Rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi

Posté par diaconos le 13 novembre 2022

 Leçon 12 pour le 19 Mars, 2016 Verset à mémoriser : « Voici : je me tiens à  la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte,  j'entrerai. - ppt télécharger

De  l’Apocalypse de Jean

Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir ; cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean par l’envoi de son ange. Jean atteste comme parole de Dieu et témoignage de Jésus Christ tout ce qu’il a vu.  Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche. Jean, aux sept Églises qui sont en Asie mineure :  à vous, la grâce et la paix, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône. ’ai entendu le Seigneur qui me disait : À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs. Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine. Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné. Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. .(Ap 1, 1-4 ; 2, 1-5a)

Prologue

 Apocalypse ou Révélation de Jésus-Christ, ce titre signifie que la révélation a des choses qui doivent arriver bientôt  fut faite directement par Jésus-Christ à son disciple (Ga 1, 12 ; 2 Co 12, 1). Les manuscrits ont divers titres : Apocalypse de Jean (Sinaiticus, A, C) ou Apocalypse de Jean le théologien et l’évangéliste (B), ce qui ne doit pas porter à croire que Jean serait l’auteur de la Révélation. La révélation est nommée parmi les dons extraordinaires du Saint-Esprit ; (, 1 Co 14,  26, 2 Co 12, 1) le verbe formé de la même racine sert à désigner les manifestations directes accordées aux prophètes par le Saint-Esprit. ; (1 Pierre 1.12 ; Amos 3.7 ; Daniel 2.19) C’est dans ce second sens que le mot est employé dans cet ectrait.

Dieu a donné à son Fils toute puissance au ciel et sur la terre, pour y établir et y gouverner son royaume : (Matthieu 28.18 ; Jean 17.2) il lui a donné aussi la révélation des destinées futures de ce règne ( Ap5, 1-10) pour les montrer aux serviteurs de Christ (Ap 2, 20), aux croyants en général. Le Fils n’agit qu’en parfaite harmonie de connaissance et de volonté avec son Père : il est Celui à qui la révélation est donnée et qui la donne à son tour (Mc 13, 32 ; Jn 5, .20 ; Jn 7, 16)

Les choses qui doivent arriver, parce qu’elles sont ordonnées de Dieu (Dn 2, 28-29 ; Mt 24, 6).  Bientôt  car la première venue de Christ a inauguré les derniers temps (He 1, 1 ; 1 Co 10, 11 ; 1 Jn 2, 18) et dès lors les développements successifs et non interrompus du règne de Dieu répètent tous : bientôt. L’Église, dans l’ignorance où son Chef a voulu la laisser sur l’accomplissement des temps (Ac 1, 7), n’a d’autre sagesse et d’autre devoir que d’attendre avec vigilance le retour du Seigneur et le triomphe de son règne ( 1 Th 4, 15,). Tandis que le serviteur infidèle dit : «  Mon Maître tarde longtemps à venir »  (Lc 12.45), le disciple qui aime son Sauveur ne cesse de l’attendre et va au-devant de lui (Mt 25, 1), parce que le Seigneur lui en a donné l’ordre (Mt 25, 13) et qu’il lui a promis une prompte délivrance.  (Lc 18.7-8).

Jean se désigna comme  le disciple que Jésus aimait». Maintenant que le Seigneur est dans la gloire et va revenir pour le jugement du monde, Jean s’appela son serviteur, titre qui caractérisait son rôle de prophète et de porteur du message divin (Ap 22, 9 ; Am 3, 7 ; Jc 1, 1). Nous avons  une révélation dont Dieu même est la source, dont Jésus-Christ est le Médiateur, qui est donnée par le ministère d’un ange au disciple que Jésus aimait.  La plupart des interprètes pensèrent qu’il s’agissait du livre même de l’Apocalypse ; l’auteur parlant au passé , en se plaçant au point de vue de ses lecteurs qui  reçurent son témoignage  par écrit :  Dieu  donna la révélation à Jésus-Christ ; Jésus-Christ  le fit  connaître à Jean ; cette parole de Dieu et ce témoignage de Jésus-Christ, Jean, à son tour, les transmit à l’Église, attestant  toutes les visions décrites dans l’Apocalypse. i qui lit, c’est celui qui préside l’assemblée et fait, à haute voix, lecture du livre (Colossiens 4.16), ceux qui écoutent sont les auditeurs qui constituent l’assemblée. Heureux sont-ils, s’ils gardent dans leur cœur (Luc 2.19, Luc 2.51) les choses qui y sont dites. Ils en recueilleront les enseignements.

