Mercredi de la septième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 4 juin 2025

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou Souffle …

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou Souffle …

Comme le dogme trinitaire s’est mis rapidement en place après la clarification de qui est Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, le Dictionnaire Jésus de l’Ecole Biblique de Jérusalem, a concentré son analyse exégétique de la Trinité dans son chapitre consacré à la Trinité sur le statut de Jésus. Elle dégage dans le Nouveau Testament deux lignes de force : fidélité sourcilleuse au monothéisme juif biblique, et inclusion de l’homme Jésus dans l’identité du Dieu d’Israël

Mercredi de la septième semaine du Temps Pascal

# La Règle d’or est une éthique de réciprocité dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures :  »Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Cette forme de morale universelle se retrouve dans les préceptes philosophiques de l’Égypte antique et de l’Antiquité grecque que dans les religions orientales (hindouisme, bouddhisme, taoïsme, confucianisme…), proche-orientales ou occidentales (judaïsme, christianisme, islam) ou encore dans l’humanisme athée.

La formulation la plus répandue de la Règle d’or en Occident est « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », commandement de la Torah ou Ancien Testament exprimé dans le Lévitique (Lv 19,18), développé à l’époque de Jésus de Nazareth par le rabbin Hillel, et que Jésus cite (Mt 22 37-40 ) comme étant l’essence des six commandements du Décalogue qui se rapportent aux relations humaines (Ex 20 12-17 [archive]). Cette règle constitue une source d’inspiration essentielle pour l’approfondissement du concept moderne des droits de l’homme. La Règle d’or fut reprise par Jésus en répondant par la parabole du Bon Samaritain . Elle fut complétée par le principe de non-agression : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui la joue gauche »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.

Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, e même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » ( Jn 17, 11b-19)

Père garde mes disciples et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils

« Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! » Tel fut  l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples.  Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le besoin qu’ils en eurent, parce qu’il  les quittera et les laissera sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent de nouveaux dangers. Jésus ne fut plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il ne fut pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste.

Il y eut là un intervalle douloureux, durant lequel son Père se chargea de ce soin. (Godet)  Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin.

Eux que tu m’as donnés : avec quel amour Jésus les désigna ainsi, pour la seconde fois ! Le but suprême de cette  supplication fut que tous les disciples de Jésus, soient amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.

Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ».

Un regard en arrière réveilla en Jésus la conscience d’avoir fidèlement gardé les siens jusqu’à ce moment suprême où il les recommanda à Dieu. Cette parole qu’il prononça : « Aucun d’eux n’a péri, lui rappelle une douloureuse exception, celle de Judas, qu’il évita de nommer, mais qu’il désigna de manière à montrer que sa responsabilité à cet égard fut couverte par une autorité souveraine, celle de l’Écriture qui dut être accomplie. »

Si la trahison de Judas fut l’objet d’une prévision divine, cela ne voulut pas dire que ce crime ne fût pas l’acte libre de sa volonté et qu’il n’en dut pas porter toute la responsabilité. Le mal une fois vivant dans son cœur, Dieu en dirigea les effets de manière que, selon son insondable sagesse, il en résulta le salut du monde. Rien ne prouva mieux la liberté et la responsabilité de Judas que les nombreux avertissements que Jésus lui adressa jusqu’au dernier moment, afin de le ramener de son égarement et de le sauver.

Si Judas les avait entendus, et se fût repenti, même après son crime, il en aurait obtenu le pardon. La parole divine que Jésus  donna à ses disciples les  sépara du monde et de la corruption qui y règne, le monde les eut pris en haine, de là le besoin pressant qu’ils eurent d’être gardés préservés du mal  ; de là aussi l’insistance de la prière de Jésus.  Pour la seconde fois ,  Jésus présenta à Dieu cette considération qu’ils ne fussent pas du monde, comme motif de la grâce qu’il demanda.

Avec quel amour et quelle condescendance Jésus égala ses disciples à lui-même comme n’étant pas du monde ! Sa charité couvrit ce qui resta encore du monde en eux ; il le vit d’avance anéanti par la parole qu’il leur donna.  Il ne regarda qu’aux dons de sa grâce et oublia ce qui, en eux, y fut encore opposé. Beaucoup d’exégètes, pour expliquer ce mot : sanctifier, remontèrent à la signification qu’il a dans l’Ancien Testament : mettre à part de tout usage profane, consacrer entièrement à Dieu et à son service  ; et ils appliquèrent ce mot à leur vocation.

