Samedi de la vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 6 octobre 2023

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : «Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom.» Jésus leur dit :
«Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux.»

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»

Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois
ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.»
(Lc 10, 17-24)

La joie des disciples

Le motif de joie allégué par les disciples fut confirmé par Jésus. Les soixante et dix revinrent remplis de joie : les démons mêmes leur obéirent ! Jésus, qui mesura dans toute son étendue le sujet de leur joie, confirma celle-ci, en leur déclarant qu’il contempla la chute complète de Satan et en leur révélant que le pouvoir qu’il leur  donna les rendit vainqueurs de tout obstacle et les mit à l’abri de tout péril.

Le seul vrai motif de joie fut indiqué par Jésus. Toutefois Jésus ajouta que ce ne fut pas de ce pouvoir extraordinaire qu’ils durent se réjouir, mais de l’assurance qu’ils eurent de leur salut éternel.

La joie de Jésus

Jésus adora les voies de Dieu pour la révélation du salut. Au même moment, Jésus tressaillit d’allégresse en son esprit : il loua son Père d’avoir caché le mystère du salut aux sages dans leur orgueil et de l’avoir révélé à de petits enfants ; il affirma qu’il en fut ainsi en vertu du plan de Dieu. Jésus exposa la sagesse de ces voies divines. Toutes choses lui furent remises par son Père. Il y eut dans son existence de Fils un mystère que le Père seul connaît.

Le Fils de même possède seul la connaissance complète du Père, et celle-ci est un mystère auquel lui seul initie ceux qu’il veut. Jésus montra à ses disciples leur privilège. Ils virent et entendirent ce que tant de prophètes et de rois ont vainement désiré entendre et voir.

Le retour des soixante-dix

Entre l’envoi des disciples et leur retour, il dut s’écouler un assez long temps, la nature de leur mission l’exigea. Jésus du reste les suivit lui-même de lieu en lieu pour compléter l’œuvre commencée par eux. Luc passa par-dessus cet intervalle, afin de rapporter immédiatement ce qu’il eut à dire de cette mission. Ce qui lui importa, ce fut de faire connaître les résultats de leur œuvre.

IIs en furent pénétrés d’une joie qu’ils exprimèrent naïvement. Non seulement leur prédication fut bien reçue, et ils purent guérir des malades mais les démons mêmes obéirent à leur voix, bien que Jésus ne leur eût pas donné, comme aux douze, d’ordre ni de promesses quant à ces cas particulièrement difficiles. De là leur joyeuse surprise. Ils se gardèrent, toutefois, de s’attribuer cette puissance, et ils se hâtèrent d’ajouter : en ton nom.

La joie des disciples se communiqua au cœur de Jésus. Tandis qu’ils lui firent part du pouvoir qu’ils exercèrent sur les démons, Jésus leur donna à connaître la déchéance du prince des démons ; il la contempla en esprit, comme une réalité, résultat glorieux de son œuvre sur la terre.

Les disciples rendirent compte à Jésus ; la chute de Satan que Jésus contempla, eut lieu simultanément avec l’action des disciples qui attaquèrent son règne ténébreux. Les premières victoires qu’ils remportèrent furent des gages de la victoire totale.

Cette déclaration de Jésus fut prophétique autant qu’actuelle. Elle se fut virtuellement accomplie par la mort et la résurrection de Jésus-Christ : «En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir.» (Jn 12, 33) ; elle s’accomplit réellement en toute âme qui échappe à la puissance des ténèbres, pour se réfugier dans le règne de Jésus ; elle s’accomplira définitivement un jour par la destruction de Satan et de son règne : «Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.» (Ap 12, 9)

D’autres interprètes (Meyer) rapportèrent ce verbe : Je voyais, au moment où Jésus chargea les soixante-dix disciples de leur mission et leur donna ses ordres. D’autres pensèrent que, dans ces paroles, Jésus fit allusion à sa victoire sur Satan, lors de la tentation au désert. D’après d’autres encore, il rappela que Satan fut précipité du ciel après sa première révolte contre Dieu.

