Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 2 octobre 2023

Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire – Année A dans Catéchèse 119303011

La parabole des vignerons infidèles incite à être fidèle et obéissant aux commandements christiques. Elle menace du châtiment divin quiconque rejettera Jésus.

Dans son homélie LXVIII sur saint-Matthieu, Jean Chrysostome dit que les serviteurs envoyés furent les prophètes, et le Fils du vigneron, Jésus-Christ. Dieu demande aux humains de porter du fruit telle la vigne de cette parabole ; cela rejoint la parabole du Vrai cep (Jn 15. 1-12).

La pierre d’angle est aussi Jésus-Christ. Lors de l’angélus du dimanche 2 octobre 2011, le pape Benoît XVI commenta que la vigne, le peuple de Dieu, dut travailler pour le bien et que les croyants devraient rester fidèles au Christ afin de porter le fruit souhaité, le fruit de la compassion.

Dans leur commentaire de cette parabole, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquèrent que le meurtre du fils bien-aimé est une allégorie de la assion du Christ. Ils ajoutèrent à propos du rejet de la pierre angulaire (Luc, 20, 15-19) que la pierre rejetée [Jésus] devient pierre dangereuse », pierre d’écrasement. On comprend que « l’attitude à l’égard de Jésus] décide du sort ultime de la personne et ceux qui méprisent Jésus s’exposent au jugement divin.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : «Écoutez cette parabole :Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.

Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.

Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.

Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier : venez ! Tuons-le, nous aurons son héritage !’

Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?» On lui répond : «Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu.»

Jésus leur dit : «N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.» (Mt21, 33-43)

Reproches aux membres du Sanhédrin

Jésus aimait à rattacher ses enseignements à l’Ancien Testament. Mais la similitude fut développée en vue du but qu’il se proposait. Ce but fut évident : après avoir reproché aux membres du sanhédrin qui écoutèrent leur impénitence, Jésus leur fit sentir, par cette tragique histoire, leur culpabilité ; après les avoir amenés à prononcer leur propre jugement, il les jugea en leur retraçant la conduite inique des chefs d’Israël dans tous les temps.

Eux-mêmes comblèrent la mesure de ces iniquités par le meurtre de celui qui leur parla. Une clôture servait à protéger la vigne contre toute dévastation du dehors. Le pressoir se creusait, chez les Orientaux, dans la vigne même. Il se composait de deux bassins superposés, dont l’un servait à recevoir les raisins qu’on y jetait pour être foulés ; l’autre, placé en dessous, était destiné à recueillir le moût qui y coulait.

Enfin la tour était un édifice de garde, bâti au milieu du vignoble et d’où l’on pouvait le surveiller tout entier. Cela ne veut pas dire que ces agriculteurs auraient à payer en argent le produit annuel de la vigne ; le maître avait conclu avec eux un marché pour la culture de sa vigne ; il devait recevoir tout ou partie de ses produits en nature.

Les vignerons maltraitèrent et tuèrent les serviteurs du maître, afin de ne pas lui livrer ses fruits ; maintenant qu’ils tinrent l’héritier, ils pensèrent qu’en le mettant à mort, rien ne pourra s’opposer à ce qu’ils prirent possession de son héritage. Jésus força ses adversaires à prononcer sur eux-mêmes la terrible sentence que méritèrent les vignerons.

Dans Marc et Luc, c’est Jésus lui-même qui fait la question et la réponse. Le récit de Matthieu est plus dramatique : la conscience des interlocuteurs de Jésus les force à prononcer la condamnation des vignerons, c’est-à-dire leur propre condamnation. C’est encore Matthieu seul qui conserva ce rapprochement de termes, qui fit ressortir combien la condamnation fut sévère et méritée : Il fit périr misérablement ces misérables.

Jésus voulut faire sentir aux chefs de la théocratie quel fut ce fils de la parabole qui rejeta, mis à mort par les vignerons. Eux-mêmes furent les constructeurs insensés et coupables qui réprouvèrent la pierre de l’angle. Cette pierre, dans l’image employée par le psalmiste, est celle qui, placée comme fondement à l’angle d’un bâtiment, supporte deux murs et soutient tout l’édifice.

