Jeudi de la onzième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 19 juin 2025

Pater Noster (latin) fait référence à « Notre Père », une prière chrétienne. Tous les homonymes découlent de celui-ci, par hommage (ville, monument, nom de famille octroyé à un enfant abandonné), par rappel de la prière (danger), par analogie avec la forme du chapelet qui commence par un Pater, ou indirectement d'une de ces formes (noms d'entreprises ou de produits, du nom du fondateur)

Pater Noster (latin) fait référence à « Notre Père », une prière chrétienne. Tous les homonymes découlent de celui-ci, par hommage (ville, monument, nom de famille octroyé à un enfant abandonné), par rappel de la prière (danger), par analogie avec la forme du chapelet qui commence par un Pater, ou indirectement d’une de ces formes (noms d’entreprises ou de produits, du nom du fondateur)

# Le Notre Père est une prière chrétienne à Dieu considéré comme le père des hommes. Il s’agit de la prière la plus répandue parmi les chrétiens, car, d’après le Nouveau Testament, elle a été enseignée par Jésus lui-même à ses apôtres. Prononcée par les catholiques et les orthodoxes en particulier durant chaque célébration eucharistique, par les anglicans pendant les offices divins, par les protestants luthériens et réformés à chaque culte, cette prière, appelée parfois « oraison dominicale », est, avec le sacrement du baptême, ce qui unit le plus fermement les différentes traditions chrétiennes.

Cela explique qu’elle soit dite lors des assemblées œcuméniques. Selon le Nouveau Testament, Jésus, en réponse à une question des disciples sur la façon de prier, leur déclare : «Quand vous priez, dites: Notre Père» Le texte se trouve, avec quelques variantes, dans les évangiles selon Matthieu (6, 9-13) et selon Luc (11, 2-4). En Matthieu, la prière, qui est mentionnée à la suite du Sermon sur la montagne, comprend sept versets ; en Luc, elle n’en compte que cinq.

 Le Notre Père se compose de deux parties. Il présente au début des points communs avec le Kaddish juif (prière de sanctification du Nom de Dieu) puis s’en écarte en reprenant des extraits d’autres textes juifs, notamment celui de la Amida juive (prière de bénédictions).

Le Notre Père est inspiré en grande partie de plusieurs prières juives, en particulier le Kaddish et la Amida, et d’autres textes juifs existant au temps de Jésus de Nazareth. Dans l’Ancien Testament comme dans la tradition orale du judaïsme, Dieu est le « Père » des hommes, notamment dans la Torah ; « Vous êtes les fils de l’Éternel votre Dieu », Dt 14, 1) et chez les prophètes : « Dieu te dit : je veux te faire une place parmi mes enfants. Tu m’appelleras : mon Père, et tu ne t’éloigneras plus de moi » (Jr 3, 20).

 Colette Kessler rappelle que ce Père qui est au ciel est invoqué dans les bénédictions qui précèdent le Sheema Israël : « Notre Père, notre Roi, enseigne-nous ta doctrine », avec la formule : « Notre Père, Père miséricordieux » Dans la Amida, prière dite trois fois par jour tout au long de l’année, Dieu est appelé Père à deux reprises : « Fais nous revenir, notre Père, vers la Torah », et : « Pardonne-nous, notre Père, car nous avons péché contre toi.»

 Le Kaddishprière de sanctification, unit le nom de Dieu et son Règne dans les deux premières demandes. Ces deux demandes : « Que soit magnifié et sanctifié Son grand Nom » et « Qu’il fasse régner Son Règne », correspondent aux deux premières demandes du Notre Père : « Que ton règne vienne » et « Que ton nom soit sanctifié ».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Donc, lorsque vous priez, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

  Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »  (Mt 6, 7-12)     

Modèle et efficacité de la prière

Luc assigne à la prière du Seigneur une place tout autre que Matthieu. Selon ce dernier, elle fait partie du sermon sur la montagne, tandis que, d’après notre évangéliste, elle fut enseignée plus tard à la demande expresse d’un disciple. Un grand nombre d’excellents exégètes (Calvin, Ebrard, de Wette, Olshausen, Neander, Godet) conclurent que Matthieu, selon son habitude de grouper certains enseignements homogènes du Sauveur, avait librement introduit cette prière dans le discours sur la montagne, tandis que Luc lui assigna sa vraie place. Cette opinion peut s’appuyer sur plus d’un fait semblable. Mais fut-il vrai que cette prière fut déplacée dans le sermon sur la montagne ?

