Vendredi de la deuxième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 2 mai 2025

# La multiplication des pains est le nom donné à deux miracles réalisés par Jésus de Nazareth selon les textes des évangiles : Matthieu, chapitre 14, versets 14 à 21, puis à nouveau 15, 32-38 ; Marc 6, 34-44, puis à nouveau Marc 8, 1-9 ; Luc 9, 12-17 ; Jean 6, 5-14. La première multiplication des pains intervient après la mort de Jean Baptiste sur ordre d’Hérode Antipas pour répondre au désir de sa fille Salomé, et de guérisons de malades. Une seconde multiplication des pains a lieu ultérieurement qui implique un nombre différent de gens. Matthieu et Marc sont les seuls évangélistes à la relater. Certains exégèses pensèrent qu’il s’agissait du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux miracles ne se déroulèrent pas au même endroit, dans un cas il y eut cinq mille personnes, dans l’autre cas il y en eut quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus fut aussi différent. Par la suite, Jésus évoqua les deux miracles en les distinguant clairement (Mt 16:9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa bel et bien comme le créateur du ciel et de la Terre.

Il incita par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens modernes diraient que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles. Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, dans l’Angélus du 31 juillet 2011, ce geste messianique est symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que devront suivre les apôtres à savoir transmettre la Bonne Nouvelle. Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI met en exergue le fait que cette multiplication est le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

 Pour les historiens, les événements évoqués par les évangélistes avec ces deux relations restent énigmatiques bien que certaines hypothèses aient été émises

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.

Il dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »

Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » 
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.

Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »

Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »

Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. (Jn 6, 1-15)

Jésus nourrit la foule

Jésus étant passé de l’autre côté du lac de Tibériade, gagna la montagne et là il s’assit aJvec ses disciples. Il fut suivi de tous ses fans, avides de signes et de guérisons. Voyant cette foule nombreuse venue à lui, Jésus éprouva alors une immense compassion, une immense pitié pour cette foule, qui attendait tout de lui. Jésus vit les besoins des gens. Le miracle qu’il fit fut un geste d’amour. Jésus dit à Philippe : «Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?» 

Cette question est toujours d’actualité. Jésus nous demande de regarder les besoins les plus naturels des personnes : qu’elles aient à manger ! Il nous dit : à manger, tout simplement ! Jésus nous ramène à notre vie de chaque jour, à notre pain quotidien. Aimer… C’est là, dans les services ordinaires de nos journées, qu’il nous faut aimer. Il y avait là, dans cette foule, un jeune garçon qui avait cinq pains d’orge et deux poissons. Il avait des provisions et les autres n’avaient rien à manger. Jésus impressionné par la misère de la foule fit un miracle.

Avant saint Vincent de Paul, avant l’Abbé Pierre, avant Coluche, il lança pour la première fois, les restos du cœur. Il servit à la foule un repas gratuit : pain et poisson et ce sans lésiné sur la quantité  : les restes remplirent douze corbeilles ! Avant de nourrir l’esprit et le cœur, Jésus sait qu’il faut d’abord nourrir les corps. Nous ne devons jamais oublier ces besoins primordiaux : donner à manger ! Cette priorité aux pauvres dont parlait le pape  Jean Paul II est une attitude profondément évangélique : «Je te donne ce pain parce que je t’aime.»

Jésus veut nous faire découvrir dans la multiplication des pains l’annonce de l’Eucharistie. Ainsi, dans ce récit, on était proche de la fête de la Pâque juive, date de la Cène et du sacrifice de la croix : Jésus prit du pain et rendit grâces (c’est le mot Eucharistie et le distribua comme il le fit le soir du Jeudi Saint. L’ordre donné à Philippe de se procurer du pain pour nourrir la foule, et la présence des apôtres remplissant douze paniers des morceaux qui restent, sont une allusion à l’Église invitée à distribuer le Pain de vie (l’Eucharistie), aux personnes.

