Mardi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire- Année A

Posté par diaconos le 16 octobre 2023

À la table de Jésus

Jésus à table chez un pharisien

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas.

Le Seigneur lui dit : «Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.»
(Lc 11, 37-41

Jésus à table chez un pharisien.

L’occasion

Les discours que Jésus vint de tenir portèrent un pharisien à l’inviter à dîner chez lui. Jésus entra et se mit à table sans procéder aux ablutions traditionnelles. Par cette omission, il excita l’étonnement de son hôte.

Trois vices des pharisiens

  • L’hypocrisie. Jésus prit sur le fait l’hypocrisie des pharisiens : elle se montra dans le scandale que sa conduite  causa. L’importance qu’elle donna aux purifications extérieures fut folie en présence de Dieu qui regarde avant tout à l’être moral. Pratiquer la charité, voilà le vrai moyen d’être pur. L’hypocrisie des pharisiens se montra encore dans leur empressement à payer la dîme, joint à la négligence des obligations fondamentales de la loi.

  • La vanité. : «Ils recherchent les premiers sièges et les salutations.

  • L’influence occulte :comme des sépulcres cachés, ils souillèrent les hommes sans que ceux-ci s’en doutèrent.

Trois reproches aux légistes

Un légiste, se sentant atteint par ces paroles, protesta. Jésus s’adressa alors aux légistes et les censura.

  • Ils prêchèrent et ne pratiquèrent pas, chargeant les hommes de fardeaux qu’ils se gardèrent de remuer du doigt.

  • Ils honorèrent les persécutés et persécutèrent. Bâtissant hypocritement les tombeaux des victimes de leurs pères, ils se montrèrent animés du même esprit qu’eux. Dieu leur enverra encore des prophètes à persécuter, afin que le sang de tous les martyrs fut redemandé à cette génération.

  • Ils détinrent la clef de la connaissance du salut et n’entrèrent ni ne laissèrent entrer

Au sortir de la maison, Jésus fut violemment pris à partie et assailli de questions insidieuses. Jésus s’étant mis à table dès son entrée, le pharisien s’étonna qu’il n’eût pas d’abord fait d’ablution. Cet étonnement put paraître d’autant plus fondé que Jésus revint du milieu de la foule, où il eut pu contracter des souillures légales et où même il eut chassé un démon et guéri un malade.

Mais peut-être Jésus s’abstint-il de ces cérémonies précisément à cause de l’importance superstitieuse que les pharisiens y attachèrent. Qui sut même si ce ne fut pas là le point spécial sur lequel ils voulurent l’épier ? Rien ne prouva qu’il y eût eu récemment dans l’hypocrisie des pharisiens un progrès que Jésus pût relever. Luc fit de la coupe et du plat l’image de l’état moral de ses auditeurs. La rédaction de Matthieu n’exclut pas ce sens, mais le supposa.

Matthieu, Marc et Luc lui-même rapportèrent des paroles qui attestèrent que Jésus fit un grand discours contre les pharisiens à Jérusalem. Matthieu seul nous le conserva en entier.

On peut être certain que Jésus a fait entendre en plus d’une circonstance de vives protestations contre l’esprit du pharisaïsme. L’une de ces protestations fut provoquée par le formalisme hypocrite d’un hôte qui l’invita à sa table.

Ces paroles firent sentir la folie du procédé pharisaïque : «Vous nettoyez le dehors, tandis que l’intérieur est plein de corruption ; mais Dieu qui a créé le dehors n’a-t-il pas aussi créé le dedans (l’être moral), qui a beaucoup plus d’importance à ses yeux ?»

Ce fut donc là ce qu’il fallut purifier avec le plus grand soin ; car Dieu ne vous prescrivit certaines purifications extérieures que pour vous rappeler le devoir de la pureté morale. Or en négligeant celle-ci pour vous en tenir aux premières, vous anéantirent l’intention divine.

Dans Matthieu (Mt 23, 26) se trouve une pensée semblable, exprimée en termes différents. Ce qui est dans les coupes et les plats.

Ces mets et ces vins, faites-en part aux pauvres, avec une charité qui provienne du cœur, et vous comprendrez que la loi suprême de l’amour est infiniment supérieure à toutes vos règles formalistes de purification. Par le fait même, tous ces biens vous seront purs, ils le sont déjà par la puissance de l’amour.

