Vingt-troisième dimanche du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 8 septembre 2024

La guérison du sourd-muet: effatà

De :’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ;  passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée  et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule,  lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue.  Puis, les yeux levés au ciel,  il soupira et lui dit :  « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » 

Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient.    Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. » (Mc 7, 31-37)

Jésus étant ressorti du territoire de Tyr, revint vers la mer par la Décapole. On lui amena un sourd-muet, auquel on le pria d’imposer les mains. Jésus l’ayant tiré hors de la foule, toucha ses oreilles et sa langue, et levant les yeux au ciel, il dit en soupirant : «Effata !» L’infirme fut complètement guériJésus défendit à ceux qui furent présents de raconter ce miracle, mais plus il le leur défendit, plus ils le publièrent. Dans un étonnement extrême, ils s’écrièrent « Il a tout bien fait !» Jésus s’était avancé jusqu’aux limites septentrionales de la Galilée, où commençait le territoire de Tyr.

Maintenant, au lieu de revenir immédiatement sur ses pas, il fit un détour plus au nord, par Sidon, ou, comme d’autres l’entendirent, par le territoire de Sidon, pour revenir vers la mer de Galilée, en franchissant le Liban dans la direction de Damas, puis en traversant la Décapole. Marc ne dit pas pourquoi Jésus choisit cette route. Dans ce long voyage en pays païen, il s’entretint d’une manière suivie avec ses disciples. La Décapole était une vaste contrée, située au-delà du Jourdain au nord-est de la Galilée.

Jésus eut abordé une fois cette contrée ; il avait dû se retirer à la prière des habitants, mais y laissa un témoin de sa puissance : «Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.» Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : «Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde.» (Mc 5, 17-19) Jésus prit à part le sourd-muet pour être seul avec le malade, entrer en rapport personnel avec lui et lui laisser une impression d’autant plus profonde de sa guérison ? L’Évangile présente divers faits analogues. À l’ordinaire Jésus guérissait uniquement par la parole. En agissant autrement, quel peut être son but ?

Les uns pensèrent qu’il voulut suppléer à ce qui manqua à la foi du malade ; l’encourager en lui montrant qu’il s’occupait de lui avec intérêt. D’autres supposent qu’il eut en vue les témoins de la guérison et s’accommoda à leurs idées sur l’efficacité de certains moyens, afin de prévenir en eux la superstition qui put s’attacher au miracle. Seulement il faut remarquer avec Olshausen que, même là où Jésus ne guérit pas uniquement par la parole, il n’employa jamais des moyens étrangers à sa personne ; en elle résidait exclusivement la puissance divine qui rendait la santé aux malades et même la vie aux morts.

Il y eut une grande solennité dans l’accomplissement de ce miracle. Jésus, comme il le faisait souvent, leva les yeux au ciel, où son regard chercha auprès de Dieu toute lumière et toute puissance. Il soupira, soit en faisant monter vers Dieu son ardente prière, soit par la douleur qu’il éprouva en prenant sur lui son nos infirmité ; enfin il prononça la parole puissante qui rendit à ce malheureux l’usage de l’ouïe et de la parole : Ephphatha ! (ouvre-toi !)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ L’Évangile au quotidien : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire

◊ Catholique.org.: cliquez ici pour lire l’article →Guérison d’un sourd-muet – Les méditations

Vidéo   Pasteur Parc Pernot : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/QsBb0-lh4jY

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Vendredi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 6 septembre 2024

Luc 5:35 LSG - Les jours viendront où l’époux leur sera

 # Le Jeûne des apôtres, appelé aussi Jeûne des saints apôtres, Jeûne de Pierre et Paul ou, parfois, Jeûne de Pierre est une période de jeûne observée dans les Églises d’Orient – Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin. Ce jeûne commence le second lundi après la Pentecôte (P + 57) et s’achève avec la fête des apôtres Pierre et Paul, le 29 juin du calendrier liturgique oriental. Le Jeûne des apôtres ne fut pas aussi sévère que celui du Grand Carême ou celui de la Dormition de Theotokos. Il fut enjoint de s’abstenir de toute alimentation carnée.1938X