«Tous ont les yeux sur toi : ils espèrent et tu leur donnes la nourriture en son temps ; quant tu ouvres la main, tu combles et rassasie tous les vivants.» (Psaume 144) Á chaque célébration eucharistique, nous sommes invités à ce même geste de don que Dieu pourra multiplier. Réalisons-nous que nous sommes les invités à la table du Seigneur ? Ce récit évangélique est un appel à la générosité et au partage. Mais il nous dit aussi que rien n’est dérisoire, et que nous ne devons jamais nous décourager devant la faiblesse de nos moyens. Offrons au Seigneur nos petites capacités, il saura, lui, les multiplier.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Paroisse de Bezon : cliquez ici  → Homélie du 17ème dimanche du temps ordinaire. Année B.

◊ Marche dans la Bible : cliquez ici pour lire l’article →Jean 6, 1-16 – La multiplication des pains

Vidéo  Campus protestant : cliquez ici → https://youtu.be/y7QsvNmHZ1g

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Jeudi de la deuxième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 1 mai 2025

# Jésus-Christ, palestinien né au début de l’ère chrétienne, est professé par les chrétiens : il est le Messie, le Fils de Dieu et notre rédempteur. Dans l’ordre chronologique, il naquit avant l’an 4 sous Hérode, il débuta son activité apostolique vers l’an 28, Il fut arrêté condamné à mort et crucifié sous le procurateur romain Ponce Pilate en avril 30, et, au témoignage de ses apôtres, il fut proclamé être ressuscité trois jours après. Cette résurrection de Jésus est tenue par les chrétiens pour un fait historique transcendant le domaine de l’histoire pour atteindre à celui de la foi.

Le Messie fut annoncé par l’Ancien Testament du judaïsme. La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l’une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth. À partir du XIXe siècle, les recherches critiques des historiens dissocièrent méthodologiquement Jésus de Nazareth, le personnage historique, de Jésus-Christ, la figure religieuse. Selon John Meier, cette distinction méthodologique s’enracina dans la distinction faite par de nombreux auteurs germaniques dont Bultmann (1884-1976), entre deux sens en langue allemande du terme historique.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jn , -3, 31-36)

Le Fils de Dieu, est au-dessus de tous

Jean-Baptiste confirma et généralisa le contraste absolu qu’il eut établir entre Jésus  et lui. Celui qui vient d’en haut, le Fils de Dieu, est au-dessus de tous, de tous les hommes de ses serviteurs les plus éminents, fusent-ils prophètes ou apôtres. Ce qui confirma abondamment l’expérience ; aucun des plus excellents serviteurs ne supporta pas la moindre comparaison avec Jésus. Jean exprima cette vérité en opposant à Jésus celui qui fut de la terre : il en émana, il appartint à notre pauvre humanité déchue, il fut et resta de la terre, il en porta les caractères, les infirmités ; et quand il parla, il ne put le faire que comme étant de la terre ; les mots de la terre se rapportèrent au contenu des discours : ils ne traitèrent que de choses terrestres.

Ces paroles malgré ce qu’elles eurent d’absolu, n’exclurent pas la vocation d’en haut que fut comme un serviteur de Dieu, ni les révélations ou les secours de l’Esprit de Dieu qui firent de sa parole une parole divine : «Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau m’a dit : celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est lui qui baptise du Saint-Esprit. Et moi, j’ai vu et j’atteste qu’il est le Fils de Dieu. (Jn 1, 33-34) Mais la propre expérience de Jean-Baptiste montra que ce jugement sévère n’était que trop fondé. Celui qui vint du ciel, et parla de ce quil vit et entendit eut une connaissance immédiate et parfaite de ce qu’il affirma !

Comment Jean put-il ajouter cette réflexion attristée : «Personne ne reçoit son témoignage.» On vint de lui dire : «Tous vont à lui», lui-même exprima toute sa joie de voir les prémices de l’Église se réunir autour de Jésus. Ce fut ce que Jean-Baptiste plus que Jean, pas plus que Jésus lui-même, ne se faisait d’illusions sur les dispositions du cœur de l’homme ; il reste vrai que, auprès de la masse des incrédules et des indifférents, le nombre de ceux qui se donnent à Jésus est infiniment petit.