Cette parole ne renferme aucunement l’idée du mérite des œuvres. Jésus serait-il retombé dans le pharisaïsme au moment même où il le détruisit ? L’amour, qui fait le prix du don, exclut, par sa nature même, la recherche du mérite, qui est l’essence du pharisaïsme.(Godet)

Diacre Michel Houyoux

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Achtundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr A

Posté par diaconos le 11 octobre 2023

Einladungen zum Königspalast

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Matthäus

Zu jener Zeit redete Jesus wieder zu den Hohenpriestern und Pharisäern und sagte ihnen in Gleichnissen: « Das Himmelreich gleicht einem König, der die Hochzeit seines Sohnes feierte. Er sandte seine Diener aus, um die Gäste zur Hochzeit zu rufen, aber sie kamen nicht.Dann schickte er andere Diener aus, um den Gästen zu sagen : « Seht, ich habe mein Festmahl vorbereitet ; meine Ochsen und mein fettes Vieh sind geschlachtet ; alles ist bereit ; kommt zur Hochzeit. Aber sie bemerkten es nicht und gingen weg, der eine zu seinem Feld, der andere zu seinem Geschäft. « 

Die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie. Der König wurde zornig, schickte seine Truppen aus, tötete die Mörder und ließ ihre Stadt niedermetzeln.Dann sagte er zu seinen Dienern : « Das  ochzeitsmahl ist bereit, aber die Gäste waren nicht würdig. Geht deshalb zur Kreuzung und ladet alle, die ihr findet, zur Hochzeit ein. » Die Diener gingen zur Kreuzung und trieben alle zusammen, die sie finden konnten, gute und schlechte, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Der König ging hinein, um die Gäste zu prüfen, und sah einen Mann, der sein Hochzeitsgewand nicht trug.

Er sagte zu ihm : « Mein Freund, wie bist du hierher gekommen, ohne ein Hochzeitskleid zu tragen ? Der Mann schwieg. Da sagte der König zu den Dienern » Werft ihn an Händen und Füßen gefesselt in die Finsternis hinaus ; da wird Heulen und Zähneknirschen sein. Denn viele sind die Berufenen, aber wenige die Auserwählten. (Mt 22, 1-14)

Wir sind alle eingeladen

« Das Himmelreich gleicht einem König, der die Hochzeit seines Sohnes feiert. » Gott träumt von einem universellen Festmahl für die ganze Menschheit, einem wahren königlichen Festmahl, einem Schmaus. Die Feier an diesem Sonntag lädt uns ein, uns daran zu erinnern, dass wir Gäste des Herrn sind.Gott lädt immer ein Wenn eine Hochzeit bevorstand, gab es in der Tradition der Einladungen im alten Nahen Osten zwei Einladungen: die erste kündigte die Hochzeit an, die zweite warb um Gäste.

Die ersten Diener, die geschickt wurden, waren diejenigen, die das Fest ankündigten, und viele von denen, die gewarnt worden waren, so erzählt uns das Evangelium, wollten nicht kommen : « Sie wollten nicht kommen ».Die zweite Einladung kam, als sie die Gäste abholten : man hatte ihnen Zeit gegeben, sich vorzubereiten, und sie waren auch schon weggebracht worden.Hier wird die zweite Gruppe von Dienern sogar getötet : « Sie kümmerten sich nicht darum und gingen weg, der eine zu seinem Feld, der andere zu seinem Geschäft; die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie ».

Es genügt, unter die Worte des Alten einige konkrete Beispiele aus unserem täglichen Leben zu setzen, um zu entdecken, dass Jesus mit großer Präzision den Zustand unserer Welt beschreibt.Zum Beispiel : « Wie soll ich sonntags zur Messe in der Gemeinde gehen ? Ich habe nur diesen Tag, um Sport zu treiben » oder « Es ist der Tag, an dem wir oft von zu Hause weg sind » oder « Ich muss noch Hausaufgaben machen und für morgen, Montag, lernen ».

Wir sollten Gott nicht den letzten Platz einräumen ! So viele andere Stimmen überdecken seine Rufe. Der Prophet Jesaja lud bereits vor mehr als 2 700 Jahren, im 8. Jahrhundert v. Chr., zum großen messianischen Fest ein : « An jenem Tag wird der Herr, der Gott des Universums, allen Völkern der Erde auf seinem heiligen Berg ein Festmahl mit saftigem Fleisch und köstlichem Wein bereiten ».