Il n’y eut pour le serviteur de Dieu qu’une joie à laquelle il puisse se livrer sans arrière-pensée, c’est la joie d’être sauvé par grâce. L’assurance du salut est ici exprimée par une image familière aux Écritures et empruntée à l’usage d’inscrire dans un livre les noms des citoyens d’une ville.

Bien que Jésus n’approuva la joie de ses disciples qu’avec une sage réserve, il s’y associa pleinement ; mais sa joie à lui eut des motifs infiniment plus élevés, parce que son regard pénétra jusqu’au fond ces premiers succès de son règne et les triomphes dont ils furent suivis.

Tandis que l’Évangile nous fait fréquemment connaître les tristesses et les larmes du Sauveur, c’est ici à peu près le seul endroit où il nous parla de sa joie et même de son allégresse.

Dans l’évangile de Matthieu, Jésus les adressa à ses disciples qui eurent le bonheur d’entendre et de comprendre les instructions qu’il leur donna par ses paraboles, tandis que pour d’autres elles restèrent une lettre sans suite.

Jésus voulut leur faire sentir combien ils furent heureux d’être les témoins de ce moment le plus éclatant de son ministère. Aux prophètes qui, d’après Matthieu, soupirèrent après ces révélations évangéliques, Luc ajouta : beaucoup de rois. Ainsi un David, qui les entrevit par l’esprit de prophétie, un Salomon, un Ézéchias et d’autres princes pieux, qui gouvernèrent le peuple de Dieu selon sa parole.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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Twenty-seventh Sunday in Ordinary Time – Year A

Posté par diaconos le 4 octobre 2023

Twenty-seventh Sunday in Ordinary Time - Year A dans Catéchèse

The parable of the unfaithful vinedressers encourages us to be faithful and obedient to Christ’s commandments. It threatens divine punishment for those who reject Jesus.In his homily LXVIII on St Matthew, John Chrysostom says that the servants sent were the prophets and the Son of the vinedresser, Jesus Christ. In this parable, God asks human beings to bear fruit like the vine; this is similar to the parable of the true vine. (John 15. 1-12).


The cornerstone is also Jesus Christ. During the Angelus on Sunday, 2 October 2011, Pope Benedict XVI commented that the vine, God’s people, must work for good and that believers must remain faithful to Christ in order to bear the desired fruit, the fruit of compassion.

In their commentary on this parable, exegetes Daniel Marguerat and Emmanuelle Steffelk pointed out that the killing of the beloved son is an allegory of the Passion of Christ. Concerning the rejection of the cornerstone (Lk 20:15-19), they added that the rejected stone [Jesus] becomes a « dangerous stone », a crushing stone. The attitude towards Jesus] decides a person’s final destiny, and he who despises Jesus exposes himself to divine judgement.


From the Gospel of Jesus Christ according to Matthew


At that time, Jesus said to the chief priests and elders of the people : « Listen to this parable : there was a man who owned land; he planted a vineyard, fenced it in, dug a winepress and built a watchtower. Then he rented the vineyard to the vine-dressers and set out. When harvest time came, he sent his servants to the vine-dressers to collect the produce of his vineyard.

But the vine-dressers seized the servants, beat one of them, killed another and stoned the third. Again the master sent other servants, more numerous than the first, but they were treated in the same way. Finally, he sent them his son, saying to himself : ‘They will have respect for my son. But when the vine-dressers saw his son, they said to each other : « This is the heir. Let us kill him and we will have his inheritance !

They took him, threw him out of the vineyard and killed him. Well, when the Lord of the vineyard comes, what will he do to these vine-dwellers? » They answered : « He will destroy those wretches miserably. He will rent the vineyard to other vine-dressers, who will deliver the produce to him in due time ».

Jesus said to them : «Have you never read in the Scriptures : « The stone that the builders rejected has become the cornerstone : this is the work of the Lord, the wonder that is before our eyes ? »» Therefore I say to you, the kingdom of God will be taken away from you and given to a nation that will make it fruitful. They took him, threw him out of the vineyard and killed him.

