Twenty-second Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 4 septembre 2024

The Mighty Miracles Of Jesus: Jesus Heals A Deaf, Mute Man | Osprey ...

Healing of a deaf-mute

From the Gospel of Jesus Christ according to Mark

At that time Jesus left the province of Tyre, passing through Sidon and heading for the Sea of Galilee, came into the territory of the Decapolis. Some people brought him a deaf man who also had difficulty speaking, and begged Jesus to lay his hand on him.Jesus took him aside, away from the crowd, put his fingers in his ears and touched his tongue with his saliva. Then, looking up to heaven, he sighed and said to him ; ‘Effata’, that is, ‘Open up’.

His ears opened, his tongue was loosened, and he spoke correctly.Then Jesus ordered them But the more he commanded them, the more they proclaimed it. They were amazed and said : ‘He has done all things well: he makes the deaf to hear and the dumb to speak’. (Mk 7, 31-37)

Healing of a deaf-mute

When Jesus had left Tyre, he returned to the sea by way of the Decapolis. They brought him a deaf-mute and asked him to lay his hands on him. Jesus drew him out of the crowd, touched his ears and tongue, and raising his eyes to heaven, he said with a sigh, ‘Effata !’  The cripple was completely healed. Jesus forbade those present to tell of this miracle, but the more he forbade them, the more they published it. In extreme astonishment, they cried out : ‘He has done everything well !’ 

Jesus had advanced to the northern limits of Galilee, where the territory of Tyre began. Now, instead of immediately retracing his steps, he made a diversion further north, to Sidon Others heard him go through the territory of Sidon to return to the Sea of Galilee, crossing Lebanon in the direction of Damascus and then crossing the Decapolis. Mark does not say why Jesus chose this route. On this long journey through pagan country, he spoke regularly with his disciples. The Decapolis was a vast region beyond the Jordan, north-east of Galilee.

He had to withdraw at the request of the inhabitants, but left behind a witness to his power : ‘Then they began to beg Jesus to leave their territory.’ As Jesus got back into the boat, the possessed man begged him to be allowed to be with him. He did not consent, but said to him, ‘Go home to your family and tell them all that the Lord has done for you in his mercy. (Mk 5, 17-19) Jesus took the deaf-mute aside to be alone with the sick man, to enter into a personal relationship with him and to leave him with a deeper impression of his healing ?

The Gospel presents a number of similar events. Usually, Jesus healed only by word of mouth. What could be his aim in doing otherwise ? Some think that he wanted to make up for what was lacking in the patient’s faith; to encourage him by showing him that he cared for him with interest. Others suppose that he had in mind the witnesses to the cure and accommodated himself to their ideas about the efficacy of certain means, in order to prevent them from becoming superstitious about the miracle.

However, it must be pointed out with Olshausen that, even where Jesus did not heal by word alone, he never used means that were foreign to his person; in him resided exclusively the divine power that restored health to the sick and even life to the dead. This miracle was performed with great solemnity. Jesus, as he often did, raised his eyes to heaven, where his gaze sought all light and power from God. He sighed, either as he lifted up his ardent prayer to God, or because of the pain he felt as he took upon himself his infirmity.

Finally, he uttered the powerful word that restored to this unfortunate man the use of hearing and speech : Ephphatha ! (open up !)

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

◊  Loyola Press : click here to read the paperTwenty-Second Sunday of Ordinary Time, Cycle B

Catholic Productions : click here to read the paperThe Twenty-second Sunday in Ordinary Time, Year B

Video  Chad Bird : click here to watch the video → https://youtu.be/zCazkCRqaZU

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Mercredi de la vingt-deuxième,semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 4 septembre 2024

BD, visuels et diaporamas : Guérison de la belle mère de Pierre - KT42 ...

Capharnaüm la ville où Jésus recruta ses premiers disciples

# Capharnaüm est un village de pêcheurs de l’ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth, ou mer de Galilée) au nord de l’État d’Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes.

