Mardi de la cinquième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 18 mars 2024

12 février 2022 : Marie retrouve Jésus dans le Temple - Etoile Notre Dame

 Jésus parmi les docteurs de la Loi enseignant dans le temple de Jérusalem

# Jésus parmi les docteurs, également appelé le recouvrement de Jésus au Temple, la découverte de Jésus dans le Temple ou encore les retrouvailles au Temple, est un épisode du début de la vie de Jésus représenté dans l’Évangile selon Luc. Il est le seul événement de la fin de l’enfance de Jésus mentionné dans un Évangile. L’épisode est fréquemment représenté dans l’art, et est une composante commune dans les cycles de la Vie de la Vierge ainsi que la Vie du Christ. Dans les premières représentations chrétiennes,

Jésus est généralement représenté au centre, assis sur un dais élevé entouré par les anciens, qui sont souvent sur des bancs. Le geste habituellement fait par Jésus, montrant son pouce levé, peut être un geste rhétorique classique exprimant l’acte d’exposer un texte. Ces représentations dérivent des compositions picturales classiques de professeurs de philosophie ou de rhétorique avec leurs élèves, et sont semblables aux représentations médiévales des conférences universitaires contemporaines. Cette composition picturale peut apparaître jusqu’à l’époque d’Ingres et au-delà.

Durant la période du haut Moyen Âge, le moment habituellement représenté est la découverte en elle-même, par l’inclusion de, initialement, Marie, et plus tard de Joseph, habituellement à la gauche de la scène. Typiquement, l’objet des discussions entre Jésus et les docteurs n’est pas encore relevé. À partir du XIIe siècle Jésus est souvent assis dans un grand fauteuil en forme de trône, tenant parfois un livre ou un rouleau, laissant penser un débat sur les écritures. Dans les représentations du bas Moyen Âge, les docteurs, portent ou consultent maintenant souvent de grands ouvrages. Ils possèdent parfois des caractéristiques juives et ont un caractère ouvertement antisémite.x

À partir des avancées techniques de la Haute Renaissance, de nombreux peintres ont montré un avant-plan de la scène, avec Jésus étroitement entouré de savants gesticulant, comme dans les deux principales versions de Dürer, celles de Madrid et de Dresde. Rembrandt, qui aimait dans divers sujets dépeindre des sages juifs dans le Temple, fait trois gravures à l’eau-forte du sujet (Bartsch 64-66) ainsi qu’une scène beaucoup plus inhabituelle de « Jésus revenant du Temple avec ses parents. x

Le peintre préraphaélite William Holman Hunt peint une version appelée la Découverte du Sauveur dans le Temple, maintenant à Birmingham, comme un certain nombre de ses œuvres sur la vie de Jésus, pour lesquels il s’est rendu en Terre Sainte pour étudier les détails locaux. Le sujet a attiré quelques artistes depuis le XIXe siècle, et l’une des dernières représentations notables est la version peinte par Han van Meegeren, en imitant Vermeer, devant la police néerlandaise, afin de démontrer que les tableaux qu’il avait vendus à Hermann Göring étaient également faux.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela. Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : «Comment se fait-il que vous m’ayez cherché Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. (Lc 2, 41-51a)

Premier voyage de Jésus à Jérusalem

D’après la loi, tous les Israélites hommes devaient se rendre chaque année à Jérusalem pour y célébrer les trois grandes fêtes de Pâque, de Pentecôte et des Tabernacles. La loi ne prescrivait rien aux femmes, mais elles s’y rendaient fréquemment, quand leur piété leur en inspirait le désir ; ce fut le cas pour Marie. Quant aux jeunes gens, les préceptes rabbiniques ordonnaient qu’ils fussent conduits au temple un ou deux ans avant l’âge de treize ans, à partir duquel ils étaient tenus de remplir toutes les obligations légales et devenaient les fils de la loi.