 Well, when the Lord of the vineyard comes, what will he do to these vine-dwellers? » They answered : « He will destroy those wretches miserably. He will rent the vineyard to other vine-dressers, who will deliver the produce to him in due time ». Jesus said to them: Have you never read in the Scriptures : « The stone that the builders rejected has become the cornerstone: this is the work of the Lord, the wonder that is before our eyes »?

 Therefore I say to you, the kingdom of God will be taken away from you and given to a nation that will make it fruitful. (Mt 21, 33-43)


Reprimands to the members of the Sanhedrin


Jesus liked to relate his teachings to the Old Testament. But the simile developed in view of the goal he had in mind. This purpose was evident: after rebuking the members of the Sanhedrin for their impenitence. Jesus made them feel their guilt through this tragic story; after bringing them to pronounce his own judgement, he judged them by telling them of the iniquitous conduct of the leaders of Israel throughout the ages. (Mt 21, 33-43)

Jesus liked to relate his teachings to the Old Testament. But the simile developed in view of the goal he had in mind. This purpose was evident: after rebuking the members of the Sanhedrin for their impenitence. Jesus made them feel their guilt through this tragic story; after bringing them to pronounce his own judgement, he judged them by telling them of the iniquitous conduct of the leaders of Israel throughout the ages.


They themselves remedied these iniquities by killing the one who had spoken to them. A fence protected the vineyard from any devastation from outside. For the Orientals, the winepress was dug into the vine itself.

 It consisted of two superimposed vats, one of which was used to receive the grapes that were thrown into it to be crushed; the other, located below, was intended to collect the must that flowed into it. Finally, the tower was a watchtower, built in the centre of the vineyard, from where it could be watched from all sides. This did not mean that these peasants had to pay in money for the annual product of the vineyard ; the master had made a contract with them for the cultivation of his vineyard ; he had to receive all or part of the product in kind.

The vine-dressers mistreated and killed the master’s servants in order not to deliver him the fruit; now that they had the heir, they thought that by putting him to death, nothing could prevent them from taking possession of his inheritance. Jesus forces his adversaries to pronounce upon themselves the terrible sentence that the vine-dressers deserved. In Mark and Luke it is Jesus himself who asks the question and gives the answer. Matthew’s account is more dramatic : the conscience of Jesus’ interlocutors forces them to pronounce the condemnation of the vinedressers, that is, their own condemnation.

It is only Matthew who retains this combination of terms, which emphasises how severe and deserved the condemnation was: He made those wretches perish miserably. Jesus wanted to introduce the leaders of the theocracy to the son in the parable who was rejected and put to death by the vinedressers. They themselves were the foolish and guilty builders who rejected the cornerstone. This stone, in the image used by the psalmist, is that which, placed as a foundation at the corner of a building, supports two walls and holds up the whole building.

This is what Jesus Christ is in the spiritual temple that is being built to the glory of God. This glorious destiny, which stands in contrast to his rejection by men, is the Lord’s explicit work and will and will remain an object of admiration for the ages: for it is said in Scripture : « Behold, I lay in Zion a cornerstone, choice and precious, and he who believes in him shall not be put to shame. » (1P 2, 6)

The landlord who planted a vineyard and gave it all his care is God who, in his great mercy, founded a kingdom of truth, justice and peace on this earth plunged into darkness because of sin. He entrusted it to his people Israel, and particularly to the leaders of the Jewish theocracy. He had the right to expect and demand its fruits, the fruits of religious and moral life: gratitude, love, obedience and holiness.

The servants he sent on various occasions to reap these fruits were his holy prophets, who, alas! were always rejected by the many, persecuted and put to death : « Some women recovered their dead by the resurrection ; others were abandoned to torments and did not accept deliverance, in order to obtain a better resurrection; still others suffered mockery and scourging, chains and imprisonment ; they were stoned, quartered, tortured; they died by the sword; they went about in sheepskins and goatskins, deprived of everything, persecuted, mistreated, those of whom the world was not worthy, wandering through deserts and mountains, in caves and dens of the earth. « (Heb 1:35-38)

As for the son whom the master of the house then sent in his immense love, the whole Gospel tells us who he is, and we hear him, in this very parable, foretelling his rejection and death. In spite of their unbelief, the leaders of the theocracy of his time had the foreboding that he was the heir and that by putting him to death they would remain masters and possessors of the kingdom.

