Lundi de la vingt deuxième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 2 septembre 2024

 

 1er Dimanche Carême: tentation de Jésus au désert

# La tentation du Christ (ou les tentations, au pluriel) est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les trois Évangiles synoptiques, qui relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le Diable. Les tentations dans le désert comptent parmi les plus importantes omissions dans l’évangile de Jean. Néanmoins, certains auteurs ont détecté des relations entre les trois tentations de Matthieu et des incitations dans le quatrième évangile. Par exemple: Tentation de transformer les pierres en pain → Jean 6:26,31 incitation à faire manne dans le désert. Tentation de sauter en bas du temple → Jean 2:18 incitation à effectuer un signe messianique dans le temple. La tentation de prendre les royaumes du monde → Jean 6.15 «Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.»

xLes premiers lecteurs de Matthieu seraient familiers déjà avec une confrontation entre un autre Jésus et un autre diable, dans la version grecque de Zacharie. Zacharie : «Il me fit voir Josué le souverain sacrificateur, debout  evant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. » Cette vision a été comprise comme symbolique, probablement en relation avec le conflit dans Néhémie 13. Zacharie 3:8 « Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! car ce sont des hommes qui serviront de signes.»

Les rabbins avaient attendu que Jésus apparaîtrait sur le toit du temple. Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l’eau, rappellent en parallèle le livre de l’Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l’arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse.

 Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d’Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le nouvel Adam . De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d’Hippone…), dont beaucoup sont cités par

xThomas d’Aquin dans sa Somme théologique4, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l’ordre des tentations. Chez Jean Calvin, au XVIe siècle, ce passage des Évangiles est l’occasion de souligner que les tentations, même si elles ne sont pas suscitées directement par Dieu, sont voulues par lui5 (c’est d’ailleurs ce que disaient déjà Thomas d’Aquin et Irénée de Lyon). Dans le Catéchisme de l’Église catholique6 de 1992, l’accent est remis sur le parallèle entre la tentation du Christ, celles d’Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

 En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés,
  annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton :“Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” »

Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi
le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;   pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 16-30)

  La tentation de Jésus au désert

Jésus revint du Jourdain rempli du Saint-Esprit. Il fut conduit par l’Esprit çà et là dans le désert et tenté par le diable pendant quarante jours. N’ayant pas pris de nourriture pendant ce temps-là, il eut faim. Prenant occasion de cette faim, Satan lui insinua de changer une pierre en pain, puisque, comme Fils de Dieu, il a le pouvoir et le devoir de s’aider lui-même. Jésus répondit ar une parole de l’Écriture, mentionnant cette nourriture supérieure qui consiste dans la confiance en Dieu et l’obéissance à sa volonté.

Satan, l’élevant sur une montagne, lui offrit la puissance et la gloire des royaumes de ce monde. Elle lui fut livrée, il la donna à qui se prosternait devant lui. Jésus repoussa cette offre en rappelant à Satan le grand commandement qui ordonnait d’adorer Dieu seul. Satan conduisit Jésus au haut du temple et l’invita à se précipiter dans le vide ; comme Fils de Dieu, il n’eut rien à craindre ; Dieu a promis de le garder en toute circonstance, l’Écriture, citée par Satan, l’affirme. Jésus le repoussa par cette autre parole de l’Écriture : «Tu ne tenteras point Dieu.». La tentation achevée, Satan se retira de lui, jusqu’à une occasion favorable).

Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marqua la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu’il revint du Jourdain, rempli de l’Esprit-Saint. Et ’il subit la tentation. Luc admit qu’il y était déjà, après être revenu du Jourdain et affirma qu’il fut conduit par l’Esprit dont il était rempli et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure .La version syriaque, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d’un cylindre.  Il y avait deux portions des saintes Écritures fixées pour chaque jour : l’une tirée de la loi, l’autre des prophètes Comme on remit à Jésus le livre du prophète Ésaïe, le passage qu’il lut était  indiqué pour ce jour.

Cette prophétie messianique, lu publiquement par Jésus en qui elle était accomplie fut d’autant plus frappante.  «L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m’a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l’ouverture de la prison, pour publier l’année de la bienveillance de l’Éternel». 

C’est l’œuvre de rédemption de Jésus. Que Ésaïe annonça., et Isaïe contempla la présence et l’œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Jésus déclara de la manière la plus solennelle que l’Esprit du Seigneur, l’Éternel, repose sur lui, parce que l’Éternel l’eut oint de cet esprit. Oint est la traduction de l’hébreu Messie et du grec Christ . «Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.» : la bonne nouvelle qui leur est annoncée, c’est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce. Guérir ceux qui ont le cœur brisé : cette parole l’une des plus belles de la prophétie.