Le poisson, l’huile et le vin furent permis tous les jours sauf les mercredis et vendredis. Les règles du jeûne furent identiques à celles du Jeûne de la Nativité. Comme pour les trois autres jeûnes du cycle annuel, une grande fête fut célébrée au cours du Jeûne des apôtres ; il s’agissait de la fête de la Nativité de Saint Jean-Baptiste (24 juin) Dans certaines Églises, les offices de semaine, lors du Jeûne des apôtres, sont identiques aux offices du Grand Carême (avec quelques variantes)   De nombreux monastères et églises de tradition russe servent l’office du Grand Carême au moins le premier jour du Jeûne des apôtres.

La longueur du Jeûne des apôtres est variable puisque sa date de début dépend de la date de Pâques et que sa date de fin est fixe. Le dimanche de tous les Saints a lieu huit semaines après Pâques et le lendemain, lundi, commence le Jeûne des apôtres. Le jeûne dure jusqu’au 29 juin, fête des apôtres Pierre et Paul. Selon la date de Pâques, le Jeûne des apôtres peut commencer du 18 mai au 21 juin et, par conséquent, ne durer que huit jours ou s’étendre sur quarante-deux jours. Pour celles des Églises qui suivent le Calendrier julien révisé, il y a même certaines années sans Jeûne des apôtres.

Pour l’Église copte orthodoxe, le jeûne dure jusqu’au 11 juillet et la fête des apôtres Pierre et Paul est le 12 juillet. D’un point de vue médical et physiologique, on considère que la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas1. Le jeûne met en marche des mécanismes d’adaptations physiologiques qui sont l’héritage du lent processus de l’évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu’une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe rhésus).x

Une étude publiée dans Nature en 2016 a aussi montré que ce jeûne s’accompagne d’une diminution des dommages à l’ADN3. Sur une période courte, le jeûne intermittent permet une perte de poids et de masse grasse similaire à la restriction calorique ainsi qu’une augmentation de la sensibilité à l’insuline. En France, le réseau NACRe publie en 2017 avec l’Institut National du Cancer une revue systématique analysant l’ensemble de la littérature scientifique sur le sujet et conclut en une absence de preuve d’un effet du jeûne chez l’être humain (bénéfique ou délétère) en prévention ou pendant un cancer

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent ! »  Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce pendant que l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. »   

Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neufne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues     Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” » (Lc 5,33-39)

Questions sur le jeûne

Les pharisiens, confondus par la réponse de Jésus, portèrent la discussion sur un autre sujet : les jeûnes prescrits par la loi et les prières offertes à certaines heures fixes. Pour donner plus de poids à leur objection, ils invoquèrent l’exemple des disciples de Jean. De là vient que Matthieu attribua la question à ceux-ci, qui sans doute y prirent part et que Marc la mit dans la bouche des uns et des autres.

« Mais des jours viendront, et quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc 5, 35).  Luc rendit cette pensée d’une manière pleine de solennité et de tristesse : « Les amis de noce ne peuvent pas jeûner maintenant ; mais des jours viendront ». Quels furent ces jours ? :  « Quand l’époux leur sera ôté, alors ils jeûneront en ces jours-là. » (Lc  5, 35)

« Personne ne met une pièce d’un habit neuf à un vieil habit ». Cette leçon  indique qu’il faut déchirer l’habit neuf pour se procurer la pièce. Matthieu et Marc dirent : « une pièce de drap neuf ».De ce procédé résulteraient deux maux : d’abord on déchire le neuf ; ensuite cette pièce prise du neuf ne s’accorde pas avec le vieux, elle fait avec lui une disparate désagréable à la vue. Matthieu et Marc énoncèrent un autre inconvénient : « La pièce neuve emporte une partie de l’habit et la déchirure en devient pire ».