« Toutes leurs forces, tous leurs talents, toute leur vie doivent être marqués du sceau de la consécration à cette grande œuvre, le salut des hommes, ce qui implique le renoncement à toute satisfaction propre, quelque légitime qu’elle puisse être, l’absence de toute vue intéressée, de toute recherche de soi-même. C’est l’idée sublime de la sainteté chrétienne, mais envisagée ici, où il s’agit des apôtres, comme devant être réalisée sous la forme spéciale du ministère chrétien. » (Godet)

Cette interprétation est très vraie, mais pour qu’un serviteur de Dieu soit ainsi sanctifié dans sa vocation, il faut avant tout qu’il le soit lui-même intérieurement, qu’il soit purifié du péché et de toutes ses influences, car, sans cela, celles-ci souilleraient et ruineraient son activité. Il faut donc maintenir à cette parole : sanctifie-les, à la fois les deux significations qu’on vient d’exposer. Jésus allégua encore deux puissants motifs à l’appui de cette demande : sanctifie-les ! 

Il les envoya dans le monde, ce monde qui fut rempli pour eux de tentations et de souffrances, et d’autre part, que lui-même eut accompli pour eux l’ œuvre nécessaire à leur sanctification. Celui qui, dans toute sa vie, fut saint et juste, n’a plus besoin de se sanctifier. Les sacrifices de l’Ancien Testament offraient l’idée de la sainteté, en types et en symboles, le sacrifice de Jésus la produit en réalité, non seulement dans sa  personne, mais en tous ceux qui s’unissent à lui dans une communion vivante. Jésus ajouta : afin qu’eux aussi soient sanctifiés en vérité. Sanctifiés en vérité, dit Jésus, c’est-à-dire véritablement, réellement, complètement.

Diacre Michel Houyoux

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La Croix : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 7e semaine du temps pascal (Jn 17, 11b-19)

Schweizer Dominicanerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →Mercredi de la 7ème semaine du Temps Pascal

 Vidéo Lectio Divina : cliquez ici  → https://youtu.be/AZ9jfnykGcI

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Mardi de la septième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 1 juin 2025

 

Notre glorification finale n'aura lieu qu'à la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ (Tite 2.13, 1 Timothée 6.14). Jusqu'à son retour, nous subirons les conséquences du péché et notre vision spirituelle sera la                                                                                       conséquence

Notre glorification finale n’aura lieu qu’à la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ (Tite 2.13, 1 Timothée 6.14). Jusqu’à son retour, nous subirons les conséquences du péché et notre vision spirituelle sera la conséquence

Mardi de la septième semaine du Temps Pascal

# On appelle Prière sacerdotale la prière que Jésus fait à son Père à la fin du ‘Discours d’adieux’ qui suit le lavement des pieds. Elle occupe tout le chapitre 17e de l’évangile de saint Jean. Y assumant implicitement le rôle de Grand-prêtre (sans que le mot soit employé) Jésus, à l’approche de sa mort (Passion), se perçoit mystiquement tout à la fois comme ‘prêtre et offrande à Dieu’, dans le sacrifice ultime de sa vie pour la Rédemption du monde.

Les Pères de l’Église, tel Cyrille d’Alexandrie (Ve siècle), soulignaient déjà le caractère sacerdotal du chapitre 17 de l’évangile de Jean. Le théologien du Moyen Âge, Rupert de Deutz (†1129) est explicite lorsqu’il parle de Jésus comme ‘prêtre propitiatoire’ autant que ’offrande de propitiation’. C’est cependant le théologien luthérien David Chytraeus (1530-1600) qui parle de chapitre comme étant la ‘Prière sacerdotale’ de Jésus. Il est repris depuis par tous les exégètes et théologiens. Lors de la fête de l’Expiation le Grand prêtre d’Israël suivait un rituel défini tel qu’on le trouve fixé dans le Lévitique, un des cinq premiers livres de la Bible Les sacrifices expiatoires d’animaux furent offerts pour le Grand Prêtre lui-même, puis pour la classe sacerdotale et enfin pour le peuple d’Israël. Jésus reprend le même schéma.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.

Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.

Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé.

Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais ainsi aussi pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde.  (Jn 17, 1-11a)

La prière sacerdotale de Jésus-Christ

Jésus a achevé les discours qui devaient préparer les disciples à son départ à sa glorification, à une communion invisible et spirituelle avec lui, il les a terminés par ce mot triomphant : « J’ai vaincu le monde ! » (Jn 16. 33). Levant les  yeux au ciel,  Jésus  s’adressa à son Père et il pria. Il Pria à haute voix, au milieu de ses disciples, et quelle prière ! Prière ardente, et pourtant sereine, dans laquelle, comme le dit Luther : « Jésus répand en présence de Dieu et de ses disciples le dernier fond de son âme ».

« Il n’y a, ni dans l’Écriture, ni dans les littératures des peuples, rien qui égale la simplicité et la profondeur, la grandeur et l’intimité de cette prière. » (Luthardt)

Quelle impression ne dut-elle pas laisser dans le cœur des disciples ! Il ne fut pas étonnant qu’elle resta gravée dans l’âme de Jean et qu’il put nous la conserver fidèlement. Tout dans cette inimitable prière, fut en parfaite harmonie avec la situation et avec les besoins de l’âme de Jésus et de ses disciples.

On l’appela Prière sacerdotale, parce qu’en la prononçant Jésus fit acte de souverain sacrificateur : il s’offrit à Dieu comme une oblation sainte et il préluda à ce sacrifice en intercédant pour ses disciples et pour toute son Église.

Père, dit Jésus, il le prononça six fois, avec amour, dans cette prière. Ses disciples apprirent de lui à considérer Dieu comme un Père, car, quoique Dieu fût son Père dans un sens unique et exclusif, il les autorisa à invoquer Dieu comme lui le fit., parce que, rachetés par lui, ils reçurent l’adoption et devinrent des enfants de Dieu : « Et vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père  ! » (Rm 8, 15)

L’heure vint, l’heure de la mort, qui fut, par la suite,  suivie de la gloire. Tant que cette heure marquée par la volonté souveraine de Dieu n’était pas venue, les adversaires étaient impuissants à rien entreprendre contre Jésus ; mais il se livra volontairement à eux. La première chose que demanda Jésus, fut sa glorification. Ce qu’il entendit par là, il le précisa : sa réintégration dans la gloire éternelle.

Jésus glorifia Dieu dans toute sa vie. Ce ne fut qu’après être rentré dans la plénitude de sa puissance divine qu’il en manifestant les attributs divins de la toute-puissance et de la toute présence pour achever son œuvre par l’envoi du Saint Esprit et par l’établissement de son règne dans le monde. L’intention miséricordieuse de Dieu, en conférant à Jésus ce pouvoir sur notre humanité, a été qu’il donne la vie éternelle, à  tous ceux que le Père lui a donnés.

Depuis Augustin plusieurs exégètes virent dans ces derniers mots l’idée de la prédestination divine. La vie éternelle, que Jésus donne, nul ne doit la chercher en dehors de Dieu et de Christ ; Jésus dit, dans cette parole profonde, en quoi elle consiste.

« Connaître n’est pas un acte purement et froidement intellectuel, mais un rapport plein de confiance et d’amour avec l’être connu, une communion du cœur avec lui » Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. (Jn 4, 8)

Dès lors, connaître le seul vrai Dieu et Celui qui l’a envoyé, Jésus-Christ, n’est pas seulement la condition ou le moyen de parvenir à la vie éternelle, c’est cette vie éternelle elle-même, naissant et grandissant dans l’âme  pour s’épanouir un jour dans la perfection du ciel.

Comment ce Dieu peut-il être connu des hommes ? Uniquement en celui qu’il a envoyé, en qui il s’est pleinement révélé, Jésus-Christ. Les sociniens abusèrent de ce passage, en particulier du qualificatif : seul vrai Dieu, appliqué au Père, pour en tirer des conclusions contre la divinité du Christ

Ils oublièrent que si Celui qui se nomme ici même à côté de Dieu, qui déclara que le connaître est la vie éternelle, ne participait pas à la plénitude de la divinité, son langage ressemblerait grandement à un blasphème.