Presque tous les critiques modernes l’omirent. Mais comme elle est dans l’hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes. Annoncer ou publier la liberté aux captifsCette promesse s’appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur et qui est la source de toutes les libertés. «Aux aveugles le recouvrement de la vue» : cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes et que Jésus a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps.

«Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés». Cette parole d’une si belle signification, ne se trouve ni dans l’hébreu ni dans les Septante . Enfin publier l’année de bienveillance de l’Éternel. Il s’agit de l’année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans, année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés.

Jésus n’avait pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouvait. Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine. De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène fut si vivante que Luc la reçut d’un témoin oculaire. D’une part, un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance et qui signifiait : «Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !»

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur. Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un aurait éprouvé les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre aurait d’emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph. 

«Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, c’est un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez»; Jésus donna des preuves historiques.  La pluie fut accordée à la prière du prophète Isaïe la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même.

La terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces.

Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieur), que nous nous rendons indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur. Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Plusieurs interprètes l’admirent. D’autres pensèrent qu’il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux.

Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure n’était pas venue Plus tard il se livra à eux volontairement pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde.

Diacre Michel Houyoux

Sites chrétiens sur Internet

Reflets d’Église cliquez ici pour lire l’article → La tentation de Jésus au désert

Cairn.info : cliquez ici pour lire l’article → Jésus dans le désert

Vidéo Tentations de Jésus au désert : cliquez ici →  → https://youtu.be/x5Kqdh0bYms

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Vingt-deuxième dimanche du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 2 septembre 2024

 

La guérison du sourd-muet: effatà

Jésus guérit  un sourd muet

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi »Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. » (Mc 7, 31-37)

Guérison d’un sourd-muet

Jésus étant ressorti du territoire de Tyr, revint vers la mer par la Décapole. On lui amena un sourd-muet, auquel on le pria d’imposer les mains. Jésus l’ayant tiré hors de la foule, toucha ses oreilles et sa langue, et levant les yeux au ciel, il dit en soupirant : «Effata !» L’infirme fut complètement guériJésus défendit à ceux qui furent présents de raconter ce miracle, mais plus il le leur défendit, plus ils le publièrent. Dans un étonnement extrême, ils s’écrièrent : « Il a tout bien fait !» Jésus s’était avancé jusqu’aux limites septentrionales de la Galilée, où commençait le territoire de Tyr.

Maintenant, au lieu de revenir immédiatement sur ses pas, il fit un détour plus au nord, par Sidon, ou, comme d’autres l’entendirent, par le territoire de Sidon, pour revenir vers la mer de Galilée, en franchissant le Liban dans la direction de Damas, puis en traversant la Décapole. Marc ne dit pas pourquoi Jésus choisit cette route. Dans ce long voyage en pays païen, il s’entretint d’une manière suivie avec ses disciples. La Décapole était une vaste contrée, située au-delà du Jourdain au nord-est de la Galilée.

Jésus eut abordé une fois cette contrée ; il avait dû se retirer à la prière des habitants, mais y laissa un témoin de sa puissance : «Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire.» Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : «Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde.» (Mc 5, 17-19) Jésus prit à part le sourd-muet pour être seul avec le malade, entrer en rapport personnel avec lui et lui laisser une impression d’autant plus profonde de sa guérison ? L’Évangile présente divers faits analogues. À l’ordinaire Jésus guérissait uniquement par la parole. En agissant autrement, quel peut être son but ?

Les uns pensèrent qu’il voulut suppléer à ce qui manqua à la foi du malade ; l’encourager en lui montrant qu’il s’occupait de lui avec intérêt. D’autres supposent qu’il eut en vue les témoins de la guérison et s’accommoda à leurs idées sur l’efficacité de certains moyens, afin de prévenir en eux la superstition qui put s’attacher au miracle. Seulement il faut remarquer avec Olshausen que, même là où Jésus ne guérit pas uniquement par la parole, il n’employa jamais des moyens étrangers à sa personne ; en elle résidait exclusivement la puissance divine qui rendait la santé aux malades et même la vie aux morts.

