Blessed is the mother who carried you inside her ! – Blessed are those who listen to the word of God!

Posté par diaconos le 10 octobre 2020

How can we define a mother? - Quora

From the Gospel of Jesus Christ according to Holy Luke

At that time, as Jesus was speaking, a woman raised her voice in the midst of the crowd and said to him, « Blessed is the mother who bore you in her, and whose breasts nourished you! « Then Jesus said to her, « Blessed are those who hear the word of God and burn it up! « (Lk 11:27-28).

Blessed are those who hear the word of God

And a certain woman, lifting up her voice from the crowd, said unto him, Blessed is the womb that bore thee, and the breasts that nursed thee.  « Blessed are they that hear the word of God and keep it. « 

This woman, probably a mother, who proclaimed Jesus’ mother blessed in this way, had understood what Jesus had said in the previous speech; she had understood that Jesus was the Messiah ; this truth penetrated her mind like a ray of light. In the emotion she felt, she immediately thought of the woman who gave birth to Jesus. The admiration she expressed betrayed her motherly feelings, rather than a well enlightened and firm religious faith.

Her feeling is good, but she speaks like a woman. (Bengel). It is inconceivable that, despite Jesus’ response, Catholic interpreters used this woman’s words to sanction the cult of the Virgin. This response is probably not a blame.

Rather, Jesus had grasped this movement with a sincere heart, but it was to raise it up to its true object, the word of God listened to and kept as a seed of divine life. He made the woman feel that she herself could be happy like the woman whose happiness she had just celebrated. Luke alone preserved this remarkable fact of Gospel history.

Mary the mother of Jesus

Mary was a first-century woman of Nazareth, the wife of Joseph, and the mother of Jesus, according to the canonical gospels and the Quran.

The gospels of Matthew and Luke in the New Testament and the Quran describe Mary as a virgin. In Matthew and Luke she is betrothed to Joseph. According to Christian theology she conceived Jesus through the Holy Spirit while still a virgin. She accompanied Joseph to Bethlehem, where Jesus was born.

According to Catholic and Eastern Christian teachings, at the end of her earthly life God raised her body directly into heaven ; this is known in the Christian West as the Assuumption. Mary has been venerated since early Crisrianity and is considered by millions to be the most meritorious holy of the religion.

She is said to have miraculously appeared to believers many times over the centuries. TheEastern and Oriental Orthodox,Catlolic,Anglican, and Lutheran churches believe that Mary, as mother of Jesus, is the Theotokos (Mother of God) There is significant diversity in the Marian beliefs and devotional practices of major Christian traditions.

The Catholic Church holds distinctive Marian dogmas, namely her status as the Mother of God, her Immaculate Conception, her perpetual virginity, and her Assumption into heaven. Many Protestants minimize Mary’s role within Christianity, basing their argument on the lack of biblical support for any beliefs other than the virgin birth (actually a virginal conception). Mary also has the highest position in Islam among all women. She is mentioned in the Quran more often than in the New Testament where two of the longer chapters of the Quran are devoted to her and her family.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites on the Internet

◊ Catholic  Daily : click here to read the paper →    Blessed Mary, Mother of God
◊ Desiring God  : click here to read the paper → Blessed Is She Who Believed | Desiring God

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Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous

Posté par diaconos le 9 octobre 2020

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous  dans Enseignement ob_c644e6_jesus-chassant-demonEn ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même,  Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons. Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ?
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.”
En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. » (Lc 11, 15-26)

Jésus accusé de chasser les démons par Béelzébul

Mat­thieu et Marc ap­pliquèrent à la maison ce qui fut dit de tout royaume : si elle fut di­vi­sée contre elle-même, elle tomba en ruine. Le mot maison est alors en­tendu dans le sens de famille. Plu­sieurs ver­sions conservèrent ici la même idée : une mai­son divisée contre elle-même. Jé­sus en­tendit le mot de maison dans son sens ma­té­riel, et il voulut dire que dans la des­truc­tion d’un royaume (ou d’une ville, on vit réel­le­ment s’écrouler maison sur maison. La pen­sée de Jésus eut ainsi quelque chose de pit­to­resque.