Celui qui reçut par une foi vivante, le témoignage rendu par Jésus-Christ eut par là même scellé, certifié au moment de son sceau, le fait que Dieu fut vrai ou véridique. La foi, la confiance du cœur est en elle-même, de la part du croyant, une attestation de la véracité de Dieu, tandis que celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur : «Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. » (1 Jn 5, 10)

Ce qui n’est pas donné avec mesure, est donné sans mesure, avec une abondance infinie, comme Dieu donne. Mais à qui le donna-t-il ainsi ? Évidemment à Jésus qu’il envoya, à son Fils qu’il aima et à qui il eut remis toutes choses. Aucun prophète ne reçut l’Esprit de Dieu d’une manière infinie et permanente. Chaque croyant le reçoit dans la mesure que Dieu lui dispense, le Fils de Dieu seul en a toute la plénitude : «L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai.» (Co 1, 19)

En parlant de ce don de l’Esprit, Jean-Baptiste pensa à ce dont il fut témoin au baptême de Jésus : « ean rendit ce témoignage: J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui.» (Jn 1, 32)

Diacre Michel Houyoux

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◊ Schweizer Dominikanerprovinz :cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la 2ème semaine du Temps Pascal

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Terza domenica di Pasqua – Anno C

Posté par diaconos le 29 avril 2025

 

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo, Gesù si manifestò ai discepoli presso il mare di Tiberiade, ed ecco come. Con lui c’era Simon Pietro, con Tommaso, chiamato Didimo (cioè Gemello), Natanaele, di Cana di Galilea, i figli di Zebedeo e altri due dei suoi discepoli. Simon Pietro disse loro ; “Vado a pescare”. Essi risposero: “Verremo anche noi con te”. Così partirono e salirono sulla barca ; Ma quella notte non presero nulla.


Allo spuntare del giorno, Gesù era in piedi sulla riva, ma i discepoli non sapevano che fosse lui Gesù disse loro :“Figlioli ! Avete qualcosa da mangiare ?” Essi risposero : “No”. Allora disse loro : “Gettate la rete a destra della barca,e troverete”.

Così gettarono la rete, e questa volta non riuscirono a tirarla dentro, c’erano così tanti pesci. Allora il discepolo che Gesù amava disse a Pietro : “È il Signore !”. Quando Simon Pietro sentì che era il Signore, si rivestì di una veste, perché non aveva nulla addosso, e si gettò in acqua.

Gli altri discepoli arrivarono in barca, trascinando la rete piena di pesci ; la terraferma distava solo un centinaio di metri. Quando arrivarono a riva videro un fuoco di brace che giaceva lì con dei pesci sopra, e del pane.Gesù disse loro “Portate un po’ del pesce che avete appena pescato”. Simon Pietro salì e tirò giù la rete piena di grossi pesci: Erano centocinquantatré. E nonostante fossero in tanti, la rete non si strappò.

 Allora Gesù disse loro : “Venite e mangiate”. Nessuno dei discepoli osò chiedergli : “Chi sei ?” Sapevano che era il Signore. Gesù si avvicinò; prende il pane e lo dà loro ; e lo stesso per il pesce. Questa era la terza volta che Gesù, risorto dai morti si mostrò ai suoi discepoli.

Quando ebbero mangiato Gesù disse a Simon Pietro : “Simone, figlio di Giovanni, mi ami davvero più di questi ? più di questi ? Egli rispose : “Sì, Signore ! Tu sai che io ti amo”. Gesù gli disse : “Sii il pastore dei miei agnelli”. Una seconda volta gli disse : “Simone, figlio di Giovanni, mi ami davvero ?

Egli rispose : “Sì, Signore! Tu sai che ti amo”. Gesù gli disse : “Sii il pastore delle mie pecore”.La terza volta gli disse : “Simone, figlio di Giovanni, mi ami tu ? ” Pietro si rattristò perché Gesù gli chiese per la terza volta : “Mi ami tu?” Gli disse: “Signore, tu sai tutto: sai che ti amo”. Gesù gli disse: “Sii il pastore delle mie pecore. Amen, amen, io ti dico:

quando eri giovane, ti cingevi per andare dove volevi; quando sarai vecchio, tenderai le mani e qualcun altro ti cingerà per portarti dove non vuoi”.Gesù diceva questo per indicare il tipo di morte che Pietro avrebbe dato gloria a Dio. Poi gli disse: “Segui mi.” (Jn 21, 1-19)

Allo spuntare del giorno, Gesù era in piedi sulla riva, ma i discepoli non sapevano che fosse lui. Gesù disse loro : “Figlioli, avete qualcosa da mangiare ? ” Risposero : “No”. Disse loro : “Gettate la rete dalla parte destra della barca e la troverete”. Così gettarono la rete, e questa volta non riuscirono a tirarla dentro perché c’erano molti pesci. Allora il discepolo che Gesù amava disse a Pietro : “È il Signore !”