Capharnaüm était lié à la lecture de l’évangile selon Saint-Marc, sur l’attroupement lors de la venue de Jésus Actuellement, il s’agit d’une grande ville de commerce. Le site fut occupé au IIIe millénaire av. J.-C. et à l’âge du bronze (moyen et récent). Après une période d’abandon à l’âge du fer, le site fut occupé à nouveau au Ve siècle av. J.-C. Une cité fut fondée au début de la dynastie hasmonéenne de Judée, car les monnaies les plus anciennes retrouvées sur le site datent du IIe siècle av. J.-C.

Elle était située près de la frontière de la province de Galilée, sur un embranchement de la route commerciale appelée Via Maris. À l’époque du récit de l’Évangile, Capharnaüm comprenait un poste de douane et une petite garnison romaine commandée par un centurion, ce qui expliqua la présence de l’apôtre Lévi, dit Matthieu, qui avait un bureau d’où il prélevait la taxe maritime sur les pêches et la taxe frontalière sur les marchandises.

Capharnaüm est citée seize fois dans les évangiles, ce qui en fait le lieu le plus cité après Jérusalem : « Lorsque Jésus entendit que Jean avait été jeté en prison, il revint en Galilée. En quittant Nazareth, il se rendit à Capharnaüm, situé à proximité du lac, dans la région de Zabulon et de Naphtali et il y séjourna, se fixant dans la maison de Pierre à partir duquel il rayonna durant son ministère. 

Bourgade de pêcheurs et de paysans ne comptant pas plus de 1 000 habitants, les juifs pieux (comme en atteste la découverte archéologique de récipients de type hérodien destinés aux purifications rituelles) fréquentant la synagogue et proches de la tradition ancestrale furent peu réceptifs à la parole de Jésus qui maudit le village : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !x

Bethsaïde (bourgade voisine de Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, mais située de l’autre côté du Jourdain) est présentée dans le Nouveau Testament comme ville d’origine des apôtres Pierre et de son frère André, de Philippe et semble avoir un lien avec Nathanaël. Au IIe siècle, après la destruction de Jérusalem et l’interdiction à tous Juifs d’y pénétrer, Capharnaüm est peuplée de Juifs nazôréens et d’artisans venus du reste de l’Empire byzantin. Il y a 1 500 habitants au Ve siècle[réf. nécessaire]. Une église byzantine est construite sur les restes de ce qui est appelé « la maison de saint Pierre », dont on remarque encore les vestiges.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! »

Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.     Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui, 
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »  Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs. (Lc 4,38-44)

  Jésus guérit la belle-mère de Pierre

Le royaume de Dieu se réfère à la manière dont Dieu désire que les choses soient accomplies maintenant. Par des versets précédant ce texte de l’évangile de Luc, Jésus décrit le royaume de Dieu : Jésus est venu proclamer la bonne nouvelle aux pauvres, guérir ceux qui ont le cœur brisé, prêcher la délivrance à ceux retenus captifs par le péché ou la maladie, pour que les aveugles recouvrent la vue, et pour renvoyer libres ceux que les blessures passées ont opprimés.

Il est venu annoncer une année de pardon et de restauration à tous ceux qui croiraient en lui et recevraient son message. Jésus est venu déclarer la volonté de Dieu, ses voies, et la méthode par laquelle il agit.Lorsque Jésus a dit : «Je dois prêcher le royaume de Dieu», il voulait dire que le royaume de Dieu allait remplacer le royaume de Satan pour les personnes qui le recevraient.

Si vous avez reçu Jésus-Christ comme votre Sauveur et que vous avez fait de lui le Seigneur de votre vie, vous devez prendre exemple sur sa méthode et sur ses principes. Et agir selon sa parole et ses commandements tous les jours.Cela implique de passer du temps à lire et méditer la parole de Dieu, au point d’en être imprégné et d’être dirigé par cette parole de vie. Vous apprendrez ainsi comment son royaume opère. En agissant de la sorte, vous y participerez et permettrez que son règne vienne.

Si vous ne connaissez pas encore Jésus, la porte est grande ouverte. Il ne rejettera jamais celui qui vient à lui (Jean 6, 37). Le royaume de Dieu est la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. (Rm 14.17-18)

Aujourd’hui, prenez le temps de considérer vos voies afin de voir si vous opérez selon la méthode de Jésus. S’éloignant de nos indifférences, la peine des autres devient aussi parfois la nôtre, jusqu’à nous demander comment l’apaiser en devenant des acteurs de plus grande humanité.