Il y eut une grande solennité dans l’accomplissement de ce miracle. Jésus, comme il le faisait souvent, leva les yeux au ciel, où son regard chercha auprès de Dieu toute lumière et toute puissance. Il soupira, soit en faisant monter vers Dieu son ardente prière, soit par la douleur qu’il éprouva en prenant sur lui son nos infirmité ; enfin il prononça la parole puissante qui rendit à ce malheureux l’usage de l’ouïe et de la parole : Ephphatha ! (ouvre-toi !)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

L’Évangile au quotidien : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire

Catholique.org.: cliquez ici pour lire l’article →Guérison d’un sourd-muet – Les méditations

Vidéo   Pasteur Parc Pernot : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/QsBb0-lh4jY

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вадцать второе воскресенье по обычному времени – год В

Posté par diaconos le 1 septembre 2024

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# Скрижали Закона упоминаются в книгах Исход и Второзаконие. Бог решил заключить с ним завет, и Моисей был посредником. Бог произнес десять слов и сопроводил их развитием событий – кодексом Завета. Моисей записал все слова, произнесенные Богом, на каменных скрижалях, напомнив о законе и заповедях, которые народ Израиля должен был хранить в ларце (Ковчеге Завета), который ставился на стол и располагался в шатре. Народ потерял терпение и уверенность и обратился к другим богам.

Когда Моисей спустился с горы Синай, неся две скрижали, он понял, что его народ нарушил только что заключенный завет, и бросил две скрижали, которые разбились. Новый завет был заключен между Богом и Его народом. Моисею было поручено вырезать две новые скрижали, похожие на предыдущие, на которых снова были выгравированы условия закона. Слова, приведенные в Исходе 34-27, – это слова завета, который Бог заключил с Моисеем. Моисей спустился с горы Синай со скрижалями, которые хранились в Ковчеге Завета, как только он был построен.

Этот эпизод вспоминается во Второзаконии10. Сегодня существуют традиции, согласно которым они находятся в разных частях света.

Из Евангелия Иисуса Христа от Марка

В то время фарисеи и некоторые книжники из Иерусалима собрались вокруг Иисуса и увидели, что некоторые из учеников Его едят с нечистыми, то есть неумытыми, руками. Фарисеи, как и все иудеи, всегда тщательно мыли руки перед едой по обычаю старейшин, а когда возвращались с рынка, то не ели, пока не окропят себя водой.  Они также привязаны традицией ко многим другим обычаям : мытью чашек, графинов и блюд. И вот фарисеи и книжники спросили Иисуса : «Почему Твои ученики не следуют обычаю старцев ? Они едят пищу нечистыми руками».

Иисус ответил : «Исаия хорошо пророчествовал о вас, лицемерах, как написано » Народ сей чтит Меня устами, но сердце его далеко отстоит от Меня. Напрасно они поклоняются Мне ; учения, которым они учат, суть только человеческие наставления.   Иисус сказал им : «Исаия хорошо пророчествовал о вас, лицемерах, как написано » Народ сей чтит Меня устами, но сердце его далеко отстоит от Меня. Напрасно они поклоняются Мне ; учения, которым они учат, суть только человеческие наставления.

Вы тоже оставляете заповедь Божью и держитесь преданий человеческих». Снова собрав толпу, он сказал им : «Послушайте меня все и поймите вот что. Ничто, выходящее из человека и входящее в него, не может сделать его нечистым. Но то, что выходит из человека, делает его нечистым. » И сказал Он ученикам Своим, вдали от народа : «Злые помыслы исходят изнутри, из сердца человеческого: непристойное поведение, воровство, убийство, прелюбодеяние, любостяжание, злоба, мошенничество, распутство, зависть, клевета, гордость и невоздержанность. Все это зло исходит изнутри и делает человека нечистым. » (Мк. 7, 1-8,14-15,21-23)

Иерусалимские фарисеи нападают на Иисуса в вопросе об омовении

Эта встреча противников Иисуса показала важность их действий. Оно носило официальный характер. Как эти фарисеи и книжники пришли из Иерусалима, если они не были посланы Синедрионом ?  Марк объяснил своим читателям, незнакомым с иудейскими обычаями, их угрызения совести, добавив следующую фразу : «То есть не очищенные». Марк прервал свое повествование, чтобы объяснить все эти иудейские обычаи своим читателям, которые, перейдя из язычества, не знали о них.

Он приписывает эти обычаи не только фарисеям, которые соблюдали их наиболее строго, но и всем иудеям. Омывать руки кулаком означает мыть, попеременно потирая одну о Традиции древних противопоставлялись предписаниям божественного закона. Это были обычаи, основанные на авторитете древнееврейских врачей и часто ставившиеся выше самого закона. бщественная площадь была местом, где собирался народ и где проходил рынок. Возвращаясь оттуда, иудеи не принимали пищу, не очистившись.