In der ersten Lesung beschreibt Jesaja das große Fest für Millionen von Gläubigen: « An jenem Tag wird der Herr, der Gott des Universums, den Schleier der Trauer, der alle Völker umhüllte, und das Leichentuch, das alle Nationen bedeckte, wegnehmen ». Er wird den Tod für immer vernichten. Der Herr wird die Tränen von allen Gesichtern abwischen. Dieser Tag wird ein Tag der Freude für diejenigen sein, die ihr Leben auf Gott ausgerichtet haben und in Hoffnung leben.

Da die Berufenen nicht auf die an sie gerichtete Einladung geantwortet haben, gab es eine Einladung für alle, der Ruf ist universal.  Die Auserwählten sind alle Menschen, die diesen Ruf hören, und niemand ist ausgeschlossen, unabhängig von seiner Herkunft, seinen Ideen, seiner Rasse oder seinem Glauben : « Geht also an den Weg, den ihr geht, und wen ihr trefft, den ladet zur Hochzeit ein ».

Die Diener gingen zur Kreuzung, sammelten alle ein, die sie trafen, die Bösen wie die Guten, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Lasst uns, Brüder und Schwestern, auf die vielen Rufe Christi antworten, die uns durch das Evangelium, durch die Kirche, durch die Begegnungen in unserem Leben erreichen. Gott lädt alle ein, ohne zu diskriminieren, und begünstigt sogar die Armen, die Ausgegrenzten, die Zurückgelassenen. Wir sind alle zur Hochzeit eingeladen! Doch wie alle Einladungen stößt auch die Einladung Gottes auf unsere Freiheit. Wir können wählen, ob wir an der Hochzeit teilnehmen wollen oder nicht. Wählen Sie ! Das ist der Sinn des heutigen Evangeliums.

Diaken Michel Houyoux

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Zu jener Zeit redete Jesus wieder zu den Hohenpriestern und Pharisäern und sagte ihnen in Gleichnissen: « Das Himmelreich gleicht einem König, der die Hochzeit seines Sohnes feierte. Er sandte seine Diener aus, um die Gäste zur Hochzeit zu rufen, aber sie kamen nicht.Dann schickte er andere Diener aus, um den Gästen zu sagen : « Seht, ich habe mein Festmahl vorbereitet ; meine Ochsen und mein fettes Vieh sind geschlachtet ; alles ist bereit ; kommt zur Hochzeit. Aber sie bemerkten es nicht und gingen weg, der eine zu seinem Feld, der andere zu seinem Geschäft. « 

Die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie. Der König wurde zornig, schickte seine Truppen aus, tötete die Mörder und ließ ihre Stadt niedermetzeln.Dann sagte er zu seinen Dienern : « Das  ochzeitsmahl ist bereit, aber die Gäste waren nicht würdig. Geht deshalb zur Kreuzung und ladet alle, die ihr findet, zur Hochzeit ein. » Die Diener gingen zur Kreuzung und trieben alle zusammen, die sie finden konnten, gute und schlechte, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Der König ging hinein, um die Gäste zu prüfen, und sah einen Mann, der sein Hochzeitsgewand nicht trug.

Er sagte zu ihm : « Mein Freund, wie bist du hierher gekommen, ohne ein Hochzeitskleid zu tragen ? Der Mann schwieg. Da sagte der König zu den Dienern » Werft ihn an Händen und Füßen gefesselt in die Finsternis hinaus ; da wird Heulen und Zähneknirschen sein. Denn viele sind die Berufenen, aber wenige die Auserwählten. (Mt 22, 1-14)

Wir sind alle eingeladen

« Das Himmelreich gleicht einem König, der die Hochzeit seines Sohnes feiert. » Gott träumt von einem universellen Festmahl für die ganze Menschheit, einem wahren königlichen Festmahl, einem Schmaus. Die Feier an diesem Sonntag lädt uns ein, uns daran zu erinnern, dass wir Gäste des Herrn sind.Gott lädt immer ein Wenn eine Hochzeit bevorstand, gab es in der Tradition der Einladungen im alten Nahen Osten zwei Einladungen: die erste kündigte die Hochzeit an, die zweite warb um Gäste.