Quando Sim : on Pietro sentì che era il Signore, si vestì, perché non aveva nulla addosso, e si gettò in acqua. Gli altri discepoli arrivarono in barca, trascinando la rete piena di pesci; la terraferma era a soli cento metri. Quando scesero a terra, videro un fuoco di brace con dei pesci e del pane. Gesù disse loro : “Portate un po’ dei pesci che avete appena preso”. Simon Pietro salì e tirò giù la rete piena di grossi pesci : erano centocinquantatré.

E nonostante fossero così tanti, la rete non si strappò. Allora Gesù disse loro : “Venite e mangiate”. Nessuno dei discepoli osò chiedergli : “Chi sei ?” Sapevano che era il Signore. Gesù si avvicinò ; prese il pane e lo diede loro ; e lo stesso fece con il pesce.

Era la terza volta che Gesù, risorto dai morti, si mostrava ai suoi discepoli. Gesù gli disse : “Simone, figlio di Giona, mi ami tu più di costoro ?” Egli rispose : “Sì, Signore! Tu sai che io ti amo”. Gesù gli disse : “Sii il pastore dei miei agnelli”. Una seconda volta gli disse : “Simone, figlio di Giovanni, mi ami veramente ?” Egli rispose : “Sì, Signore ! Gesù gli disse :  “Giovanni, mi ami tu ?” Pietro si rattristò perché Gesù gli chiese per la terza volta : “Mi ami tu ?”

Egli rispose : “Signore, tu sai tutto: sai che ti amo”. Gesù gli disse : “Sii il pastore delle mie pecore. Amen, amen, ti dico :  quando eri giovane, ti cingevi le spalle per andare dove volevi ; quando sarai vecchio, tenderai le mani e qualcun altro ti cingerà per portarti dove non vuoi”.

Gesù disse questo per mostrare che tipo di morte Pietro avrebbe dato gloria a Dio. Poi gli disse : “Seguimi”. (Gv 21, 1-19) La miracolosa cattura dei pesci Dopo la risurrezione e le prime apparizioni di Gesù ai suoi discepoli, Gesù si manifestò nuovamente sulle rive del mare di Tiberiade (Gv 6,1). Tutti i suoi discepoli vi si recarono per ordine di Gesù, confidando nella sua promessa di apparire loro in quel luogo (Mt 26,31-32; Mt 28,7-10).

 Il racconto di Giovanni è in armonia con quello di Matteo (Mt 28, 7; Mt 16-20) e di Paolo (1 Co 15, 6). Dopo la risurrezione e le prime apparizioni di Gesù ai suoi discepoli (Gv 5, 1; Gv 6, 1; Gv 7, 1).

Gesù apparve di nuovo presso il mare di Tiberiade. Solo Giovanni ha dato questo nome (Gv 6,1) al lago che Matteo chiama mare di Galilea (Mt 4,18), dove tutti i discepoli tornarono, seguendo il comando di Gesù e confidando nella sua promessa di apparire loro lì (Mt 26,31-32; Mt 28,7-10).

Il racconto di Giovanni è in armonia con quello di Matteo e di Paolo (1 Co 15,6), che hanno reso note le apparizioni di Gesù in Galilea. Dei sette discepoli presenti alla scena che segue, cinque sono nominati e ben conosciuti : Simon Pietro (Gv 1,43) ; (Gv 11,16), Natanael i figli di Zebedeo, Giacomo e Giovanni (Mt 4,21).

Altri due discepoli non sono stati nominati perché non erano tra gli apostoli sempre nominati per primi. M. Godet dice giustamente che questo fatto è significativo e che la spiegazione più plausibile che si può dare è che Giovanni, l’autore di questo racconto, si sia attribuito l’ultimo posto per modestia.

