Jeudi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire
Posté par diaconos le 18 juillet 2024
# Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C.. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.
L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire.
Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage »x
Jésus est nommé de multiples façons dans la littérature néotestamentaire, chacun de ses noms et titres suggérant une façon dont ont pu l’appréhender ou le considérer ses différents interlocuteurs : « Rabbi », ou le terme proche en araméen « Rabbouni »n 7, qui signifie au Ier siècle le « maître » pharisien, au sens « maître et philosophe » d’un groupe pharisien21 ; on trouve également « Maître » au sens d’« enseignant », « Prophète », « Serviteur », « Juste », « Saint », « Fils de David », déjà employés pour des personnages de la Bible hébraïque, « Grand prêtre », « juge », « pasteur », « Rédempteur » ou encore « Sauveur ».x
L’Évangile selon Jean rapporte que la croix de son exécution était surmontée d’un titulus qui portait l’inscription INRI signifiant « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs »n 8,22. On trouve plusieurs fois l’expression « Fils de l’homme » que s’attribue Jésus lui-même dans les évangiles23. Elle se trouve précédemment dans la littérature hébraïque, dans le Livre des Psaumes24, où elle désigne l’homme ordinaire. x
De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »(Mt 11, 28-30)
Appel à ceux qui sont fatigués et chargés
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et moi je vous soulagerai. » (Mt 11, 28) : douce et précieuse invitation, offerte sans autre condition, que de se sentir fatigués et chargés ! Travail auquel un homme se livre en vain pour satisfaire aux exigences de sa conscience souffrante et de la loi qui l’accuse, et ce lourd fardeau de misère morale et de peines amères que porte celui qui mène une vie sans Dieu. Ce fardeau était rendu plus accablant encore par les prescriptions légales et pharisaïques de la propre justice : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? (Ac 15, 10)
Ce que Jésus offre (et moi, par opposition à tout autre), c’est le soulagement ou le repos en d’autres termes, la paix, doux et précieux fruit du pardon et de l’affranchissement. Un joug est l’image de la soumission, de l’obéissance. Jésus vint de promettre le soulagement, le repos. Il rappela la condition de cette délivrance. Après avoir promis un repos heureux aux pauvres consciences misérablement travaillées, il admoneste qu’il est leur libérateur à cette condition qu’elles se rangent sous son joug. (Calvin)
Qu’est-ce que se charger de ce joug ? : c’est apprendre de Jésus, être instruit par sa parole, et imiter son exemple, vivre de sa vie. Il faut entrer dans cette voie sans hésiter, dit Jésus, parce qu!il est doux, et humble de cœur. Ce motif peut être entendu comme un encouragement : ne craignez pas de vous mettre à mon école, je suis plein de support, de patience, mon joug n’est pas difficile à porter ; ou comme indication du seul moyen de se charger de son joug, qui est d’apprendre de Jésus la douceur et l’humilité qu’il avait lui-même.
Pour les orgueilleux qui cherchent leur propre justice, ce joug sera intolérable, il ne sera bon, bienfaisant que pour ceux qui seront doux et humbles de cœur. « Comment se fera-t-il qu’un chacun y ploya et baissa le col volontiers et paisiblement, sinon qu’étant revêtu de douceur, il fut conformé à Christ ?» (Calvin)
Diacre Michel Houyoux
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