Les jours, pouvaient être les sept jours prescrits par la loi pour la durée de la fête ou les quelques jours qu’ils s’étaient proposé de passer a Jérusalem, car la présence a la fête n’était obligatoire que les deux premiers jours. Ce fut le soir remarqua Monsieur Godet, au moment où chaque famille se réunissait pour la nuit, que Marie et Joseph s’aperçurent de l’absence de l’enfant. Une certaine critique s’empressa d’accuser l’enfant d’un manque d’égards envers ses parents et ceux-ci de négligence. Quant à ces derniers, l’expression de Luc pensant qu’il était dans la compagnie de route, indiqua une circonstance qui peut mettre en quelque mesure leur responsabilité à couvert.

Les caravanes de pèlerins se composaient de parents et d’amis parmi lesquels un enfant de douze ans pouvait être en parfaite sécurité. Pour ce qui fut de Jésus, Luc signala la soumission de l’enfant a sa famille ; d’autre part, la parole de Jésus expliqua ses motifs. Pour lui, les jours de la fête de Pâque, qu’il célébra pour la première fois, et dont il pénétra la signification religieuse, lui laissa des impressions profondes, auxquelles il se livra sans arrière-pensée. Pour ce qui est de Jésus, nous touchons à un moment de sa vie qui déjà l’éleva au-dessus des conditions ordinaires.

D’une part, Luc signala la soumission de l’enfant a sa famille ; d’autre part, la parole de Jésus qu’il rapporta expliqua ses motifs. Pour lui, les jours de la belle fête de Pâque, qu’il  célébra pour la première fois, et dont il pénétrait déjà la signification religieuse, lui laissa des impressions profondes, auxquelles il se livra sans arrière-pensée. de sentiment croissant de son rapport avec Dieu l’éleva au-dessus des relations purement humaines. Par ces trois jours il faut entendre la première journée de chemin qu’ils firent, une seconde pour retourner à Jérusalem et la troisième, celle où ils trouvèrent Jésus. Dans quelque salle dépendante du Temple, ou même sur la terrasse, les membres des sanhédrins s’y réunissaient le jour du sabbat et à l’époque des fêtes et enseignaient.

 Dans ces instructions religieuses les docteurs adressaient aux assistants des questions et répondaient aux leurs. L’intelligence des vérités religieuses de Jésus parut dans les questions qu’il fit, et dans ses réponses à celles qu’on lui adressa. Ainsi se vérifia la parole de Luc. L’étonnement des parents vint de ce qu’ils ne s’étaient pas attendus à le trouver dans un tel lieu et engagé dans de tels entretiens. Jamais encore Jésus ne s’était ainsi produit publiquement. Il y eut dans les paroles de Marie un ton de reproche qui vint de l’inquiétude qu’elle éprouva et qu’elle exprima vivement.

Certains critiques prétendirent que Luc, montrant Marie inquiète, oublièrent les révélations qu’elle eut reçues. Marie savait que son enfant était le Fils de Dieu, pouvait-elle dès lors éprouver de l’angoisse à son sujet ? «La critique raisonne comme si le cœur de l’homme et de la mère fonctionnait à la façon d’un syllogisme.» Godet) Jésus avait conscience de son origine divine. Il nomma Dieu son Père, sentant que ce nom put seul exprimer la réalité et l’intimité de son rapport avec Lui. Il en fut si rempli, qu’il lui parut naturel d’oublier tout le reste pour être aux choses de son Père ; ce fut pour lui une nécessité morale.

Comment Marie ne comprit-elle pas que son fils dut être consacré tout entier aux affaires de son Père ? C’est méconnaître la situation dans laquelle se trouvait Marie après ces douze années pendant lesquelles son fils s’était développé d’une manière insensible. Tous les parents ne sont-ils pas surpris quand un jour ils découvrent que leurs enfants ont cessé d’être des enfants ? Les parents de Jésus, tout prévenus qu’ils étaient, durent éprouver cette surprise avec une force redoublée.