Dans ces instructions sur les diverses manifestations de la piété, l’aumône, la prière, le jeûne, après avoir condamné les prières hypocrites, faites avec ostentation et en usant de vaines redites, n’était-il pas tout naturel que Jésus ajoutât : «Vous, mes disciples, priez ainsi » et que, au milieu de la foule qui l’entourait, les yeux levés vers le ciel, il prononçât d’un ton pénétré cette prière si profonde dans sa simplicité, si riche dans sa brièveté ? Nul n’en aurait jamais douté, sans le récit de Luc qui nous occupe.

Mais ce récit nous oblige-t-il à rejeter celui de Matthieu ? Nullement, à moins qu’on n’admette que jamais Jésus n’ait pu, en des circonstances différentes, redire quelques-unes de ses paroles les plus importantes. Or, les évangiles nous présentent des exemples nombreux de paroles prononcées à diverses reprises. Pourquoi Jésus n’aurait-il pas répondu à ce disciple qui lui demandait de lui enseigner à prier, en répétant cette admirable prière, qu’il présente du reste dans une forme différente et quelque peu abrégée ?

Ainsi l’ont admis Tholuck, Meyer, Stier, Gess et d’autres, qui voient une confirmation de leur opinion dans le fait que Matthieu seul nous a conservé dans sa plénitude cet inimitable modèle de prière. La formule de Luc présente, en outre, quelques expressions qui diffèrent du texte de Matthieu. Ainsi : « Donne-nous chaque jour, au lieu d’aujourd’hui, notre pain quotidien ». Le terme de Luc peut s’étendre à l’avenir, tandis que celui de Matthieu limite la demande au jour présent.

Luc dit : « Remets-nous nos péchés», au lieu de nos dettes, terme qui, même dans Matthieu, ne peut naturellement s’entendre que des péchés dont nous demandons le pardon ; mais Luc conserve la même image dans ces mots : à quiconque nous doit. Matthieu motiva cette demande de pardon en disant : comme nous remettons, Luc : car nous remettons. Il ne voulut pas dire qu’en pardonnant aux autres nous méritions le pardon de Dieu.

La tournure employée suppose, suivant Monsieur Godet, un raisonnement semblable à celui que nous trouvons au verset « Si vous qui êtes mauvais combien plus le Père céleste » De même ici : « Pardonne-nous nos péchés, toi la Miséricorde suprême, puisque nous aussi, tout mauvais que nous sommes, nous pardonnons ».L’expression absolue : à quiconque nous doit, ne s’accorde pas bien avec cette explication. Elle montre que le motif ajouté à la requête est un vœu, une résolution prise pour l’avenir et par laquelle celui qui prie manifeste des dispositions qui le rendent propre à recevoir le pardon de Dieu.

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui nous la fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins, vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

 

Paul Calzada : cliquez ici pour lire → Comment améliorer l’efficacité de nos prières ?

EMCI TV → Les 11 attributs de la prière efficace

Vidéo Joyce Meyer → https://youtu.be/HMOielB4Y5I

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Воскресенье Святой Троицы – год C

Posté par diaconos le 15 juin 2025

Троицкое воскресенье - Gallerix.ru Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Троицкое воскресенье – Gallerix.ru
Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Сам Иисус сказал в Евангелии от Иоанна : « Я есмь истина », подчеркнув важность истины в христианской вере. 1 Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере. Сам Иисус сказал в Иоанна 14:6 «Я есмь истина», подчеркивая важность истины в христианской вере.

Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере.

Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

 В то время Иисус сказал Своим ученикам: « Я еще многое имею сказать вам, но пока вы не можете вынести. Когда же придет Дух истины, Он наставит вас на всякую истину. Ибо, что Он скажет, не от Себя произойдет, но что услышит, то скажет; а что будет, то откроет вам. Он прославит Меня, потому что примет то, что исходит от Меня, и возвестит вам. Все, что имеет Отец, есть Мое ; потому Я и сказал вам : Дух принимает исходящее от Меня, чтобы возвестить вам ». (Ин 16, 12-15)

 Сошествие Духа и Его работа Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело. Более того, хотя Иисус объявил им, что умрет для искупления мира (Ин 3:14-16), и представил веру в Него как средство участия в этом, Он не мог, пока Его дело не было завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере.

 Наконец, апостолы не могли тогда понять и предвидеть окончательную глубину возрождения, отречения и Божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще многое нужно было сказать им, но они не могли вынести этого; этот термин выбран намеренно: «Ибо вся истина (стих 13) – тяжкое бремя для того, кто не достаточно зрел и не достаточно силен, чтобы нести ее». (Лютардт)

 Именно Дух Божий открыл его ученикам, позволив им принять его и провозгласить другим. В новозаветных посланиях есть все, чему Иисус еще не смог их научить. Святой Дух прославит Спасителя, поставив учеников в живое общение с Ним, открыв им и сделав их сокровищами благодати, истины, Божественной жизни, силы Святого Духа и силы Святого Духа.

  божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубину возрождения, отречения и божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны ; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело.

завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубин у во Более того, хотяочитать статью Следующее воскр

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Calend.ru     Троица у западных христиан – 15 июня. История и особенности

Католики Беларуси и всего мира 15 июня отмечают День

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Божественное провидение 15 июня 2025 https://youtu.be/9eF28cOHukk

 

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Mardi de la dixième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 10 juin 2025

Mardi de la dixième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Dans le contexte biblique, "Jésus est le sel de la terre" signifie que les disciples de Jésus ont un rôle essentiel à jouer dans le monde. Le sel symbolise la préservation, la saveur et la valeur spirituelle. Jésus invite ses disciples à répandre la saveur qui est en eux et à préserver la justice et la paix dans le monde. Cette métaphore souligne l'importance de leur influence positive sur la société.

Dans le contexte biblique, « Jésus est le sel de la terre » signifie que les disciples de Jésus ont un rôle essentiel à jouer dans le monde. Le sel symbolise la préservation, la saveur et la valeur spirituelle. Jésus invite ses disciples à répandre la saveur qui est en eux et à préserver la justice et la paix dans le monde. Cette métaphore souligne l’importance de leur influence positive sur la société.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps- , Jésus disait à ses disciples :« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » (Mt 5, 13-16)

Les Béatitudes

Jésus étant monté sur un plateau élevé de la montagne, s’assied, les foules étant rangées autour de lui et commença à enseigner.Dans huit béatitudes, il proclama le bonheur et indiqua les qualités de ceux qui ont part au royaume des deux.

Ce sont d’abord ceux qui aspirent aux biens spirituels de ce royaume : les pauvres en esprit, que leur humilité met en possession du royaume ; ceux qui pleurent et qui trouveront la consolation ; ceux qui sont doux et qui par leur douceur gagneront la terre ; ceux qui ont faim et soif de la justice et qui verront leur ardent désir satisfait.

Ce sont ensuite ceux qui possèdent les dispositions et sont dans la condition des membres du royaume : les miséricordieux, qui obtiendront miséricorde ; ceux qui ont le cœur pur et qui verront Dieu ; ceux qui procurent la paix et seront appelés fils de Dieu ; ceux qui sont persécutés pour la justice et dont la récompense sera grande.

