Jeudi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 21 août 2025

Dans la Bible catholique, le "repas des noces" est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l'union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l'Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l'Agneau.      Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

Dans la Bible catholique, le « repas des noces » est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l’union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l’Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l’Agneau.
Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :     « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.    Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

  Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?”  L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22,1-14)

Nous sommes tous invités

«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils» Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité, un festin vraiment royal, une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : «Heureux les invités au repas du Seigneur»   Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «Ceux-ci ne voulaient pas venir.» La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer : «Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent»

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde.  Par exemple «Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport» ou encore : «C’est le jour où nous sommes souvent partis.» ou encore : «Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi»

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux.»  Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.»

Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions : «Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.» 

 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Radio Don Bosco – Fandraisana : cliquez ici pour lire  l’article → Jeudi, Vingtième Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

◊ Vie Chrétienne : cliquez ici pour lire l’article → jeudi, 20ème semaine du temps ordinaire – Homélie

 Vidéo Invités à la noce : cliquez ici → https://youtu.be/Px4JzXSX64A

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Mercredi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 30 juillet 2025

 Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée. » « Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »
« Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

# Le Bon Grain et l’Ivraie est une parabole du Nouveau Testament. Elle fait allusion à l’origine du mal, au tri des âmes lors du jugement dernier1 et à l’importance de porter du bon fruit2 et de ne pas juger. La parabole du filet suit celle du bon grain et de l’ivraie dans le chapitre 13 de l’Évangile selon Matthieu. Le pape Benoît XVI expliqua dans son discours lors de l’Angélus du 17 juillet 2011 : « Jésus compare le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible.

En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mt 13, 24-30), Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, « pendant que les gens dormaient », son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner »

Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je suis bon, je ne suis pas comme le reste des hommes, méchants » ( Lc 18, 11-12). Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde : il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu’ils mûrissent. Dieu est patient, il sait attendre. »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » (Mt 13,44-46)

Paraboles du trésor, de la perle, du filet

Jésus compara le royaume des cieux à un trésor caché dans un champ ; un homme le trouva par hasard, et tout joyeux, il vendit tout ce qu’il avait pour acheter ce champ. Le royaume des cieux ressemble aussi à un marchand qui cherche des perles précieuses, et qui, en ayant trouvé une de grand prix, vendit tout ce qu’il possède, et l’acheta. Il compara encore son royaume à un filet jeté dans la mer, lequel se remplit de choses bonnes et de mauvaises, et que les pêcheurs amènent sur le rivage pour recueillir les unes et rejeter les autres. Telle sera la séparation, au jour du jugement.

Conclusion : Jésus demanda à ses disciples s’ils eurent compris ces paraboles. De leur réponse affirmative il conclut qu’ils devaient, imitant son exemple, tirer de leur trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. Le sens littéral de cette parabole est simple : un homme a découvert un trésor caché, enfoui dans un champ ; il le cacha de nouveau, enterré, afin que nul ne se douta de sa trouvaille.

On peut soulever, à ce propos, une question de droit, qui, dans la vie ordinaire, ne serait certainement pas résolue en faveur d’un tel procédé. Mais Jésus n’eut pas à s’en occuper, parce que, dans la signification religieuse de son récit, cette question ne se présenta pas du tout. Toute l’attention se reporte sur le trésor, les richesses impérissables de l’Évangile de la grâce, qu’on peut acquérir sans faire tort à personne, mais que nul n’obtient sans faire le sacrifice de tout ce qu’il a en propre.

La parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l’obligation pour chacun de se l’approprier personnellement, et les conditions auxquelles il peut en prendre possession. Elle montre enfin ce qui rend l’homme capable du renoncement complet qu’il doit pratiquer pour acquérir ce trésor : c’est la joie de sa possession nouvelle, la joie du salut. Le cœur ne se dépouille jamais d’un amour que par un amour plus grand, plus puissant ! Une seule perle de grand prix ; voilà encore la cause du dépouillement volontaire.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume des cieux est comparable à un trésor enfoui dans un champ

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →   Un cœur qui écoute

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◊ Radio Don Bosco- Fandraisana  : cliquez ici pour lire l’article →    Mercredi, Dix-septième Semaine du Temps Ordinaire

◊ Dom Armand Veilleux – Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 17ème semaine du Temps ordinaire

♥ Vidéo Pasteur Marc Pernot : cliquez ici →  https://youtu.be/HYgN_lcWDmQ

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Lundi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 26 juillet 2025

La parabole du grain de moutarde est un récit de Jésus dans les Évangiles, qui compare le Royaume de Dieu à un grain de moutarde, la plus petite des graines, qui devient un grand arbre. Cette parabole souligne que le Royaume de Dieu, bien que commençant modestement, connaîtra une croissance et une expansion considérables.

