Jeudi de la troisième semaine du Temps Pascal -Année B

Posté par diaconos le 17 avril 2024

Dimanche 1er août : le Pain de Vie - Diocèse de Metz

# La manne fut la nourriture des Hébreux dans le désert, d’après l’Ancien Testament, Selon le livre de l’Exode : les Hébreux murmuraient contre Moïse parce qu’ils mouraient de faim. Le soir, il leur tomba des cailles du ciel ; le matin suivant, il se répandit un brouillard ou une rosée ; lorsqu’elle se fut évaporée, apparut sur la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, de fin comme du givre sur le sol.(Ex 16,14). Moïse leur dit : «C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture». Et plus loin : «La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne ».

La manne tombait du ciel tous les jours, excepté le jour du Shabbat ; la veille de ce jour il en tombait une quantité double. Les enfants d’Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu’à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan. L’épisode est repris dans le Coran dans la sourate al-Baqara : «Nous fîmes descendre les nuages, pour vous servir d’ombrage : nous vous envoyâmes la manne et les cailles, et nous dîmes, Nourrissez-vous des biens que nous vous offrons» .

# Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

 Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.  Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.

Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » (Jn 6, 44-51)

Le Pain vivant descendu du Ciel

Les Juifs, c’est ainsi que Jean désignait ordinairement les chefs du peuple ; voulut -il dire qu’il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait ? Jean nommait ainsi ceux des Galiléens qui trahissaient par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, c’est que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel.

Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus. Ils murmuraient entre eux, sans exprimer ouvertement leur opposition aux paroles qu’ils venaient d’entendre. Jésus ne répondit pas à l’objection de ses auditeurs, en leur révélant le mystère de sa naissance surnaturelle : car l’origine miraculeuse de Jésus ne put être acceptée que par le cœur déjà croyant.

Ces scrupules ne furent pas la cause de leur incrédulité c’est leur incrédulité qui donna naissance à ces scrupules ; Jésus ne s’appliqua pas à les lever. Il insista sur la nécessité d’une œuvre de la grâce divine qui dut s’accomplir en tout homme qui voulut venir à lui et croire en lui.

Personne n’y arrive autrement. C ette œuvre qu’il désigna en ces mots : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi », il la caractérisa comme un attrait du Père vers Jésus. Dieu lui donne les âmes en les attirant à lui.

 Dieu a, dans sa main puissante, mille moyens d’exercer cette action de sa miséricorde sur les âmes. Tantôt ce sont les douloureuses expériences de la vie, la souffrance, la pensée de la mort, qui leur font éprouver avec tristesse le besoin d’un consolateur, d’un Sauveur ; tantôt c’est le sentiment amer du péché qui se réveille en elles et qui leur inspire ce cri d’angoisse : «Que ferai-je pour être sauvé ?» Et dès que Jésus se présente, elles le reconnaissent comme Celui après qui elles soupiraient.

Mais le grand moyen de Dieu pour attirer les hommes à Jésus, c’est sa Parole et son Esprit, qui agit incessamment dans notre humanité et qui saisit les moments favorables pour accomplir son œuvre.

L’expérience seule, cette grande conciliatrice des contrastes, peut nous instruire à cet égard ; elle apprend aux humbles à dire avec un réformateur : « Nous voulons, parce qu’il nous est donné de vouloir ».

« C’est Dieu qui opère en vous la volonté et l’exécution, selon son bon plaisir, malgré l’apparente contradiction : « Opérez votre propre salut avec crainte et tremblement » (Ph 2.12-13).

Quoi qu’il en soit, dès qu’un pauvre pécheur a ainsi été attiré à Jésus, qui se charge d’achever en lui l’œuvre divine jusqu’à la fin : « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour.» Jésus affirma, avec une joyeuse certitude :«Quiconque a ainsi entendu le Père et a été instruit, vient à lui et trouve en lui son Sauveur.»

L’enseignement que les hommes ont reçu de Dieu n’est que préparatoire, destiné à les amener au Fils qui, lui seul, a vu le Père de toute éternité , car il vient de Dieu. «C’est donc en lui, qui est l’image de Dieu, la splendeur de sa gloire, que les croyants voient Dieu» (Jn 1, 14).

Jésus affirma ; «C’est moi qui suis le pain de la vie.» Après cette instruction profonde, provoquée par les murmures des Juifs, Jésus revint à son enseignement sur la vie éternelle qu’il communiqua aux croyants en se donnant lui-même à eux comme le pain de la vie.

Jésus renvoya aux Juifs leur objection : «La manne qui a nourri leurs pères dans le désert ne les a pas empêchés de mourir.» Mais il y a un autre pain qui affranchit de la mort, c’est celui qui est descendu du ciel et qui communique la vie éternelle.