But they themselves, by pronouncing this double judgement on the vinedressers, that the vineyard would be taken from them and that they would perish miserably, were proclaiming their own condemnation. Jesus confirmed this sentence with these words: the kingdom of God will be taken away from you, you will be excluded from it, and it will be given, by pure grace, to a nation, the people of God chosen from among all peoples, who will produce its fruits.

Jesus saw the first fruits of this new kingdom. This prophecy was fulfilled with the destruction of Jerusalem and the ruin of the Jewish theocracy, and the establishment of the kingdom of God among the pagan nations.


Deacon Michel Houyoux

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Ventisettesima domenica del Tempo Ordinario – Anno A

Posté par diaconos le 3 octobre 2023

Ventisettesima domenica del Tempo Ordinario - Anno A dans articles en Italien


La parabola dei vignaioli infedeli ci incoraggia a essere fedeli e obbedienti ai comandamenti di Cristo. Minaccia il castigo divino per chi rifiuta Gesù. Nella sua omelia LXVIII su San Matteo, Giovanni Crisostomo dice che i servi inviati erano i profeti e il Figlio del vignaiolo, Gesù Cristo. In questa parabola Dio chiede agli esseri umani di portare frutto come la vite; ciò è simile alla parabola della vera vite (Gv 15,1-12).


Anche la pietra angolare è Gesù Cristo. Durante l’Angelus di domenica 2 ottobre 2011, Papa Benedetto XVI ha commentato che la vite, il popolo di Dio, deve lavorare per il bene e che i credenti devono rimanere fedeli a Cristo per portare il frutto desiderato, il frutto della compassione. Nel loro commento a questa parabola, gli esegeti Daniel Marguerat ed Emmanuelle Steffelk hanno sottolineato che l’uccisione del figlio prediletto è un’allegoria della Passione di Cristo.

Riguardo al rifiuto della pietra angolare (Lc 20,15-19), hanno aggiunto che la pietra rifiutata [Gesù] diventa una « pietra pericolosa », una pietra che schiaccia. L’atteggiamento verso Gesù] decide il destino finale di una persona, e chi disprezza Gesù si espone al giudizio divino.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo


In quel tempo, Gesù disse ai capi dei sacerdoti e agli anziani del popolo : « Ascoltate questa parabola: c’era un uomo che possedeva un terreno; piantò una vigna, la recintò, scavò un torchio e costruì una torre di guardia. Poi affittò la vigna ai vignaioli e si mise in viaggio. Quando giunse il momento della vendemmia, mandò i suoi servi dai vignaioli per raccogliere il prodotto della sua vigna.

Ma i vignaioli sequestrarono i servi, ne picchiarono uno, ne uccisero un altro e lapidarono il terzo. Di nuovo il padrone mandò altri servi, più numerosi dei primi, ma furono trattati allo stesso modo. Infine, mandò loro suo figlio, dicendo a se stesso : « Avranno rispetto per mio figlio ». Ma quando i vignaioli videro il figlio, si dissero l’un l’altro: « Questo è l’erede. Uccidiamolo e avremo la sua eredità ! Lo presero, lo buttarono fuori dalla vigna e lo uccisero. Ebbene, quando verrà il Signore della vigna, cosa farà a questi vignaioli ? ». Risposero : « Distruggerà miseramente quei disgraziati. Affitterà la vigna ad altri vignaioli, che a tempo debito gli consegneranno i prodotti ».

Gesù disse loro : Non avete mai letto nelle Scritture : « La pietra che i costruttori hanno scartato è diventata la pietra d’angolo: questa è l’opera del Signore, la meraviglia che è sotto i nostri occhi « ? Perciò vi dico che il regno di Dio vi sarà tolto e sarà dato a una nazione che lo farà fruttificare. (Mt 21, 33-43)


Rimproveri ai membri del Sinedrio


A Gesù piaceva mettere in relazione i suoi insegnamenti con l’Antico Testamento. Ma la similitudine si sviluppava in vista dell’obiettivo che aveva in mente. Questo scopo era evidente: dopo aver rimproverato i membri del Sinedrio per la loro impenitenza. Gesù fece sentire loro la colpa attraverso questa storia tragica ; dopo averli portati a pronunciare il proprio giudizio, li giudicò raccontando loro la condotta iniqua dei capi di Israele in tutti i tempi.


