Quatorzième dimanche du Temps ordinaire – Année B

Posté par diaconos le 28 juin 2021

N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie ? | Don Bosco Salesian Portal

N’est-il pas le fils du charpentier ?

# Joseph est un personnage juif qui apparaît pour la première fois dans l’Évangile selon Matthieu et dans l’Évangile selon Luc : il s’agit de passages sans doute ajoutés ultérieurement et appelés les évangiles de l’enfance de Jésus (Mt 1,18 et Lc 2,3). Joseph apparaît aussi dans un texte plus tardif, le Protévangile de Jacques, composé au milieu du IIe siècle ; cette version est incompatible par certains aspects avec celle des évangiles canoniques.

D’après les Évangiles synoptiques, puis selon les auteurs chrétiens et notamment les Pères de l’Église, Joseph serait un lointain descendant d’Abraham et du roi David (Mt 1,1-17) de la Tribu de Juda. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action de l’Esprit saint. Il épouse alors Marie et, acceptant l’enfant, devient le père nourricier de Jésus, qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David.

Les Évangiles synoptiques insistent sur ce point, car pour eux Jésus est « le Messie fils de David ». Joseph est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d’accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l’Ange du Seigneur (Dieu). Des textes juifs polémiques comme les passages censurés du Talmud ou les Toledot Yeshu présentent Jésus comme étant né d’une relation hors mariage.

Il est indiqué en Mt 13,55 que Joseph est « charpentier », sans que l’on sache s’il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d’homme sage ». Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, est retrouvé au Temple (Lc 2,41-50).

La tradition chrétienne ainsi qu’une partie de la critique historique en ont déduit qu’il était mort avant que Jésus n’entre dans la vie publique. Joseph est appelé « Joseph le fiancé (de Marie) » dans la tradition orthodoxe ou plus généralement « saint Joseph ». Il est devenu un personnage de la tradition chrétienne. Le mois de mars lui est dédié, surtout le 19 mars où il est célébré par toute l’Église catholique.

Le 1er mai est consacré à saint Joseph, travailleur. L’Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme de Stridon qui relate que Joseph s’était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l’affection et les relations, selon l’usage de ces mots.
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L’Église orthodoxe enseigne de son côté que Joseph était veuf quand il s’est fiancé à Marie ; il aurait eu des enfants de son premier mariage, dont Jacques le Juste. Cette tradition s’appuie sur le Protévangile de Jacques, où il est dit que Marie est consacrée au Seigneur par ses parents (Protév. Jc 4,1) et qu’un prêtre ordonne à Joseph de l’épouser, malgré ses réticences : « J’ai des fils, je suis un vieillard et elle est une toute jeune fille. Ne vais-je pas devenir la risée des fils d’Israël ? » » (Protév. Jc 9,1-2).
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

 En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine,  et ses disciples le suivirent.  Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la  synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ?  Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,  et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?  N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,  et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?

Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. ((Mc 6, 1-6)

Jésus de Nazareth

Dans la première lecture, le prophète Ezéchiel a été appelé par le Seigneur pour que la Parole de Dieu soit révélée dans sa puissance. Mais il est prévenu à l’avance qu’il se trouvera face à une engeance de rebelles : j’entendis le Seigneur qui me parlait ainsi : « Fils d’homme je t’envoie vers les fils d’Israël, vers ce peuple de rebelles qui s’est révolté contre moi. » (Ez 2, 2)

  Dans la seconde lecture, Saint Paul a fait, lui aussi, cette découverte qui a complètement bouleversé sa vie. Les faiblesses de l’apôtre ne font que mieux mettre en valeur la force de Dieu qui agit en lui. Comme tous les prophètes, il est devenu totalement dépendant de la Parole divine. Son échec lamentable à Athènes ne l’empêche pas d’écrire aux Corinthiens : « j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2Co 12, 10)

 Et l’évangile de ce jour nous montre Jésus affronté à l’échec dans son ministère. Il est trop connu. Les gens de Nazareth, son village,  ont passé leur enfance avec lui ; il a exercé son métier de charpentier avec Joseph ; certains ont sûrement pu bénéficier de son travail et de ses services. Très proche des hommes, il est aussi très proche de Dieu. Cela apparaît dans ses miracles et ses discours. Pour les gens de Nazareth c’est quelque chose de totalement nouveau.