Si Jésus chassa les démons et dé­truisit le royaume de Sa­tan, ce fut la  preuve que le mo­ment  fut grave et que le royaume de Dieu, dont on attendit l’a­vè­ne­ment par quelque ma­ni­fes­ta­tion ex­té­rieure, fut déjà parvenu jusqu’à vous. Dieu est souvent re­pré­senté sous l’i­mage d’un homme qui n’a qu’à le­ver le doigt pour ac­com­plir sa vo­lonté : « Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. » (Mt 12, 28)

Cette pa­ra­bole, que Luc rap­porta en des termes plus dra­ma­tiques que Mat­thieu et Marc, confirme la pen­sée que Jé­sus fut le puissant adversaire de Satan. C’est en vain que l’homme fort, bien armé, fait la garde à l’en­trée de sa maison et crut tout ce qu’il a en paix ; quand un plus fort que lui vint le sur­prendre, il le désarma et lui en­leva ses dépouilles !

Sa­tan (dont Jé­sus re­con­nut ici clai­re­ment l’exis­tence et la per­son­na­lité) fut cet homme fort, confiant dans ses moyens de sé­duc­tion : il fut sur­pris et vaincu par Jésus, qui opéra main­te­nant la li­bé­ra­tion des vic­times qu’il eut en sa possession.  Dans l’évangile de Matthieu, cette pa­ra­bole fi­gure la condi­tion ac­tuelle du peuple juif, qui s’en­dur­cit dans son in­cré­du­lité.

Se­lon Luc, elle fut ap­pli­quée aux pha­ri­siens qui ac­cu­sèrent Jésus. Jé­sus réfuta leur ac­cu­sa­tion blas­phé­ma­toire ; puis, il dé­clara par une image, qu’ils furent les en­ne­mis de sa per­sonne et de son œuvre ; il montra par cette pa­ra­bole, que leur état mo­ral fut  in­cor­ri­gible et déses­péré. La gué­ri­son du dé­mo­niaque, qu’il dé­li­vra sous leurs yeux, lui fournit l’i­mage sous la­quelle il pré­senta sa pen­sée.

Cette femme, pro­ba­ble­ment une mère, qui pro­clama  bienheureuse la mère de Jésus, eut saisi ce que Jé­sus donna à en­tendre dans le dis­cours pré­cé­dent ; elle eut com­pris que Jé­sus fut le Mes­sie ; cette vé­rité pé­né­tra dans son es­prit comme un trait de lu­mière. Dans l’é­mo­tion qu’elle en res­sentit, elle pensa à celle qui  mit au monde Jésus. L’admiration qu’elle ex­prima tra­hit son sen­ti­ment ma­ter­nel, plu­tôt qu’une foi re­li­gieuse bien éclai­rée et af­fer­mie.

Son sen­ti­ment est bon, mais elle parle comme une femme. (Bengel)  – Il est in­con­ce­vable que mal­gré la ré­ponse de Jé­sus les in­ter­prètes ca­tho­liques s’ap­puyèrent des pa­roles de cette femme pour sanc­tion­ner le culte de la Vierge. Cette ré­ponse sans doute ne fut pas un blâme ab­solu.

Jé­sus sai­sit plu­tôt avec bien­veillance ce mou­ve­ment d’un cœur sin­cère, mais ce fut pour l’é­le­ver jus­qu’à son vrai ob­jet, la parole de Dieu écoutée et gardée comme une semence de vie di­vine. Il fit sen­tir à cette femme qu’elle-même put être heureuse comme celle dont elle vint de cé­lé­brer le bon­heur. Luc seul retint ce moment re­mar­quable de l’­his­toire évan­gé­lique.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ La Salle (France) : cliquez ici pour lire l’article →    Si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous

◊ Didier Fontaine : cliquez ici pour lire l’article →    Par le doigt de Dieu ? …

Jésus chasse les démons et guérit

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Achtundzwanzigster Sonntag in gewöhnlicher Zeit – Jahr A

Posté par diaconos le 8 octobre 2020

Wenn Sie jemanden finden, laden Sie ihn zur Hochzeit ein

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Matthäus

Twenty-eighth Sunday in Ordinary Time - Year A dans La messe du dimanche CN28TNa_7Zu dieser Zeit begann Jesus wieder zu den Hohenpriestern und Pharisäern zu sprechen und sagte zu ihnen in Gleichnissen :  » Das Himmelreich gleicht einem König, der die Hochzeit seines Sohnes feierte. Er schickte seine Diener, um die Gäste zur Hochzeit zu rufen, aber sie wollten nicht kommen.
Und er sandte andere Diener aus, um den Gästen zu sagen : « Siehe, ich habe mein Festmahl vorbereitet ; meine Ochsen und mein Mastvieh sind geschlachtet worden ; alles ist bereit; kommt zum Hochzeitsmahl.