Voilà ce qu’est Jésus-Christ dans le temple spirituel qui s’élève à la gloire de Dieu. Cette destinée glorieuse, qui fit contraste avec sa réjection par les hommes, est l’œuvre et la volonté expresse de l’Éternel et restera l’objet de l’admiration des siècles : car il est dit dans l’écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.» (1P 2, 6)

Le maître de maison qui planta une vigne et y donna tous ses soins, c’est Dieu qui, dans sa grande miséricorde, fonda sur cette terre plongée dans les ténèbres par suite du péché, un royaume de vérité, de justice et de paix. Il le confia à son peuple d’Israël, en particulier aux chefs de la théocratie juive. Il avait le droit d’en attendre et d’en exiger les fruits, fruits de la vie religieuse et morale : reconnaissance, amour, obéissance, sainteté.

Les serviteurs qu’il envoya à diverses reprises pour recueillir ces fruits sont ses saints prophètes, qui, hélas !Furent de tout temps rejetés par le grand nombre, persécutés, mis à mort : «Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; 37ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, ceux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.» (He 1, 35-38)

Quant au fils que le maître de maison envoya ensuite dans son immense amour, l’Évangile tout entier nous dit qui il est, et nous l’entendons, dans cette parabole même, prédire sa réjection et sa mort. Les chefs de la théocratie de son temps eurent, malgré leur incrédulité, le pressentiment qu’il fut l’héritier et qu’en le mettant à mort ils resteraient les maîtres et les possesseurs du royaume.

Mais eux-mêmes, en prononçant sur les vignerons ce double jugement, que la vigne leur serait ôtée et qu’ils périraient misérablement, proclamèrent leur propre condamnation. Jésus confirma cette sentence par ces mots : le royaume de Dieu vous sera ôté, vous en serez exclus, et il sera donné, par pure grâce, à une nation, peuple de Dieu choisi du sein de tous les peuples, qui en produit les fruits.

Jésus vit les premiers fruits de ce nouveau royaume. Cette prophétie fut accomplie par la destruction de Jérusalem et la ruine de la théocratie juive, et par l’établissement du royaume de Dieu parmi les nations païennes.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le rejet des juifs vis-à-vis de Jésus

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Voici l’héritier : venez, tuons-le, nous aurons son héritage

Un héraut dans le Net cliquez ici pour lire l’article → Tuons l’héritier – La parabole des vignerons

 

Vidéo Lectio Divina https://youtu.be/P5XlKvhhvrE

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Mardi de la vingt-sixième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 2 octobre 2023

Dans les pas de Jésus en Galilée et à Jérusalem

# Nazareth est une ville du nord d’Israël, en Galilée. C’est la plus grande ville arabe du pays avec 75700 habitants en 2015, principalement musulmans et chrétiens. À compter de 1956, les autorités israéliennes ont créé, à côté de Nazareth, une ville nouvelle appelée d’abord Nazareth Haute qui changea son nom en 2019 et qui est devenue Nof Hagalil. Cette ville nouvelle avait pour but de judéiser le secteur de Nazareth, qui était, après la création de l’État d’Israël en mai 1948, un secteur entièrement peuplé d’Arabes, chrétiens à plus de 66 % à l’époque et le restant étant musulman.

xLa région métropolitaine de Nazareth compte 210000 habitants, dont 85000 juifs. La tradition chrétienne fait de Nazareth la ville de Joseph et de Marie. À Nazareth, la basilique de l’Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen-Orient. Elle a été inaugurée en 1964 par le pape Paul VI et consacrée en 1969 sur le site d’églises plus anciennes, elles-mêmes édifiées sur une grotte identifiée comme celle de l’Annonciation.

xMalgré son importance dans les traditions se rapportant à Jésus de Nazareth, le village de Nazareth n’est pas devenu immédiatement un lieu de pèlerinage chrétien. C’est après la conversion de l’Empire et du développement consécutif de pèlerinages que l’on voit apparaître les premières constructions chrétiennes. Le premier lieu de dévotions y est construit aux alentours du IVe siècle par Hélène, la mère de l’empereur Constantin Ier.

xLe village de cette époque fut modeste, centré sur une activité agricole, et s’étendant sur environ 4 hectares 40. Les tombes des périodes romaines et byzantines respectivement à l’ouest et à l’est de l’actuelle église de l’Annonciation délimitent ce territoire et laissent penser à la présence d’une population d’environ 400 habitants. Au VIe siècle, un pèlerin anonyme de la ville de Plaisance décrivit la visite qu’il fit à la synagogue de Nazareth où se trouve un banc miraculeux sur lequel Jésus se serait assis ainsi qu’un tome de la Loi qui lui aurait servi de livre de lecture.

xCelle-ci est identifiée par certains spécialistes comme un lieu de culte judéo-chrétien ou nazaréen et, à tout le moins, semble en tout cas témoigner de la coopération entre juifs et chrétiens locaux au profit de l’industrie touristique engendrée par les pèlerins . Un siècle plus tard, le pèlerin Arculfe y décrivit deux églises très vastes. L’une, au milieu de la ville, bâtie sur deux voûtes, fut construite en ce lieu où fut nourri le Sauveur.