Jésus résuma tout ce qu’il vint de dire en affirmant :«Je suis ce pain vivant » et par conséquent vivifiant, puisqu’il fait vivre éternellement ceux qui se l’approprient par la foi et par une communion vivante avec lui.

«Le pain de la vie et le pain vivant, celui qui est la vie divine réalisée dans une personne humaine. qui descend du ciel en général et qui est descendu du ciel dans un sens historique et concret, en la personne de Christ  ; l’expression négative : ne meure pas, et la grande affirmation positive : vivra éternellemen»(Meyer)

Par ces paroles, Jésus présenta sa pensée sous un aspect nouveau et passa à la dernière partie de son discours. Dans la précédente, il a parlé, à diverses reprises, du pain de vie, d’un pain descendu du ciel et qui communique la vie éternelle à ceux qui en mangent ; il a déclaré que ce pain vivifiant, c’est lui-même, et que le moyen d’en vivre, c’est de croire en lui.

«Donner sa chair et son sang » ne peut désigner autre chose que sa mort, et une mort violente, dans laquelle son sang qui fut répandu. En effet, la chair et le sang, c’est la nature humaine vivante ; les donner, c’est se livrer à la mort ; les donner de ce monde qui est dans la mort, c’est le racheter et le sauver.

Le moyen, pour nous, de nous approprier les fruits de la mort de Jésus, c’est d’entrer avec lui, par la foi, dans une communion intime et personnelle,. C’est ce que Jésus exprimer par ses mots : «Manger sa chair et boire son sang ».

Telle fut l’interprétation de la plupart des exégètes. Il en est une autre qui consiste à voir dans tout ce passage, non la mort de Jésus spécialement, mais sa personne et sa vie en général, qu’il offre à ceux qui croient en lui, comme la source de leur vie spirituelle.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article →« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel

◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article → Au fil de l’Évangile de la fête du Corpus Christi : le pain vivant descendu du ciel

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/_bNnFd1UNWo

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Mercredi de la troisième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 16 avril 2024

Jésus, le pain de vie : Evangile selon saint Jean (chapitre 6) - UNE ... 

Le Corps du Christ est un concept de la théologie chrétienne, lié à la rédemption, à la vie éternelle, au partage, à la fraternité, ainsi qu’à la transmission de la parole divine. Lors de la messe catholique, le prêtre dit lors de la prière eucharistique : «Au moment d’être livré et d’entrer librement dans sa passion, il prit le pain, il rendit grâce, il le rompit et le donna à ses disciples en disant: «Prenez et mangez en tous: ceci est mon corps livré pour vous» Ce rappel de la Cène, le repas avant la crucifixion de Jésus-Christ est le symbole de la chair donné par le Messie pour sauver l’humanité de ses péchés.

Juste un peu plus tard dans l’office, le prêtre dit « faisant ici mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils nous t’offrons Seigneur le pain de vie.» Plus que le pardon, le pain comme le stipule l’officiant, est pain de vie, symbole de la résurrection apportée aux humains par Jésus. Le Corps du Christ c’est le don par le Messie du pardon des fautes, c’est la nouvelle parole donnée qui sous entend la résurrection et surtout le pain de vie par cette parole christique qui se veut porteuse de charité, de fraternité.

Moïse sortit le peuple de l’esclavage; Jésus par le don de son corps, par le sacrifice, cherche à faire régner les vertus cardinales et théologales. La Communauté du Pain de Vie fut une communauté nouvelle de l’Église catholique romaine, fondée en 1976 par Pascal et Marie-Annick Pingault et dissoute par Monseigneur Jean-Claude Boulanger le 9 avril 2015 

# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles.

Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.

Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : «C’est moi qui suis». Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta : « Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1, 2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite. Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent, lui et ses œuvres, ils entendirent ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation.

À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : «Je vous l’ai dit ?» Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce. Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée. Il est impossible que Jésus rejeta ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie. Jésus déclara que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour. Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait. Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus.

Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

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Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

Schweizee Dominianerprovinz : cliquez ici pour lire l’article→ Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

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Quarta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 16 avril 2024

Gesù, il Buon Pastore: da guida a strumento di salvezza

# La Parabola della pecora smarrita, nota anche come Parabola del Buon Pastore o Parabola del Buon Pastore, attribuita a Gesù di Nazareth, si trova in due dei Vangeli canonici del Nuovo Testamento. È raccontata da Matteo (Mt 18,12-13) e da Luca (Lc 15,3-7). Si trova anche nell’apocrifo Vangelo di Tommaso, logion 107.