Malgré la sagesse dont il était rempli, Jésus n’avait encore jamais exprimé d’une manière aussi claire son rapport spécial avec Dieu ; la parole qu’il prononça fut pour Marie une révélation nouvelle qui ne pénétra que par degrés dans son intelligence. Quelques interprètes virent dans cette parole : mon Père, une allusion et une opposition à celle que Marie dit ton père et moi Luc décrivit l’adolescence de Jésus dans ses rapports avec sa famille. La conscience qu’il eut de son rapport unique avec son Père, loin d’être en opposition avec cette obéissance, en fut la source. Jésus fut ainsi le modèle de l’enfance, comme il le reste, pour tous les âges, le type accompli d’une vie humaine sans péché et se développant dans le bien absolu.

Diacre Michel Houyoux

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Vidéo Jérusalem au temps biblique (1er siècle) https://youtu.be/wsY1_sRZpME

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Пятое воскресенье Великого поста – год Б

Posté par diaconos le 17 mars 2024

Пятое воскресенье Великого поста - год Б dans Bible

Мы хотим видеть Иисуса

#Сын Человеческий – это эсхатологическая фигура, которая использовалась в еврейских апокалиптических кругах с послеэксильского периода. Это выражение встречается, в частности, в книге Даниила. В Евангелиях Иисус чаще всего использует это название, говоря о себе. Сам термин является дословным переводом греческого uios tou anthrôpou, перевода арамейского bar nasha, слов, использовавшихся в качестве языковых заменителей слова « человек » во времена Иисуса.

Толкования, которым оно подверглось в христианстве, изменили первоначальный смысл на человечество Иисуса. Впервые этот термин упоминается в седьмой главе Книги пророка Даниила и относится к гонениям Антиоха Эпифана незадолго до Маккавейского восстания (около 160 года до н. э.). В Новом Завете есть более восьмидесяти отрывков, в которых Иисус из Назарета называет себя « Сыном Человеческим ». Он представлял себя как будущего эсхатологического судью.

# Кенозис – термин в христианской теологии, выражаемый греческим словом κένωσις, « акт опустошения, избавления от всего »; его значение в христианстве подчеркивается в послании Павла к Филиппийцам (Фил 2, 6).Эта концепция привела к многочисленным разработкам в теологии, которая подчеркивает уменьшение Бога. Из любви Бог лишает себя других своих божественных атрибутов, таких как всемогущество, слава, неприкосновенность, совершенствосамодостаточность и доминирующее над миром провидение.

Теология кенозиса решает загадку зла, утверждая, что страдает прежде всего Бог, а не человек : « Но нет. Бог не допускает зла, Бог не допускает зла, он страдает от него, он умирает от него, он в первую очередь является его жертвой »Таким образом, кенозис относится не к божественной природе Христа, а только к его человечеству.

Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

В то время среди них были греки, которые пришли в Иерусалим поклониться Богу во время Пасхи. Они пришли к Филиппу, который был родом из Вифсаиды Галилейской, и спросили его : « Мы хотим видеть Иисуса » Мы хотели бы видеть Иисуса » 30Филипп сказал Андрею, и оба рассказали Иисусу. Тогда Иисус сказал им : « Пришел час прославиться Сыну Человеческому. Аминь, аминь, говорю вам: если пшеничное зерно, падши в землю, не умрет, то останется одно; а если умрет, то принесет много плода. »

Кто любит свою жизнь, тот потеряет ее, а кто оставит жизнь свою в этом мире, тот сохранит ее для жизни вечной. Если кто хочет служить Мне, пусть идет за Мною; и где Я, там и слуга Мой будет. Если кто Мне служит, Отец Мой почтит его. Теперь моя душа потрясена. Что мне сказать ? Отче, спаси меня от этого часа. Но нет! Вот почему я пришел в этот час! Отец, прослави имя Твое! И тут с неба раздался голос : « Я прославил Его и еще прославлю ».

