Vendredi de la vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 4 octobre 2024

Luc 10:16 LSG

# Capharnaüm est un village de pêcheurs de l’ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth, ou mer de Galilée) au nord de l’État d’Israël. Sous la dynastie des Hasmonéens, ce village faisait de 6 à 10 hectares et sa population avoisinait les 1 700 personnes. Capharnaüm était lié à la lecture de l’évangile selon Saint-Marc, sur l’attroupement lors de la venue de Jésus Actuellement, il s’agit d’une grande ville de commerce.

Le site fut occupé au IIIe millénaire av. J.-C. et à l’âge du bronze (moyen et récent). Après une période d’abandon à l’âge du fer, le site fut occupé à nouveau au Ve siècle av. J.-C. Une cité fut fondée au début de la dynastie hasmonéenne de Judée, car les monnaies les plus anciennes retrouvées sur le site datent du IIe siècle av. J.-C .Elle était située près de la frontière de la province de Galilée, sur un embranchement de la route commerciale appelée Via Maris. À l’époque du récit de l’Évangile, Capharnaüm comprenait un poste de douane et une petite garnison romaine commandée par un centurion, ce qui expliqua la présence de l’apôtre Lévi, dit Matthieu, qui avait un bureau d’où il prélevait la taxe maritime sur les pêches et la taxe frontalière sur les marchandises.                      

Capharnaüm est citée seize fois dans les évangiles, ce qui en fait le lieu le plus cité après Jérusalem : « Lorsque Jésus entendit que Jean avait été jeté en prison, il revint en Galilée. En quittant Nazareth, il se rendit à Capharnaüm, situé à proximité du lac, dans la région de Zabulon et de Naphtali et il y séjourna, se fixant dans la maison de Pierre à partir duquel il rayonna durant son ministère. Bourgade de pêcheurs et de paysans ne comptant pas plus de 1 000 habitants, les juifs pieux (comme en atteste la découverte archéologique de récipients de type hérodien destinés aux purifications rituelles) fréquentant la synagogue et proches de la tradition ancestrale furent peu réceptifs à la parole de Jésus qui maudit le village : « Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts !x

Bethsaïde (bourgade voisine de Capharnaüm au bord du lac de Tibériade, mais située de l’autre côté du Jourdain) est présentée dans le Nouveau Testament comme ville d’origine des apôtres Pierre et de son frère André, de Philippe et semble avoir un lien avec Nathanaël. Au IIe siècle, après la destruction de Jérusalem et l’interdiction à tous Juifs d’y pénétrer, Capharnaüm est peuplée de Juifs nazôréens et d’artisans venus du reste de l’Empire byzantin. Il y a 1 500 habitants au Ve siècle[réf. nécessaire]. Une église byzantine est construite sur les restes de ce qui est appelé « la maison de saint Pierre », dont on remarque encore les vestiges.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde !  Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »(Lc 10, 13-16) 

 Reproches aux villes impénitentes

Jésus prononça un triple jugement sur Corazin, sur Bethsaïda et sur Capharnaüm, qui virent la plupart de ces miracles et ne se furent pas repenties. Il compara leur condition à celle de Tyr et de Sidon et du pays de Sodome. Il déclara qu’elles furent plus coupables et seront traitées plus rigoureusement au jour du jugement.  Jésus rendit grâces à son Père de ce qu’il cacha les choses qui concernent le salut aux sages et les eurent révélées aux enfants. Il parla de sa relation unique avec son Père qui lui eut remis toutes choses, qui seul le connut, qui ne fut connu que de lui et de ceux à qui il voulut le révéler.

Corazin n’est mentionné ni dans l’Ancien Testament, ni dans Josèphe, et le Nouveau Testament ne nomme cette ville que dans cette péricope et dans le passage parallèle de Luc. Jérôme la désigna comme une ruine à deux lieues de Capharnaüm sur les bords du lac de Génézareth. Des voyageurs modernes ont cru retrouver son emplacement dans des ruines portant le nom de Kerazeh et qui sont situées à une heure au nord-est de Capharnaüm dans l’intérieur des terres.

Bethsaïda patrie de Pierre, d’André et de Philippe, était également située à quelque distance de Capharnaüm, sur le bord occidental du même lac. Les miracles de Jésus qui furent accomplis dans ces villes ne furent pas rapportés dans l’évangile. Cette omission confirma une déclaration de Jean. À ces villes privilégiées, Jésus opposa, afin de leur faire sentir leur ingratitude et leur responsabilité, les grandes cités païennes et corrompues de Tyr et de Sidon qui, à cause du voisinage de la Syrie, s’offraient naturellement comme points de comparaison.

