qu’une invention de Matthieu de même, leur mise en scène., ne serait qu’un cadre fictif donné à ce grand tableau. À cette opinion on peut opposer les remarques qui suivent : Matthieu ne prétendit  pas rapporter un discours soutenu, composé de sept paraboles et de l’explication de deux d’entre elles.

Il marqua lui-même, une première interruption provoquée par une question des disciples et la réponse de Jésus ; il en marqua une seconde, par une réflexion sur ce genre d’enseignement, et enfin une troisième, avec changement complet de lieu et de temps alors que Jésus n’avait encore prononcé que deux paraboles, sans doute avec des développements et des applications sérieuses à son grand auditoire. Matthieu, selon sa méthode de grouper les enseignements et les faits homogènes, consigna ces paraboles de moindre étendue que Jésus prononça ailleurs, et auxquelles Luc assigna une autre place dans son récit. Que Jésus fit, au bord de la mer, un discours prolongé dans lequel à plusieurs reprises, sa parole revêtit la forme de la parabole, c’est ce que témoigna le récit de Marc  ; il rapporta quelques-unes de ces paraboles. L’assemblage de ces sept paraboles présente peu d’invraisemblance historique que le sermon sur la montagne, cette prédication en paraboles fut le prolongement de ce dernier.

Le semeur n’eut pas l’intention de jeter aucune partie de sa semence sur un chemin ; mais comme ce chemin longea son champ et qu’il sema abondamment, beaucoup de grains tombèrent le long du chemin. Ces grains n’étant pas recouverts par la terre furent mangés par les oiseaux. Ces endroits rocailleux ne furent pas une partie du champ couverte de pierres, qu’on aurait pu ôter ; mais bien  des contrées montagneuses et arides, des endroits où une légère couche de terre recouvre le roc. Là, la semence peut lever, elle leva même aussitôt, poussa en dehors, précisément parce qu’elle ne pouvait pas enfoncer ses racines dans une terre profonde. Mais aux premières ardeurs du soleil du printemps, elle fut brûlée, desséchée parce qu’elle n’avait pas de racines qui pussent la nourrir des sucs de la terre. 

Pourquoi des épines dans un champ ensemencé ? Si, d’un côté, le champ fut bordé par un chemin, il fut, de l’autre, par une haie vive. Les grains de la semence tombèrent aux abords de la haie, parmi des épines, au moment où elles germèrent encore dans la terre. La semence leva, mais les épines montèrent avec plus de vigueur encore et l’étouffèrent. La plante du blé ne périt pas, elle substitua, mais elle fut trop épuisée pour produire des épis fertiles.  La bonne terre fut une terre rendue fertile par la culture, l’engrais, et le travail régulier Cette productivité, s’élevant jusqu’à cent pour un, était très ordinaire dans les pays de l’Orient.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →Celui qui reçoit la Parole de Dieu et la comprend, portera beaucoup de fruits.

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◊ Familles chrétienne : cliquez ici pour lire l’article →Évangile : « Voici que le semeur sortit pour semer

◊ Radio Don Bosco- Fandraisana : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi, Seizième Semaine du Temps Ordinaire

Vidéo Père René Luc ; cliquez ici → https://youtu.be/crQYlDxW7MY

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Mardi de la seizième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 22 juillet 2024

Paroisse Sainte Monique du Plateau Dokui - « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui  cherches-tu ? » — Jn 20, 1.11-18 Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  Acclamation : Alléluia. Alléluia. «

Ils commencèrent leur vie commune à El Abiodh Sidi Cheikh, en Algérie, suivant la règle élaborée par le bienheureux Charles de Foucauld en 1899, centrée sur la clôture et l’adoration eucharistique. Ils travaillent bientôt de leurs mains en se rapprochant des populations locales, abandonnant une interprétation stricte de la règle. L’institut est érigé en institut de droit diocésain par Mgr Gustave Nouet, préfet apostolique de Ghardaïa, le 19 mars 1936 ; il reçut le decretum laudis le 13 juin 1968. Ils prononcèrent les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance à l’Église, voulant partager la condition faite aux petits et aux pauvres et être traités comme eux.