La vocation des enfants du royaume est d’être le sel de la terre, qui ne doit jamais perdre sa saveur, la lumière du monde, qui ne doit jamais être cachée. Que cette lumière luise donc à la gloire de Dieu  Les foules sont celles que Matthieu a décrites Matthieu 4.25 et qui, attirées par les guérisons que Jésus opérait et par la puissance de sa parole, l’avaient suivi de toutes les contrées d’alentour, même de Jérusalem et de la Judée. Les guérisons et les actes miraculeux, dont elles avaient été témoins les avaient préparées à recevoir les paroles étonnantes qu’elles vont ouïr. Comment auraient-elles pu croire heureux ceux que l’expérience et le bon sens proclament malheureux, si elles n’avaient contemplé les merveilleuses délivrances que Jésus tenait en réserve pour eux (comparer Luc 4.17 et suivants) ?

La montagne, malgré l’article, ne désigne aucune sommité particulière, mais en général la hauteur, par opposition à la plaine. C’est ainsi que les habitants des vallées disent : aller à la montagne, sans indiquer par la un point spécial de la chaîne dont il s’agit. La tradition a été plus précise que les évangélistes ; elle place la montagne des Béatitudes non loin de la ville de Tibériade, située sur le bord du lac de ce nom. Derrière la montagne qui domine Tibériade est un large plateau, montant en pente douce du coté d’un rocher qui en forme le sommet. C’est sur ce rocher que Jésus aurait passe la nuit en prières et qu’au point du jour il aurait appelé ses disciples et choisi ses apôtres (Luc 6.12 et suivants).

Puis il serait descendu près de la foule qui l’attendait sur le plateau et c’est de la qu’il aurait enseigné le peuple. L’apparente contradiction qui existe entre le récit de Luc et celui de Matthieu se trouverait ainsi résolue.

Selon le premier, Jésus descendit et c’est dans une plaine qu’il aurait prononce son discours (Luc 6.17 note).

Selon Matthieu, il serait monté sur une montagne avec le peuple. Ceci s’explique, puisque Matthieu ne dit rien ici de la prière de Jésus et de l’élection des apôtres il ne rapporte que le fait général, la prédication aux troupes assemblées sur une montagne.

Luc, qui rapporte un détail de plus, nous montre le Seigneur montant d’abord au sommet, puis redescendant dans la plaine, c’est-à-dire sur le plateau (il dit même : dans un lieu en plaine, ce qui semble indiquer par une nuance qu’il ne s’agit pas d’une plaine proprement dite.

« Au pied du rocher, au haut du plateau, se trouve précisément une petite plate-forme, une sorte de chaire naturelle, là on oiuvait aisément être vu et entendu d’une grande multitude. C’est la qu’aurait été assis le Seigneur… Je me demandai s’il était possible qu’il y eut au bord de ce lac et même dans toute la Palestine, une autre montagne à laquelle s’appliquassent aussi complètement les détails que nous pouvons recueillir à ce sujet dans saint Luc et saint Matthieu.— Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édition, page 380 et suivants »

Ses disciples, ceux d’entre eux qu’il venait d’appeler à l’apostolat et ceux qui déjà avaient entendu et goûté sa parole, l’entouraient comme toujours ; mais cela ne signifie point, comme on l’a prétendu, que son discours ne s’adressât qu’à eux, à l’exclusion de la multitude (Mt 7 , 8)

Sans doute, ce discours, qui expose les principes spirituels et sublimes du royaume que Jésus venait fonder, ne pouvait être compris de tous, comme il ne peut être mis en pratique que par ceux qui sont animés de l’esprit de ce royaume ; mais le Sauveur parlait et enseignait en vue de l’avenir.