Услышав это, люди сказали, что это было похоже на гром. Другие говорили : « Ангел говорил с Ним ». Но Иисус отвечал им : « Голос был не для Меня, но для вас.«   Ныне суд миру сему; ныне князь мира сего изгнан будет вон, и Я, вознесшись от земли, привлеку к Себе всех людей. Под этим Он подразумевал ту смерть, которая постигнет Его. (Иоанна 12, 20-33).

Мы хотим видеть Иисуса

Мы хотим видеть Иисуса. Такова была просьба некоторых греков после Вербного воскресенья. Они симпатизировали иудейской вере и приехали в Иерусалим на Пасху. Они слышали о Его триумфальном въезде в Иерусалим. Они отправились на поиски учеников и в конце концов нашли Филиппа. Они подошли к нему и рассказали о своем самом большом желании: увидеть славу Того, чью хвалу они все воспевали.Да, они согласились, но слава, которую они видели, была славой распятого человека. Они видели смерть автора жизни, человека, который был трансцендентным, пригвожденным к кресту. Этот Иисус, поднятый с земли, обретет славу, потому что привлечет к Себе всех людей.

« Мы хотели бы видеть Иисуса ». Это прекрасная фраза, которая звучит из каждого сердца, жаждущего Бога. Сегодня Иисус обращается к каждому из нас. Мы тоже хотели бы увидеть Иисуса. Иисус дает нам понять нечто очень важное: мы встретим Его там, где никогда не думали. Он всегда виден, но так, как мы и представить себе не могли. Он – в больном, которого мы навещаем у его больничной койки; в человеке, которого отпустили без причины, в заключенном, с которым мы поддерживаем связь, в человеке, который стал жертвой клеветы и сплетен.

Унижение становится величием. Поражение становится триумфом. Самое унизительное орудие пыток того времени превращается в прославленный крест. Мы видим в нем сияющий символ любви. Мы находим этот крест в наших церквях, а также на перекрестках и вершинах холмов.Когда мы смотрим на него, нам открывается прославление любви, превосходящей наше воображение. Но видеть Иисуса недостаточно. Он ожидает, что мы будем следовать за Ним и подражать Ему.

В Евангелиях снова и снова звучит призыв : « Возьми свой крест и следуй за Иисусом ». Путь Христа – это стремительный спуск. Он прямо противоположен тому, что советуют люди. Мы живем в мире, где предпочтение отдается деньгам, власти и статусу. Но когда Иисус ищет людей, Он спускается в воплощение и становится рабом. Он спускается среди людей и становится последним. Таким образом, Он приглашает нас следовать за Ним, даже на смерть, чтобы мы могли разделить Его воскресение.

Следование за Иисусом означает также страдания на стороне наших ближних, на стороне тех, кто живет в отчаянии. Он также приглашает нас присоединиться к тем, кто борется с бедностью. Одним словом, нам нужно заново открыть для себя евангельский смысл любви к ближнему: любить, слушать других, служить, делиться, заботиться о самых бедных. Каждое воскресенье мы празднуем Евхаристию в общении со всей Церковью, чья миссия – привести нас к Иисусу.

Иисус посылает нас свидетельствовать о Своей любви и надежде в нас, напоминая нам, что Он с нами каждый день до конца света. Давайте вместе помолимся Ему, чтобы Он дал нам силы и мужество для миссии, которую Он возложил на нас.

Диакон Мichel Houyoux

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Bienheureuse Bénédicte

Posté par diaconos le 16 mars 2024

Bienheureuse Bénédicte d’Assise + 16 mars 1260 | Sainte-Croix des Puys

 Bénédicte d’Assise naquit au treizième siècle à Assise

En 1214, elle rejoignit Claire d’Assise et la cinquantaine de ses compagnes. Dans le cadre de l’expansion et du rayonnement de la jeune communauté de clarisses, elle fut chargée de créer de nouvelles fondations. On lui attribua la création en 1219 du couvent de Santa Maria fuori Porta Camollia (Santa Maria Iuxta Stratam), autour de la chapelle Sainte-Pétronille près de Sienne, ce couvent, dont les femmes furent actives dans les hôpitaux de la ville, fut placé sous l’autorité pontificale le 29 juillet 1219) ; puis de 1240 à 1248 le couvent de Vallegloria près de Spello.