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L’autre église fut bâtie au lieu où était la maison dans laquelle l’archange Gabriel vint trouver Marie pour lui annoncer la naissance du Christ. La tradition y fixa la maison de Marie et correspond à la basilique de l’Annonciation dans laquelle on trouva trace des restes de mosaïques byzantines portant des inscriptions en grec. Lors de la première croisade, Nazareth fut la proie d’âpres combats avant d’être conquise par les croisés en 1099.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions
qu’un feu tombe du ciel et les détruise ?»
Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. (Lc 9, 51-56)

De la Galilée à Jérusalem

Comme le temps de son retour dans la gloire approchait, Jésus prit l’énergique résolution de se rendre à Jérusalem. Des messagers que Jésus envoya dans une bourgade samaritaine pour lui préparer un logement  furent repoussés. Jacques et Jean proposèrent de faire descendre sur elle le feu du ciel. Jésus leur reprocha l’esprit dont ils furent  animés. Ils allèrent ailleurs.

Un homme s’offrit à suivre Jésus. Jésus lui rappela les renoncements qu’impliquait une telle résolution. À un second, Jésus ordonna de le suivre et comme il demanda la permission d’aller d’abord ensevelir son père, Jésus la lui refus a. Un troisième se proposa  de suivre Jésus, mais voudrait auparavant prendre congé des siens. Jésus lui déclara que nul ne fut propre au royaume de Dieu, s’il n’eut pris une décision irrévocable.

«Or il arriva, comme les jours de son élévation s’accomplissaient, que lui-même prit la résolution d’aller à Jérusalem.» (Lc 9, 51) Jésus disait, en employant un autre terme : «Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn12, 32). Il fallait à Jésus la résolution héroïque du dévouement pour prendre le chemin de Jérusalem, car il savait tout ce qui l’y attendait.

Luc marqua en ces mots la fin du ministère de Jésus dans la Galilée proprement dite. Mais, dans la suite de son récit, il nr  présenta Jésus se rendant directement en Judée et à Jérusalem. Jésus fut empêché de traverser la Samarie qui se trouvait sur son chemin et employant dès lors les derniers mois de sa vie à des excursions missionnaires dans la Galilée méridionale sur les confins de la Samarie et en Pérée.

Luc donna de temps en temps des indications destinées à rappeler que Jésus fut en marche vers cette Jérusalem ; sa narration présente certaines données chronologiques et géographiques qui rendent difficile d’y retrouver un itinéraire suivi. Wieseler prétendit retrouver l’indication des trois voyages rapportés par Jean.

Jésus interrompit sa tournée d’évangélisation pour faire une excursion à Jérusalem, après laquelle il vint reprendre son travail dans la Galilée méridionale et la Pérée et l’y poursuivre jusqu’à la fête de Pâque.

Matthieu et Marc, après le récit de la transfiguration, ne relatèrent plus que quelques faits et quelques paroles. La transfiguration eut lieu dans le courant de l’été. De l’intervalle de huit à neuf mois qui la sépara de la Pâque.

Ce récit de Luc servit de lien entre celui des évangiles de Matthieu et de Marc. qui racontent seulement l’activité de Jésus sur les bords du lac de Génézareth et celui de Jean, qui se borne aux séjours à Jérusalem ; il présentent Jésus à l’œuvre dans les contrées intermédiaires.

Jésus étant suivi des douze et d’un cortège d’autres disciples, il ne fut pas facile de trouver place pour tous dans de petites localités. Une antique haine nationale existait entre les Juifs et les Samaritains, ceux-ci étant une population mélangée, qui n’adorait pas à Jérusalem et qui ne recevait, de tout l’Ancien Testament, que les cinq livres de Moïse.

Jésus saisissait toutes les occasions de réagir contre ces préjugés. Mais, cette fois, ils furent plus forts que sa charité. Quelques interprètes (Meyer) supposèrent que Jésus fut repoussé, non comme Israélite, mais parce que ses messagers l’avaient annoncé comme le Messie.