Sa parole est une révélation et quand son œuvre sera achevée, cette parole deviendra lumière et vie dans le cœur de ses rachetés. Là, l’évangéliste fait avec éclat une préface pour montrer comment Jésus s’apprête à la prédication : il monte sur une montagne il s’assied, il ouvre la bouche ; c’est pour faire sentir le sérieux de son action.— Luther

On n’est donc pas fondé à voir dans les pages qui suivent non un discours de Jésus, mais une compilation de l’évangéliste, qui en aurait emprunté les éléments à diverses paroles du Seigneur, prononcées en d’autres occasions. Sans doute, la forme assez différente sous laquelle Luc a rapporté ce même discours, soit pour le choix, soit pour l’ordre des matériaux, montre assez que les évangélistes ont usé d’une sainte liberté selon le plan qu’ils s’étaient tracé et sous la direction de l’Esprit de vérité qui les animait.

Sans doute encore, il est un bon nombre des pensées de ce discours qui se retrouvent ailleurs dans les enseignements de Jésus, Sauveur et avec des applications différentes. Mais ce sont tantôt des expressions proverbiales, des images, que Jésus pouvait certainement employer plus d’une fois Mc 9, 50 ; Mc 7,,13 ; Lc 13, 14 ; Lc 6.22  ; Lc 6 , 4 ;  Lc 16,13) tantôt de courts préceptes moraux, qui devaient naturellement reparaître aussi dans ses enseignements.

 Quant à là belle exhortation touchant les inquiétudes (Mt 6, 25-34), que Luc a rapportée ailleurs (Lc 12,.22-31), il serait difficile de dire dans lequel des deux récits elle se trouve le mieux à sa place.

Quoi qu’il en soit, la manière dont Jean introduisit cette prédication et dont il en décrivit l’effet (Mt 7 , 28), montra avec évidence qu’il eut un discours solennel et prolongé de Jésus.

Et n’était-il pas dans la nature des choses que Jésus, tout en guérissant les malades, en consolant les affligés, eut saisi occasion d’exposer à ces foules qui le suivaient les grands et éternels principes moraux de son règne ? Il le fait, non dans les formes logiques de l’école, mais avec la liberté d’allure qui convient à une instruction improvisée, coulant de source, mais qui, dans son ensemble, ne manque pas d’une grandiose unité.

Cette image : mettre la lumière sous le boisseau, n’offre à l’esprit aucune idée conforme à nos usages actuels. Il en est tout autrement dans les campagnes en Orient. Nous voici dans l’unique chambre qui abrite toute une famille :

« Il n’y a d’autre lumière qu’une petite lampe, formée tout simplement d’une soucoupe pleine d’huile. À défaut de table elle est posée sur un boisseau retourné… C’est le seul ustensile du ménage des paysans, tel que celui que j’ai sous les yeux. Il sert tour à tour de table et de plat, car c’est dans ce même boisseau pareil à ceux dont on fait usage chez nous, qu’on nous apportera tout à l’heure le lait caillé qui constitue le souper de la famille.— Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édition, page 312

De là l’article, le boisseau, car il n’y en a qu’un. Votre lumière : elle n’est à nous que lorsque nous nous la sommes appropriée d’une manière vivante, alors elle luit d’elle-même devant les hommes qui voient, non pas seulement des doctrines ou des opinions religieuses, mais vos bonnes œuvres, tout l’ensemble d’une vie chrétienne, la sainte vérité dont le caractère est essentiellement moral et pratique.

Les hommes qui verront ces œuvres, glorifieront, non pas vous (si tel était votre but secret, la lumière en serait obscurcie, les bonnes œuvres deviendraient mauvaises), mais votre Père qui est dans les cieux, auquel ils seront forcés d’attribuer le témoignage d’une vie sanctifiée. (1 P 2, .12)

Trouvera-t-on une contradiction entre ces paroles et celles du Matthieu 6.1-6 ? C’est le discernement spirituel qui doit indiquer la conciliation.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Virgo MariaÉvêque   → Homélie du 10 juin 2025

◊ Radio Don Bosco : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi, Dixième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire

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Bienheureuse Marie, mère de l’Église

Posté par diaconos le 9 juin 2025

 

Paul n'a pas connu le Jésus terrestre, il a connu Jésus à la fois crucifié, glorifié et uni aux chrétiens : « Je suis celui que tu persécutes » (Ac 9, 5). Le jour de la Pentecôte, les disciples de Jésus reçoivent une double part de son esprit (comme Elisée reçut une double part de l'esprit d'Elie) : cette double part est qu'ils vont annoncer la Bonne Nouvelle aux Juifs et aux païens[2]. Pierre, proche du Jésus terrestre, s'adresse d'abord aux Juifs, aux judéo-chrétiens. Paul s'adresse d'abord aux païens. Jésus fait leur unité.