La parabole du grain de moutarde est un récit de Jésus dans les Évangiles, qui compare le Royaume de Dieu à un grain de moutarde, la plus petite des graines, qui devient un grand arbre. Cette parabole souligne que le Royaume de Dieu, bien que commençant modestement, connaîtra une croissance et une expansion considérables.

De l’Evangile selon Matthieu

En ce temps-là,  Jésus proposa aux foules une autre parabole :   « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,   elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »  C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,   elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine,jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »  Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,    et il ne leur disait rien sans parabole,     accomplissant ainsi la parole du prophète : « J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. » (Mt  13, 31-35) 

Parabole du Levain

 Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher  considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison, une métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image, une partie réalité, et un point de comparaison (comparaison avec le téritium

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église… Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des propriétés de reprise dangereuses.

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle, publié vers 78 après Jésus-Christ. L’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes. Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets. Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre. Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe. Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe. Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.      Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →Parabole de la graine de moutarde

◊ Éveille ta foi : cliquez ici pour lire l’article → Paraboles de Jésus

 Vidéo La graine de moutarde → https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Seventeenth Sunday in Ordinary Time – Odd Year

Posté par diaconos le 25 juillet 2025

 

    "Ask, and it will be given you. Seek, and you will     find. Knock, and it will be opened for you.     8 For everyone who asks receives. He who seeks     finds. To him who knocks it will be opened.

« Ask, and it will be given you. Seek, and you will
find. Knock, and it will be opened for you.
8 For everyone who asks receives. He who seeks
finds. To him who knocks it will be opened.

# The « Our Father » is a Christian prayer to God, considered the father of mankind. It is the most widely used prayer among Christians because, according to the New Testament, it was taught by Jesus himself to his apostles. Proclaimed by Catholics and Orthodox in particular during each Eucharistic celebration, by Anglicans during divine services, and by Lutheran and Reformed Protestants at every worship service, this prayer, sometimes called the « Lord’s Prayer, » is, along with the sacrament of Baptism, what most firmly unites the different Christian traditions.

Pater Noster (Latin) refers to « Our  prayer » All namesakes derive from it, whether by way of homage :city, monument, surname given to an abandoned child), by reminder of the prayer (danger), by analogy with the form of the rosary, which begins with a « Our Father, » or indirectly from one of these forms (company or product names, the name of the founder.

This explains why it is said during ecumenical assemblies. According to the New Testament, Jesus, in response to a question from the disciples about how to pray, tells them: « When you pray, say ‘Our Father.’ » The text is found, with some variations, in the Gospels according to Matthew (Mt, 6 :9-13) and Luke (Lc 11 :2-4). In Matthew, the prayer, which is mentioned after the Sermon on the Mount, comprises seven verses ; in Luke, it has only five.

The Lord’s Prayer consists of two parts. At the beginning, it shares similarities with the Jewish Kaddish (a prayer for the sanctification of God’s Name), then departs from it by taking excerpts from other Jewish texts, notably the Jewish Amidah (prayer of blessings).

The Lord’s Prayer is largely inspired by several Jewish prayers, particularly the Kaddish and the Amidah, and other Jewish texts existing at the time of Jesus of Nazareth. In the Old Testament, as in the oral tradition of Judaism, God is the « Father » of mankind, notably in the Torah : « You are the sons of the Lord your God » (Dt 14 :1) and among the prophets : « God said to you: I will make a place for you among my children.  » You will call me « My Father, » and you will never leave me » (Jer 3 :20).

Colette Kessler recalls that this Father in heaven is invoked in the blessings preceding the Sheema Yisrael : « Our Father, our King, teach us your doctrine, » with the formula : « Our Father, merciful Father. » In the Amidah, a prayer said three times a day throughout the year, God is called Father twice : « Bring us back, our Father, to the Torah » and : « Forgive us, our Father, for we have sinned against you. »

The Kaddish, a prayer of sanctification, unites the name of God and His Kingdom in the first two petitions. These two petitions : « May His great Name be magnified and sanctified » and « May He establish His Kingdom, » correspond to the first two petitions of the Lord’s Prayer : « Your kingdom come » and « Hallowed be your name. »

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

Now Jesus was praying in a certain place. When he had finished, one of his disciples asked him, « Lord, teach us to pray, as John the Baptist also taught his folllowers. » He answered them, « When you pray, say, ‘Father, hallowed be your name, your kingdom come. Give us the bread we need for each day. Forgive us our sins, for we also forgive those who are indebted to us.’’