Il existe aussi une branche féminine, la fraternité des Petites Sœurs de Jésus. Ils sont au nombre de 75 frères en 1949 et presque 800 frères vingt ans plus tard. Ils furent en 2015 au nombre de 208 religieux de plus de trente nationalités répartis en 71 communautés 5 en petites unités de deux à quatre frères menant une forme de vie contemplative dans des appartements HLM ou des maisons ordinaires de village. Ils ne portent pas d’habit religieux et vivent en salariés dans des emplois au bas de l’échelle sociale : agent de nettoyage, aide soignant, parfois conducteur d’autobus,

Ils sont présents dans dix pays d’Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Espagne, France, Italie6, Pologne, Portugal et Suisse), dans six pays d’Afrique (Algérie, Égypte, Nigéria, Cameroun, Tanzanie, Kenya), dans neuf pays d’Asie et Proche-Orient (Liban, Syrie, Iran, Pakistan, Turquie, Corée du Sud, Inde, Japon, Philippines) et dans dix pays d’Amérique (Canada, États-Unis, Mexique, Cuba, Nicaragua, Colombie, Brésil, Paraguay, Chili et Argentine). Le prieur général actuel est le P.F.J. Hervé Janson, de nationalité française. La fraternité générale se trouve à Bruxelles. En 2015, Rome a accepté qu’ils forment une fédération avec les Petits Frères de l’Évangile. Deux Petits Frères de Jésus de nationalité allemande trouvent le martyre au Congo belge, près de Mambasa, le 26 novembre 1964. Il s’agit de Bernard Ignatius Sarnes (28 ans, né le 30 janvier 1936 à Haldenau en Haute-Silésie et de Heinz Eberlein (29 ans, né le 18 juin 1935 à Wingendorf, aujourd’hui quartier de Kirchen)8, qui étaient partis évangéliser les Pygmées dans une mission de la forêt vierge.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (Mt 12, 46-50)

La mère et les frères de Jésus

Qui furent les frères de Jésus ? Beaucoup de controverses  donnèrent lieu à cette question, depuis les premiers siècles jusqu’à nos jours. Elle ne fut posée que dans un intérêt dogmatique et depuis qu’on eut commencé à rendre des honneurs idolâtres à la mère de Jésus, pour laquelle il s’agissait dès lors de revendiquer une virginité perpétuelle. Plusieurs des Pères de l’Église puis tous les catholiques, et plus d’un théologien protestant, imaginèrent de faire de ces frères de Jésus, soit des enfants de Joseph par un premier mariage, soit des fils de la sœur de Marie, des cousins de Jésus. Cette supposition se heurte au fait que partout dans les évangiles ces frères de Jésus sont nommés, comme ici, avec sa mère. Les frères de Jésus furent désignés par la voix publique comme enfants de Joseph et Marie.

Tout porte donc à croire qu’il s’agissait de vrais frères de Jésus, et ce fut ainsi que se justifia le titre de premier-né qui lui fut donné.  u moment où Jésus allait prononcer le long discours qui précède, ces membres de sa famille, le voyant s’exposer par son zèle à la dangereuse opposition des adversaires, voulurent le retenir, l’arrêter, et ils disaient : « Il est hors de lui-même ». Puis, pendant qu’il parlait encor, ils insistèrent de nouveau par des motifs peut-être bienveillants, mais tout charnels ; car  ses frères ne croyaient pas en lui, et sa mère pouvait céder à un mouvement de fausse tendresse. Comment  Jésus n’aurait-il pas subordonné entièrement cette parenté selon la chair à la communion sainte et éternelle qui s’établissait alors entre lui et ses disciples ?