D’autre part, quelques exégètes  trouvèrent étrange que Jésus parla de lui-même à la troisième personne, et en énumérant tous ses titres : Celui que tu as envoyé, Jésus-Christ, et ils mirent sur le compte de Jean un langage qui leur parut peu approprié à la situation. (Lücke, de Wette, Weiss)

Jésus, dans l’émotion de son Jésus, dans l’émotion de son âme,  commença sa prière par ces mots solennels : «Glorifie ton Fils !, Je t’ai glorifié sur la terre.  » Quant à ce double nom : Jésus-Christ, solennellement prononcé à dessein, comme l’observa Meyer, que Jésus, parlant hébreu, en faisait ressortir la haute signification : Jésus, Sauveur, et Christ, Messie. 

Qu’y a-t-il là qui ne fut à sa place dans la prière du Fils de Dieu  ? Dieu et Jésus-Christ, double objet de la connaissance religieuse, sont inséparables, Jésus-Christ, c’est la divinité manifestée à l’homme et destinée à devenir en lui la vie éternelle. 

 « Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. » (Jn , 18)  Quand Jean dit que les disciples de Jésus contemplèrent sa gloire , lorsqu’il était dans son état d’humiliation,  cette affirmation ne fut pas contredite par les grandes paroles qu’il rapporta car la gloire qui se manifestait dans l’existence humaine de Jésus différait, sous plus d’un rapport, de la gloire qu’il devait recouvrer auprès du Père.

Jésus continua à rendre témoignage aux effets de son œuvre dans les disciples : ils connurent que tous les dons déployés par Jésus dans son enseignement et dans ses œuvres  venaient de Dieu. 

Ils sont arrivés à cette connaissance parce que Jésus ne leur a donné que les paroles qu’il recevait de Dieu et qu’eux, de leur côté, ils les ont reçues dans leur cœur par la foi.

De cette connaissance et de cette foi relatives à la parole divine se développèrent dans le cœur des disciples la connaissance et la foi relatives à la personne de Jésus et à son origine divine

Ils apprirent et crurent qu’il vint de  Dieu et que ce fut Dieu qui l’envoya. Les voilà donc bien préparés à recevoir les grâces nouvelles que Jésus demanda pour eux. Luther fit une distinction entre  les hommes qui doivent être convertis du milieu du monde et pour lesquels il faut prier, et le monde tel qu’il est, tel qu’il se montre, l’ennemi et le persécuteur de l’Évangile, or pour ce monde-là, Jésus ne nous dit pas de prier pas plus qu’il ne prie lui-même.

De son côté, Calvin admit que nous, nous devons prier pour tous les hommes créés à l’image de Dieu, mais que la prière de Jésus-Christ avait une raison spéciale que nous ne pouvons pas imiter : il ne prie pas dans le simple sens de la foi et de la charité, mais comme au sein du sanctuaire céleste, et ayant sous les yeux les jugements de son Père qui nous sont cachés aussi longtemps que nous marchons ici-bas par la foi 

Ce serait certainement là le sens le plus naturel de cette parole de Jésus, s’il fallait y chercher une révélation des mystères du salut ; mais nous admettons, avec la plupart des commentateurs modernes, que Jésus, en s’exprimant ainsi, a voulu seulement rendre plus intense sa supplication actuelle pour ses disciples qui lui apparaissent bien différents du monde, en ce qu’ils sont à Dieu et que Dieu les lui a donnés.

Cette dernière pensée, qui inspira sa requête, expliqua la restriction : non pour le monde, car remarqua M. Godet, : « Il ne peut faire appel à Dieu pour le monde, comme pour un être précieux qui lui appartient ».

 Jésus dit à Dieu que, dans ce moment suprême, eux seuls remplirent sa pensée et que ce fut pour eux seuls qu’il pria,  non pour le monde.Méconnaissant le sens si simple et si intime de cette parole, plusieurs exégètes y virent une exclusion absolue et une condamnation du monde.

Luther fit une distinction entre  les hommes qui doivent être convertis du milieu du monde et pour lesquels il faut prier, et le monde tel qu’il est, tel qu’il se montre, l’ennemi et le persécuteur de l’Évangile, or pour ce monde-là, Jésus ne nous dit pas de prier pas plus qu’il ne prie lui-même.