Paul n’a pas connu le Jésus terrestre, il a connu Jésus à la fois crucifié, glorifié et uni aux chrétiens : « Je suis celui que tu persécutes » (Ac 9, 5).
Le jour de la Pentecôte, les disciples de Jésus reçoivent une double part de son esprit (comme Elisée reçut une double part de l’esprit d’Elie) : cette double part est qu’ils vont annoncer la Bonne Nouvelle aux Juifs et aux païens[.
Pierre, proche du Jésus terrestre, s’adresse d’abord aux Juifs, aux judéo-chrétiens. Paul s’adresse d’abord aux païens. Jésus fait leur unité.

Bienheureuse Marie, mère de l’Église

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas et Marie Madeleine.Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère  « Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, étaitachevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »  Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.   Comme c’était le jour de la Préparation, le vendredi, il pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,   mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau
Comme c’était le jour de la Préparation, le vendredi, il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.   Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,   mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. (Jn 19,25-34)

Une épée te transpercera l’âme

Jean nomma d’abord la mère de Jésus, pour laquelle s’accomplit la prophétie de Siméon : «Une épée te transpercera l’âme » (Lc 2, 35) et à laquelle Jésus donna un dernier et émouvant témoignage de sa tendresse filiale. La mère de Jésus avait auprès d’elle sa sœur, femme de Clopas, appelé aussi Alphée, en hébreu Chalpaï et qui était mère de l’un des apôtres, Jacques dit le Mineur. Quant à Marie Madelaine ou Marie de Magdala, Jean qui, par modestie, ne nomma jamais ni lui-même, ni son frère Jacques, ne mentionna pas Salomé, sa mère qui pourtant se tenait  près de la croix, dans ce moment suprême.

Certains  historiens et exégètes (Wieseler, Meyer, Luthardt, Weiss, Westcott, Zahn) crurent pouvoir la retrouver dans ce passage en se fondant sur la Peschito et deux autres traductions orientales qui portent : la sœur de sa mère et Marie. D’où il résulterait : qu’il y aurait ici quatre femmes ; qu’on évita la supposition invraisemblable que deux sœurs  portèrent le même prénom de Marie ; que celle qui fut désignée comme sœur de la mère de Jésus fut Salomé, mère de Jacques et de Jean ; que ces deux disciples seraient cousins de Jésus et par conséquent aussi parents de Jean-Baptiste.

À cette opinion soutenue par d’éminents interprètes on objecta : que cette variante, fondée uniquement sur quelques versions anciennes, ne saurait prévaloir contre tous les manuscrits grecs, qui sont conformes au texte. Que si ce rapport de parenté existait entre les deux disciples et Jésus, il serait sans doute mentionné quelque part dans le Nouveau Testament. Jean fut le disciple que Jésus aima. Jean et Paul parlèrent dans un sentiment d’humble gratitude envers Jésus à qui ils devaient tout ce qu’ils furent.

Ce mot : femme n’avait dans la langue que Jésus parlait rien de rude ni d’irrespectueux et il fut prononcé avec une infinie tendresse. Jésus, en donnant à Marie le disciple qu’il aimait, avec cette parole suprême : voilà ton fils, voulut combler le vide que  son départ allait faire dans le cœur de sa mère. Bien que les frères de Jésus, après avoir longtemps refusé de croire en lui, dussent  devenir ses disciples. Jésus eût d’excellentes raisons de ne confier sa mère qu’à son disciple bien-aimé. Jean comprit bien la parole de Jésus comme un testament par lequel il lui léguait sa mère et témoignait à l’un sa pleine confiance et à l’autre sa tendre sollicitude.

