Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller
Posté par diaconos le 20 octobre 2020
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »
(Lc 12, 35-38)
Aux disciples
Parabole du maître qui revient des noces : qu’ils aient leurs reins ceints et leurs lampes allumées, comme des serviteurs qui attendent leur maître. Heureux seront-ils, s’il les trouve veillant ; il les fera mettre à table et les servira.
Parabole du larron : si le maître de maison savait l’heure où le larron viendra, il veillerait… Veillez sans relâche, car le fils de l’homme viendra à l’heure où vous ne l’attendez pas.
Aux apôtres : parabole de l’économe
Pierre demanda si le précédent enseignement s’appliquait à eux, apôtres, ou aussi à tous. Jésus répondit d’une manière indirecte, par une parabole : L’économe fidèle et prudent que le maître eut établi sur ses serviteurs, leur dispense leurs rations au temps voulu. À son retour le maître lui confia tous ses biens.
Portrait de l’apôtre infidèle : Mais si, comptant sur le retard du maître, il battu serviteurs et servantes et s’enivra, le maître survint inopinément et le mit en pièces. Celui qui eut connu la volonté du maître fut puni plus sévèrement que celui qui l’ignora. À qui il fut beaucoup donné, il fut beaucoup redemandé. Jésus vint jeter un feu sur la terre ; il fut baptisé d’un baptême qui le mit dans l’angoisse. Pour les disciples, Jésus fut venu apporter la division jusque dans les relations familiales.
Les partisans de Jésus ne discernèrent pas les approches de la grande révolution morale qui s’accomplit. Jésus invita ses auditeurs à décider par eux-mêmes, et suivant les seuls avis de leur conscience, quelle conduite ils durent avoir. Par la parabole des deux plaideurs qui furent en chemin pour se rendre devant le juge, il leur représenta l’urgence de la réconciliation avec Dieu.
Luc passa sans transition apparente à la seconde partie du discours : « Votre Père vous a donné un royaume qui vous élève au-dessus de toutes les inquiétudes de la vie, et auquel vous devez tout sacrifier ; soyez donc dans une attente vigilante jusqu’au moment où le Seigneur viendra vous mettre en possession de sa gloire. Cette attitude vous sera naturelle, car en vous détachant d’ici-bas, vous vous attacherez au ciel ; votre cœur suivra votre trésor et, en étant élevé au ciel, il demeurera dans l’attente de Celui qui y règne et qui doit vous y faire entrer. »
L’image qui illustre ce devoir de la vigilance est empruntée à une maison dans laquelle les serviteurs se tiennent prêts, durant les veilles de la nuit, à recevoir leur maître qui revient d’un banquet de noces. Leurs longs vêtements orientaux furent ceints autour de leurs reins, afin qu’ils purent faire librement leur service. Ils eurent à la main des lampes allumées ; ils furent prêts à ouvrir à leur maître dès qu’il heurta la porte. Cette position de serviteur que le Seigneur prit durant sa vie sur la terre, il la prit encore quand il vint élever les siens jusqu’à sa gloire et les rendre semblables à lui dans l’éternité.
Cette promesse de les servir est la plus honorable et la plus grande de toutes. C’est ainsi que l’époux recevra ses amis au jour solennel des noces. (Bengel)
Diacre Michel Houyoux
Complément
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Commentaire de l’Abbé Pierre Desroches : « La joie de l’attente pour ceux qui sont vigilants »
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