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Ceux qui se réclament de la foi sont bénis avec Abraham

Posté par diaconos le 30 septembre 2022

Romains 1:17

De la lettre de  Paul aux Galates

Frères,  Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste. Comprenez-le donc : ceux qui se réclament de la foi, ce sont eux, les fils d’Abraham. D’ailleurs, l’Écriture avait prévu, au sujet des nations, que Dieu les rendrait justes par la foi, et elle avait annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle : En toi seront bénies toutes les nations. Ainsi, ceux qui se réclament de la foi sont bénis avec Abraham, le croyant. Quant à ceux  qui se réclament de la pratique de la Loi, ils sont tous sous la menace d’une malédiction, car il est écrit : « Maudit soit celui qui ne s’attache pas à mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi. »

 Il est d’ailleurs clair que par la Loi personne ne devient juste devant Dieu, car, comme le dit l’Écriture, celui qui est juste par la foi, vivra, et la Loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : « Celui qui met en pratique les commandements vivra à cause d’eux. » Quant à cette malédiction de la Loi, le Christ nous en a rachetés en devenant, pour nous, objet de malédiction, car il est écrit : « Il est maudit, celui qui est pendu au bois du supplice.’ Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham  s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis. (Ga 3, 6-14)

La justification par la foi prouvée par l’expérience et par l’écriture

 Paul  développa l’exemple d’Abraham et les rapports des vrais croyants avec lui, comme preuve scripturaire de la justification par la foi. Les Juifs voyaient la qualité d’enfants d’Abraham dans des rapports tout extérieurs avec lui, dans la circoncision, par exemple et dans la descendance selon la chair. Paul montra que, pour être fils d’Abraham, il falait lui ressembler spirituellement. Les vrais enfants d’Abraham ce sont ceux qui sont de la foi, ceux dont la vie, née de la foi, est constamment inspirée et dirigée par elle.

Puisque toutes les nations devaient être bénies en lui, ce ne pouvait être qu’en vertu du rapport tout spirituel créé par l’identité de leur foi  ; sans cela les chrétiens convertis du paganisme ne seraient à aucun égard enfants d’Abraham, ne descendant pas de lui. Ce fut la raison de le nommé ’ »Père des croyants » (Rm 4, 11), comme ayant laissé l’héritage de la promesse et de la bénédiction à tous ceux qui croient. Par  la bénédiction promise à Abraham et héritée par les croyants, Paul entendit toutes les grâces de l’Évangile, car cette bénédiction consistait à être justifié par la foi.

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Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits

Posté par diaconos le 4 septembre 2022

Mercredi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire dans Catéchèse 116723634

# Les secrets de Fátima furent adressées en 1917 par la Vierge Marie à Lúcia dos Santos et à ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal. En juillet et en août 1941, rédigeant son troisième Mémoire sur les apparitions, Lúcia dos Santos (devenue sœur Lucie) précisa, pour la première fois, que ce secret comprenait rois éléments différents, et elle en dévoila deux en 1941, le troisième ne fut révélé qu’en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II. Une explication théologique fut donnée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Son texte donna les critères de discernement d’une vision pour l’Église, ainsi que l’interprétation des éléments de cette vision dans la foi chrétienne. D’après le Cardinal Bertone, après les apparitions de la Vierge, les enfants gardèrent tout en mémoire, et Lucie, dernier témoin survivant, n’accepta de communiquer le contenu de ces secrets qu’après en avoir reçu l’ordre de son évêque (de Leiria), et avec la permission de Notre-Dame. dans son Troisième Mémoire du 31 août 1941 adressé à l’évêque de Leira-Fatima, sœur Lucie relata le premier secret.

Dans son quatrième mémoire daté du 8 décembre 1941, Lucie reprit la première révélation et y ajouta la seconde révélation. La troisième partie du  secret  fut écrite « sur l’ordre de l’Évêque de Leiria le 3 janvier 1944. Elle fut rédigée sur une lettre à part, mise dans une enveloppe scellée, sur laquelle sœur Lucie écrivit que cette lettre ne put être ouverte qu’après 1960. La lettre fut remise à l’évêque de Leiria-Fatima de l’époque. Lucie indiqua que seul le patriarche de Lisbonne ou l’évêque de Leiria furent autorisés à l’ouvrir après cette date. L’enveloppe scellée fut gardée par l’évêque de Leiria.