I discepoli, tornati in Galilea, erano temporaneamente tornati alla loro occupazione precedente. Pietro, come sempre, prese l’iniziativa. Senza dubbio a causa del cambiamento avvenuto in lui dopo la sua risurrezione (Gv 20,14).

Gesù disse loro : “Figlioli, non avete nulla da mangiare ?” La natura miracolosa di questa pesca consisteva nella conoscenza divina con cui Gesù sapeva che sul lato destro della barca c’era una grande quantità di pesce. A questa vista, i discepoli devono essersi ricordati delle parole di Gesù, che li chiamava all’apostolato : “Seguitemi e vi farò diventare peccatori di uomini” (Mt 4,19) e dell’evento simile a cui avevano assistito (Lc 5,4).

Era anche una magnifica immagine delle immense benedizioni che Gesù avrebbe elargito al loro futuro ministero. Il significato simbolico di questa abbondante pesca non poteva sfuggire alla mente dei discepoli. Gesù disse lor : “Portate un po’ del pesce che avete appena pescato”. I discepoli si stupirono di trovare un pasto preparato, pesce e pane. Molti interpreti videro in questo semplice fatto un miracolo.

Alcuni dissero che Gesù aveva creato il fuoco e il cibo; altri, che erano stati preparati dagli angeli. Al miracolo si aggiungeva poi l’allegoria : per alcuni, il cibo preparato era un’immagine della Cena del Signore ; per altri, un simbolo delle grazie con cui il Signore ristora e rafforza i suoi che lavorano nel suo regno; per altri ancora, un emblema del banchetto celeste promesso ai beati.

Ciò che Gesù voleva, per manifestarsi ai suoi discepoli, era convincerli completamente della sua risurrezione ; e per farlo, entrò in una relazione personale con loro, la più diretta delle quali fu quella di mangiare con loro, proprio come aveva fatto due volte prima (Lc 24,30-42).

Gesù gli disse : “Se voglio che rimanga fino alla mia venuta, che ti importa ? Gesù continuò a parlare con il suo discepolo e con questa solenne dichiarazione, che appartiene esclusivamente al quarto Vangelo.  Gesù continuò la conversazione con il suo discepolo e con questa solenne dichiarazione, che appartiene esclusivamente al quarto Vangelo : “In verità, in verità, gli disse che cosa gli sarebbe accaduto in questa vocazione in cui era appena stato reintegrato”.

Fu attraverso grandi prove che Pietro dimostrò a Gesù l’amore che gli aveva dichiarato per tre volte. Questa predizione assume la forma di un’immagine viva: Potersi cingere, legare intorno ai lombi, per camminare o per lavorare, il lungo costume orientale ; andare dove si vuole, è il segno dell’indipendenza, dell’attività della forza.

Tale era Pietro in quel momento: quando eri più giovane di Gesù, dal punto di vista del futuro che gli annunciava. Pietro fece un uso abbondante di questa libertà, secondo la natura del suo carattere ardente e veloce. Quando Gesù gli parlò così, non era più un giovane, perché era sposato (Mt 8,14). La sua vecchiaia lo rendeva dipendente da qualcun altro e lo costringeva a rinunciare alla sua volontà e alla sua attività.

Per un uomo del carattere di Pietro, una tale rinuncia doveva già essere un sacrificio doloroso. Ma fu ancora peggio : si ridusse a tendere le mani e ad abbandonarsi passivamente a quest’altro che lo avrebbe cinto, legato e condotto con la forza alla morte.

Allora dimostrò a se stesso e agli altri di amare Gesù, al quale sacrificò la sua vita. Questo era il significato della predizione. Gli interpreti erano divisi sul significato di queste parole : “Stenderai le tue mani”. Alcuni, dai Padri a de Wette, Tholuck, Hengstenberg ed Ewald, hanno preso questa espressione alla lettera per significare che Pietro avrebbe sofferto il supplizio della croce.