Avec les mêmes moyens de grâce, elles se seraient repenties dans le sac et la cendre. Allusion à l’usage pratiqué chez les Juifs de se revêtir d’une tunique d’étoffe sombre et grossière et de se répandre de la cendre sur la tête ou de s’asseoir sur la cendre. Si Tyr et Sidon avaient vu les œuvres de Jésus, avaient entendu sa parole, elles se seraient repenties : et elles ne le connurent pas. 

Capharnaüm avait réellement été élevée jusqu’au ciel par la présence, les œuvres, la prédication du Fils de Dieu au milieu d’elle. Son incrédulité la fera descendre au jour du jugement jusqu’au séjours des morts. Ce séjour des morts est un lieu d’attente : ceux qui l’habitent ne sont encore ni heureux ni malheureux ; mais après le jugement il devient pour les condamnés le lieu des tourments.

Cette comparaison avec Sodome est encore plus humiliante que celle qui précède avec Tyr et Sidon. Sodome subsisterait, n’aurait pas été détruite par un terrible jugement de Dieu. On voit quelle réalité le Seigneur attribue aux faits de l’histoire biblique. « Quand Christ fait entendre ce malheur qui est un jugement, c’est qu’il le ressent dans son cœur par sa tendre compassion, et sa parole est l’annonce du jugement extérieur pour ceux qui sont déjà, au dedans, sous le jugement de l’endurcissement.  » (Lange)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Radio DonBosco-Fandraisana : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi, Vingt-sixième Semaine du Temps Ordinaire

 Biblia.com  : cliquez ici pour lire l’article →Matthieu 11.20–23 LSG – Alors il se mit à faire des reproches reproches aux villes impénitentes

Vidéo Capharnaüm : cliquez ici pour lire l’article → https://youtu.be/3eJsKQyjKMw

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Twenty-seventh Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 3 octobre 2024

Therefore what God has joined together, let no man separate | Picture ...

Divorce is the official break-up of a civil or religious marriage between two persons, or between several persons in the case of polygamy. In law, it is distinguished from de facto separation, which has no legal consequences, and from legal separation, which is legally recognised but leaves the marriage intact. It is not to be confused with marriage annulment, which consists of declaring that the marriage never took place.

In ancient Greece, divorce existed in different forms in different cities. In Athens, it could be obtained by mutual agreement or on the initiative of one of the spouses. In practice, the dowry acted as a powerful brake: when the marriage was dissolved, the wife regained her dowry – except in cases of adultery – with 18% interest. The wife, for her part, had the right to ask for a divorce on her own, but most often the request was request, duly motivated, was presented to the archon, who examined it and decided whether or not to grant it. Mistreatment was a valid ground for separation, but not the husband’s infidelity.

In the Hellenistic period, divorce became more formal: legal documents recorded the divorce and laid down the consequences. The most important provision concerned the dowry, which was returned to the ex-wife.   The woman was never entitled to any share in the family fortune. The Romans also practised divorce. At first, the right to divorce was reserved for men, but women soon obtained it.

Marriage, initially a religious and social rite, became desacralised like the rest of Roman society.  It was codified in law. At the end of the Empire, divorce became barely formal, because for reasons of simplification marriage was assimilated to a contract. Single people were still disadvantaged by the law. However, the rules in this area are mainly found in the decisions of individual councils, which often only dealt with specific cases and gave contradictory answers.

n the early Middle Ages, marriage was not consecrated and written contracts fell into disuse. Marriage only served to seal alliances. It was considered normal to be able to break a marriage. The Roman Catholic Church is not very much in favour of divorce and considers marriage indissoluble.

From the Gospel of Jesus Christ according to Mark

At that time, some Pharisees approached Jesus and, to test him, asked him : ‘Is it lawful for a husband to send his wife away?’ Jesus answered : ‘What did Moses command you?’ They answered him : ‘Moses said that it was lawful for a husband to send away his wife, provided he drew up a deed of repudiation.’Jesus answered: ‘Because of the hardness of your hearts, he established this rule for you.’