Puis, pour mieux conserver le secret, l’enveloppe fut remise le 4 avril 1957 aux Archives secrètes du Vatican. L’évêque de Leiria prévint sœur Lucie de ce transfert du document. Le 17 août 1959, le père Pierre-Paul Philippe, commissaire du Saint-Office, porta au pape Jean XXIII l’enveloppe contenant le troisième secret de Fatima. Mais le pape décida de ne pas le publier. Paul VI, le 27 mars 1965, lut le contenu de la lettre (avec le Substitut Mgr Angelo Dell’Acqua),écida lui aussi de ne pas publier le texte.

Après la tentative d’assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II demanda l’enveloppe contenant la troisième partie du secret.  Le cardinal Franjo Šeper remit le 18 juillet 1981, deux enveloppes : l’une avec le texte original de sœur Lucie en portugais, et l’autre, avec la traduction du texte en italien. . En avril 2000, Lucie confirma au cardinal Bertone que la lettre et le texte du  troisième secret furent bien ceux qu’elle rédigea en janvier 1944.

Jésus confirma solennellement son action de grâce et en indiqua la raison suprême. La bienveillance se Dieu, est fondé dans sa justice et son amour. Devant toi, hébraïsme qui signifie à tes yeux, à ton jugement. Encore tout rempli du sentiment de reconnaissance qui éleva son âme à Dieu, Jésus se tourna vers ses disciples et leur communiqua les vérités les plus profondes sur sa personne.

La troisième partie du  secret  fut écrite « sur l’ordre de l’Évêque de Leiria le 3 janvier 1944. Elle fut rédigée sur une lettre à part, mise dans une enveloppe scellée, sur laquelle sœur Lucie écrivit que cette lettre ne put être ouverte qu’après 1960. La lettre fut remise à l’évêque de Leiria-Fatima de l’époque. Lucie indiqua que seul le patriarche de Lisbonne ou l’évêque de Leiria furent autorisés à l’ouvrir après cette date. L’enveloppe scellée fut gardée par l’évêque de Leiria. Puis, pour mieux conserver le secret, l’enveloppe fut remise le 4 avril 1957 aux Archives secrètes du Vatican.

L’évêque de Leiria prévint sœur Lucie de ce transfert du document. Le 17 août 1959, le père Pierre-Paul Philippe, commissaire du Saint-Office, porta au pape Jean XXIII l’enveloppe contenant le troisième secret de Fatima. Mais le pape décida de ne pas le publier. Paul VI, le 27 mars 1965, lut le contenu de la lettre (avec le Substitut Mgr Angelo Dell’Acqua),écida lui aussi de ne pas publier le texte. Après la tentative d’assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II demanda l’enveloppe contenant la troisième partie du secret.
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Le cardinal Franjo Šeper remit le 18 juillet 1981, deux enveloppes : l’une avec le texte original de sœur Lucie en portugais, et l’autre, avec la traduction du texte en italien. . En avril 2000, Lucie confirma au cardinal Bertone que la lettre et le texte du  troisième secret furent bien ceux qu’elle rédigea en janvier 1944.

Jésus confirma solennellement son action de grâce et en indiqua la raison suprême. La bienveillance se Dieu, est fondé dans sa justice et son amour. Devant toi, hébraïsme qui signifie à tes yeux, à ton jugement. Encore tout rempli du sentiment de reconnaissance qui éleva son âme à Dieu, Jésus se tourna vers ses disciples et leur communiqua les vérités les plus profondes sur sa personne.

Il vint de dire que le Père se révèle aux enfants ; mais il ne se révéla qu’en son Fils, à qui il remis toutes choses. Cette relation avec les paroles qui suivent montre que cette expression a un sens spirituel, mais la relation avec  les miracles accomplis, jugement à exercer conduit à la prendre dans un sens plus étendu et à ne poser aucune limite quelconque à cette déclaration. En remettant toutes choses au Fils pour la rédemption du monde, Dieu ne cessa pas de régner ; mais comme il gouverne le monde en vue de cette rédemption, il reste vrai que tout est remis au Fils, tout, jusqu’au jugement éternel, qui sera le couronnement de Son œuvre.