Son nom figure également parmi la liste des sœurs présentes au couvent de Saint-Damien (San Damiano) en 1238. Elle fut plus tard rappelée auprès de Claire, peu avant sa mort. À la mort de Claire d’Assise, le 11 août 1253, sœur Bénédicte lui succéda comme abbesse du monastère e Saint Dalien. Sœur Claire d’Assise fut canonisée en l’an 1255, deux ans seulement après sa mort.

Le procès canonique fut ordonné le 18 octobre 1253, quelques semaines après la mort de sœur Claire, par une bulle pontificale du pape Innocent IV. Le tribunal chargé du procès passa quatre jours au couvent de Saint-Damien, du 24 au 28 novembre 1253. Sœur Bénédicte y est alors la nouvelle abbesse. Elle ne fit pas partie des sœurs ayant apporté personnellement leur témoignage, son nom ne figure ni parmi celui des treize premières sœurs interrogées le 24 novembre 1253, ni parmi ceux des deux autres sœurs qui témoignèrent à leur tour le 28 novembre (sœur Balvina of Porzano, qui était à l’infirmerie et sœur Angeluccia di Angeleio da Tolet).

Ce même jour, qui fut le dernier de la présence du tribunal à Saint-Damien, elle prit néanmoins la parole au nom de toutes les sœurs, pour confirmer le témoignage de sainteté de la vie de Claire, ses vertus et les miracles dont les sœurs ont été témoins. Frère Léon et frère Ange, proches compagnons de François d’Assise, disposaient d’un bréviaire acquis pour eux par saint François, afin de permettre à ces derniers de prier l’Office comme le demandait la règle.

Peu après la mort de sœur Claire, les deux frères confièrent le bréviaire du saint à sœur Bénédicte en sa qualité d’abbesse, pour que la communauté des clarisses en prenne soin en mémoire de saint François et par dévotion pour lui. Le codex fut transmis et conservé jusqu’à ce jour par la communauté des clarisses d’Assise et figure parmi les reliques à la basilique Sainte Claire à Assise. Ce bréviaire témoigne de la réforme liturgique opérée par le pape Innocent III (1161-1216). On y trouve les nouveaux textes du bréviaire de la Curie romaine d’Innocent III, un psautier . Ce codex fut utilisé par saint François, témoignant son amour de la liturgie du culte divin et de sa fréquentation assidue de l’Écriture sainte.

Quand François fut malade, frères Léon et Ange y lurent les offices et les Écritures pour lui, et François embrassait l’Évangile avec une grande vénération. Ils firent ainsi jusqu’à sa mort. On trouve mention de ce bréviaire confié à sœur Bénédicte pour la communauté des clarisses, dans le Testimonia Benedetta di Assisi, ou Benoîte dans certains textes, née au treizième siècle, fut une religieuse italienne. Sa famille était l’une des plus puissantes d’Assise. Elle fut religieuse de l’Ordre des Pauvres Dames dès 1214, parmi les disciples de saint François et de sainte Claire d’Assise, à qui elle succéda comme abbesse du couvent de Saint-Damien en 1253 jusqu’à sa mort en 1260. Le Martyrologe franciscain dit que sa vie brilla par une prudence singulière et une grande réputation de vertu et de miracles. Elle est fêtée le seize mars par l’Église Catholique.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Les Clarisses – L’Ordre des Pauvres Dames : cliquez ici https://youtu.be/2OfxLrvtXjk

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Samedi de la quatrième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 16 mars 2024

JÉSUS APPELLE QUICONQUE A SOIF. - Vie chrétienne - Journal Chrétien ...