Ce matin, la Parole nous rejoint là où nous sommes mais surtout, là où nous en sommes. Peut-être êtes-vous confrontés à l’inquiétude, née de ces fièvres physiques ou psychologiques, créant une forme de frontière entre un avant et un après ; une inquiétude se dessine alors dans votre vie. Regardons la mère de Simon ; guérie, elle se mit immédiatement à servir. L’idée du service est une réelle chance pour guérir de nos maux et regarder autrement.

En lisant les Écritures, il apparaît du reste clairement que la proposition de l’Évangile ne consiste pas seulement en une relation personnelle avec Dieu. Et notre réponse d’amour ne devrait pas s’entendre non plus comme une simple somme de petits gestes personnels en faveur de quelque individu dans le besoin, ce qui pourrait constituer une sorte de charité à la carte, une suite d’actions tendant seulement à tranquilliser notre conscience. La proposition est le Royaume de Dieu (Lc 4, 43).

il s’agit d’aimer Dieu qui règne dans le monde. Dans la mesure où il réussira à régner parmi nous, la vie sociale sera un espace de fraternité, de justice, de paix, de dignité pour tous. Donc, aussi bien l’annonce que l’expérience chrétienne tendent à provoquer des conséquences sociales.

Cherchons son Royaume : «Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît» (Mt 6, 33). Le projet de Jésus est d’instaurer le Royaume de son Père ; il demande à ses disciples : «Proclamez que le Royaume des cieux est tout proche » (Mt 10, 7)

Sites chrétiens pour tous

 Ministère de l’Alliance →La Bonne Nouvelle du Royaume – Le ROYAUME de DIEU

La Salle (France)→ Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle

♥ Vidéo Pasteur Marc Pernot cliquez icihttps://youtu.be/3M9IBnnpDvI?t=2

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Ventiduesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 3 septembre 2024

Gesù disse: "E’ lecito o no guarire di sabato?"

Gesù guariva solo per via orale.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

In quel tempo, Gesù, lasciata la provincia di Tiro, passando per Sidone e dirigendosi verso il mare di Galilea, giunse nel territorio della Decapoli. Alcuni gli portarono un uomo sordo, che aveva anche difficoltà a parlare, e supplicarono Gesù di imporgli la mano. Gesù lo prese in disparte, lontano dalla folla, gli mise le dita negli orecchi e gli toccò la lingua con la saliva. Poi, alzando gli occhi al cielo, sospirò e gli disse : “Effata”, cioè “Apri”Le orecchie si aprirono, la lingua si sciolse ed egli parlò correttamente. Poi Gesù ordinò loro Ma più glielo ordinava, più essi lo proclamavano. Erano stupiti e dicevano : “Ha fatto bene ogni cosa: fa udire i sordi e fa parlare i muti”. (Mc 7, 31-37)

Guarigione di un sordomuto

Quando Gesù lasciò Tiro, tornò al mare passando per la Decapoli. Gli portarono un sordomuto e gli chiesero di imporgli le mani. Gesù lo trasse fuori dalla folla, gli toccò le orecchie e la lingua e, alzando gli occhi al cielo, disse con un sospiro : “Effata !”. Lo storpio era completamente guarito. Gesù proibì ai presenti di raccontare questo miracolo, ma più glielo proibiva, più lo pubblicavano. Con estremo stupore, gridavano : “Ha fatto bene ogni cosa!”.Gesù era avanzato fino ai confini settentrionali della Galilea, dove iniziava il territorio di Tiro.

Ora, invece di tornare subito sui suoi passi, fece una deviazione più a nord, attraverso Sidone, o, come altri hanno inteso, attraverso il territorio di Sidone, per tornare al mare di Galilea, attraversando il Libano in direzione di Damasco, e poi attraversando la Decapoli. Marco non dice perché Gesù abbia scelto questa strada. Durante questo lungo viaggio attraverso il paese pagano, egli parlava regolarmente con i suoi discepoli. La Decapoli era una vasta regione al di là del Giordano, a nord-est della Galilea.