Ils découvrent en lui quelqu’un qui se met à parler et à agir de la part de Dieu.  Pour qui se prend-il ? Ses compatriotes ne peuvent accepter ce changement. Ils n’ont pas découvert le caractère sacré caché dans sa vie quotidienne. Pour eux ce n’est pas possible. Cet évangile nous appelle à faire un pas de plus sur le chemin de la conversion ; nous sommes tous invités à sortir de nos certitudes et à laisser de côté ce que nous croyons savoir sur Dieu et sur Jésus.

La foi n’est pas d’abord une affaire de connaissances ou de savoir ; elle est avant tout un questionnement perpétuel : « Qui est Jésus pour moi ? »  La réponse sera donnée au pied de la croix par le centurion Romain : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu. »

Le Christ voudrait nous rejoindre. Et il met sur notre route les personnes qu’il faut : c’est un voisin, un collègue, une personne âgée ou un jeune, des gens tout simples. C’est à travers eux que Dieu vient nous interpeller. Saurons-nous voir en eux des envoyés de Dieu ? Quand Dieu veut nous parler, il ne va pas chercher quelqu’un à l’autre bout du monde.

Et nous-mêmes, nous voici envoyés auprès de ceux et de celles qui nous entourent, nos familles, nos villages et nos quartiers. Nous pourrons être affrontés à la dérision ou à l’indifférence. Mais comme le prophète Ezéchiel, nous ne sommes pas envoyés pour amener les gens à croire mais pour dire la Parole de Dieu. Attention, l’essentiel n’est peut être pas de réussir ! « Dieu ne nous demande pas de réussir mais de travailler. » (Saint Jean Chrysostome)

 Demandons au Seigneur qu’il nous libère de certitudes trop enracinées. Elles empêchent de reconnaître et d’aimer le Seigneur. Et surtout elles empêchent de l’aimer. A la sortie de la messe, nous serons envoyés comme témoins de l’Évangile. Que le Seigneur nous donne la grâce de dépasser le découragement, de supporter les critiques, les situations angoissantes. Il est important de savoir rebondir après un échec.  Ayons foi en Jésus, le maître de la mission, qui agit à travers ses envoyés.

Diacre Michel Houyoux

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  Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « N’est il pas le fils du charpentier ? »

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Samedi de la onzième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 19 juin 2021

Ne vous faites pas de souci pour demain

Ne vous faites pas de souci pour demain »

# Le Sermon sur la montagne est un discours adressé par Jésus-Christ à ses disciples ainsi qu’à une large foule, rapporté dans l’Évangile selon Matthieu aux chapitres 5, 6 et 7. Jésus l’aurait prononcé au début de son ministère, peu après son baptême par Jean le Baptiste, du haut d’une montagne près du lac de Tibériade surplombant Génézareth, non loin de Capharnaüm.

Ce discours, qui porte sur l’éthique, est le plus long enseignement oral du Nouveau Testament. Il comporte notamment les Béatitudes et la prière du Notre Père. Au début du XXe siècle Sante Ferrini, sensible au message de Christ tel que rapporté dans le Nouveau testament, reproche au clergé et aux puissants d’avoir détourné ses préceptes à leur profit.

Il illustre son propos dans une parodie sans concession du sermon sur la montagne qu’il imagine pouvoir être prononcé par le Pape, sur la place Saint-Pierre à Rome : « Heureux les forts car ils posséderont la terre ! Heureux ceux qui ont le cœur dur car ils riront des malheurs d’autrui et ne pleureront jamais ! Heureux les violents car ils seront respectés des timorés ! Heureux les injustes car ils auront leurs biens et ceux des autres !

Heureux les mauvais car ils se feront pardonner par la force ! Heureux ceux qui ont l’âme impure et malveillante car ils jouiront des turpitudes humaines ! Heureux ceux qui possèdent, car ils n’ont pas besoin de miséricorde ! Heureux les incrédules car ils ne seront pas trompés ! Amen ! » Plus récemment, la phrase « Bienheureux les pauvres d’esprit… » a parfois été interprétée à contresens comme « Bienheureux les imbéciles », par exemple par Luigi Cascioli, alors qu’elle ne peut être comprise que dans le judaïsme palestinien de l’époque de Jésus.

On connaît dans la Bible certaines « béatitudes » isolées, ou groupées par deux ou trois, rarement quatre4. Une série de huit béatitudes se trouve dans le Siracide« construite suivant un procédé poétique obéissant à des règles précises pour ce genre littéraire (Si 14, 20-27). » Le même procédé s’applique à l’un des manuscrits de la mer Morte provenant de la grotte 4 (4Q525 2 II)4. Le texte de l’évangile selon Matthieu présente une structure reposant sur le même procédé4. Toutefois, écrit Émile Puech, il s’en distingue par une « nouveauté totale » : la mention du Royaume, proclamé par ce discours inaugural, auquel répondra le dernier discours (Mt 25,31-46).