De son côté, Calvin admit que nous, nous devons prier pour tous les hommes créés à l’image de Dieu, mais que la prière de Jésus-Christ avait une raison spéciale que nous ne pouvons pas imiter : il ne pria pas dans le simple sens de la foi et de la charité, mais comme au sein du sanctuaire céleste, et ayant sous les yeux les jugements de son Père qui nous sont cachés aussi longtemps que nous marchons ici-bas par la foi.

Cette dernière pensée, qui inspira sa requête, expliqua la restriction : non pour le monde, car remarqua M. Godet :  il ne put faire appel à Dieu pour le monde, comme pour un être précieux qui lui appartient. Tous les trésors de puissance et d’amour, de grâce et de vérité qui sont à Dieu sont aussi à Jésus ; qu’y a-t-il donc qu’il ne puisse obtenir pour les siens ? Ces paroles proclament l’unité absolue et essentielle du Père et du Fils.

« Ce serait peu de chose, s’il disait simplement : Tout ce qui est à moi est à toi ; car cela, chacun peut le dire, mais qu’il affirme l’inverse et dise : Tout ce qui est à toi est à moi, c’est ce qu’aucune créature ne peut prétendre devant Dieu. » (Luther)

Les disciples furent dignes des grâces demandées pour eux, non seulement parce qu’ils furent à Jésus comme ils furent à Dieu mais parce que Jésus fut glorifié en eux. Il fut glorifié déjà en ce qu’ils crurent en lui et l’aimèrent  ; et il le fut dans le monde par leur témoignage et par toute leur vie.

Garde-les et conduis-les à l’éternelle unité du Père et du Fils ! Tel fut l’objet de la prière que Jésus prononça pour les disciples. Avant de demander cette grâce, Jésus exprima le profond besoin qu’ils en eurent, parce qu’il allait les quitter et les laisser sans lui dans ce monde ennemi de Dieu et de son règne, où ils rencontrèrent à chaque pas de nouveaux dangers.

« Jésus n’est plus avec eux, dans le monde pour les garder, et il n’est pas encore auprès de Dieu, pour pouvoir les protéger du sein de sa gloire céleste. Il y a là un intervalle douloureux, durant lequel son Père doit se charger de ce soin » (Godet)

Père saint, dit Jésus avec le sentiment profond que la sainteté de Dieu, son éternelle vérité, son immuable amour est l’opposé absolu du mensonge et de là corruption qui règnent dans le monde, et dont Dieu préservera les siens en les rendant participants de cette sainteté par son Esprit. Garde-les en ton nom : ce nom est l’expression de toutes les perfections que Dieu déploiera en leur faveur pour les préserver du mal. Sa fidélité est engagée à les garder jusqu’à la fin.

Enfin, le but suprême de cette ardente supplication fut que les disciples, tous les disciples de Jésus, furent amenés à cette unité sainte de la vie divine et de l’amour, qui est celle du Père et du Fils. Le péché a divisé les hommes en les séparant de Dieu, leur centre et leur lien ; l’œuvre et la gloire de la rédemption opérée par Jésus-Christ c’est d’élever notre humanité jusqu’à l’unité que le Fils possède avec son Père.

Jésus nous y introduit en nous communiquant l’Esprit d’amour qui l’unit au Père, et c’est dans ce sens profond que la connaissance du Père et du Fils est la vie éternelle. Bengel fit, entre l’unité du Père et du Fils et celle à laquelle nous sommes destinés, cette distinction très juste : « Celle-là est une unité d’essence : celle-ci une unité par la grâce ; ainsi la seconde est semblable, mais non égale à la première ».