 Questo fatto è stato riportato da Tertulliano, Origene, Eusebio (Storia ecclesiastica III, 1), che Pietro fu crocifisso. Altri esegeti: Meyer, Weiss, Luthardt e Godet ritengono che le parole : “stenderai le mani” non possano riferirsi all’atteggiamento dell’uomo che si lascia inchiodare alla croce, immagine con cui Gesù rappresenta la passività che non oppone resistenza.

È attraverso questa morte che Pietro ha glorificato Dio. Morire al servizio di Dio e per la verità divina era il modo più eminente per contribuire alla sua gloria in questo mondo (Fil 1,20 ; 1 Pt 4,16). Così, tra i cristiani dei primi secoli, glorificare Dio divenne sinonimo di subire il martirio.

Seguitemi in questo cammino che avete intrapreso, di cui vi ho appena preannunciato l’esito e che, per voi come per me, si concluderà con la morte (Gv 21,22 ; Gv 13,36 ; Mt 10,38 ; Mt 9,9). A questo comando solenne, che riguarda tutti i cristiani, è stato dato un nuovo significato.

Gli interpreti moderni hanno adottato questa spiegazione. “Tuttavia, non ne consegue che il significato del comando: seguimi, sia puramente esteriore. È chiaro che, facendo questo primo passo, Pietro intraprende il cammino di obbedienza a Gesù che lo porterà alla tragica fine del suo apostolato”. (Godet)

 È con questa morte che Pietro ha glorificato Dio. Morire al servizio di Dio e per la verità divina è il modo più eminente per contribuire alla sua gloria in questo mondo (Fil 1,20; 1 Pt 4,16).Tra i cristiani dei primi secoli, la glorificazione di Dio divenne sinonimo di martirio.

“Seguitemi in questo cammino che avete intrapreso, di cui vi ho appena preannunciato l’esito e che, per voi come per me, si concluderà con la morte” (Gv 21,22; Gv 13,36; Mt 10,38; Mt 9,9) In questo modo, Gesù avrebbe voluto dire : “Seguitemi dove vi condurrò per potervi parlare da soli”. Gli interpreti moderni hanno adottato questa spiegazione : Non ne consegue, tuttavia, che il significato del comando : seguimi, sia puramente esteriore

 È chiaro che, facendo questo primo passo, Pietro intraprende il cammino di obbedienza a Gesù che lo porterà alla tragica fine del suo apostolato. È così che il senso superiore è naturalmente legato a quello inferiore, come Giovanni (Gv 1,44) Per quanto riguarda gli elementi di questo pasto, era difficile procurarsi pesce e pane sulle rive di un lago dove c’erano sempre pescatori ? Il cibo preparato non era sufficiente per le otto persone che dovevano partecipare al pasto,


Il diacono Michel Houyoux


Link a siti web cristiani

maranatha.it cliccare qui per legare l’articolo Liturgia della III Domenica di Pasqua – Anno C

Qumran.net › cliccare qui per legare l’articoloTesti – III Domenica di Pasqua (Anno C)

Video Padre Fernando Armellini › cliccare qui https://youtu.be/sFB_OQkbFe4?t=7

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Troisième dimanche de Pâques – Année C

Posté par diaconos le 29 avril 2025

Troisième dimanche de Pâques – Année C

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.     Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme, c’est-à-dire Jumeau, Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples.
Simon-Pierre leur dit : «  » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien.

    Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.   Jésus leur dit : « Les enfants auriez-vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet,
et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons.     Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! »

Quand Simon Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui,
et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain     Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois.

Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger. »
Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? »Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson.

C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples. Jésus lui dit ; « Simon, fils de Jonas m’aime -tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? »

Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller.    Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi. » (Jn 21, 1-19)

La pêche miraculeuse

Après la résurrection et les premières apparitions de Jésus à ses disciples, Jésus se manifesta de nouveau au bord de la mer de Tibériade. (Jn 6, 1). Tous les disciples de Jésus y allèrent selon l’ordre de Jésus et comptant sur la promesse qu’il leur avait faite de leur apparaître là (Mt 26, 31-32 ; Mt 28, 7-10).

Le récit de Jean est en harmonie avec celui de Matthieu (Mt 28, 7 ; Mt 16-20) et celui de Paul (1 Co 15, 6). Après la résurrection et les premières apparitions de Jésus à ses disciples (Jn 5, 1 ; Jn 6, 1 ; Jn 7, 1).