De l’évangile selon Mathieu

24 Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. 25 C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?

26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? 27 Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? 28 Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.

29 Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. 30 Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ? 31 Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”

32 Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33 Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. 34 Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 24-34)

Le sermon sur la montagne

Mamona signifie en chaldéen et syriaque richesse, en langue punique, selon saint Augustin, le lucre. Avoir de l’argent et du bien n’est pas un péché, mais ne le laisse pas devenir ton maître ; qu’il te serve, et que tu sois son maître.  (Luther)

Cette partie du sermon sur la montagne qui est dirigée contre les soucis de la vie matérielle, est la conséquence nécessaire de l’incompatibilité qu’il y a entre le service de Dieu et celui de Mammon. La recherche inquiète de notre subsistance comme la possession des richesses nous empêche d’être tout entiers à Jésus. Son service impliqua une confiance absolue aussi bien qu’un complet détachement. Cette idée se retrouve également dans Luc.

Être en souci qui signifie, par son étymologie, être partagé. Les inquiétudes qui tirent la pensée en sens contraire, sont l’effet d’un cœur partagé entre le ciel et la terre, troublé par le doute au jour de l’épreuve. Le remède à ce mal, c’est la confiance en Dieu que Jésus voulut inspirer à ses disciples. C’est pour cela qu’il leur présenta diverses considérations aussi élevées que puissantes.

Premier motif de confiance. Puisque la vie est plus que la nourriture qui l’entretient ; le corps plus que le vêtement qui le couvre ; celui qui a donné et conserve le plus, ne donnera-t-il pas le moins ? Paul employa un raisonnement pareil.

Second motif  Les soins admirables de Dieu dans la nature : « Dieu est votre Père ! »

Troisième motif  L’inutilité, l’impuissance des inquiétudes, qui ne font au contraire qu’énerver les forces de l’âme. Nul ne peut, ajouter une coudée à son âge, une heure au temps de sa vie, objet de ses soucis. Dieu en a déterminé la mesure et n’y peut rien ajouter.

Le voyageur vit avec admiration, sur le plateau de la montagne des Béatitudes, au pied de l’éminence d’où il supposa que Jésus parlait  d’un magnifique tapis de ces anémones écarlates.  Le manque de cette foi qui n’est pas autre chose que la confiance du cœur en Dieu, telle est la cause de toutes les inquiétudes.

Les païens doivent rechercher ces choses, y mettre leur cœur ou être en souci quand elles leur manquent, parce qu’au lieu du Dieu vivant ils adorent de fausses divinités ou une froide et impitoyable fatalité. « Mais vous qui connaissez votre Père céleste ! Il sait vos besoins cela doit vous suffire pour dissiper vos inquiétudes. »

 Que ce soit là avant tout votre souci, le but de vos efforts, et quand vous aurez trouvé cette grande richesse, le royaume de Dieu et la justice de Dieu, alors votre Père céleste, qui voit que vous avez besoin de toutes ces autres choses vous les donnera par-dessus.  On sait que toujours les inquiétudes se portent sur l’avenir. Or, le Seigneur aurait pu nous dire que cet avenir ne nous appartient pas, que nous ne le verrons peut-être jamais.

Pourquoi veux-tu t’inquiéter au-delà d’aujourd’hui et prendre sur toi le mal de deux jours ? Contente-toi de celui que ce jour t’impose, demain t’apportera autre chose. (Luther)

Cette interprétation est seule en harmonie avec cette dernière parole : au jour suffit sa peine, ou son mal, sa misère. Oui, ce mal de chaque jour suffit ; il est même souvent bien lourd pour notre faiblesse. Quelle compassion Jésus mit dans ce conseil de ne pas y ajouter le mal du lendemain !

Diacre Michel Houyoux

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  Lectio Divina : « Ne vous faites pas de souci pour demain »

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Mercoledì della quinta settimana di Pasqua

Posté par diaconos le 5 mai 2021

Mercoledì della quinta settimana di Pasqua dans articles en Italien Gesù-vera-vite1-1136x672

La Vera Vite è una parabola data da Gesù Cristo. È citato nel Vangelo secondo San Giovanni. Parla dell’importanza per il credente di rimanere attaccato alla vera vite che simboleggia Cristo, per portare « frutto in abbondanza ». Il frutto, essendo l’immagine della relazione tra il ramo e la pianta principale attraverso la linfa che circola tra i due, può riferirsi a molti altri passaggi biblici come il frutto dello Spirito in Galati 5 versetto 22.