Diacre Michel Houyoux

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Abbaye de Tournay   : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 7ème semaine du Temps Pascal

  Lectio Divina https://youtu.be/R78YN851Prw

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Seventh Sunday of Easter – Year C

Posté par diaconos le 31 mai 2025

Confession and belief lead to salvation. “If you confess with your mouth that Jesus is Lord and believe in your heart that God raised him from the dead, you will be saved.” – Romans 10:9

Confession and belief lead to salvation.
“If you confess with your mouth that Jesus is Lord and believe in your heart that God raised him from the dead, you will be saved.” – Romans 10:9

# The salvation of the soul is one of the fundamental themes of Christianity. It is the gateway to paradise. Its study is called soteriology. In Christianity, salvation is associated with Christ, who is seen as the redeemer of humanity; soteriology is therefore linked to Christology. In Catholicism, salvation is offered through grace, the sacraments and good works. In Protestantism and evangelical Christianity, it is offered by faith and grace alone. This notion covers a wide variety of themes, which have been more or less developed over time.

The word “work” is strong ! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing e way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7, 13-14)                The word ‘work’ is strong ! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life? It’s the same thing ! It’s not “cool”, it’s an uphill climb with its moments of light, doubt and downfalls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7:1-14)

Let’s believe in Jesus to be saved

 The word “work” is strong! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing ! It’s not ‘cool’, it’s an uphill climb with its moments of light, doubts and falls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7, 13-14). The word ‘work’ is strong ! It indicates a will, just as a musician might say : ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing! It’s not “cool”, it’s an uphill climb with its moments of light, doubt and downfalls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7:13-14).


This part of Jesus’ prayer reveals the nature of his Church. He came to unite souls that had been divided by sin, reconciling them with God. The bond of this union is the same as that which makes the ineffable harmony of the Father and the Son : ‘As you, Father, are in me and I am in you’. But this union, founded on communion with God through Christ, must not and cannot remain invisible; it necessarily manifests itself outwardly, and it is precisely this holy union of souls, in faith and love, which must be for all a dazzling testimony that Jesus is the one sent by God.

It is above all through this union that souls are drawn to Christ and believe in him. Indeed, from the earlies times of the Church, it was the most powerful means of persuasion for the world : « Every day they were all together in the temple, they broke bread in the houses, and ate their food with joy and simplicity of heart, praising God and finding favour with all the people. And the Lord added to the Church daily those who had been saved » (Acts 2, 46-47).

This part of Jesus’ prayer reveals the nature of his Church. He came to unite souls that had been divided by sin, reconciling them with God. The bond of this union is the same as that which makes the ineffable harmony of the Father and the Son : ‘As you, Father, are in me and I am in you’. But this union, founded on communion with God through Christ, must not and cannot remain invisible; it necessarily manifests itself outwardly, and it is precisely this holy union of souls, in faith and love, which must be for all a dazzling testimony that Jesus is the one sent by God.

It is above all through this union that souls are drawn to Christ and believe in him. Indeed, from the earliest times of the Church, it was the most powerful means of persuasion for the world : « Every day they were all together in the temple, they broke bread in the houses, and ate their food with joy and simplicity of heart. ) praising God and finding favour with all the people. And the Lord added to the Church daily those who had been saved » (Acts 2, 46-47). 

 The exhortations to maintain this union of souls in love, which fill John’s writings, also appear frequently in the writings of the apostle Paul (Rom 12:4-6; 1 Cor 12:12; Eph 4:1-6; Phil 2:1-5). Jesus, sure of being heard, recalled what he had already done to raise his redeemed to the perfect unity that he asked for them. And I, he said : The exhortations to maintain this union of souls in love, which fill John’s writings, also appear frequently in the writings of the apostle Paul (Rom 12:4-6; 1 Cor 12:12; Eph 4:1-6; Phil 2:1-5). Jesus, sure of being heard, recalled what he had already done to raise his redeemed to the perfect unity that he asked for them.

 And I said ; I ave given them the glory that you have given me.      This glory, which the exegetes tried to explain in so many different ways, was none other than the eternal glory which the Son of God possesses in his capacity as Son and insofar as he is the object of the eternal love of the Father, the glory into which he entered. He gave it, not only revealed or promised, but already communicated to his redeemed ones by making them too the objects of God’s love and by making them sons of the Father.


Jesus Christ is the Envoy, the representative of God himself on earth, and secondly, that such love poured out among men can only be the outpouring of God’s own love. There is a profound revelation of God’s love for everyone in these words : ‘You have loved them as you have loved me’. Jesus asked for the perfect realisation of this glory for his own people, which he had already given to their faith by his word Father, repeated with the growing emotion of his prayer. And this prayer was answered, because it concerned those whom the Father had given him, all his redeemed, and not just the first disciples.     