Possibili paralleli nell’Antico Testamento sono Ezech 34,6.12 e Sal 119,176 La parabola ha dato origine a un’espressione, la pecora perduta, che si riferisce, come il figliol prodigo in una parabola che segue di poco in Luca, alla persona che si smarrisce moralmente o, sempre in Luca, alla dracma perduta.

Le prime due parabole, e talvolta tutte e tre, sono alla base delle considerazioni dei teologi e dei predicatori sulla necessità di andare a cercare la pecora smarrita e riportarla nel gregge, nel caso di errore involontario, o di accogliere con grazia il peccatore pentito, nel caso di errore volontario.

# Il buon pastore è uno dei titoli con cui Gesù si identifica. È una delle sette parole Io sono…, che si trovano solo nel Vangelo di Giovanni, e si riferisce a un aspetto della missione di Gesù: raccoglie, guida, cerca chi è perduto e dà la vita per gli altri.

Nutre le sue pecore o riporta indietro le pecore perdute. Questo termine è all’origine della parola « pastore » comunemente usata nel cristianesimo. Il tema del Buon Pastore era diffuso nell’arte greca antica, dove era applicato all’Hermes criophorus, il portatore, ma anche ai portatori di offerte, e poi nell’arte romana, dove era utilizzato in particolare in relazione ai funerali, secondo formule da cui la nascente arte cristiana trasse piena ispirazione.

Questo stesso tema si dice abbia modelli sumeri. Nell’iconografia cristiana, Cristo viene dapprima raffigurato come « Agnello di Dio » portato in braccio da Giovanni Battista, e poi Gesù stesso diventa il Buon Pastore che raccoglie le pecorelle smarrite3. Tradizionalmente è raffigurato con fasce di vitello e vestito di esomidi e tiene in mano un bastone da pastore, un recipiente per mungere il latte (mulctra) o una siringa. Questo tema ha ispirato molti artisti cristiani.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

In quel tempo Gesù disse: « Io sono il buon pastore, il vero pastore, che dà la vita per le sue pecore. Il pastore mercenario non è il pastore, le pecore non sono sue: se vede arrivare il lupo, abbandona le pecore e fugge; il lupo le prende e le disperde. Quel pastore non è altro che un mercenario, e le pecore non contano davvero per lui. Ma io sono il buon pastore; conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me, così come il Padre conosce me e io conosco il Padre; e do la mia vita per le mie pecore.

Ho altre pecore che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce e ci sarà un solo gregge e un solo pastore. Per questo il Padre mi ama: perché io do la mia vita, per riceverla di nuovo. Nessuno può togliermela: io la do da me stesso. Ho il potere di darla, ma ho anche il potere di riceverla di nuovo: questo è il comandamento che ho ricevuto dal Padre mio ». (Gv 10, 11-18)

Io sono il Buon Pastore

« Io sono ilBuon Pastore, il vero Pastore, il vero pastore dà la vita per le sue pecore ». (Gv 10, 11) È durante tutta la sua vita che Gesù ha dato se stesso. Durante tutta la sua vita sulla terra, non ha mai smesso di dare e donare se stesso. Lo vediamo nella sua vita quotidiana a Nazareth, nella sua predicazione, nel suo servizio ai discepoli e nell’accoglienza di tutti coloro che gli venivano incontro con le loro angosce e sofferenze.

Il buon pastore è anche colui che conosce e ama le sue pecore. Per Cristo, il pastore di tutta l’umanità, noi siamo il suo bene più prezioso. Gesù ci chiede di amarci gli uni gli altri come lui ci ha amati. Questo significa che dobbiamo anche prenderci il tempo di conoscere le persone sul nostro cammino e quelle affidate alle nostre cure. Non possiamo amare veramente chi non cerchiamo di conoscere o chi ignoriamo deliberatamente.

È attraverso il contatto personale e il dialogo paziente che possiamo capire meglio chi è nel bisogno, e il tempo speso per conoscerlo e fargli conoscere il Signore è un tempo prezioso donato con amore. Siamo collaboratori di Cristo, il pastore dell’umanità. È lui che ci chiama e ci manda. Un giorno dovremo rendere conto della responsabilità che ci è stata affidata. Il buon pastore è anche colui che raduna il suo gregge : quando viaggia in montagna, è importante che il gregge resti unito; ne va della sua sicurezza.

Dicendo questo, Gesù ci parla del mondo diviso in cui viviamo. Cristo vi ha posto la sua Chiesa. Vuole che sia unita e solidale. « Ho altre pecore, che non sono di questo ovile: anche queste devo condurre. Ascolteranno la mia voce e ci sarà un solo gregge e un solo pastore ».