Essi stessi rimediarono a queste iniquità uccidendo colui che aveva parlato loro. Un recinto proteggeva la vigna da qualsiasi devastazione proveniente dall’esterno. Per gli orientali, il torchio era scavato nella vite stessa. Era costituito da due vasche sovrapposte, una delle quali serviva a ricevere l’uva che vi veniva gettata per essere pigiata; l’altra, posta al di sotto, era destinata a raccogliere il mosto che vi confluiva.

 Infine, la torre era una torre di guardia, costruita al centro della vigna, da dove poteva essere sorvegliata da tutti i lati. Ciò non significa che questi contadini dovessero pagare in denaro il prodotto annuale della vigna; il padrone aveva fatto un contratto con loro per la coltivazione della sua vigna; doveva ricevere tutto o parte del prodotto in natura. I vignaioli maltrattavano e uccidevano i servi del padrone per non consegnargli il frutto; ora che avevano l’erede, pensavano che, mettendolo a morte, nulla avrebbe potuto impedire loro di impossessarsi della sua eredità.

 Gesù costringe i suoi avversari a pronunciare su se stessi la terribile sentenza che i vignaioli meritavano. In Marco e Luca è Gesù stesso a porre la domanda e a dare la risposta. Il racconto di Matteo è più drammatico : la coscienza degli interlocutori di Gesù li costringe a pronunciare la condanna dei vignaioli, cioè la loro stessa condanna. È solo Matteo a conservare questa combinazione di termini, che sottolinea quanto fosse severa e meritata la condanna: Egli fece perire miseramente quei miserabili.

Gesù voleva far conoscere ai capi della teocrazia il figlio della parabola che fu rifiutato e messo a morte dai vignaioli. Essi stessi sono stati i costruttori stolti e colpevoli che hanno rifiutato la pietra d’angolo. Questa pietra, nell’immagine usata dal salmista, è quella che, posta come fondamento all’angolo di un edificio, sostiene due muri e regge l’intera costruzione.

 Questo è ciò che Gesù Cristo è nel tempio spirituale che si sta costruendo alla gloria di Dio. Questo destino glorioso, che si contrappone al suo rifiuto da parte degli uomini, è l’opera e la volontà esplicita del Signore e rimarrà oggetto di ammirazione per i secoli : è detto infatti nella Scrittura : « Ecco, io pongo in Sion una pietra angolare, scelta e preziosa, e chi crede in lui non sarà svergognato ». (1P 2, 6)

Il padrone di casa che ha piantato una vigna e le ha dato tutte le sue cure è Dio che, nella sua grande misericordia, ha fondato un regno di verità, giustizia e pace su questa terra immersa nelle tenebre a causa del peccato. Lo ha affidato al suo popolo Israele, e in particolare ai leader della teocrazia ebraica. Aveva il diritto di aspettarsi ed esigere i suoi frutti, i frutti della vita religiosa e morale: gratitudine, amore, obbedienza e santità.

I servitori che inviò in varie occasioni per raccogliere questi frutti furono i suoi santi profeti, che, ahimè ! furono sempre rifiutati dai molti, perseguitati e messi a morte : « Alcune donne recuperarono i loro morti con la resurrezione; altre furono abbandonate ai tormenti e non accettarono la liberazione, per ottenere una resurrezione migliore; altre ancora subirono scherni e flagellazioni, catene e imprigionamenti ; sono stati lapidati, squartati, torturati; sono morti di spada ; sono andati in giro con pelli di pecora e di capra, privi di tutto, perseguitati, maltrattati, quelli di cui il mondo non era degno, vagando per deserti e monti, in caverne e tane della terra.  » (Eb 1, 35-38)

 Quanto al figlio che il padrone di casa ha poi inviato nel suo immenso amore, tutto il Vangelo ci dice chi è, e lo sentiamo, proprio in questa parabola, predire il suo rifiuto e la sua morte. Nonostante la loro incredulità, i capi della teocrazia del suo tempo avevano il presentimento che egli fosse l’erede e che mettendolo a morte sarebbero rimasti padroni e possessori del regno.