But at the beginning of creation, God made them male and female. Therefore the man will leave his father and mother and be joined to his wife, and the two will become one flesh. So they are no longer two, but one flesh.‘What God has joined together, let no man put asunder.’ When the disciples returned home, they asked him again about this. He said to them, ‘Whoever sends away his own wife and marries another commits adultery with her. If a woman who has sent away her husband marries another, she has committed adultery’.

Some people brought children to Jesus to lay hands on them, but the disciples turned them away. When Jesus realised this, he became angry and said to them: ‘Let the children come to me; do not prevent them, for the kingdom of God belongs to those who are like them.’(Mk 10,2-16)

What God has joined together, let no man put asunder

 Is it lawful to repudiate one’s wife for any reason ? Jesus had already answered this question in the Sermon on the Mount. The Pharisees asked it to tempt him. What made it a captious question was the fact that at the time it was much debated between two Jewish schools, that of Hillel and that of Shamaï, the former very relaxed, the latter more strict on divorce.

Jesus had already answered this question in the Sermon on the Mount. The Pharisees asked it to tempt him. What made it a captious question was the fact that at the time it was much debated between two Jewish schools, that of Hillel and that of Shamaï, the former very relaxed, the latter more strict on divorce. Moreover, the example set by Herod Antipas, who ruled over Perea, and the end of John the Baptist, who had taken it over, made a strict solution to the issue rather dangerous, whereas a looser solution would have put Jesus at odds with John the Baptist.

This was the temptation, the trap set for Jesus by his opponents. The complete and true idea of marriage presupposes first of all that the two are one heart and one soul; everything to do with the flesh, in a narrow sense, is only the inferior link in this union.The word flesh, in Scripture, embraces the whole man, his whole being, and this idea is well expressed by the words: one flesh. This is the absolute and indissoluble intimacy of marriage, which God had in mind from the beginning of man’s creation and which Jesus confirmed with his authority.

Furthermore, this statement condemns polygamy, which completely destroys the true concept of marriage. The Pharisees thought they had the authority of Moses on their side. But they exaggerated the scope of the legal provision they invoked, because Moses had neither commanded nor wished to facilitate divorce ; on the contrary, the purpose of the formality he prescribed was to hinder it.

Jesus corrects the Pharisees’ expression by saying “allowed”. This was not God’s intention. If Moses had permitted it, it was as a necessary evil, intended to prevent greater evils, and only because of that hardness of heart that made you incapable of rising to the divine thought and putting it into practice.

If we ask how God, who is immutable, could have sanctioned this deviation from his own law, the answer lies in the fact of the fall and sin that has occurred since the creation of man. Jesus admitted only one legitimate cause for divorce and forbade marrying a woman who had been repudiated.

 When he said this, he was speaking from the perspective of his kingdom, and his disciples were not to conform to this principle, the only one on which Christian marriage rests. No Church subject to Jesus’ authority could sanction another. Does this mean that civil society, in countries that bear the name of Christianity, is wrong to legislate for other causes of divorce and to allow separated spouses to contract a second marriageIs it lawful to repudiate one’s wife for any reason ?

Jesus had already answered this question in the Sermon on the Mount. The Pharisees asked it to tempt him. What made it a captious question was the fact that at the time it was much debated between two Jewish schools, that of Hillel and that of Shamaï, the former very relaxed, the latter more strict on divorce.

Moreover, the example set by Herod Antipas, who ruled over Perea, and the end of John the Baptist, who had taken it over, made a strict solution to the issue rather dangerous, whereas a looser solution would have put Jesus at odds with John the Baptist.  This was the temptation, the trap set for Jesus by his opponents.

The complete and true idea of marriage presupposes first of all that the two are one heart and one soul; everything to do with the flesh, in a narrow sense, is only the inferior link in this union.   The word flesh, in Scripture, embraces the whole man, his whole being, and this idea is well expressed by the words: one flesh.

This is the absolute and indissoluble intimacy of marriage, which God had in mind from the beginning of man’s creation and which Jesus confirmed with his authority.

urthermore, this statement condemns polygamy, which completely destroys the true concept of marriage. The Pharisees thought they had the authority of Moses on their side. But they exaggerated the scope of the legal provision they invoked, because Moses had neither commanded nor wished to facilitate divorce; on the contrary, the purpose of the formality he prescribed was to hinder it.