Jesus said to them :   »Suppose one of you has a friend and goes to him in the middle of the night and asks, ‘Friend, lend me three loaves of bread, because a friend of mine has arrived at my house from a trip, and I have nothing to give him.’ » And if, from within, the other replie : « Don’t bother me! The door is already closed; my children and I have gone to bed. I can’t get up to give you anything. » Well, I tell you, even if he doesn’t get up to give out of friendship, he will get up because of the friend’s carelessness and give him whatever he needs. And don’t lead us into temptation.

« I say to you: Ask, and it will be given to you ; seek, and you will find; knock, and it will be opened to you. For everyone who asks receives; he who seeks finds; to him who knocks, it will be opened. »   « What father among you, if his son asks for a fish, will give him a snake instead ? Or if he asks for an egg, will give him a scorpion ? If you then, who are evil, know how to give good gifts to your children, how much more will your heavenly Father give the Holy Spirit to those who ask Him ! » (Lc 11, 1-13)

Model and Effectiveness of Prayer

Luke assigns the Lord’s Prayer a completely different place than Matthew. Model and Effectiveness of Prayer Luke assigns the Lord’s Prayer a completely different place than Matthew. According to the latter, it is part of the Sermon on the Mount, while, according to our evangelist, it was taught later at the express request of a follower. A large number of excellent exegetes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) concluded that Matthew, in accordance with his habit of grouping certain homogeneous teachings of the Savior, had freely introduced this prayer into the Sermon on the Mount, while Luke assigned it its proper place. This opinion can be supported by more than one similar fact. But is it true that this prayer was moved to the Sermon on the Mount ?

In these instructions on the various manifestations of piety, almsgiving, prayer, fasting, after having condemned hypocritical prayers, made ostentatiously and with vain repetitions, was it not quite natural that Jesus should add : « You, my  followers, pray like this » and that, in the midst of the crowd surrounding him, with his eyes raised to heaven, he should pronounce in a penetrating tone this prayer so profound in its simplicity, so rich in its brevity ? No one would ever have doubted it, without the account of Luke which concerns us.

But does this account oblige us to reject Matthew’s  ? Not at all, unless we admit that Jesus could never, under different circumstances, have repeated some of his most important words.  Now, the Gospels present us with numerous examples of words spoken on various occasions. Why would Jesus not have responded to this disciple who asked him to teach him to pray, by repeating this admirable prayer, which, moreover, he presents in a different and somewhat abbreviated form ?

This has been admitted by Tholuck, Meyer, Stier, Gess, and others, who see confirmation of their opinion in the fact that Matthew alone has preserved for us in its fullness this inimitable model of prayer.  Luke’s formula also contains some expressions that differ from Matthew’s text. For example : « Give us each day, instead of today, our daily bread. » Luke’s term can extend into the future, while Matthew’s limits the request to the present day.

Luke says : « Forgive us our sins, » instead of our debts, a term which, even in Matthew, can naturally only be understood as referring to the sins for which we ask forgiveness   picture  but Luke retains the same image in these words: to everyone who owes us.  Matthew motivated this request for forgiveness by  a  ying  : as we forgive ; Luke : for we forgive. He did not mean that by forgiving others we deserved God’s forgiveness. « If you, who are wicked, how much more is the heavenly Father ? « 

Similarly here: « Forgive us our sins, O Most Merciful, since we too, wicked as we are, forgive » (Godet). The absolute expression: to everyone who owes us, does not fit well with this explanation.  It shows that the motive added to the request is a vow, a resolution made for the future, by which the one praying manifests dispositions that make him fit to receive God’s forgiveness. Jesus taught the effectiveness of prayer, either through analogies or contrasts.

As for the encouragement, it is the requester himself who makes us hear it through his example: Since, in the most unfavorable circumstances, but pressed by your needs, you are not afraid to insistently bother a man you know is so little generous, why do you not do the same with God who, in His infinite mercy, is always ready to grant you far beyond all your prayers.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

Young   Catholics  : click here to read the paper →  17th Sunday in Ordinary Time Year C

Frcanicenjoku : click here to read the paper → Homily For 17th Sunday of Ordinary Time, Year C

Video   The Moody Church : click here   →  https://youtu.be/q9Dxm0EnofU

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