Cette déclaration est la raison de celle qui suit, à laquelle Jésus passa par un simple et, qui logiquement signifie : voilà pourquoi. le mot Connaître, dans le langage des Écritures, ne signifie jamais une simple action de l’intelligence, parfaitement insuffisante quand il s’agit de choses divines. Ce mot suppose toujours une connaissance expérimentale rendue complète par l’amour et la vie. La déclaration de Jésus fut d’une vérité absolue. Mais quel rapport mystérieux, ineffable, unique, entre le Fils et le Père fut révélé !

Qui est-il, l’Être que Dieu seul connaît et qui seul connaît Dieu ? II faut pour cela qu’il soit avec Dieu dans cette unité d’esprit, d’amour, de volonté, d’essence, qui l’autorisait à dire : « Moi et le Père sommes un »xEt comme le Père a le pouvoir de révéler et de cache, le Fils aussi révèle le Père à qui il veut. Il s’agit de cette révélation intérieure qui n’a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu’il a du Père.

Qui, en écoutant cette grande déclaration de Jésus sur sa personne, ne la croirait tirée de l’Évangile de Jean ? Pour Matthieu et Luc, elle confirmèrent le quatrième évangile, et identifièrent le témoignage de ce dernier avec celui des synoptiques.  Ce mot suppose toujours une connaissance expérimentale rendue complète par l’amour et la vie. La déclaration de Jésus fut d’une vérité absolue. Mais quel rapport mystérieux, ineffable, unique, entre le Fils et le Père fut révélé !

Qui est-il, l’Être que Dieu seul connaît et qui seul connaît Dieu ? II faut pour cela qu’il soit avec Dieu dans cette unité d’esprit, d’amour, de volonté, d’essence, qui l’autorisait à dire : « Moi et le Père sommes un »

Et comme le Père a le pouvoir de révéler et de cache, le Fils aussi révèle le Père à qui il veut. Il s’agit de cette révélation intérieure qui n’a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu’il a du Père. Qui, en écoutant cette grande déclaration de Jésus sur sa personne, ne la croirait tirée de l’Évangile de Jean ? Pour Matthieu et Luc, elle confirmèrent le quatrième évangile, et identifièrent le témoignage de ce dernier avec celui des synoptiques.

Ce mot suppose toujours une connaissance expérimentale rendue complète par l’amour et la vie. La déclaration de Jésus fut d’une vérité absolue. Mais quel rapport mystérieux, ineffable, unique, entre le Fils et le Père fut révélé ! Qui est-il, l’Être que Dieu seul connaît et qui seul connaît Dieu ? II faut pour cela qu’il soit avec Dieu dans cette unité d’esprit, d’amour, de volonté, d’essence, qui l’autorisait à dire  : «  Moi et le Père sommes un  »

Les choses révélées aux enfants

En ce temps-là, dans le style de l »évangile selon Matthieu, est une expression vague. Luc  les plaça au moment du retour des soixante-dix disciples, et cette action de grâce, que Jésus prononça en tressaillant de joie, eut pour cause les succès qu’eurent parmi le peuple ces premiers messagers de l’Évangile. Quelques interprètes leur assignèrent le moment du retour des douze après leur première mission.  « Prenant la parole » est un hébraïsme qui veut dire : commencer à parler, mais toujours pour répondre à une idée ou à un sentiment de ceux qui furent.

Les titres que Jésus donna à Dieu expriment l’amour éternel (Père !) et la souveraine puissance (Seigneur du ciel et de la terre), se manifestant dans les dispensations mêmes qui font l’objet de cette louange : cacher aux uns, révéler aux autres. Ces choses ainsi cachées ou révélées (non à l’extérieur, mais dans leur sens intime et vivant), ce sont les vérités du royaume de Dieu que Jésus apportait au monde, l’Évangile de la grâce.

Les sages et intelligents étaient, au temps de Jésus, les scribes, les pharisiens. Ce sont, dans tous les temps, ceux qui sont tels à leurs propres yeux, et à qui, par cela même, la vérité divine paraît méprisable. Les enfants, ce sont les petits et les simples, tels que les premiers disciples de Jésus en Galilée, qui, étrangers à la sagesse et à la science des écoles, sentant leur ignorance et leurs besoins, recevaient avidement la lumière d’en haut.