Die ersten Diener, die geschickt wurden, waren diejenigen, die das Fest ankündigten, und viele von denen, die gewarnt worden waren, so erzählt uns das Evangelium, wollten nicht kommen : « Sie wollten nicht kommen ».Die zweite Einladung kam, als sie die Gäste abholten : man hatte ihnen Zeit gegeben, sich vorzubereiten, und sie waren auch schon weggebracht worden.Hier wird die zweite Gruppe von Dienern sogar getötet : « Sie kümmerten sich nicht darum und gingen weg, der eine zu seinem Feld, der andere zu seinem Geschäft; die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie ».

Es genügt, unter die Worte des Alten einige konkrete Beispiele aus unserem täglichen Leben zu setzen, um zu entdecken, dass Jesus mit großer Präzision den Zustand unserer Welt beschreibt.Zum Beispiel : « Wie soll ich sonntags zur Messe in der Gemeinde gehen ? Ich habe nur diesen Tag, um Sport zu treiben » oder « Es ist der Tag, an dem wir oft von zu Hause weg sind » oder « Ich muss noch Hausaufgaben machen und für morgen, Montag, lernen ».

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In der ersten Lesung beschreibt Jesaja das große Fest für Millionen von Gläubigen: « An jenem Tag wird der Herr, der Gott des Universums, den Schleier der Trauer, der alle Völker umhüllte, und das Leichentuch, das alle Nationen bedeckte, wegnehmen ». Er wird den Tod für immer vernichten. Der Herr wird die Tränen von allen Gesichtern abwischen. Dieser Tag wird ein Tag der Freude für diejenigen sein, die ihr Leben auf Gott ausgerichtet haben und in Hoffnung leben.

Da die Berufenen nicht auf die an sie gerichtete Einladung geantwortet haben, gab es eine Einladung für alle, der Ruf ist universal.

Die Auserwählten sind alle Menschen, die diesen Ruf hören, und niemand ist ausgeschlossen, unabhängig von seiner Herkunft, seinen Ideen, seiner Rasse oder seinem Glauben : « Geht also an den Weg, den ihr geht, und wen ihr trefft, den ladet zur Hochzeit ein ».

Die Diener gingen zur Kreuzung, sammelten alle ein, die sie trafen, die Bösen wie die Guten, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Lasst uns, Brüder und Schwestern, auf die vielen Rufe Christi antworten, die uns durch das Evangelium, durch die Kirche, durch die Begegnungen in unserem Leben erreichen. Gott lädt alle ein, ohne zu diskriminieren, und begünstigt sogar die Armen, die Ausgegrenzten, die Zurückgelassenen. Wir sind alle zur Hochzeit eingeladen! Doch wie alle Einladungen stößt auch die Einladung Gottes auf unsere Freiheit. Wir können wählen, ob wir an der Hochzeit teilnehmen wollen oder nicht. Wählen Sie ! Das ist der Sinn des heutigen Evangeliums.

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Die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie. Der König wurde zornig, schickte seine Truppen aus, tötete die Mörder und ließ ihre Stadt niedermetzeln.Dann sagte er zu seinen Dienern : « Das  ochzeitsmahl ist bereit, aber die Gäste waren nicht würdig. Geht deshalb zur Kreuzung und ladet alle, die ihr findet, zur Hochzeit ein. » Die Diener gingen zur Kreuzung und trieben alle zusammen, die sie finden konnten, gute und schlechte, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Der König ging hinein, um die Gäste zu prüfen, und sah einen Mann, der sein Hochzeitsgewand nicht trug.

Er sagte zu ihm : « Mein Freund, wie bist du hierher gekommen, ohne ein Hochzeitskleid zu tragen ? Der Mann schwieg. Da sagte der König zu den Dienern » Werft ihn an Händen und Füßen gefesselt in die Finsternis hinaus ; da wird Heulen und Zähneknirschen sein. Denn viele sind die Berufenen, aber wenige die Auserwählten. (Mt 22, 1-14)

Wir sind alle eingeladen

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Die ersten Diener, die geschickt wurden, waren diejenigen, die das Fest ankündigten, und viele von denen, die gewarnt worden waren, so erzählt uns das Evangelium, wollten nicht kommen : « Sie wollten nicht kommen ».Die zweite Einladung kam, als sie die Gäste abholten : man hatte ihnen Zeit gegeben, sich vorzubereiten, und sie waren auch schon weggebracht worden.Hier wird die zweite Gruppe von Dienern sogar getötet : « Sie kümmerten sich nicht darum und gingen weg, der eine zu seinem Feld, der andere zu seinem Geschäft; die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie ».