Diacre Michel Houyoux

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Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mardi de la 26esemaine, année A

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Vidéo À la découverte de la Galilée https://youtu.be/mmbdiqAUBqU

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Двадцать шестое воскресенье в ординарном времени – год А

Posté par diaconos le 1 octobre 2023

Mannen die in een wijngaard werken

 

Из Евангелия Иисуса Христа от Матфея


В то время Иисус сказал первосвященникам и старейшинам народа: что вы думаете ? У одного человека было два сына. Он пришел к первому сыну и сказал ему: сын, пойди сегодня поработай в винограднике. Он отвечал : не пойду. Но потом раскаялся и пошел. Тогда отец подошел ко второму сыну и сказал ему то же самое. Тот ответил : « Да, Господи », – и не пошел.
Кто из них двоих исполнил волю отца ? Они отвечали Ему :
« Первый ». Иисус сказал им : « Аминь, говорю вам: мытари и блудницы идут пред вами в Царствие Божие. Ибо Иоанн Креститель пришел к вам путем праведности, и вы не поверили слову его, а мытари и блудницы поверили. А вы, увидев это, даже не покаялись потом и не поверили слову его. (Мф. 21, 26-32)

 
Пойдите и поработайте сегодня в винограднике Моем


Эта история из Евангелия от Матфея о сыне, который говорит « да » и не делает, и о другом сыне, который говорит « нет » и делает. « У одного человека было два сына. » Он пришел к первому сыну и сказал ему: сын мой, пойди, поработай сегодня в моем винограднике. Тот ответил : « Не хочу ». Но потом раскаялся и пошел. (Мф. 21, 29). Рассказывая нам эту очень короткую историю, Иисус хочет показать нам только того, кто меняет свое поведение, того, кто обращается.

Это очень важное и утешительное откровение для всех нас: каким бы ни было наше прошлое, какими бы ни были наши прежние отказы, перемены всегда возможны. В нашем мире человек окончательно определяется по своему прошлому, и если он плохой, то ему не дается никакого шанса переделать свою жизнь. Бог же верит в нашу свободу, верит, что мы можем измениться от плохого к хорошему и от хорошего к лучшему.

Иисус никогда не запирает человека в его прошлом. Иисус дает шанс всем, даже самым грешным. Он не замораживает нас, Он всегда предлагает нам шанс начать все сначала. Спасибо Тебе, Господи, за эту надежду, которую Ты возлагаешь на нас.

 Отец сказал то же самое второму сыну. Он ответил : « Да, Господи », а надежды не было. И Иисус задает нам вопрос : « Кто из них двоих исполнил волю Отца ? » Первый, это очевидно ! Мы не можем ответить по-другому. Важны наши поступки, а не намерения! Но не будем судить других. Второй сын, о котором говорит Иисус, очень часто похож на нас. Некоторые люди, например, говорят, что они верующие, но не ходят в церковь.

 Другой пример: мы говорим Богу « да », а своими поступками : « нет » ! Это нелогично.
Третий пример : в молитве к Богу мы говорим : « Да приидет Царствие Твое, да будет воля Твоя ! » Соответствует ли наше поведение этим прекрасным декларациям ? « Не те, которые говорят: Господи, Господи… войдут в Царство Небесное, но те, которые исполняют волю Отца Моего Небесного » (Мф. 7, 21). А Иоанн, ученик, которого любил Иисус, перевел : « Будем любить не словом и не языком, но делом и истиною » (Ин 3:18).

И снова, через современников Иисуса, мы получаем вызов : Бог всегда просит нас сказать Ему « Да » нашей активной верой. И это « Да » нашей веры часто становится началом обращения: « Иди и работай сегодня в моем винограднике !  Сегодня утром Бог говорит каждому из нас : « Иди и работай в Моем винограднике ! » Не уподобляйся сыну, который сказал « да » и ничего не сделал. Напротив, будьте как тот, кто сказал « нет » и пошел работать, раскаиваясь в том, что сказал « нет ».

 Но еще лучше, если вы скажете Мне « да » и исполните свое « да » на деле. Мы все можем стать хорошими работниками в Божьем винограднике. Бог никогда не скажет: « Ты мне надоел, я от тебя отказываюсь, делай что хочешь, я больше не хочу тебя видеть ». . (Мф. 21, 28-32)

Дьякон Мichel Houyoux


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Ссылки на другие христианские сайты

◊ Католик за жизнь : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Размышления на двадцать шестое воскресенье в обычное

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Видео Божественная литургия → https://youtu.be/aPeonCGO060

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Lundi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 1 octobre 2023

Chœur parlé/sketch : le Bon Samaritain

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : «aître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?» Jésus lui demanda : «Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ?» L’autre répondit : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même.» Jésus lui dit : «Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras.»

Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : «Et qui est mon prochain ?» Jésus reprit la parole : «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.

Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ?»