« il n’y a personne, qui, buvant du vieux, désire aussitôt du nouveau ; car il dit : Le vieux est bon. » Cette troisième parabole, particulière à Luc, ne parait pas, au premier abord, être en harmonie d’idées avec les deux précédentes. La vie nouvelle que Jésus apporta dans les âmes et dans le monde est incompatible avec les vieilles institutions théocratiques et avec la vieille nature humaine ; il faut que tout soit renouvelé pour la recevoir et la supporter, ou plutôt c’est elle-même qui fait toutes choses nouvelles.

Diacre Michel Houyoux

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Radio Don Bosco – Fandraisana : cliquez ici pour lire l’article → Vendredi, Vingt-deuxième Semaine du Temps Ordinaire

Énergie Renouvelée : cliquez ici pour lire l’article → Foire aux questions sur le jeûne

  Vidéo Diocèse d’Avignon : cliquez ici → https://youtu.be/dulqeNEIjhA?t=3

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Zweiundzwanzigster Sonntag der Ordinariuszeit -Jahr B

Posté par diaconos le 5 septembre 2024

 

Kapitel 31: Jesus heilt einen Taubstummen

Jesus heilt einen taubstummen Mann

Aus dem Evangelium Jesu Christi nach Markus


In jener Zeit verließ Jesus das Gebiet von Tyrus; er ging an Sidon vorbei und schlug die Richtung zum See Genezareth ein und kam mitten in das Gebiet der Dekapolis. Einige Leute brachten einen tauben Mann zu ihm, der auch Schwierigkeiten beim Sprechen hatte, und baten Jesus, seine Hand auf ihn zu legen. 
Jesus führte ihn abseits von der Menge, steckte ihm die Finger in die Ohren und berührte mit seinem Speichel seine Zunge. Dann blickte er zum Himmel auf, seufzte und sagte : „Effata!“, das heißt: „Öffne dich!“Seine Ohren öffneten sich, seine Zunge löste sich und er sprach richtig. Da befahl ihnen Jesus, niemandem etwas davon zu sagen ; doch je mehr er ihnen dies befahl, desto mehr verkündeten sie es. Überaus erstaunt sagten sie : „Er hat alles gut gemacht: Er macht die Tauben hörend und die Stummen redend.“ (Mk 7, 31-37)

Heilung eines Taubstummen

Jesus ging aus dem Gebiet von Tyrus hinaus und kehrte über die Dekapolis zum Meer zurück. Sie brachten einen Taubstummen zu ihm und baten ihn, ihm die Hände aufzulegen. Jesus zog ihn aus der Menge heraus, berührte seine Ohren und seine Zunge, blickte zum Himmel auf und sagte seufzend : „Effata !“. Der Krüppel wurde vollständig geheilt. Jesus verbot den Anwesenden, von diesem Wunder zu erzählen; aber je mehr er es ihnen verbot, desto mehr verkündeten sie es. In äußerstem Erstaunen riefen sie aus: „Er hat alles gut gemacht!“ Jesus war bis an die nördlichen Grenzen Galiläas vorgedrungen, wo das Gebiet von Tyrus begann.

Nun kehrte er nicht sofort um, sondern machte einen Umweg weiter nördlich über Sidon oder, wie andere hörten, über das Gebiet von Sidon, um zum Galiläischen Meer zurückzukehren, indem er den Libanon in Richtung Damaskus überquerte und dann die Dekapolis durchquerte. Markus sagt nicht, warum Jesus diese Route wählte. Auf seiner langen Reise durch heidnisches Land unterhielt er sich regelmäßig mit seinen Jüngern. Die Dekapolis war ein großes Land jenseits des Jordans im Nordosten Galiläas.