Aber sie nahmen keine Notiz davon und gingen weg, einer auf sein Feld, der andere zu seinem Geschäft ; die anderen ergriffen die Diener, misshandelten sie und töteten sie. Der König war zornig und schickte seine Truppen, tötete die Mörder und brannte ihre Stadt nieder. Dann sagte er zu seinen Dienern: ‘Das Hochzeitsmahl ist fertig, aber die Gäste waren es nicht wert.

Geht nun zur Wegkreuzung : so viele ihr findet, ladet sie zum Hochzeitsfest ein ». Da gingen die Diener hinaus auf die Wege und versammelten alle, die sie finden konnten, sowohl gute als auch schlechte, und der Hochzeitssaal war mit Gästen gefüllt. Und der König ging hinein, um die Gäste zu untersuchen, und sah dort einen Mann, der das Hochzeitsgewand nicht trug.

Er sagte zu ihm : « Mein Freund, wie sind Sie hier ohne das Hochzeitsgewand hereingekommen ? Der andere schwieg. Da sagte der König zu den Dienern: ‘Werft ihn mit gefesselten Händen und Füßen in die Dunkelheit draußen ; dort wird es Heulen und Zähneknirschen geben. Denn viele sind berufen, aber wenige sind auserwählt.  » (Mt 22,1-10)

Wir sind alle eingeladen

 » Das Königreich des Himmels kann mit einem König verglichen werden, der die Hochzeit seines Sohnes feiert «   Gott träumt von einem universellen Festmahl für die ganze Menschheit… ein wahrhaft königliches Fest… Die Feier dieses Sonntags lädt uns ein, uns daran zu erinnern, dass wir die Gäste des Herrn sind. Gott lädt immer ein. Gesegnet sind die Gäste beim Abendmahl des Herrn !

Als eine Hochzeit unmittelbar bevorstand, gab es in der Tradition der Einladungen aus dem alten Nahen Osten zwei Einladungen: die erste kündigte an, dass es eine Hochzeit geben würde, die zweite, um die Gäste abzuholen.  Die ersten Diener, die geschickt wurden, waren diejenigen, die das Fest ankündigten, und viele der Gesandten, so sagt uns das Evangelium, kümmerten sich nicht darum : « Sie wollten nicht kommen. « 

Die zweite Einladung erfolgte durch das Abholen der Gäste : Sie bekamen Zeit, sich vorzubereiten, und außerdem wurden sie abgeholt. Dort wurde sogar die zweite Gruppe von Dienern getötet… :  » Sie nahmen keine Notiz und gingen weg, einer auf sein Feld, der andere zu seinem Geschäft ; die anderen packten die Diener, misshandelten sie und töteten sie « .

Es genügt, einige konkrete Beispiele aus unserem täglichen Leben unter die Worte von gestern zu stellen, um zu entdecken, dass Jesus den Zustand unserer Welt sehr genau beschreibt. Die Auserwählten sind alle, die diesen Ruf hören, und niemand wird ausgeschlossen, ganz gleich, woher er kommt, welche Ideen er hat, welche Rasse er hat, welche Überzeugungen er hat :  » Geht also an die Kreuzung: alle, denen ihr begegnet, ladet sie zum Hochzeitsfest ein. «                                                                                                   

Zum Beispiel :  » Wie soll ich sonntags an der Pfarrmesse teilnehmen, ich habe nur diesen Tag, um Sport zu treiben  » oder  » Das ist der Tag, an dem wir oft verreisen.  « Oder wieder :  » Ich muss noch meine Hausaufgaben machen und meine Lektionen für morgen Montag lernen  » …

Geben wir Gott nicht den letzten Platz ! Schon der Prophet Jesaja lud uns vor mehr als 2700 Jahren, im 8. Jahrhundert v. Chr., zu einem großen messianischen Fest ein : « An jenem Tag wird der Herr, Gott des Universums, auf seinem heiligen Berg allen Völkern der Erde ein Fest mit saftigem Fleisch und köstlichen Weinen bereiten. « 

In der ersten Lesung beschreibt Jesaja das große Fest von Millionen von Gläubigen : « An jenem Tag hat der Herr  Gott des Universums wird den Schleier der Trauer, der alle Völker bedeckte, und das Leichentuch, das alle Nationen bedeckte, ablegen. Er wird den Tod für immer vernichten. Der Herr wird die Tränen von allen Gesichtern abwischen….Dieser Tag wird ein Tag der Freude für diejenigen sein, die ihr Leben auf Gott gesetzt und in Hoffnung gelebt haben.  »

Da die Berufenen auf die an sie gerichtete Einladung nicht reagiert haben, gab es eine Einladung für alle, der Aufruf ist Da die Berufenen auf die an sie gerichtete Einladung nicht reagiert haben, gab es eine Einladung für alle, der Aufruf ist universell.  Die Diener gingen auf die Straßen hinaus und versammelten alle, die sie trafen, gute und schlechte, und der Hochzeitssaal war mit Gästen gefüllt.