Per Sant’Agostino, i tralci sono nella vite per ricevere da essa il loro principio vitale. L’uomo deve rimanere attaccato alle virtù date, alla parola trasmessa da Cristo per dare frutti sani. Benedetto XVI in un commento, affronta il tema della libertà e dei precetti divini. Mescolare le due cose non è incompatibile. Dobbiamo ascoltare Dio e lui ci darà la forza per creare e percorrere la nostra strada. Il raccolto spirituale sarà allora abbondante.

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Dal Vangelo secondo Giovanni.

01 Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo. 02 Ogni tralcio che è in me e non porta frutto, il Padre mio lo toglie; e ogni tralcio che porta frutto, lo purifica con la potatura, perché ne porti di più. 03 Ma voi siete già purificati dalla parola che vi ho detto.

04 Rimanete in me, come io in voi. Come il tralcio non può portare frutto da solo se non rimane nella vite, così nemmeno voi potete se non rimanete in me. 05 Io sono la vite e voi siete i tralci. Chi rimane in me e io in lui, porta molto frutto; perché senza di me non potete fare nulla.

06 Se qualcuno non rimane in me, viene scacciato come un ramo e appassisce. I rami secchi vengono raccolti e gettati nel fuoco e bruciano. 07 Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e si avvererà per voi. 08 Questa è la gloria del Padre mio, che portate molto frutto e siete miei discepoli ». (Gv 15,1-8)

La vite e i rami

 Alcuni pensarono che fosse la vista del calice con cui istituì la Cena del Signore, quando disse : « Non berrò più del frutto della vite » ; altri pensarono che una vite adornasse le pareti esterne della stanza superiore e che i suoi tralci entrassero dalle finestre.

Gli esegeti che ammirano il fatto che questo discorso sia stato pronunciato all’aria aperta, sulle pendici del Kidron, hanno immaginato Gesù che passa lungo una vigna. Ma poiché Giovanni ha taciuto su questo dettaglio, aggiungeremo, con R. Strier, che c’era qualcosa di meschino nel pensare che Gesù doveva avere davanti agli occhi l’oggetto materiale di cui faceva un’immagine.

Ciò che è degno di tutta la nostra attenzione è la mirabile parabola in cui ha ritratto la sua unione con i suoi, quell’unione di cui parlava loro, quell’unione che era così viva, così intima, così organica come quella dei tralci con la vite da cui traevano la loro linfa, la loro vita, la loro fertilità. Egli è la vera vite, quella reale, quella che, nella sfera spirituale e morale, e nelle sue relazioni con le anime, realizza pienamente l’idea della vite nella natura.

La vite è una pianta senza aspetto e bellezza, ma è perenne e produce frutti squisiti e un vino generoso. Una tale pianta dà luogo a un vero confronto di ricchezza e bellezza. « Il Padre mio è il vignaiolo », ha aggiunto Gesù. È stato Dio che ha piantato questa vite in mezzo alla nostra umanità, mandando suo Figlio nel mondo, e che, con l’effusione dello Spirito, l’ha fatta crescere; è stato Dio che ha portato le anime in comunione con Gesù.

Ci sono tralci selvatici sulla vite che non danno mai frutti; il vignaiolo li taglia, affinché non assorbano inutilmente la linfa. Un uomo può, in vari modi, appartenere esteriormente a Gesù Cristo aderendo alla sua Chiesa, professando la fede cristiana senza partecipare alla vita santificante di Cristo. Prima o poi si troverà tagliato fuori, escluso da questa apparente comunione con Gesù.

I veri rami portano frutto. Questi Dio pulisce, pota, purifica e pota. Gesù aveva detto che questi rami fertili dovevano essere ripuliti da tutti i getti inutili, e anche da parte del loro fogliame che avrebbe impedito la maturazione dei frutti. È ancora Dio che porta avanti quest’opera di purificazione e santificazione continua nei suoi figli, la compie con la sua Parola, con il suo Spirito, con tutti i mezzi della sua grazia.

Se questo non basta, il coltivatore celeste usa lo strumento tagliente e doloroso delle prove, delle sofferenze e delle rinunce che impone ai suoi figli. Gesù, rivolgendosi ai suoi discepoli, li rassicura su questa parola severa : « Egli purifica ogni tralcio che porta frutto » ; essi erano già puliti e puri: per mezzo della parola divina che Gesù annunciava loro, un principio imperituro di vita nuova si depositava nei loro cuori, e vi si sviluppava a poco a poco fino alla perfezione.