Le docteur de la Loi répondit : «Celui qui a fait preuve de pitié envers lui.» Jésus lui dit : «Va, et toi aussi, fais de même.» (Lc 10, 25-37)

La parabole du Samaritain

Après les incidents qui marquèrent son départ de Galilée, Jésus choisit soixante et dix disciples pour une nouvelle mission, qui consistera à aller deux à deux, comme ses précurseurs, là où il compte passer lui-même.

Leur instruction fut donnée par Jésus

  1. la nécessité de leur mission car La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers ; il faut en demander à Dieu

  2. les conditions dans lesquelles ils devront la remplir. Ils seront comme des agneaux parmi les loups ; ils devront donc ne pas s’embarrasser de provisions ni s’attarder inutilement.

  3. la conduite qu’ils devront tenir là où ils seront accueillis. Dans une maison, souhaiter en entrant la paix, qui reposera sur les enfants de paix ; y demeurer jusqu’au départ, mangeant et buvant ce qui s’y trouvera. Dans une ville, manger ce qui leur est offert, guérir les malades, annoncer le royaume de Dieu.

  4. la conduite qu’ils devront tenir là où ils sels seront repoussés. Sortir sur la place de la ville, secouer la poussière qui s’est attachée à eux et déclarer que le royaume de Dieu s’est approché.

Jésus affirma que, au jour du jugement, la condition de Sodome et Gomorrhe fut préférable à celle de cette ville . Il reprocha aux villes impénitentes leur conduite mauvaise : Chorazin et Bethsaïda furent plus coupables et plus à plaindre que Tyr et que Sidon.

Capharnaüm, qui fut élevée au ciel, fut abaissée en enfer. Recevoir ou rejeter les disciples, c’est recevoir ou rejeter Jésus et Dieu lui-même.

La mission des disciples eut pour but de réveiller l’attention et de préparer les voies à la prédication de Jésus dans les lieux où lui-même devra aller. Jésus les envoya deux à deux : ils purent se compléter l’un l’autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements.

Comme cet envoi des soixante-dix disciples fut passé sous silence par les deux premiers évangélistes, la critique négative ne manqua pas d’y voir une invention de Luc, ou du moins une tradition sans fondement historique.

D’après Matthieu, ce fut au moment d’envoyer les douze dans leur première mission que Jésus fit entendre cette exhortation. Ne pourrait-on pas admettre que Jésus prononça plus d’une fois cette courte et grave sentence ?

Les instructions qu’il donna aux soixante-dix disciples furent pour la plupart répétées également : quelques-unes se retrouvent, d’après Luc lui-même, adressées aux douze. Par ce préambule Jésus voulut faire sentir à ceux qu’il envoya l’importance du moment actuel l’opportunité de la mission qu’il leur confia.

Comment Jésus put-il défendre à ses disciples de remplir un simple devoir de politesse ou même de bienveillance ? On pensa qu’il voulut leur interdire de rechercher la faveur des hommes en prenant à leur égard une attitude obséquieuse.

Saluer quelqu’un en route peut signifier : se détourner de son chemin pour aller voir des personnes de connaissance ; mais il n’est même pas nécessaire de recouvrir à cette supposition, il suffit de se rappeler combien les salutations sont cérémonieuses et compliquées en Orient ; or Jésus voulut que ses disciples fussent pénétrés de l’importance suprême de leur mission et s’y consacrèrent exclusivement, sans perdre leur temps pour de vaines formes

Ce terme : fils de paix, est un hébraïsme très expressif, qui signifie être animé d’un esprit de paix, comme l’enfant est animé du souffle de sa mère. Matthieu rendit la même pensée en disant : «Si la maison est digne », digne de la paix que vous lui souhaitez, capable de la recevoir. Le même hébraïsme se trouve dans ces expressions : fils de colère (Ép. 2, 3), de perdition, de désobéissance (Ép.5, 6).

Pour Matthieu, les disciples durent se considérer simplement comme des membres de la famille. Pour Luc, les disciples, après avoir reçu l’hospitalité dans une maison, passant dans une autre, leurs hôtes purent interpréter cette conduite comme un signe de mécontentement, un manque de reconnaissance et d’affection ; ils excitèrent ainsi des jalousies. Or, ils durent apporter la paix.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Fête de la miséricorde divine

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Et qui donc est mon prochain ? (Lc 10, 25-37)

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Albert Leblond : cliquez ici pour lire l’article → Et qui est mon prochain ?

Sylvie Corman : cliquez ici pour lire l’article → Qui est mon prochain ?

Vidéo Pasteur Marc Pernot https://youtu.be/APQmTCdmDXg

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