Tels doivent redevenir devant Dieu les savants eux-mêmes pour entrer à l’école de Jésus-Christ. Jésus loua Dieu pour l’une et l’autre des actions indiquées et qui furent inséparables, aussi bien de ce qu’il cacha que de ce qu’il révéla :  « À l’orgueil de l’intelligence, il est répondu par l’aveuglement, à la simplicité du cœur qui veut la vérité, par la révélation. » (Gess)

Et comme le Père a le pouvoir de révéler et de cache, le Fils aussi révèle le Père à qui il veut. Il s’agit de cette révélation intérieure qui n’a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu’il a du Père. Qui, en écoutant cette grande déclaration de Jésus sur sa personne, ne la croirait tirée de l’Évangile de Jean ? Pour Matthieu et Luc, elle confirmèrent le quatrième évangile, et identifièrent le témoignage de ce dernier avec celui des synoptiques.
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Ce mot suppose toujours une connaissance expérimentale rendue complète par l’amour et la vie. La déclaration de Jésus fut d’une vérité absolue. Mais quel rapport mystérieux, ineffable, unique, entre le Fils et le Père fut révélé ! Qui est-il, l’Être que Dieu seul connaît et qui seul connaît Dieu ? II faut pour cela qu’il soit avec Dieu dans cette unité d’esprit, d’amour, de volonté, d’essence, qui l’autorisait à dire  : « Moi et le Père sommes un  »

Diacre Michel Houyoux

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♥ Vidéo Le troisième secret de Fatima

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Lundi de la sixième semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

Posté par diaconos le 14 février 2022

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Le levain représente l’œuvre divine

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »    Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.  » Mc 8, 11-13)

    Le Levain est une parabole de Jésus Christ écrite dans deux Évangiles. Elle est une métaphore qu’il est possible d’interpréter de deux manières opposées. Certains affirmèrent que le levain représente l’œuvre divine et que le pain est le monde. Selon ce point de vue, l’église est le levain qui agit dans le monde. L’autre interprétation présente une explication tout à fait contraire : c’est plutôt l’influence du monde qui se propagerait à l’intérieur de l’église.

Dans l’histoire de l’église, ces deux interprétations ont eu leur part de popularité. La majorité des commentateurs bibliques de notre époque préfèrent la première option, l’église exerce une influence comparable à celle du levain dans la pâte. À propos du mauvais levain, Jésus prévint ses disciples : « Méfiez-vous du levain des pharisiens ! » (Mt 16, 6), montrant par là que les disciples reçurent en eux quelque-chose de mauvais au contact des pharisiens. Peut-être des angoisses, peut-être également des signes extérieurs qu’ils furent perfectibles dans leur rôle de prêtres ? En tout état de cause, Jésus chercha à montrer à ses disciples qu’ils eurent le contrôle sur ce qui se passa à l’intérieur de leur coeur. Ce fut à eux de demander à Jésus que la paix revienne en eux afin de chasser ce mauvais levain.

Le levain des pharisiens

Gardez-vous du levain des pharisiens, dit Jésus à ses disciples. Comme ils oublièrent de prendre des pains pour le voyage, ils pensèrent que cet avertissement fut en rapport à leur oubli. Jésus, en une suite de questions pressantes, leur reprocha leur peu d’intelligence et de foi et les obligea à se rappeler dans quelles circonstances il multiplia par deux fois les pains.

Divers traits de ce récit furent propres à Marc : d’abord ce soupir de Jésus sur l’incrédulité et la ruse de ces hommes qui ne lui demandèrent un miracle que pour le tenter ; puis cette question : pourquoi ? qui suppose les mauvaises intentions des adversaires, et la parfaite inutilité qu’il y aurait à leur accorder leur demande, dans les dispositions où ils furent ; enfin la répétition intentionnelle des mots : cette race, par laquelle le refus de Jésus s’étendit à tout homme qui vint à lui par des motifs semblables à ceux des pharisiens.

Par l’autre bord, la rive orientale du lac, où Jésus retourna, après y avoir été peu de temps auparavant. Marc parla des disciples sans les nommer. Ils oublièrent de prendre avec eux la petite provision de pain dont ils eurent besoin pour cette course au-delà du lac. Marc seul nota ce détail, qui ne put provenir que d’un témoin oculaire, qu’ils n’avaient qu’un seul pain avec eux. C’est à ces traits caractéristiques qu’on reconnut en Marc l’interprète de Pierre.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Paroisse Notre Dame de Lourdes ( Bobo-Dioulasso) : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie du Lundi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → À la recherche d’un signe

 Le levain des Pharisiens

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