Gesù si era avvicinato una volta a questa regione; aveva dovuto ritirarsi su richiesta degli abitanti, ma aveva lasciato lì una testimonianza del suo potere : “Allora cominciarono a pregare Gesù di lasciare il loro territorio”. Mentre Ges risaliva sulla barca, l’indemoniato lo pregò di poter stare con lui. Egli non acconsentì, ma gli disse : “Va’ a casa tua dalla tua famiglia e racconta loro tutto quello che il Signore ha fatto per te nella sua misericordia”. (Mc 5,17-19) Gesù prese in disparte il sordomuto per rimanere solo con il malato, per entrare in un rapporto personale con lui e per lasciargli un’impressione più profonda della sua guarigione ? Il Vangelo presenta una serie di fatti simili. Di solito,

Gesù guariva solo per via orale.

 Quale poteva essere il suo scopo nel fare altrimenti ? Alcuni pensano che volesse compensare ciò che mancava alla fede del paziente; incoraggiarlo mostrandogli che si prendeva cura di lui con interesse. Altri suppongono che avesse in mente i testimoni della guarigione e si adattasse alle loro idee sull’efficacia di certi mezzi, per evitare che diventassero superstiziosi riguardo al miracolo. Tuttavia, va notato con Olshausen che, anche quando Gesù non guarì con la sola parola, non usò mai mezzi diversi dalla sua persona; nella sua persona risiedeva esclusivamente il potere divino che restituiva la salute ai malati e persino la vita ai morti.

Questo miracolo fu compiuto con grande solennità. Gesù, come spesso faceva, alzò gli occhi al cielo, dove il suo sguardo cercava tutta la luce e la potenza di Dio. Sospirò, sia per la preghiera ardente che rivolgeva a Dio, sia per il dolore che provava nel prendere su di sé la sua infermità. Infine, pronunciò la parola potente che restituì a questo sventurato l’uso dell’udito e della parola : Ephphatha (apri!).

Il diacono Michel Houyoux


Link ad altri siti cristiani

Conferenza Episcopale Italiana : clicca qui per leggere l’articolo → XXII DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO – ANNO B

Maranatha : clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia della XXII Domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Video Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/j_SlcexKBHo

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Lundi de la vingt deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 2 septembre 2024

 

 1er Dimanche Carême: tentation de Jésus au désert

# La tentation du Christ (ou les tentations, au pluriel) est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les trois Évangiles synoptiques, qui relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le Diable. Les tentations dans le désert comptent parmi les plus importantes omissions dans l’évangile de Jean. Néanmoins, certains auteurs ont détecté des relations entre les trois tentations de Matthieu et des incitations dans le quatrième évangile. Par exemple: Tentation de transformer les pierres en pain → Jean 6:26,31 incitation à faire manne dans le désert. Tentation de sauter en bas du temple → Jean 2:18 incitation à effectuer un signe messianique dans le temple. La tentation de prendre les royaumes du monde → Jean 6.15 «Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.»

xLes premiers lecteurs de Matthieu seraient familiers déjà avec une confrontation entre un autre Jésus et un autre diable, dans la version grecque de Zacharie. Zacharie : «Il me fit voir Josué le souverain sacrificateur, debout  evant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. » Cette vision a été comprise comme symbolique, probablement en relation avec le conflit dans Néhémie 13. Zacharie 3:8 « Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! car ce sont des hommes qui serviront de signes.»

Les rabbins avaient attendu que Jésus apparaîtrait sur le toit du temple. Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l’eau, rappellent en parallèle le livre de l’Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l’arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse.

 Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d’Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le nouvel Adam . De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d’Hippone…), dont beaucoup sont cités par

xThomas d’Aquin dans sa Somme théologique4, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l’ordre des tentations. Chez Jean Calvin, au XVIe siècle, ce passage des Évangiles est l’occasion de souligner que les tentations, même si elles ne sont pas suscitées directement par Dieu, sont voulues par lui5 (c’est d’ailleurs ce que disaient déjà Thomas d’Aquin et Irénée de Lyon). Dans le Catéchisme de l’Église catholique6 de 1992, l’accent est remis sur le parallèle entre la tentation du Christ, celles d’Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