Jesus war einmal in diese Gegend gekommen; er hatte sich auf das Gebet der Bewohner hin zurückziehen müssen, ließ aber einen Zeugen seiner Macht zurück : „Da fingen sie an, Jesus zu bitten, ihr Gebiet zu verlassen.“ Als Jesus wieder in das Boot stieg, flehte der Besessene ihn an, bei ihm sein zu dürfen. Er willigte nicht ein, sondern sagte zu ihm : „Geh nach Hause zu den Deinen, verkünde ihnen alles, was der Herr in seiner Barmherzigkeit an dir getan hat“. (Mk 5,17-19)

Jesus nahm den Taubstummen beiseite, um mit dem Kranken allein zu sein, mit ihm in eine persönliche Beziehung zu treten und einen umso tieferen Eindruck von seiner Heilung zu hinterlassen ?   Im Evangelium finden sich verschiedene ähnliche Begebenheiten. Normalerweise heilte Jesus nur durch das Wort. Was könnte sein Ziel sein, wenn er anders handelte ? Einige meinten, er wolle das nachholen, was dem Glauben des Kranken fehlte ; ihn ermutigen, indem er ihm zeigte, dass er sich mit Interesse um ihn kümmerte.

Andere nehmen an, dass er die Zeugen der Heilung im Auge hatte und sich ihren Vorstellungen über die Wirksamkeit bestimmter Mittel anpasste, um bei ihnen den Aberglauben zu verhindern, der dem Wunder anhaften könnte. Nur muss man mit Olshausen bemerken, dass Jesus selbst dort, wo er nicht nur durch das Wort heilte, niemals Mittel anwandte, die seiner Person fremd waren; in ihr wohnte ausschließlich die göttliche Macht, die den Kranken die Gesundheit und sogar den Toten das Leben zurückgab.

Es gab eine große Feierlichkeit bei der Vollendung dieses Wunders. Jesus blickte, wie er es oft tat, zum Himmel auf, wo sein Blick alles Licht und alle Macht bei Gott suchte. Er seufzte, sei es, dass er sein inbrünstiges Gebet zu Gott emporsteigen ließ, sei es aus dem Schmerz, den er empfand, als er sein Gebrechen auf sich nahm; schließlich sprach er das mächtige Wort, das diesem Unglücklichen den Gebrauch des Gehörs und der Sprache wiedergab : Ephphphatha ! (Öffne dich !).

Diakon Michel Houyoux

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◊ Parohia Romano Catolica Timisoara III Elisabetin : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen →
22. Sonntag im Jahreskreis | Gottesdienst

◊ Manuel Sattelberger : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Gedanken zum 22. Sonntag im Jahreskreis

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Jeudi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 5 septembre 2024

Jeudi de la vingt-deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire dans Bible 20200903-01

Laissant tout, ils le suivirent

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules.

Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.» Simon répondit : «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.» Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer.

Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.» 

En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon.

Jésus dit à Simon : «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5, 1-11)

Pêcheur d‘hommes

# Le terme de pêcheur d’hommes est, selon l’Évangile selon Luc, celui qu’utilisa Jésus-Christ avant d’être ressuscité, au bord du lac de Génésareth. Il exhorta ainsi ses disciples à jeter leurs filets pour convertir les gens. Il faut se référer à la première pêche miraculeuse ainsi qu’à la deuxième pêche miraculeuse pour comprendre la métaphore évoquée par Jésus.  Benoît XVI, en s’adressant aux évêques, précisa que les termes pêcheur d’hommes désignent le fait qu’il faut jeter les filets de l’Évangile afin que nous adhérions au Christ, pour nous tirer hors des eaux salées de la mort et de l’obscurité dans laquelle la lumière du ciel ne pénètre pas.

Grégoire le Grand, quelques siècles plus tôt, aborda le sujet dans son homélie 24 consacrée entièrement au deuxième épisode de la pêche. Il y précisa qu’après la conversion, après avoir été pris dans les filets, il ne faut pas revenir aux péchés, mais suivre les vertus. Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, s’entouré de quelques disciples, dans une carrière de prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes.

Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament.

Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme. La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection.

Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie (de l’hébreu מָשִׁיחַ —mashia’h) désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète. Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante.