Gesù conta su di noi per partecipare a quest’opera di aggregazione

Contempliamo Gesù nel suo amore per il Padre e per tutta l’umanità; contempliamolo nella sua obbedienza, nella sua povertà, nella sua compassione per ogni uomo e donna, specialmente i più poveri, gli esclusi, gli emarginati, coloro che soffrono di più. Fissiamo il nostro sguardo su di lui: ci conosce meglio di noi stessi. Con Gesù, il Buon Pastore, riaffermiamo a nostra volta la nostra piena disponibilità a compiere la volontà del Padre giorno per giorno.

Che questa Eucaristia che celebriamo questa domenica stimoli in noi il desiderio di vivere alla maniera di Gesù, il Buon Pastore ! Ci aiuti ad assomigliare sempre di più a Gesù, che non smette mai di dare la sua vita per tutti ! Ascoltiamo la chiamata, la sua chiamata attraverso le necessità dei nostri fratelli e sorelle che gridano a noi. Quanto è grande e meraviglioso l’amore di cui il Padre ci riempie nel suo Figlio, il Buon Pastore.

In questa domenica, in cui siamo invitati a pregare per le vocazioni, alziamo gli occhi su Gesù, il Buon Pastore.  Preghiamo con fiducia e insistenza affinché dia alla sua Chiesa pastori che cerchino di conoscere meglio le persone e di amarle, e che si preoccupino di coloro che non sono ancora nella Chiesa.

Il Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

Il Dolomiti : clicca qui per leggere l’articolo →  »Io sono il buon pastore. Il buon pastore dà la propria vita

Note di Pastorale Giovanile : clicca qui per leggere l’articolo → «Io sono il buon pastore. Il buon pastore offre la vita per le …

Vidéo Padre Fernando Armellini : Clicca qui → https://youtu.be/uHuHbgF0wXg

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Sainte Gladys

Posté par diaconos le 29 mars 2024

Saint Gladys - YouTube

Sainte Gladys fut une des nombreuses reines des petits royaumes du pays de Galles. Sa fidélité conjugale laissa longtemps à désirer. Quand elle devint veuve, elle se fit ermite pour expier ses fautes et passa le reste de sa vie dans la solitude. Dieu pardonna, sainte Gladys en fit l’action de grâces par une vie toute donnée. Selon la légende, elle aurait été enlevée par Gwynllyw, un roi voisin guerrier qu’elle aurait calmé. Ils furent les parents de saint Cadoc et d’autres enfants saints aussi. Veuve, elle se retira dans un ermitage d’abord à Pencarnau puis à Gelligaer

Gladys, nommée aussi Gouladys fut une reine, une ermite et une nonne du cinquième siècle, originaire du pays de Galles. Déclarée sainte par l’Église catholique, elle est fêtée le vingt neuf mars..

Sa vie est principalement connue par une Vita de son mari Gwynllyw, écrite vers l’an 1130, et par une autre de son fils aîné Cado. Fille aînée de Brychan, roi chrétien et gallois du Brycheiniog, qui eut d’après la tradition douze fils et douze filles, Gladys séduisit un petit seigneur local du nom de Woolos, aussi connu sous le nom de Gwynllyw ap Glywys (Gondèle en français). En réaction au refus de son père d’accorder la main de sa fille à cet homme réputé violent et impie, Woolos enleva Gladys.

Pendant longtemps, le nouveau couple mena une vie plutôt dissolue (violences, rapines, brigandages). La fidélité conjugale de Gladys à son époux, roi du royaume de Glywysing laissa également à désirer. Le couple changea de conduite à partir de la naissance de leur premier fils qui deviendra plus tard saint Cado. Sous son influence et ses exhortations, Woolos renonça à son pouvoir et se retira avec Gladys en ermite au bord de la rivière Usk, plus précisément à la colline Stow Hill, aujourd’hui un quartier et une paroisse de Newport.

Il fut ainsi, selon la légende, le premier habitant du lieu, célébré plus tard par la cathédrale qui porte son nom. Dans un premier temps, ils restèrent ensemble en pénitence partagée, à vivre frugalement et à se baigner dans les eaux froides de la rivière. Puis, toujours sur les conseils de Cado, ils acceptèrent de se séparer pour éviter la tentation. Gladys se retira alors sur les rives de la rivière Ebbw jusqu’à ce que Cado lui proposa d’aller vivre près d’une chapelle situé à Bassaleg, désormais un quartier à l’Ouest de Newport, afin de favoriser les grâces de la Vierge.

Plus tard, elle le quitta pour rejoindre un ermitage plus éloigné à Gelligaer qui deviendra son sanctuaire majeur. Ainsi, l’ancienne épouse pécheresse vécut la fin de sa vie dans la prière, l’austérité et la vie consacrée. Sa fête est fixée au vingt neuf mars selon le Martyrologe romain.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Sainte Gladys : cliquez ici → https://youtu.be/DsdjLnGSBhQ

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