Lasst uns, Brüder und Schwestern, auf die vielen Rufe Christi antworten, die uns durch das Evangelium, durch die Kirche, durch die Begegnungen unseres Lebens übermittelt werden.u Die Diener gingen auf die Straßen hinaus und versammelten alle, denen sie begegneten, gute und schlechte, und der Hochzeitssaal war mit Gästen gefüllt. 

Lasst uns, Brüder und Schwestern, auf die vielen Rufe Christi antworten, die uns durch das Evangelium, durch die Kirche, durch die Begegnungen unseres Lebens übermittelt werden. Gott lädt alle ein, ohne jede Diskriminierung, und er gibt sogar den Armen, den Ausgegrenzten, den Ausgestoßenen den Vorzug… Wir sind alle zur Hochzeit eingeladen! Doch wie jeder

Diakon Michel Houyoux


Links zu anderen christlichen Websites

◊ Dr. Anne Rademacher : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → 28. Sonntag im Jahreskreis Lesejahr A

◊ Catena Aurea (Deutschland) : klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →  Lesejahr A – 28. Sonntag im grwöhlicher Zeit

Werner Gitt : « Gibt es ein Leben nach dem Tod ? « 

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Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui retiennent la Parole et portent du fruit par leur persévérance

Posté par diaconos le 19 septembre 2020

Ne laissons personne en chemin ! (24e samedi temps ordinaire)

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme une grande foule se rassemblait, et que de chaque ville on venait vers Jésus, il dit dans une parabole : « Le semeur sortit pour semer la semence, et comme il semait, il en tomba au bord du chemin. Les passants la piétinèrent, et les oiseaux du ciel mangèrent tout. Il en tomba aussi dans les pierres, elle poussa et elle sécha parce qu’elle n’avait pas d’humidité.
Il en tomba aussi au milieu des ronces, et les ronces, en poussant avec elle, l’étouffèrent. Il en tomba enfin dans la bonne terre, elle poussa et elle donna du fruit au  centuple. » Disant cela, il éleva la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »

Ses disciples lui demandaient ce que signifiait cette parabole. Il leur déclara : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n’ont que les paraboles. Ainsi, comme il est écrit : Ils regardent sans regarder, ils entendent sans comprendre. Voici ce que signifie la parabole. La semence, c’est la parole de Dieu. Il y a ceux qui sont au bord du chemin : ceux-là ont entendu ; puis le diable survient et il enlève de leur cœur la Parole, pour les empêcher de croire et d’être sauvés.
Il y a ceux qui sont dans les pierres : lorsqu’ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n’ont pas de racines, ils croient pour un moment et, au moment de  ’épreuve, ils abandonnent.

Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont les gens qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité. Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. »  (Lc 8, 4-15)

Le semeur sortit pour semer la semence

Une grande foule sui­vit Jé­sus ; mais en outre, de chaque ville, dans la contrée où il pas­sa, de nou­velles foules vinrent à lui. Mat­thieu et Marc dé­crivirent plus exac­te­ment que Luc le lieu et la scène de ce grand ras­sem­ble­ment de peuple et de la pré­di­ca­tion de Jé­sus. Celle-ci eut lieu sur­tout en parabole. Luc em­ploya ce mot au sin­gu­lier parce qu’il n’en rap­porta qu’une.

                                 Il y a dans ces termes ac­cu­mu­lés quelque chose de fa­mi­lier et de so­len­nel à la fois qui ex­cite l’at­ten­tion. ( Meyer)

Les grains de se­mence tom­bés le long du chemin durent être fou­lés par les pas­sants. Luc seul  re­leva ce trait, que Jé­sus n’ex­pliqua pas en­suite, mais qui n’en fut pas moins l’une des causes pour les­quelles cette par­tie de la se­mence resta im­pro­duc­tive. Le roc re­cou­vert d’une lé­gère couche de terre : ce fut ce que les deux autres évan­gé­listes appelèrent des en­droits ro­cailleux.