Jesus corrects the Pharisees’ expression by saying “allowed”. This was not God’s intention. If Moses had permitted it, it was as a necessary evil, intended to prevent greater evils, and only because of that hardness of heart that made you incapable of rising to the divine thought and putting it into practice.

If we ask how God, who is immutable, could have sanctioned this deviation from his own law, the answer lies in the fact of the fall and sin that has occurred since the creation of man. Jesus admitted only one legitimate cause for divorce and forbade marrying a woman who had been repudiated.

When he said this, he was speaking from the perspective of his kingdom, and his disciples were not to conform to this principle, the only one on which Christian marriage rests. No Church subject to Jesus’ authority could sanction another.

Does this mean that civil society, in countries that bear the name of Christianity, is wrong to legislate for other causes of divorce and to allow separated spouses to contract a second marriage?

 Should all citizens of a country be bound by a Christian principle? To this question, and many others like it, Catholicism answers yes, because it is the religion of constraint and claims nothing less than to dominate society; Protestantism answers no, because it wants above all sincerity and moral freedom.

But let the Churches see if they can, without infidelity, lend themselves to sanctioning, as far as they are concerned, nuptial unions contrary to the words of Jesus : ‘If this be the condition of a man towards a woman, it is not profitable for him to marry her. ‘ (Mt 19,10).

The disciples made this remark to Jesus after the Pharisees had left. They themselves thought that the condition Jesus imposed on the man with regard to the woman was too strict. They thought that if the man could not break an ill-assorted union, if he had to put up with all his wife’s faults and vices except the one Jesus pointed out, it would be better not to marry.

We are only talking about the status of the husband in relation to the wife, because in the East and in antiquity the latter was not recognised as having equal rights. In the Gospel, the situation is quite different.

In order to better understand his thought and the entirely moral nature of the gift he had in mind, Jesus distinguishes three cases: those who, from their mother’s womb, because of their particular set-up, are not suitable for marriage and those who have been made so by men.

 In these first two cases, the gift of continence is understood in a bodily sense and has no religious value; finally, there are those who have voluntarily made this resolution for love of the kingdom of heaven, not to merit it, but to dedicate themselves entirely to it without earthly impediments.

Thus Jesus, responding to the disciples, noted a fact, but did not demand this sacrifice, as Paul did in his counsels. There is nothing in these words that is unfavourable to Christian marriage, nor that attributes any particular holiness to celibacy, much less an argument in favour of the forced celibacy of an entire class of men.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

Loyola Press : click here to read the paper →Twentieth Sunday of Ordinary Time, Cycle B

 Young Catholics : click here to read the paper →20th Sunday in Ordinary Time Year B

Video Speak Life ando Armellini : click here → https://youtu.be/nMHG80buzfs

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Mercredi de la vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 2 octobre 2024

L'Evangile du 02/10/19 : « Leurs anges voient la face de mon Père aux ...

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand  dans le royaume des Cieux ? »   Alors Jésus appela un petit enfant ; et il déclara : «Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. »                                                              .

 Il ajouta : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux  voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » (Mt 18, 1-5.10)                                                                                                                     

De l’esprit du royaume des cieux

D’a­près Marc et Luc, ils dis­cu­tèrent entre eux la ques­tion :   Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » et c’est Jé­sus qui leur de­manda le su­jet de leur en­tre­tien. La ques­tion sup­pose que les dis­ciples en étaient en­core à l’i­dée d’un royaume ter­restre, glo­rieux, dans le­quel tels d’entre eux oc­cu­pe­raient la pre­mière place, se­raient plus grands  que les autres.

Mais la ré­ponse de Jé­sus montra qu’il vit se ma­ni­fes­ter dans leur dis­cus­sion une pré­oc­cu­pa­tion égoïste et or­gueilleuse. Les dis­ciples n’en furent pas gué­ris par l’ins­truc­tion de Jésus. Le trait saillant que Jé­sus re­leva dans le petit enfant qu’il pro­posa en exemple, ce fut l’­hu­mi­lité : « Ce­lui qui s’humiliera le plus, sera le plus grand. »

Ce qui fit le charme du pe­tit en­fant, ce fut le sen­ti­ment qu’il eut de sa fai­blesse, de sa dé­pen­dance ; ce fut en­core la confiance avec la­quelle il re­garda à sa mère et attendit  tout d’elle, l’é­couta, l’in­ter­rogea, la crut, l’aima. Les dis­po­si­tions na­tu­relles de l’­homme sont tout l’in­verse, soit à l’é­gard de Dieu, soit en­vers le pro­chain. Pour re­de­ve­nir mo­ra­le­ment sem­blable au pe­tit en­fant, il faut qu’il se retourna vers Dieu et fut rendu par­ti­ci­pant de son Es­prit.