Jésus se manifesta de nouveau au bord de la mer de Tibériade. Jean seul donna ce nom (Jn 6, 1) au lac que Matthieu appela mer de Galilée (Mt 4, 18) où tous les disciples y retournèrent, selon l’ordre de Jésus et comptant sur la promesse qu’il leur avait faite de leur apparaître là (Mt 26, 31-32 ; Mt 28, 7-10).

Le récit de Jean est en harmonie avec celui de Matthieu et celui de Paul (1 Co 15, 6), qui fit connaître les apparitions de Jésus en Galilée. Des sept disciples présents à la scène qui va suivre, cinq sont nommés et bien connus : Simon Pierre (Jn 1, 43) ;  (Jn 11, 16)Nathanaël (Jn 1, 46), les fils de Zébédée, Jacques et Jean, (Mt 4, .21).

Deux autres disciples ne furent pas nommés parce qu’ils n’étaient pas du nombre des apôtres toujours nommé en tête. M. Godet dit avec raison que ce fait est significatif et que l’explication la plus plausible qu’on en puisse donner est que Jean, l’auteur de ce récit et qu’il s’attribua, par modestie la dernière place.

Les disciples, de retour en Galilée, avaient repris momentanément leur ancien métier. Pierre, comme toujours, a l’initiative. Sans doute à cause du changement qui s’était opéré dans sa personne depuis sa résurrection (Jn 20, 14 ).

Jésus leur dit  : «  Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : « Non » Le but de Jésus en leur adressant cette question était d’entrer en rapport avec eux.Le caractère miraculeux de cette pèche consista dans la science divine par laquelle Jésus connaissait que du côté droit de la barque se trouvait une grande quantité de poissons.

À cette vue, les disciples durent se souvenir de la parole de Jésus, les appelant à l’apostolat : « Suivez-moi et je vous ferai pécheurs d’hommes » (Mt 4, 19) et du fait analogue dont ils avaient été témoins (Lc 5, 4).

C’était aussi une imagé magnifique des immenses bénédictions que Jésus devait accorder à leur futur ministère. Le sens symbolique de cette pêche abondante ne pouvait échapper à l’esprit des disciples.

 Jésus leur dit :« Apportez de ces poissons que vous venez de prendre » Les disciples furent étonnés de trouver là un repas préparé, du poisson et du pains. Beaucoup d’interprètes, virent dans ce fait assez simple un miracle.

Les uns dirent que Jésus avait créé le brasier et les aliments ; d’autres, qu’ils avaient été préparés par des anges. Puis au miracle, on ajouta l’allégorie : ces mets préparés furent, pour les uns, une image de la sainte cène ; pour d’autres, le symbole des grâces par lesquelles le Seigneur restaure et fortifie les siens qui travaillent dans son règne ; pour d’autres encore, un emblème du banquet céleste, promis aux bienheureux.

Ce que voulut Jésus, fur de se manifester à ses disciples, les convaincre complètement de sa résurrection ; et, pour cela, il entra avec eux dans des relations personnelles, dont la plus directe fut d’avoir avec eux un repas, précisément comme il le fit deux fois déjà (Lc 24, 30-42)  

Jésus lui dit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi »  Jésus continua l’entretien avec son disciple ; et par cette déclaration solennelle, qui appartient exclusivement au quatrième Évangile : En vérité, en vérité, il lui annonça ce qui lui arrivera dans cette vocation où il vint de le réintégrer.

Ce fut par de grandes épreuves que Pierre témoigna à Jésus l’amour qu’il lui déclara par trois fois. Cette prédiction revêt la forme d’une image vivante : Pouvoir se ceindre soi-même, rattacher autour des reins, pour la marche ou le travail, le long costume oriental ; aller on l’on veut, c’est la marque de l’indépendance, de l’activité de la force.

Tel était alors Pierre : quand tu étais plus jeune que Jésus se plaça au point de vue de cet avenir qu’il lui annonça. Pierre usait abondamment de cette liberté, selon la nature de son caractère ardent et prompt. Quant Jésus lui parlait ainsi il n’était plus un jeune homme, puisqu’il était marié (Mt 8, 14).