Es genügt, unter die Worte des Alten einige konkrete Beispiele aus unserem täglichen Leben zu setzen, um zu entdecken, dass Jesus mit großer Präzision den Zustand unserer Welt beschreibt.Zum Beispiel : « Wie soll ich sonntags zur Messe in der Gemeinde gehen ? Ich habe nur diesen Tag, um Sport zu treiben » oder « Es ist der Tag, an dem wir oft von zu Hause weg sind » oder « Ich muss noch Hausaufgaben machen und für morgen, Montag, lernen ».

Wir sollten Gott nicht den letzten Platz einräumen ! So viele andere Stimmen überdecken seine Rufe. Der Prophet Jesaja lud bereits vor mehr als 2 700 Jahren, im 8. Jahrhundert v. Chr., zum großen messianischen Fest ein : « An jenem Tag wird der Herr, der Gott des Universums, allen Völkern der Erde auf seinem heiligen Berg ein Festmahl mit saftigem Fleisch und köstlichem Wein bereiten ».

In der ersten Lesung beschreibt Jesaja das große Fest für Millionen von Gläubigen: « An jenem Tag wird der Herr, der Gott des Universums, den Schleier der Trauer, der alle Völker umhüllte, und das Leichentuch, das alle Nationen bedeckte, wegnehmen ». Er wird den Tod für immer vernichten. Der Herr wird die Tränen von allen Gesichtern abwischen. Dieser Tag wird ein Tag der Freude für diejenigen sein, die ihr Leben auf Gott ausgerichtet haben und in Hoffnung leben.

Da die Berufenen nicht auf die an sie gerichtete Einladung geantwortet haben, gab es eine Einladung für alle, der Ruf ist universal.

Die Auserwählten sind alle Menschen, die diesen Ruf hören, und niemand ist ausgeschlossen, unabhängig von seiner Herkunft, seinen Ideen, seiner Rasse oder seinem Glauben : « Geht also an den Weg, den ihr geht, und wen ihr trefft, den ladet zur Hochzeit ein ».

Die Diener gingen zur Kreuzung, sammelten alle ein, die sie trafen, die Bösen wie die Guten, und der Hochzeitssaal füllte sich mit Gästen. Lasst uns, Brüder und Schwestern, auf die vielen Rufe Christi antworten, die uns durch das Evangelium, durch die Kirche, durch die Begegnungen in unserem Leben erreichen. Gott lädt alle ein, ohne zu diskriminieren, und begünstigt sogar die Armen, die Ausgegrenzten, die Zurückgelassenen. Wir sind alle zur Hochzeit eingeladen! Doch wie alle Einladungen stößt auch die Einladung Gottes auf unsere Freiheit. Wir können wählen, ob wir an der Hochzeit teilnehmen wollen oder nicht. Wählen Sie ! Das ist der Sinn des heutigen Evangeliums.

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Jeudi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 11 octobre 2023

Jeudi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire -Année A dans Catéchèse

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”

Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés.

Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

Moi, je vous dis : demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.

Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent! » (Lc 11, 5-13)

Efficacité de la prière

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, comme dans la parabole. Cette parabole renferme à la fois une promesse et une exhortation, selon que nous considérons les deux hommes mis en scène. La promesse pourrait se traduire ainsi : «Si un homme, par pur égoïsme et pour se délivrer d’un solliciteur, lui accorda sa demande, même à minuit, combien plus Dieu, qui connaît tous vos besoins et qui est amour !»

Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui l’eut fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières ?

«Et moi, je vous dis.» Ce fut par ces mots que Jésus introduisit une admirable application de sa parabole, à laquelle il emprunta les images et les expressions mêmes dont il se servit. «Demandez, cherchez, heurtez», c’est là ce que fait l’homme de la parabole ; il vous sera donné, vous trouverez, il vous sera ouvert, telle fut son expérience ; combien plus certainement sera-ce la vôtre auprès de Dieu ! Encore une preuve plus intime et plus persuasive que Dieu exauce la prière.

Parmi les dons que l’enfant demanda à son père, Matthieu ne désigna que du pain et un poisson : ce furent les provisions que l’on prit d’ordinaire pour le voyage. Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir.»

S’étant informés, ils lui disent : «Cinq pains, et deux poissons.» (Mc 6, 38) ; Luc ajouta un œuf, qui faisait souvent aussi partie de ces provisions.