Si­non, il s’ex­clut du royaume des cieux non seule­ment dans sa réa­li­sation fu­ture et glo­rieuse, mais déjà dans sa ma­ni­fes­ta­tion ac­tuelle, et cela à cause de la na­ture même de ce royaume.

La réponse de Jésus fut : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 3-5)

Jé­sus a ré­pondu à la ques­tion des dis­ciples. Mais Il voulut ti­rer de sa le­çon une consé­quence qui en dé­coula né­ces­sai­re­ment. Il est im­pos­sible d’être de­venu humble et pe­tit de­vant Dieu sans être ému de com­pas­sion et d’a­mour pour les pe­tits et les humbles, que les am­bi­tieux mé­prisent. Jé­sus lui-même les aima au point de s’identifier avec eux.

Ainsi recevoir avec amour, pro­té­ger, soi­gner un seul de ces pe­tits, c’est le re­ce­voir lui-même, pourvu que cela ait lieu en son nom, par amour pour lui :  « Le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mit 25, 40)

La pen­sée de Jé­sus se borna-t-elle ici aux pe­tits en­fants, ainsi re­com­man­dés à la cha­rité de ses dis­ciples, ou cette pen­sée se gé­né­ra­lisa-t-elle pour em­bras­ser aussi les adultes humbles, pe­tits, dé­lais­sés ? Les exé­gètes se di­visèrent sur cette ques­tion. Mais pour­quoi ? N’est-il pas dans la na­ture de la cha­rité que Jé­sus re­com­mande de s’é­tendre à tous ? Le contexte d’ailleurs ne laisse au­cun doute à cet égard.

Jé­sus re­vint à son dis­cours sur les petits, qu’il dé­fendit non seule­ment de scan­da­li­ser, mais de mépriser par or­gueil ; les es­ti­mer, les ai­mer, avoir pour eux une tendre com­pas­sion, fut le coté po­si­tif de ce pré­cepte né­ga­tif.n,,é­sus donna comme mo­tif de sa re­com­man­da­tion une pa­role sur la­quelle on dis­cuta lon­gue­ment. Les uns, symbolisant la pen­sée, la ré­duisirent à si­gni­fier que ces petits qu’il ne faut pas mé­pri­ser sont pré­cieux aux yeux du Père céleste, qui en prend un soin par­ti­cu­lier.

Jé­sus donna comme mo­tif de sa re­com­man­da­tion une pa­role sur la­quelle on dis­cuta lon­gue­ment. Les uns, symbolisant la pen­sée, la ré­duisirent à si­gni­fier que ces petits qu’il ne faut pas mé­pri­ser sont pré­cieux aux yeux du Père céleste, qui en prend un soin par­ti­cu­lier. Cette pen­sée, vraie dans sa gé­né­ra­lité, ne sau­rait suf­fire à l’exé­gèse qui ne doit ja­mais ef­fa­cer, dans un in­té­rêt dog­ma­tique, l’i­dée ex­pri­mée en un texte.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ hozana.org : cliquez ici pour lire l’article → « Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →  Leurs anges voient la face de mon Père – Les méditations 

Vidéo Abbé P-M. GAINCHE : cliquez ici → https://youtu.be/_IvsA9RQs3s

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Ventisettesima domenica del Tempo Ordinario – Anno B

Posté par diaconos le 2 octobre 2024

Mater Verbi on X: "Venerdì 17 agosto 2018 + VANGELO (Mt 19,3-12): «È lecito  a un uomo ripudiare la propria moglie per qualsiasi motivo?». Egli rispose:  «Non avete letto che il Creatore

Il divorzio è la rottura ufficiale di un matrimonio civile o religioso tra due persone, o tra più persone nel caso della poligamia. In diritto si distingue dalla separazione di fatto, che non ha conseguenze legali, e dalla separazione legale, che è legalmente riconosciuta ma lascia il matrimonio intatto. Non va confuso con l’annullamento del matrimonio, che consiste nel dichiarare che il matrimonio non ha mai avuto luogo.