Jean ne tarda pas à entraîner la pauvre mère loin d’un spectacle qui brisait son cœur. Les synoptiques ne mentionnèrent pas Marie parmi les femmes qui avaient suivi de loin la mort de Jésus. Ewald fit sur ce récit de l’Évangile de Jean, qui avait pour son auteur une si grande importance personnelle, cette remarque :  « C’était pour lui, dans un âge avancé, une douce récompense de pouvoir repasser cette scène dans son souvenir ; pour ses lecteurs le récit qu’il en a laissé est, sans qu’il l’ait voulu, le signe que lui seul peut avoir écrit ces choses. »

Le cri d’angoisse : « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? » et d’autres paroles  furent proférées après celles que Jésus adressa à sa mère.  Jean marqua le moment douloureux et suprême de l’agonie de Jésus  par ces paroles : « Jésus sachant que tout allait être consommé, c’est-à-dire toute son œuvre achevée par sa mort qui s’approchait. »   À ce moment, le plus affreux tourment du supplicié était la soif brûlante de la fièvre, occasionnée par les plaies. Jésus exprima cette souffrance qu’il éprouva et manifesta le profond besoin de quelque soulagement.

Jean vit dans l’expression de cette suprême douleur l’accomplissement littéral d’un dernier élément que l’écriture avait tracé des souffrances de Jésus. Le passage auquel il fit allusion est une prophétie typique : « Ils mettent du fiel dans ma nourriture et pour apaiser ma soif ils m’abreuvent de vinaigre » Il attribua à Jésus l’intention d’aider à l’accomplissement de la prophétie en faisant connaître la soif qui le tourmentait.  Mais il ne fut pas naturel que l’esprit de Jésus fût, à un pareil moment, dominé par une telle pensée.

C’est ce qui a amené d’éminents interprètes (Bengel, Tholuck, Meyer, Luthardt, Keil) à construire ce verset d’une manière différente ; ils rapportèrent le mot afin que, non à ce qui suit, mais à ce qui précède, en sorte que la pensée serait celle-ci : « tout était déjà consommé afin que l’Écriture fût accomplie », tout ce qu’il fallait pour cela était achevé ; à ce moment, Jésus, en ayant fini avec des préoccupations plus importantes qui absorbaient son esprit, exhala sa douleur dans ce cri : « J’ai soif ».

Mais il ne fut pas naturel que l’esprit de Jésus fût, à un pareil moment, dominé par une telle pensée. C’est ce qui amena d’éminents interprètes (Bengel, Tholuck, Meyer, Luthardt, Keil) à construire ce verset d’une manière différente ; ils rapportèrent le mot afin que à ce qui précède, en sorte que la pensée serait celle-ci : « Tout était déjà consommé afin que l’Écriture fût accomplie », tout ce qu’il fallait pour cela était achevé ; à ce moment, Jésus, en ayant fini avec des préoccupations plus importantes qui absorbaient son esprit, exhale sa douleur dans ce cri : « J’ai soif. »

Ce furent les soldats qui crucifièrent Jésus qui accomplirent cet acte d’humanité : « Ayant donc rempli de vinaigre une éponge, et l’ayant mise sur une tige d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. » (Jn 19, 29) Le vinaigre était un vin acide, breuvage des soldats et des pauvres. Puisque ce vin se trouvait là, ainsi qu’une éponge et une tige d’hysope, O On les avait apportés pour le soulagement des crucifiés. L’hysope est une fort petite plante , sa tige atteint cependant une longueur de un pied à un et demi pied, elle pouvait suffire pour porter l’éponge jusqu’à la bouche du supplicié, car celui- ci n’était pas beaucoup élevé au-dessus du sol.

Diacre Michel Houyoux

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