Le manque d’humidité, ex­pres­sion par­ti­cu­lière à Luc, que Mat­thieu et Marc rem­placèrent par celle de manque de profondeur, et par celle-ci : n’avoir point de racine. Ces trois causes de sté­ri­lité, qui se com­plétèrent, se trou­vèrent réel­le­ment dans la na­ture du sol.  Luc in­diqua par ces mots « produire au centuple » le plus haut de­gré de pro­duc­ti­vité, tan­dis que Mat­thieu et Marc si­gnalèrent aussi les de­grés in­fé­rieurs : cent, soixante, trente.

Se­lon les trois évan­gé­listes, Jé­sus ajouta im­mé­dia­te­ment à la pa­ra­bole ce sé­rieux aver­tis­se­ment ; mais Luc seul re­marqua qu’il le fit à haute voix : il s’écriait, il éle­vait la voix.Dans les ré­cits de Marc et de Luc, Jé­sus pro­nonça des pa­roles qui ne ré­pondirent pas à la ques­tion des dis­ciples. Ceux-ci de­man­dèrent  à Jésus l’ex­pli­ca­tion de la parabole, explication qu’il leur donna plus tard.

Pour Mat­thieu, les dis­ciples  posèrent à Jésus une autre ques­tion en­core : «  Pour­quoi leur parles-tu en pa­ra­boles ?  » C’est à cette pre­mière ques­tion im­por­tante que Jé­sus répondit d’a­bord : après quoi, re­ve­nant à la se­conde, il leur in­diqua le sens de la pa­ra­bole.

Luc iden­ti­fia la pa­role di­vine avec les ef­fets pro­duits par elle, et ceux-ci avec les per­sonnes en qui le phé­no­mène s’ac­com­plit. De là ces ex­pres­sions in­usi­tées : « ceux qui furent semés le long du chemin » ; ceux qui furent sur le roc ; ils n’eurent pas de racine ; ils furent étouffés ; et ce ne fut ensuite que Luc fit res­sor­tir le sens spi­ri­tuel de l’i­mage.

N’y a-t-il pas dans cette ma­nière ir­ré­gu­lière de s’ex­pri­mer : l’in­ten­tion de faire re­mon­ter jus­qu’à nous la res­pon­sa­bi­lité de l’ac­tion di­verse qu’exerça la pa­role di­vine ? C’est lui qui consent à être sauvé par elle, ou qui reste vo­lon­tai­re­ment dans la sté­ri­lité et la mort.

Les deux pre­miers évan­giles in­diquent, comme sens mo­ral des épines, les in­quié­tudes et les ri­chesses ; Luc y ajouta les plaisirs, qui furent cer­tai­ne­ment l’une des prin­ci­pales causes de l’i­nef­fi­ca­cité de la pa­role sainte.

Deux traits furent par­ti­cu­liers à Luc : c’est d’a­bord ce cœur honnête et bon, dans le­quel ces der­niers au­di­teurs re­çurent et retinrent la pa­role ; ce fut en­suite cette patience Il ne faut pas sou­le­ver la ques­tion dog­ma­tique de sa­voir si un homme peut, avant d’a­voir en­tendu et reçu la pa­role di­vine, por­ter en lui un cœur hon­nête et bon. Nous présentons, à des de­grés très di­vers, des dis­po­si­tions bonnes ou mau­vaises à l’é­gard de la vé­rité.

D’ailleurs, la bonne terre qui pro­duit du fruit eut déjà subi une pré­pa­ra­tion par le la­bou­rage, l’en­grais, égaliser le terrain avant les se­mailles. Ainsi il y a une action pré­ve­nante de la grâce de Dieu qui éclaire toute personne sur ses be­soins, sa pau­vreté, la rend humble, sin­cère, al­té­rée de jus­tice et de lu­mière, et la pré­pare pour le mo­ment où l’Évangile lui sera an­noncé.

Diacre Michel Houyoux

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Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article  →   Catéchèse sur la parabole du semeur (Mt 13, 1-23)

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article  →  Celui qui reçoit la Parole de Dieu et la comprend, portera beaucoup de fruits  (Mt 13, 23)

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Véronique Beylen : cliquez ici pour lire l’article →  Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont les gens qui   porteront du fruit par leur persévérance

◊ Regnum Christi   : cliquez ici pour lire l’article → Et ce qui est tombé dans la bonne terrece sont les  gens qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux

Abbé Pierre Desroches ; « La Parabole du semeur »

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