Nell’antica Grecia il divorzio esisteva in forme diverse nelle varie città. Ad Atene poteva essere ottenuto di comune accordo o su iniziativa di uno dei due coniugi. In pratica, la dote fungeva da potente freno : quando il matrimonio veniva sciolto, la moglie riotteneva la sua dote – tranne nei casi di adulterio – con un interesse del 18%. La moglie, dal canto suo, aveva il diritto di chiedere il divorzio da sola, ma il più delle volte la richiesta veniva fatta tramite il suo tutore legale (padre, fratello o qualsiasi altro parente maschio): la richiesta, debitamente motivata, veniva presentata all’arconte, che la esaminava e decideva se concederla o meno. I maltrattamenti erano un motivo valido per la separazione, ma non l’infedeltà del marito.

Nel periodo ellenistico il divorzio diventa più formale : i documenti legali registrano il divorzio e ne stabiliscono le conseguenze. La disposizione più importante riguardava la dote, che veniva restituita all’ex moglie.La donna non aveva mai diritto ad alcuna quota del patrimonio familiare. Anche i Romani praticavano il divorzio. All’inizio il diritto di divorziare era riservato agli uomini, ma ben presto le donne lo ottennero.

Il matrimonio, inizialmente un rito religioso e sociale, si desacralizza come il resto della società romana. Fu codificato nella legge. Alla fine dell’Impero, il divorzio divenne appena formale, perché per ragioni di semplificazione il matrimonio fu assimilato a un contratto.   I single erano ancora svantaggiati dalla leggeNell’Alto Medioevo il matrimonio non era consacrato e i contratti scritti caddero in disuso. Il matrimonio serviva solo a sigillare le alleanze.

Era considerato normale poter rompere un matrimonio. La Chiesa cattolica romana non è molto favorevole al divorzio e considera il matrimonio indissolubile.   Tuttavia, le regole in questo campo si trovano principalmente nelle decisioni dei singoli concili, che spesso si sono occupati solo di casi specifici e hanno dato risposte contraddittorie.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

In quel tempo, alcuni farisei si avvicinarono a Gesù e, per metterlo alla prova, gli chiesero : “È lecito a un marito mandare via la moglie ?”. Gesù rispose : Che cosa vi ha comandato Mosè ?”   Gli risposero : “Mosè disse che era lecito per un marito mandare via la moglie, a condizione che redigesse un atto di ripudio”. Gesù rispose : “A causa della durezza dei vostri cuori, egli stabilì per voi questa regola.”

Ma all’inizio della creazione, Dio li fece maschio e femmina. Per questo l’uomo lascerà suo padre e sua madre e si unirà a sua moglie, e i due diventeranno una sola carne. Quindi non sono più due, ma una sola carne.   Ciò che Dio ha congiunto, l’uomo non lo separi”. Quando i discepoli tornarono a casa, gli chiesero ancora di questo. Egli disse loro “Chiunque manda via la propria moglie e ne sposa un’altra, commette adulterio con lei. Se una donna che ha mandato via il marito ne sposa un altro, ha commesso adulterio”.

Alcune persone portarono a Gesù dei bambini perché imponesse loro le mani, ma i discepoli li allontanarono. Quando Gesù se ne accorse, si arrabbiò e disse loro : “Lasciate che i bambini vengano a me; non glielo impedite, perché il regno di Dio appartiene a quelli che sono come loro.”.(Mc10,2-16)

 È lecito ripudiare la propria moglie per qualsiasi motivo ?

 Gesù aveva già risposto a questa domanda nel Discorso della montagna. I farisei gliela posero per tentarlo. A renderla una domanda capziosa era il fatto che all’epoca era molto dibattuta tra due scuole ebraiche, quella di Hillel e quella di Shamaï, la prima molto rilassata, la seconda più severa sul divorzio. Inoltre, l’esempio dato da Erode Antipa, che regnava sulla Perea, e la fine di Giovanni Battista, che l’aveva rilevata, rendevano piuttosto pericolosa una soluzione rigorosa della questione, mentre una soluzione più libera avrebbe messo Gesù in contraddizione con Giovanni Battista.

Questa era la tentazione, la trappola tesa a Gesù dai suoi avversari. L’idea completa e vera del matrimonio presuppone innanzitutto che i due siano un cuore solo e un’anima sola ; tutto ciò che ha a che fare con la carne, in senso ristretto, è solo l’anello inferiore di questa unione.  La parola carne, nella Scrittura, abbraccia tutto l’uomo, tutto il suo essere, e questa idea è ben espressa dalle parole: una sola       carne. Si tratta dell’intimità assoluta e indissolubile del matrimonio, che Dio aveva in mente fin dall’inizio della creazione dell’uomo e che Gesù ha confermato con la sua autorità.