Sa vieillesse le mit dans la dépendance d’un autre et le força à renoncer à sa volonté, à son activité propre. Pour un homme du caractère de Pierre, une telle abdication devait être déjà un pénible sacrifice.

Mais voici qui fut plus grave encore : il fut réduit à étendre ses mains et à se livrer passivement à cet autre qui le ceindra, le liera et le mènera de force à la mort. Alors, il prouva, à lui-même et aux autres, qu’il aimait Jésus, auquel il fit le sacrifice de sa vie. Tel fut le sens de cette prédiction.

Les interprètes se divisèrent sur la signification de ces mots : tu étendras tes mains. Les uns, depuis les Pères jusqu’à de Wette, Tholuck, Hengstenberg, Ewald, prirent cette expression dans un sens littéral signifiant que Pierre souffrira le supplice de la croix.

Ce fait fut rapporté par Tertullien, Origène, Eusèbe (Histoire Ecclésiastique III, 1), que Pierre fut crucifié. D’autres exégètes : Meyer , Weiss, Luthardt, Godet pensèrent que ces mots : tu étendras tes mains ne peuvent désigner l’attitude de l’homme qui se laisse clouer sur la croix, image par laquelle Jésus représenta la passivité qui n’oppose aucune résistance.

Ce fut par cette mort que Pierre glorifia Dieu. Mourir au service de Dieu et pour la vérité divine fut la manière la plus éminente de contribuer à sa gloire dans ce monde (Ph 1,20 ; 1 P 4,16). Aussi, parmi les chrétiens des premiers siècles, glorifier Dieu était devenu synonyme de souffrir le martyre.

Suis-moi dans cette voie où tu t’es engagé, dont je viens de te prédire l’issue et qui, pour toi comme pour moi, aboutira à la mort (Jn 21, 22 ; Jn 13.36 ; Mt 10, 38 ; Mt 9,.9). On a donné de cet ordre si solennel, qui concerne tous les chrétiens.

Les interprètes modernes adoptèrent cette explication. « Il ne résulte pourtant pas de là que le sens de l’ordre : suis-moi, soit purement extérieur. Il est clair que par ce premier pas Pierre rentre dans cette voie de l’obéissance envers Jésus qui le conduira au terme tragique de son apostolat. » (Godet)

Cefut par cette mort que Pierre glorifia Dieu. Mourir au service de Dieu et pour la vérité divine c’est la manière la plus éminente de contribuer à sa gloire dans ce monde Ph 1, 20 ; 1 P 4, 16). Aussi, parmi les chrétiens des premiers siècles, glorifier Dieu était devenu synonyme de souffrir le martyre.

« Suis-moi dans cette voie où tu t’es engagé, dont je viens de te prédire l’issue et qui, pour toi comme pour moi, aboutira à la mort (Jn 21,22 ; Jn 13, 36 ; Mt 10, 38 ; Mt 9, 9). Ainsi, Jésus aurait voulu dire : « Suis-moi, là où je vais te conduire pour m’entretenir seul avec toi ».

Les interprètes modernes adoptèrent cette explication : Il ne résulte pourtant pas de là que le sens de l’ordre : suis-moi, soit purement extérieur. Il est clair que par ce premier pas Pierre rentre dans cette voie de l’obéissance envers Jésus qui le conduira au terme tragique de son apostolat. C’est ainsi que le sens supérieur se lie naturellement à l’inférieur, aussi bien que Jean  (Jn 1,44)

Quant aux éléments de ce repas, il était difficile de se procurer du poisson et du pain sur les bords d’un lac où il y avait toujours des pêcheurs ? Les aliments préparés ne suffisant pas pour les huit personnes qui devaient prendre part au repas,

Diacre Michel Houyoux

Liens avec des sites chrétiens

catholique.org cliquez ici pour lire l’article Troisième dimanche de Pâques – Homélie

arras.catholique.fr cliquez ici pour lire l’article Troisième dimanche de Pâques

Vidéo La pêche miraculeuse cliquez ici https://youtu.be/FB1nQOIA3rQ

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