Ma essi stessi, pronunciando questo doppio giudizio sui vignaioli, che la vigna sarebbe stata loro tolta e che sarebbero periti miseramente, stavano proclamando la loro stessa condanna. Gesù confermò questa sentenza con queste parole: il regno di Dio vi sarà tolto, ne sarete esclusi, e sarà dato, per pura grazia, a una nazione, il popolo di Dio scelto tra tutti i popoli, che ne produrrà i frutti.


Gesù vide i primi frutti di questo nuovo regno. Questa profezia si è realizzata con la distruzione di Gerusalemme e la rovina della teocrazia ebraica, e con l’instaurazione del regno di Dio tra le nazioni pagane.

Il diacono Michel Houyoux

 Link ad altri siti cristiani.


Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XXVI Domenica del Tempo Ordinario (Anno A)

 ◊ Deoniani Andria : clicca qui per leggere l’articolo → Traccia di omelia della 26a domenica del tempo ordinario

 
Video Padre Fernando Armellini https://youtu.be/KTrOR5_a_JE

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Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 2 octobre 2023

Vingt-septième dimanche du Temps Ordinaire – Année A dans Catéchèse 119303011

La parabole des vignerons infidèles incite à être fidèle et obéissant aux commandements christiques. Elle menace du châtiment divin quiconque rejettera Jésus.

Dans son homélie LXVIII sur saint-Matthieu, Jean Chrysostome dit que les serviteurs envoyés furent les prophètes, et le Fils du vigneron, Jésus-Christ. Dieu demande aux humains de porter du fruit telle la vigne de cette parabole ; cela rejoint la parabole du Vrai cep (Jn 15. 1-12).

La pierre d’angle est aussi Jésus-Christ. Lors de l’angélus du dimanche 2 octobre 2011, le pape Benoît XVI commenta que la vigne, le peuple de Dieu, dut travailler pour le bien et que les croyants devraient rester fidèles au Christ afin de porter le fruit souhaité, le fruit de la compassion.

Dans leur commentaire de cette parabole, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquèrent que le meurtre du fils bien-aimé est une allégorie de la assion du Christ. Ils ajoutèrent à propos du rejet de la pierre angulaire (Luc, 20, 15-19) que la pierre rejetée [Jésus] devient pierre dangereuse », pierre d’écrasement. On comprend que « l’attitude à l’égard de Jésus] décide du sort ultime de la personne et ceux qui méprisent Jésus s’exposent au jugement divin.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : «Écoutez cette parabole :Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.

Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.

Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.

Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l’héritier : venez ! Tuons-le, nous aurons son héritage !’

Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ?» On lui répond : «Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu.»

Jésus leur dit : «N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits.» (Mt21, 33-43)

Reproches aux membres du Sanhédrin

Jésus aimait à rattacher ses enseignements à l’Ancien Testament. Mais la similitude fut développée en vue du but qu’il se proposait. Ce but fut évident : après avoir reproché aux membres du sanhédrin qui écoutèrent leur impénitence, Jésus leur fit sentir, par cette tragique histoire, leur culpabilité ; après les avoir amenés à prononcer leur propre jugement, il les jugea en leur retraçant la conduite inique des chefs d’Israël dans tous les temps.

Eux-mêmes comblèrent la mesure de ces iniquités par le meurtre de celui qui leur parla. Une clôture servait à protéger la vigne contre toute dévastation du dehors. Le pressoir se creusait, chez les Orientaux, dans la vigne même. Il se composait de deux bassins superposés, dont l’un servait à recevoir les raisins qu’on y jetait pour être foulés ; l’autre, placé en dessous, était destiné à recueillir le moût qui y coulait.