Inoltre, questa dichiarazione condanna la poligamia, che distrugge co    mpletamente il vero concetto di matrimonio. I farisei pensavano di avere dalla loro parte l’autorità di Mosè. Ma esageravano la portata della disposizione legale che invocavano, perché Mosè non aveva né comandato né voluto facilitare il divorzio ; al contrario, lo scopo della formalità da lui prescritta era di ostacolarlo.Gesù corregge l’espressione dei farisei dicendo “permesso”. Non era questa l’intenzione di Dio.

Se Mosè l’aveva permesso, era come un male necessario, volto a evitare mali maggiori, e solo a causa di quella durezza di cuore che vi rendeva incapaci di elevarvi al pensiero divino e di metterlo in pratica. e ci chiediamo come Dio, che è immutabile, abbia potuto sancire questa deviazione dalla sua stessa legge, la risposta sta nel fatto della caduta e del peccato che si è verificato fin dalla creazione dell’uomo.   Gesù ammetteva una sola causa legittima di divorzio e proibiva di sposare una donna che era stata ripudiata.

Quando disse questo, parlava dal punto di vista del suo regno, e i suoi discepoli non dovevano conformarsi a questo principio, l’unico su cui poggia il matrimonio cristiano.    Nessuna Chiesa soggetta all’autorità di Gesù poteva sancirne un altro. Questo significa che la società civile, nei Paesi che portano il nome della cristianità, sbaglia a legiferare per altre cause di divorzio e a permettere ai coniugi separati di contrarre un secondo matrimonio ?         

Tutti i cittadini di un Paese dovrebbero essere vincolati da un principio cristiano ? A questa domanda, e a molte altre simili, il cattolicesimo ha risposto sì, perché è la religione della costrizione e pretende nientemeno che di dominare la società ; il protestantesimo risponde no, perché vuole soprattutto sincerità e libertà morale.  Ma le Chiese vedano se possono, senza infedeltà, prestarsi a sancire, per quanto le riguarda, unioni nuziali contrarie alle parole di Gesù : “Se questa è la condizione dell’uomo nei confronti della donna, non è vantaggioso sposar si. (Mt 19,10).

I discepoli fecero questa osservazione a Gesù dopo che i farisei se ne furono andati. Essi stessi pensavano che la condizione imposta da Gesù all’uomo nei confronti della donna fosse troppo severa.   Pensav ano che se l’uomo non poteva rompere un’unione mal assortita, se doveva sopportare tutti i difetti e i vizi della moglie, tranne quello indicato da Gesù, sarebbe stato meglio non sposarsi.

Stiamo parlando solo della condizione del marito rispetto alla moglie, perché in Oriente e nell’antichità non era riconosciuta la parità di diritti a quest’ultima. Nel Vangelo la situazione è ben diversa. Per comprendere meglio il suo pensiero e la natura del tutto morale del dono che aveva in mente, Gesù distingue tre casi : quelli che, fin dal grembo della madre, a causa della loro particolare organizzazione, non sono adatti al matrimonio e quelli che sono stati resi tali dagli uomini.

In questi primi due casi, il dono della continenza è inteso in senso corporeo e non ha alcun valore religioso ; infine, ci sono coloro che hanno preso volontariamente questa risoluzione per amore del regno dei cieli, non per meritarlo, ma per dedicarvisi interamente e senza impedimenti terreni. Così Gesù, rispondendo ai discepoli, ha preso atto di un fatto, ma non ha preteso questo sacrificio, così come Paolo ha fatto nei suoi consigli. Non c’è nulla in queste parole che sia sfavorevole al matrimonio cristiano, né che attribuisca una particolare santità al celibato, tanto meno un argomento a favore del celibato forzato di un’intera classe di uomini.

Il diacono Michel Houyoux

 Link ad altri siti cristiani

Maranatha : clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia della XX Domenica del Tempo Ordinario – Anno B

 Conferenza Episcopale Italiana : clicca qui per leggere l’articolo → XX DOMENICA DEL TEMPO ORDINARIO – ANNO B

Video   Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/2oYXleWG-bI

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