«Notre hôte nous remet, au départ, de quoi faire notre repas : des pains (je dis des pains, et non du pain, car on les fait ici fort petits, des œufs durs, comme toujours, plus quelques poissons frits. On voit que la nourriture fut absolument la même que du temps de Jésus. — Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édition, page 361

À ces trois aliments furent opposés : une pierre, cruelle ironie ; un serpent, très dangereux ; un scorpion plus nuisible encore. Qui fut le père qui répondra par de tels dons à la demande de son enfant ? Et cette question devient plus frappante quand, à à la place d’un père quelconque, Jésus nomma le Père céleste.

«Vous qui êtes mauvais» : Remarquable témoignage du péché originel. ( Bengel) Quel contraste avec la bonté et l’amour du Père qui est du ciel ! D’après Matthieu, Jésus dit : «Votre Père donnera des biens, ou de bonnes choses, à ceux, qui les lui demandent. Cette expression est plus simple, et plus en harmonie avec l’image qui précède, que les termes employés par Luc : donnera l’Esprit-Saint. Mais d’autre part, le Saint-Esprit est le plus précieux des dons de Dieu et le gage de tous les autres.

Diacre Michel Houyoux

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Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article → Demandez et on vous donnera – Les méditations

Yves I-Bing Cheng, M.D., M. A : cliquez ici pour lire l’article → Demandez et il vous sera donné

Vidéo Pasteur Daniel Tynevez → https://youtu.be/99tPLzhp86s

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Mardi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 9 octobre 2023

Dans la maison de Marthe et Marie, Marie écoute Jésus

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village, une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit : «Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider.»Le Seigneur lui répondit : «Marthe, Marthe,tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée.» (Lc 10, 38-42)

Jésus chez Marthe et Marie

Jésus étant en chemin, entra dans un bourg, où une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Marie sa sœur vint s’asseoir aux pieds de Jésus et écouter sa parole. Marthe, tout occupée des soins de la maison, se plaignit à Jésus de l’inactivité de sa sœur.  Jésus répondit à Marthe : « Tu t’inquiètes et t’agites inutilement. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » De ce que Marthe fut désignée comme maîtresse de maison, on pensa qu’elle était veuve, ou du moins la sœur aînée de la famille.

Le caractère de Marie, sa sœur, s’y retrouva également décrit par des traits tout semblables à ceux que lui prêta Luc. Jean  en désignant Béthanie comme  le bourg de Marie et de Marthe sa sœur , fit allusion à l’histoire racontée ici par Luc. Tout ceci se passait avant le repas qui se préparait. Le moment fut solennel et intime : Jésus fut occupé à annoncer la Parole de vie, et Marie, assise à ses pieds, l’écouta attentivement.

Son empressement à le bien recevoir dénota son amour et sa vénération pour Jésus ; mais elle oublia que, dans ce rare et précieux moment de sa présence, il y avait quelque chose de plus important à faire, qu’il était un autre moyen de l’accueillir, auquel lui-même tenait infiniment plus. Sa réflexion sur sa sœur et la prière qu’elle adressa à Jésus trahirent un blâme déplacé et une pointe de cette jalousie que les esprits actifs et énergiques éprouvèrent souvent à l’égard des Âmes plus recueillies et plus intimes.

Les soins actifs de Marthe eurent dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose fut d’une importance absolue. Laquelle ? Jésus répondit : C’est la bonne part que Marie a choisie » : recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie que Jésus donna : le salut éternel. Cette bonne part ne fut pas  enlevée à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consentit pas, ni par aucune puissance de l’univers.

On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d’une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle de Jésus. Jésus n’adressa pas d’éloge à Marthe, et il déclara que Marie  eut choisi la bonne part. L’activité de Marthe était inspirée par son amour propre d’hôtesse d’ autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montra dans les reproches dont elle accabla sa sœur.

Marie ne demeura pas oisive ; mais elle sut interrompre son travail à temps pour recueillir de Jésus les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu’elle reçut et conserva, devinrent la semence d’une activité supérieure. Elles la rendirent capable, en lui donnant l’intelligence profonde de la pensée de Jésus, d’accomplir un jour cette action que Jésus loua comme  une bonne action faite à son égard.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Chrétiens aujourd’hui : cliquez ici pour lire l’article → Marthe et Marie – Bible, Nouveau Testament

◊ Ciné-Club de Caen : cliquez ici pour lire l’article → Christ dans la maison de Marthe et Marie

Vidéo  Prédication du pasteur Marc Pernot → https://youtu.be/92tIKcskwQI

 

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