If the disciples knew God, it was only because Jesus made his name known to them; and this divine light, he made it shine even more brightly in their souls by the outpouring of the Holy Spirit: and I will make it known to them. The supreme purpose of so many graces was that the disciples should be made participants in the ineffable relationship of love that unites the Father and the Son, and that their communion with Jesus should thereby be complete : ‘that I may be in them’. It was with this great promise that Jesus ended his prayer, and it was fulfilled in all the experience and work of the disciples. Nothing separated them from the love of God in Christ; Christ lived in them and they were more than conquerors through Him who loved them (Meyer).


Deacon Michel Houyoux

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The Augustinians : click here to read the paper   Seventh Sunday of Easter • Year C

Young Catholics  : click here to read the paper  7th Sunday of Easter Year C (Jun 1, 2025)

Video Father Valan  https://youtu.be/e88hBMFwShs

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Note I have taught at the Collège Saint Stanislas in Mons and in Africa in Burundi, and you can read my articles on the Internet: Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. I speak five languages in addition to French: English, Italian, Dutch, German and Russian.
I publish daily in French and twice a week in each of the other languages.

 

 

 

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Dritter Sonntag der Osterzeit – Jahr C

Posté par diaconos le 23 mai 2025

Dritter Sonntag der Osterzeit – Jahr C


Der Heilige Geist

Verheißungen für Christen, versprochen von Gott Für Christen sind Verheißungen von Gott von großer Bedeutung, da sie ihnen Hoffnung, Trost und Orientierung in ihrem Glauben geben. In der Bibel finden sich zahlreiche Verheißungen, die Gott den Gläubigen gemacht hat. Diese Verheißungen umfassen verschiedene Bereiche des Lebens und bieten den Christen eine feste Grundlage für ihren Glauben und ihr Vertrauen in Gott. Eine der zentralen Verheißungen für Christen ist die Verheißung der Erlösung und des ewigen Lebens. Gott verspricht den Gläubigen, dass sie durch den Glauben an Jesus Christus von ihren Sünden erlöst werden und ewiges Leben bei ihm haben werden. Diese Verheißung gibt den Christen die Gewissheit, dass ihr Leben einen höheren Zweck hat und dass sie eine ewige Beziehung zu Gott haben können.

Verheißungen für Christen, versprochen von Gott
Für Christen sind Verheißungen von Gott von großer Bedeutung, da sie ihnen Hoffnung, Trost und Orientierung in ihrem Glauben geben. In der Bibel finden sich zahlreiche Verheißungen, die Gott den Gläubigen gemacht hat. Diese Verheißungen umfassen verschiedene Bereiche des Lebens und bieten den Christen eine feste Grundlage für ihren Glauben und ihr Vertrauen in Gott.
Eine der zentralen Verheißungen für Christen ist die Verheißung der Erlösung und des ewigen Lebens. Gott verspricht den Gläubigen, dass sie durch den Glauben an Jesus Christus von ihren Sünden erlöst werden und ewiges Leben bei ihm haben werden. Diese Verheißung gibt den Christen die Gewissheit, dass ihr Leben einen höheren Zweck hat und dass sie eine ewige Beziehung zu Gott haben können.

, oder auch Heiliger Geist, oder auch Geist, ist in verschiedenen Religionen ein Aspekt oder ein Agent Gottes, der mit den Menschen kommuniziert oder auf sie einwirkt. Im Judentum ist die Ruah oder der Atem . Der Heilige Geist oder der Heilige Geist oder der Geist ist in vielen Religionen ein Aspekt oder ein Vertreter Gottes, der mit den Menschen kommuniziert oder auf sie einwirkt. Im Judentum ist die Ruah oder der Atem


Aus dem Evangelium Jesu Christi nach Johannes

In jener Zeit sagte Jesus zu seinen Jüngern : « Wenn jemand mich liebt, wird er mein Wort halten; mein Vater wird ihn lieben, und wir werden zu ihm kommen und bei ihm Wohnung nehmen.“ Wer mich nicht liebt, der bewahrt meine Worte nicht ; das Wort aber, das ihr hört, ist nicht von mir, sondern vom Vater, der mich gesandt hat. So rede ich zu euch, solange ich bei euch wohne ; der Bewahrer aber, der Heilige Geist, den der Vater in meinem Namen senden wird, der wird euch alles lehren und euch an alles erinnern, was ich euch gesagt habe. konnte sich der Welt, die ihn hasste, nicht offenbaren; dann gibt er den Grund für seine Handlungsweise expliziter bekannt.