Les soucis du siècle et la séduction des richesses

Être pêcheur d’hommes consiste à faire suivre une vie meilleure à son prochain. La foi en Jésus-Christ se réfère à l’histoire de Jésus de Nazareth, Juif de Galilée, qui apparut au premier siècle dans le cercle d  Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une carrière d  prédication itinérante d’un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons e  exorcismes. Il suscita engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

Le Papyrus P52, recto. Daté de la première moitié du deuxième siècle, ce document qui contient deux passages de l’Évangile selon Jean est le plus ancien exemplaire connu du Nouveau Testament. Dans les premières décennies qui suivent la mort de Jésus de Nazareth vers 30, ses disciples se constituèrent en petites communautés autour de deux croyances : celle que Jésus fut le messie attendu par les juifs, et celle qu’il ressuscita et apparut à un certain nombre de témoins. Ce mouvement des disciples de Jésus, par ses croyances en la messianité et la résurrection de Jésus, constitua alors une secte particulière au sein du judaïsme.

La foi en Jésus-Christ fut marquée dès ses débuts par la prédication de Paul de Tarse, l’apôtre des gentils qui ne connut pas pas Jésus, mais qui affirma l’avoir vu après sa résurrection. Le Messie médiateur et rédempteur Le Messie désigna dans le judaïsme l’oint du Seigneur, personne consacrée par le rituel de l’onction effectué par un prophète.

Christos est, en grec, une traduction littérale du mot mashia’h utilisé dans la Septante. « D’autres personnes qui reçoivent la semence parmi les épines, ce sont celles qui entendirent la parole  » (Mc 4, 18)

Les épines représentèrent d’après Matthieu les soucis du siècle et la séduction des richesses ; à ces deux causes de stérilité Luc ajouta les voluptés de la vie et Marc les convoitises des autres choses, ou les autres genres de convoitises.

Une seule de ces passions, persistant dans le cœur, suffisait pour étouffer la parole et la rendre infructueuse. Combien plus quand plusieurs ou toutes entrant dans le cœur étoufferont ensemble la parole. Ils ne l’entendirent pas une seule fois.

Mais souvent, depuis longtemps, ce qui fit qu’en eux la semence eut le temps de grandir, de donner les plus belles espérances et ce ne fut que plus tard que les épines grandissant aussi, l’étouffèrent Les fruits de la semence avec les fruits de la parole dans la vie religieuse et morale de ceux qui l’ont entendue, a quelque chose de solennel et de frappant. 

Jésus il leur disait : « Apporte-t-on la lampe pour la placer sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour la placer sur le pied de lampe ? » (Mc 19, 22)  Cette image, riche en significations diverses, revient fréquemment dans les évangiles de Matthieu et de Luc, parce que Jésus l’employait souvent dans ses discours, et cela, dans des applications différentes.

Ici il voulut enseigner à ses disciples que la connaissance des vérités de son royaume, qu’il leur communiqua par ses paraboles, ils ne durent pas la cacher à d’autres mais la publier au grand jour. Et tel est le devoir de chaque chrétien. 

« Ne pensez pas que ce que je vous confie maintenant en secret, doive rester toujours caché ; j’allume en vous la lumière, afin que, par votre ministère, elle dissipe les ténèbres dans le monde entier. » (Erasme)

Cette parole a même une portée plus générale. Tout ce qui reste caché à l’homme dans ce monde ne lui est voilé que pour lui être un jour pleinement révélé. « Cela a lieu graduellement dans le siècle présent et s’accomplira pleinement quand la lumière éclairera toutes choses » (1 Co. 4-5)- Bengel

Diacre Michel Houyoux

Sites Chrétiens pour tous

Catholic for live → 

Jean Jaques Sanza → Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes

Opus dei : cliquez ici pour lire l’article → Convaincre sans vouloir vaincre : dix clés pour communiquer la foi

Vidéo 

Pasteurs Laurence Blondeau et Louis Pernot → https://youtu.be/W7Cu-jfoaSU

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