 En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,
  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton :“Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »

Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;   pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 16-30)

  La tentation de Jésus au désert

Jésus revint du Jourdain rempli du Saint-Esprit. Il fut conduit par l’Esprit çà et là dans le désert et tenté par le diable pendant quarante jours. N’ayant pas pris de nourriture pendant ce temps-là, il eut faim. Prenant occasion de cette faim, Satan lui insinua de changer une pierre en pain, puisque, comme Fils de Dieu, il a le pouvoir et le devoir de s’aider lui-même. Jésus répondit ar une parole de l’Écriture, mentionnant cette nourriture supérieure qui consiste dans la confiance en Dieu et l’obéissance à sa volonté.

Satan, l’élevant sur une montagne, lui offrit la puissance et la gloire des royaumes de ce monde. Elle lui fut livrée, il la donna à qui se prosternait devant lui. Jésus repoussa cette offre en rappelant à Satan le grand commandement qui ordonnait d’adorer Dieu seul. Satan conduisit Jésus au haut du temple et l’invita à se précipiter dans le vide ; comme Fils de Dieu, il n’eut rien à craindre ; Dieu a promis de le garder en toute circonstance, l’Écriture, citée par Satan, l’affirme. Jésus le repoussa par cette autre parole de l’Écriture : «Tu ne tenteras point Dieu.». La tentation achevée, Satan se retira de lui, jusqu’à une occasion favorable).

Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marqua la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu’il revint du Jourdain, rempli de l’Esprit-Saint. Et ’il subit la tentation. Luc admit qu’il y était déjà, après être revenu du Jourdain et affirma qu’il fut conduit par l’Esprit dont il était rempli et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure .La version syriaque, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d’un cylindre.  Il y avait deux portions des saintes Écritures fixées pour chaque jour : l’une tirée de la loi, l’autre des prophètes Comme on remit à Jésus le livre du prophète Ésaïe, le passage qu’il lut était  indiqué pour ce jour.

Cette prophétie messianique, lu publiquement par Jésus en qui elle était accomplie fut d’autant plus frappante.  «L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m’a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l’ouverture de la prison, pour publier l’année de la bienveillance de l’Éternel». 

C’est l’œuvre de rédemption de Jésus. Que Ésaïe annonça., et Isaïe contempla la présence et l’œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Jésus déclara de la manière la plus solennelle que l’Esprit du Seigneur, l’Éternel, repose sur lui, parce que l’Éternel l’eut oint de cet esprit. Oint est la traduction de l’hébreu Messie et du grec Christ . «Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.» : la bonne nouvelle qui leur est annoncée, c’est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce. Guérir ceux qui ont le cœur brisé : cette parole l’une des plus belles de la prophétie.

Presque tous les critiques modernes l’omirent. Mais comme elle est dans l’hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes. Annoncer ou publier la liberté aux captifsCette promesse s’appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur et qui est la source de toutes les libertés. «Aux aveugles le recouvrement de la vue» : cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes et que Jésus a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps.

«Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés». Cette parole d’une si belle signification, ne se trouve ni dans l’hébreu ni dans les Septante . Enfin publier l’année de bienveillance de l’Éternel. Il s’agit de l’année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans, année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés.

Jésus n’avait pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouvait. Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine. De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène fut si vivante que Luc la reçut d’un témoin oculaire. D’une part, un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance et qui signifiait : «Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !»

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur. Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un aurait éprouvé les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre aurait d’emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph. 

«Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, c’est un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez»; Jésus donna des preuves historiques.  La pluie fut accordée à la prière du prophète Isaïe la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même.

La terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces.

Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieur), que nous nous rendons indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur. Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Plusieurs interprètes l’admirent. D’autres pensèrent qu’il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux.

Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure n’était pas venue Plus tard il se livra à eux volontairement pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde.

Diacre Michel Houyoux

Sites chrétiens sur Internet

Reflets d’Église cliquez ici pour lire l’article → La tentation de Jésus au désert

Cairn.info : cliquez ici pour lire l’article → Jésus dans le désert

Vidéo Tentations de Jésus au désert : cliquez ici →  → https://youtu.be/x5Kqdh0bYms

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