Enfin la tour était un édifice de garde, bâti au milieu du vignoble et d’où l’on pouvait le surveiller tout entier. Cela ne veut pas dire que ces agriculteurs auraient à payer en argent le produit annuel de la vigne ; le maître avait conclu avec eux un marché pour la culture de sa vigne ; il devait recevoir tout ou partie de ses produits en nature.

Les vignerons maltraitèrent et tuèrent les serviteurs du maître, afin de ne pas lui livrer ses fruits ; maintenant qu’ils tinrent l’héritier, ils pensèrent qu’en le mettant à mort, rien ne pourra s’opposer à ce qu’ils prirent possession de son héritage. Jésus força ses adversaires à prononcer sur eux-mêmes la terrible sentence que méritèrent les vignerons.

Dans Marc et Luc, c’est Jésus lui-même qui fait la question et la réponse. Le récit de Matthieu est plus dramatique : la conscience des interlocuteurs de Jésus les force à prononcer la condamnation des vignerons, c’est-à-dire leur propre condamnation. C’est encore Matthieu seul qui conserva ce rapprochement de termes, qui fit ressortir combien la condamnation fut sévère et méritée : Il fit périr misérablement ces misérables.

Jésus voulut faire sentir aux chefs de la théocratie quel fut ce fils de la parabole qui rejeta, mis à mort par les vignerons. Eux-mêmes furent les constructeurs insensés et coupables qui réprouvèrent la pierre de l’angle. Cette pierre, dans l’image employée par le psalmiste, est celle qui, placée comme fondement à l’angle d’un bâtiment, supporte deux murs et soutient tout l’édifice.

Voilà ce qu’est Jésus-Christ dans le temple spirituel qui s’élève à la gloire de Dieu. Cette destinée glorieuse, qui fit contraste avec sa réjection par les hommes, est l’œuvre et la volonté expresse de l’Éternel et restera l’objet de l’admiration des siècles : car il est dit dans l’écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus.» (1P 2, 6)

Le maître de maison qui planta une vigne et y donna tous ses soins, c’est Dieu qui, dans sa grande miséricorde, fonda sur cette terre plongée dans les ténèbres par suite du péché, un royaume de vérité, de justice et de paix. Il le confia à son peuple d’Israël, en particulier aux chefs de la théocratie juive. Il avait le droit d’en attendre et d’en exiger les fruits, fruits de la vie religieuse et morale : reconnaissance, amour, obéissance, sainteté.

Les serviteurs qu’il envoya à diverses reprises pour recueillir ces fruits sont ses saints prophètes, qui, hélas !Furent de tout temps rejetés par le grand nombre, persécutés, mis à mort : «Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; 37ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, ceux dont le monde n’était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.» (He 1, 35-38)

Quant au fils que le maître de maison envoya ensuite dans son immense amour, l’Évangile tout entier nous dit qui il est, et nous l’entendons, dans cette parabole même, prédire sa réjection et sa mort. Les chefs de la théocratie de son temps eurent, malgré leur incrédulité, le pressentiment qu’il fut l’héritier et qu’en le mettant à mort ils resteraient les maîtres et les possesseurs du royaume.

Mais eux-mêmes, en prononçant sur les vignerons ce double jugement, que la vigne leur serait ôtée et qu’ils périraient misérablement, proclamèrent leur propre condamnation. Jésus confirma cette sentence par ces mots : le royaume de Dieu vous sera ôté, vous en serez exclus, et il sera donné, par pure grâce, à une nation, peuple de Dieu choisi du sein de tous les peuples, qui en produit les fruits.

Jésus vit les premiers fruits de ce nouveau royaume. Cette prophétie fut accomplie par la destruction de Jérusalem et la ruine de la théocratie juive, et par l’établissement du royaume de Dieu parmi les nations païennes.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le rejet des juifs vis-à-vis de Jésus

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Voici l’héritier : venez, tuons-le, nous aurons son héritage

Un héraut dans le Net cliquez ici pour lire l’article → Tuons l’héritier – La parabole des vignerons

 

Vidéo Lectio Divina https://youtu.be/P5XlKvhhvrE

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