Non seulement il le fit lui-même, mais il exigea de ceux qui voulurent lui appartenir qu’ils agissaient dans le même esprit . La vraie famille de Dieu, dont il est le Frère aîné, se compose de ceux qui font la volonté de son Père. Jésus sanctifia les liens de la famille  et témoigna à sa mère le plus tendre amour .  Et ici même, quel amour il révéla à ceux qu’il voulut bien appeler du nom de frères et de sœurs  !

Diacre Michel Houyoux

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Lundi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 21 juillet 2024

« Christ est Ressuscité, pour donner la vie au monde ! » (Jn 20,1-9 ...

Christ est ressuscité ; le tombeau est vide

# La résurrection désigne, dans la religion chrétienne, le passage physique de la mort à la vie. Elle concerne principalement Jésus-Christ, mort au cours de sa crucifixion et vivant « le troisième jour, selon les Écritures », c’est-à-dire le matin de Pâques. L’exégèse historico-critique s’efforça de retracer le débat qui opposa pharisiens et sadducéens sur la croyance en la résurrection à l’époque de Jésus de Nazareth, et souligna l’importance de ces discussions dans la formation du christianisme. Cependant, trois résurrections précédèrent celle de Jésus dans le Nouveau Testament, celle du fils de la veuve de Naïn dans l’évangile de Luc, celle de la fille de Jaïre dans les synoptiques et celle de Lazare dans l’Évangile selon Jean. Considérés comme des miracles qui obéissent à la volonté de Dieu, ces épisodes ne semblent toutefois pas constituer une préfiguration de la résurrection christique. Celle-ci, en effet, est d’une nature différente sur le plan théologique. Deux résurrections succédèrent à celle de Jésus-Christ : celle de Dorcas (Tabitha) réalisée par l’apôtre Pierre et celle d’Eutyche opérée par l’apôtre Paul.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »

Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit. (Jn 1, 11-18)

La Parole dans ses rapports avec Dieu et avec le monde

Les premiers mots de l’Évangile de Jean : Au commencement était la Parole rappellent les premiers mots de la Genèse et il s’agit d’une analogie profonde. Dans son prologue, Jean remonte à l’origine de toutes choses pour nous montrer l’Auteur de cette double création. Comment Jean fut-il amené à concevoir comme une personne cette Parole éternelle, par laquelle ont eu lieu la création et toutes les révélations divines ? L’Ancien Testament, compris à la lumière des enseignements de son Maître, lui fournit cette idée. Plusieurs de ses données conduisent à la notion de la Parole que nous trouvons ici.

Dans une série de passages, la Parole de l’Éternel est l’objet de personnifications plus ou moins poétiques : c’est par elle que les cieux ont été faits (Ps 33, 6), c’est elle que Dieu envoie à ceux qui sont dans l’angoisse et elle les guérit (Ps 107, 20) Depuis l’exil, les docteurs juifs considérèrent ces actions attribuées à la Parole divine comme l’œuvre d’un agent permanent et personnel qu’ils nommèrent la Memra (Parole) de Jéhovah. Jean tira de l’Ancien Testament son idée de la Parole (grec Logos). Ce mot était usité dans les écoles de la philosophie alexandrine et se trouve souvent dans les écrits de Philon, Jean l’emprunta à ce philosophe.

Paul empruntait à la philosophie de son temps ce grand mot de sagesse, dont elle était si fière, afin d’en montrer la folie, ajoutant avec une sainte hardiesse : « Mais nous prêchons une sagesse entre les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, mais une sagesse de Dieu » 1 Co 2, 6). Elle était au commencement avec Dieu. Pour avoir cette puissance créatrice qui n’appartient qu’à Dieu, il fallait que la Parole possédât réellement tous les attributs divins qui lui sont conférés dès la première ligne de l’évangile. En déclarant que toutes choses furent créées par la Parole, il importait à Jean d’exclure toute exception. il fit allusion aux premiers mots de la Genèse. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.