Некоторые толкователи относят это очищение не к людям, а к пище, принесенной с рынка. Сетир – это название меры жидкости. Здесь это слово относится к деревянным или глиняным сосудам для вина. Кровати – это такие диваны, на которых старейшины принимали пищу, опираясь на левый локоть. Согласно Матфею, Иисус ответил на вопрос фарисеев другим вопросом, который привел их в замешательство. Он применил к ним суровые слова пророка Исаии: «Хорошо пророчествовал Исаия о вас, лицемерах; как написано : « Народ сей чтит Меня устами своими, а сердце его далеко отстоит от Меня».

«Это странное расстройство – ставить человеческие постановления на место закона Божьего. Самолюбие с удовольствием принимает изменения и отдает горшкам и чашкам то, что мы должны делать сердцем». (QuesnelОбвинив фарисеев в том, что они своими традициями отменяют Божьи заповеди, Иисус показал им яркое доказательство этого на примере того, как они уклоняются от священной обязанности, налагаемой на детей пятой заповедью.

Вспомнив эту заповедь : «Почитай отца твоего и мать твою, чтобы тебе долго жить в земле, которую Господь, Бог твой, дает тебе» (Исх. 20, 12), Кто проклянет отца своего или мать свою, тот предан будет смерти. (Исх. 21, 17) Так чему же учили фарисеи ? Что человек, столкнувшийся с необходимостью помочь своему престарелому отцу или матери, мог сказать им : «То, в чем я мог бы вам помочь, я сделал корбаном, приношением Богу, и таким образом он освобождался от всех обязательств перед ними».

Это как если бы сын сказал своему нуждающемуся отцу : «Отец, я бы с радостью дал тебе то, что может помочь тебе в старости, но я сделал это приношением. Лучше я посвящу это Богу, ты получишь от этого больше пользы».

Диакон Мichel Houyoux


Ссылки на другие христианские сайты

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Saint Gilles, Ermite près de Narbonne

Posté par diaconos le 1 septembre 2024

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D’origine grecque, Gilles (Aegidius) vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom: 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le VIe siècle, se trouvait sur l’un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s’y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.Reconnaissable à sa coule bénédictine et à sa biche, on l’invoque contre la panique, le mal caduc, la folie ou les frayeurs nocturnes.

Saint Gilles, dont le culte est florissant depuis le Moyen Age, à cause de l’abbaye gardienne de ses reliques, fut un ermite dont l’histoire s’est souvent effacée au profit de la légende. Son tombeau fut un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté au Moyen Age, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Un grand nombre de lieux de culte lui sont dédiés tant en France qu’à l’étranger.

Cliquez ici pour connaître cette association - Association des Chemins de saint Gilles
Pour en savoir plus Saint-Gilles (Gard) un grand lieu de pèlerinage médiéval
Pour en savoir plus Accès au site de l’Ensemble Paroissial de St Gilles

Á découvrir - Abbatiale Saint-Pierre Saint-Gilles – L’origine de Saint -Gély-du-Fesc 34980 provient de Saint Gilles dont le culte remonte au VIIIe siècle dans notre région. – Saint Gilles est le saint patron de la paroisse de Malestroit en Bretagne ; et est aussi depuis 2017 le saint patron des camping-caristes qui sont accueillis notamment au Pardon, le samedi, fin août ou début septembreAu pays de Nîmes dans la province de Narbonne, au VIe ou VIIe siècle, saint Gilles, dont le nom a été donné à la ville qui s’est formée ensuite dans la vallée Flavienne, où lui-même aurait érigé un monastère et terminé sa vie.

Martyrologe romain

Guide du pèlerin de saint Gilles Même si la route te paraît vide, longue et fastidieuse, elle t’entraîne à entrer en toi-même. Ne ferme pas cette porte. Tu y trouveras un jour ou l’autre Dieu qui est en toi, tu découvriras sa vérité. Il te donnera sa vie. Car il est le Chemin, la Vérité, la Vie.

Prière des camping-caristes Par l’intercession de Saint Gilles, nous te demandons ta bénédiction, Seigneur. Qu’avec notre camping-car, nous fassions route en toute sécurité, que nous fassions preuve de prudence pour la sécurité des autres.

Aide-nous, au cours de nos voyages, à toujours nous émerveiller devant ta Création et à la respecter. Que les séjours et visites soient des moments de découvertes mais aussi de rencontres amicales. Que ton Fils Jésus-Christ soit notre compagnon de route maintenant et toujours. Amen. Paroisse St Gilles Malestroit — Diocèse de Vannes (56)

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Cliquez ici https://youtu.be/ugicZOB8cME

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