Gesù invitava i suoi discepoli a rinunciare costantemente a tutti i propri meriti, a tutta la propria saggezza, a tutta la propria volontà e forza, e questa era la condizione per vivere la comunione con Lui. Se farai questo, io resterò in te come la fonte inesauribile della tua vita spirituale. « Se non lo fate, vi condannerete alla sterilità del tralcio separato dalla vite. « 

Per rendere ancora più evidente la conseguenza negativa di cui sopra, Gesù dichiarò solennemente che lui era la vite e i suoi discepoli erano i tralci; per concludere che in lui avrebbero portato molto frutto, ma che senza di lui non ne avrebbero portato nessuno, più del tralcio separato dalla vite.

Ma chi porta questo frutto ? Da ciò segue che è lo Spirito di Cristo che, come la linfa della vite nel tralcio, solo ci fa portare frutto; e questo è confermato dal fatto dell’esperienza che noi al di fuori di Cristo, come il tralcio staccato dalla vite, non possiamo produrre nulla, nulla di veramente buono, nulla che porti lo sguardo del santo Dio e gli sia gradito.

Il tema qui formulato non è quello dell’impotenza morale dell’uomo naturale per qualsiasi bene; è quello dell’infruttuosità del credente lasciato alle proprie forze, quando si tratta di produrre o far progredire la vita spirituale, la vita di Dio, in sé o negli altri.

Non solo chi non dimora in Gesù, in comunione vivente con Lui, non può fare nulla, ma va incontro a una successione di giudizi terribili. Il tralcio separato dalla vite viene prima gettato fuori, fuori dalla vigna che rappresenta il regno di Dio, e necessariamente appassisce, poiché non riceve più la linfa della vite. Pensiamo a Giuda, per esempio, di cui Gesù ha annunciato la rovina.

Questo giudizio, moralmente compiuto ora, avrà il suo tragico esito nell’ultimo giorno, come descritto nelle parole: « Raccolgono questi rami e li gettano nel fuoco ed essi bruciano ».

Dopo aver pronunciato queste paurose parole, Gesù ritorna con tenerezza ai suoi discepoli che dimorano in lui (la parola se non esprime un dubbio), e promette loro le grazie più preziose : tutte le loro preghiere saranno esaudite (Giovanni 15:16; Giovanni 14:13-14; Giovanni 16:23), ed essi avranno la felicità di glorificare Dio con frutti abbondanti.

La comunione dei discepoli con Gesù è espressa qui dalle due parole: Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, non, come i versi 4 e 5 implicherebbero, e io rimango in voi. Le parole di Gesù, che sono spirito e vita, e che conservano nei loro cuori, sono il legame vivente di comunione con Lui. Ispirati da loro, sono alla fonte di tutte le grazie divine, e le loro preghiere, che non saranno altro che le parole di Gesù trasformate in richieste, otterranno sempre una risposta sicura.

Dio, nelle sue perfezioni, nella sua potenza, nella sua santità, nel suo amore, si glorifica riproducendo, nel più piccolo dei suoi figli, questi vari tratti della sua somiglianza, più che con tutta la magnificenza delle opere della creazione. Portate molto frutto alla gloria di Dio; questa sarà la prova sicura che siete miei discepoli e il mezzo per diventarlo sempre di più.

Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti web cristiani

◊ Andrea Bigalli : clicca qui leggere l’articolo →  Mercoledì della quinta settimana di pasqua

◊ Qumran : : clicca qui leggere l’articolo → Mercoledì della V settimana di Pasqua

  Omelia del Padre Armando

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Samedi de la quatrième Semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 1 mai 2021

Celui qui m’a vu a vu le Père

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# La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire : Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël. Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour.
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Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. Les chrétiens sont appelés à une paternité adoptive par Jésus. Ses enseignements sur la paternité de Dieu indiquent que cette paternité est ouverte à tous, bons comme méchants.
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La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif1 s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles développa à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.
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 De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !

Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur,les paroles de Jésus

Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès. (Bengel)

Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte.

La parole de Jésus : Vous l’avez vu, comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : « Moïse dit : « Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire. » (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. « Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi. »

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Cette interpellation : Philippe, peut aussi être rattachée à la phrase suivante.

Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout ! (Godet)

Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta  avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : « Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. » (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il  fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore.

Il promit avec une autorité solennelle : En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.  Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père,  celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui  les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. « Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.(Meyer) »

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore  (Jn 7, 39).  Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre, prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.

Prier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier « en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié,  c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux. Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé.

« Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait ».

Diacre Michel Houyoux

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  Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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