La vie, dont la Parole est la source, devient lumière pour les créatures intelligentes et morales : la vie était la lumière des hommes. Après avoir décrit la Parole en elle-même, dans son rapport avec Dieu et dans son rapport avec le monde, Jean nous la montre dans sa relation avec notre humanité. Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue. La lumière persiste à éclairer cette humanité devenue ténèbres, par suite de l’obscurcissement moral, l’humanité résiste à l’action de la lumière : les ténèbres ne l’ont pas reçue. Les moyens naturels de cette illumination sont, d’une part, la contemplation des œuvres de Dieu dans la création (Rm 1, 20) et, d’autre part, les avertissements de la conscience, cette loi écrite dans les cœurs (Rm 2, 14-15). Ces moyens avec le secours de la Parole éternelle qui les emploie, suffiraient pour ramener les hommes à Dieu, s’ils étaient dans un état normal ; ils suffisent du moins pour les rendre « inexcusables » (Romains 1.20) de résister aux sollicitations de cette lumière.

Ils ne l’ont pas reçue, dit Jean avec tristesse. Il exprima ainsi l’expérience universelle des siècles, sans s’arrêter aux rares exceptions de ces hommes qui, de temps à autre, se sont élevés, par leurs lumières, bien au-dessus de leurs semblables. Quoiqu’il y ait des degrés divers dans l’obscurcissement de l’intelligence et du cœur (Ep 4, 18), tous, même les meilleurs, sont restés plus ou moins sous l’influence de ces ténèbres au sein desquelles luit la lumière. Pour la seconde fois, dans le prologue, Jean invoqua le témoignage de Jean-Baptiste, il appuya son témoignage relatif à l’incarnation de la Parole éternelle sur les déclarations du prophète auquel il devait lui-même la première révélation de ce mystère.

Après avoir invoqué l’autorité de Jean-Baptiste, Jean rapporta son expérience personnelle, qui est celle de tous les croyants : nous avons reçu de sa plénitude la grâce et la vérité. Jean énonça l’expérience de tous les croyants qui s’ajouta au témoignage du Précurseur, pour confirmer le grand fait de l’incarnation, attesté par les témoins immédiats de la vie du Christ Toutes ces richesses de Christ, tous les croyants membres de l’Église, les connaissent par les dons qu’ils ont reçus de sa plénitude. La loi ne peut que commander, exiger, condamner ; elle ne nous donne rien. La grâce, au contraire, répond à tous nos besoins, elle est pour nous le pardon, l’amour divin, le salut tout entier. C’est dans ce sens complet qu’il faut prendre le mot grâce.

Il en est de même de la vérité que Jean entendit dans son sens absolu, comme la révélation de Dieu lui-même et de ses perfections. Elle était imparfaite sous l’économie de la loi ; elle devient parfaite par le moyen de la grâce. Voir Dieu, c’est avoir une intuition immédiate de son essence, de ses perfections et c’est ce qui n’a jamais été donné à aucun homme sur la terre et qui reste la prérogative exclusive du Fils unique. Jean avait entendu cette déclaration de la bouche même de son Maître (Jn 6, 46 ; Mt 11, 27). Jésus a toujours été dans le sein du Père, par sa communion intime avec lui ; il était « dans le ciel » (Jean 3.13) tout en vivant sur la terre et, en mainte occasion, il déclare dans notre Évangile qu’il ne parle que selon ce qu’il voit et entend de son Père.

C’est parce qu’il était dans le sein du Père qu’il a pu être, non seulement le révélateur, mais la révélation même de Dieu. Jean affectionna ce beau et doux nom de Père, parce que Jésus exprimait habituellement par ce nom l’ineffable amour qui est l’essence de Dieu. Diacre Michel Houyoux

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Marche d’origine religieuse : cliquez ici pour lire l’article →   Origines – Tour de la Madeleine (Jumet– Belgique)

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