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! » D’autres disaient : « C’est lui le Christ ! » Mais d’autres encore demandaient : « Le Christ peut-il venir de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? » C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »

Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! » Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à Parmi les chefs du peuple et les pharisiens Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était allé précédemment trouver Jésus, leur dit : «Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ?» Ils lui répondirent : «Serais- tu, toi aussi, de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée !» Puis ils s’en allèrent chacun chez soi. (Jn 7, 40-53

Jésus appelle à lui quiconque a soif

Ces paroles furent celles que Jésus prononça et dont Jean décrivit les effets divers sur plusieurs de la foule. Pour les uns, qui avaient reçu une impression sérieuse, il était le prophète(Jn 1, 21 ; Jn 6, 14), le précurseur du Messie. Pour d’autres, plus avancés dans la foi, il était le Christ, le Messie. Conclusion capitale qu’ils retinrent des discours de Jésus et de la vive impression qu’ils en reçurent ! Il y eut division parmi la foule (Jn 9, 16 ; Jn 10, 19 ; 1 Co ,10). Comme Jean marqua deux nuances parmi les croyants, il en nota deux aussi parmi les opposants. Les uns exprimèrent leur doute par une objection, les autres voulurent procéder immédiatement par des voies de fait .

Personne ne mit la main sur lui. Même les huissiers envoyés pour l’arrêter sentirent leurs mains retenues par la puissance divine de sa parole. Ces huissiers envoyés par le sanhédrin pour se saisir de Jésus reculèrent devant l’exécution de leur mandat. Ils auraient cru commettre un sacrilège en mettant la main sur lui. Ils ne cherchèrent même pas la moindre excuse pour avoir manqué à leur devoir. Tout remplis de ce qu’ils entendirent, ils se contentèrent de cette réponse, qui fut un témoignage rendu à la puissance de la parole de Jésus. «C’est un puissant discours une parole énergique qu’ils prononcent dans leur humilité !» (Luther). «C’est là un caractère de la vérité, de convaincre des hommes simples, plutôt que leurs maîtres.» (Bengel )

Le sanhédrin était assemblé pour recevoir le prisonnier que les huissiers devaient amener. Ce sont les pharisiens, les rigoureux gardiens de l’orthodoxie, qui prennent la parole, ils citent les hommes de leur parti comme les seuls modèles que les huissiers auraient dû imiter. Aveuglés par leur orgueil, ils prétendent qu’aucun des chefs ni des pharisiens n’avait cru en Jésus. Il y avait pourtant, présent à la séance, un pharisien qui leur prouva le contraire (Jn 12, 42).Ce fut là, de la part des chefs le langage d’un souverain mépris et de la haine pour la foule ignorante.

Cette malédiction qu’ils prononcèrent sur elle dans leur colère devint officielle, sous la forme de l’excommunication prononcée contre tous ceux qui crurent en Jésus (Jn 9, 22).«Souvent ceux qui ont été timides hors du danger deviennent les défenseurs de la vérité dans le danger même» (Bengel Ce mot de Jean : qui était l’un d’entre eux, donne d’autant plus de poids au témoignage de Nicodème et dément la parole des pharisiens. Cet appel à la loi, en présence d’hommes qui reprochèrent à la foule de ne pas la connaître, fut ironique.

Au lieu de répondre à la question de Nicodème, ces hommes passionnés et endurcis se contentèrent de lui dire une injure, car c’en était une à leurs yeux ; que d’appeler Galiléen un membre du sanhédrin. Et, en même temps, ils insinuèrent que Nicodème eut des sympathies pour Jésus, le Galiléen.

Diacre Michel Houyoux

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Prédications : Cliquez ici pour lire l’article Samedi de la quatrième semaine de Carême

Diocèse de Valleyfield Cliquez ici pour lire l’article 2022-C-Jn 7, 40-53- samedi de la 4e semaine du CARÊME

Vidéo Diocèse d’Avignon Cliquez ici https://youtu.be/qpyxBmGvkYw

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