Aber hier, zu den großen Versprechungen, die er den Seinen gerade gemacht hatte, fügte Jesus die ausdrückliche Erklärung hinzu, dass die Gemeinschaft der Seele mit Gott aus der Vereinigung mit ihm resultiert, Jesus : „Wir werden zu ihm kommen und bei ihm wohnen.“ Gott hatte seine sichtbare Wohnstätte inmitten Israels errichtet (Lev 26,11-12; Ez 37,26-28), er hatte durch das fleischgewordene Wort inmitten seines Volkes gewohnt (Joh 1,14), er versprach, jeden Gläubigen zu seiner Wohnstätte, seiner Stiftshütte, seinem Tempel zu machen (1 Kor 3,16; 1 Kor 6 , 19).

Es ist nicht mehr die äußere Manifestation der göttlichen Majestät, sondern die intime Offenbarung der Gnade. Was einmal das Privileg der geretteten Kirche sein wird (Offb 21,3), muss schon jetzt durch den Geist in der Seele eines jeden Gläubigen verwirklicht werden. » (Luthardt) Die Worte Jesu sind die Worte Gottes selbst. Wie aber könnte sich der Erlöser demjenigen offenbaren, der ihn nicht liebt und seine Worte ablehnt ? Diese Schlussfolgerung musste dem Jünger, der die Frage gestellt hatte, klar sein.

„Ich habe solches zu euch gesagt, indem ich bei euch bleibe“ Es gab eine Pause in der Rede. Jesus warf einen Blick zurück auf den großen Trost, den die Hoffnung auf die künftige Wiedervereinigung im Hause des Vaters und die Aussicht auf seine baldige Rückkehr durch den Heiligen Geist den Seinen bot. Gleichzeitig ließen diese Worte: während ich bei euch wohne, seine baldige Abreise erahnen

 Solches habe ich zu euch geredet, indem ich bei euch wohne“ Es entstand eine Pause in der Rede. Jesus warf einen Blick zurück auf den großen Trost, den die Hoffnung auf die künftige Wiedervereinigung im Hause des Vaters und die Aussicht auf seine baldige Rückkehr durch den Heiligen Geist den Seinen bot. Gleichzeitig ließen die Worte : „während ich bei euch wohne“ seine baldige Abreise erahnen. Aber„, beeilte er sich hinzuzufügen, “hier ist eine mächtige Hilfe, die für alles in eurem inneren Leben und in euren Arbeiten sorgen wird.

Ich lasse euch den Frieden, ich gebe euch meinen Frieden ; nicht auf die Art der Welt gebe ich ihn euch. Euer Herz soll nicht erschüttert oder erschreckt werden. Ihr habt gehört, was ich euch gesagt habe: Ich gehe weg und komme wieder zu euchWenn ihr mich lieben würdet, würdet ihr euch freuen, da ich zum Vater gehe, denn der Vater ist größer als ich. Dies habe ich jetzt zu euch gesagt, bevor es geschieht; so werdet ihr glauben, wenn es geschieht. (Joh 14,23-29).

 Die Verheißung des Geistes

Jesus beantwortete die Frage nicht direkt, und doch löste er sie auf die tiefste Weise. Zum dritten Mal enthüllte er in den Herzen derer, die ihn lieben, die moralischen Gründe, warum er sich ihnen offenbart.
Damit war bereits klar, warum er sich der Welt, die ihn hasste, nicht offenbaren konnte ; dann verkündete er noch expliziter den Grund für seine Handlungsweise. Aber zu den großen Verheißungen, die er den Seinen gab, fügte Jesus die ausdrückliche Erklärung hinzu, dass die Gemeinschaft der Seele mit Gott aus der Vereinigung mit ihm 
Jesus, hervorgeht : „Wir werden zu ihm kommen und bei ihm Wohnung nehmen.“

.Gott hatte seine sichtbare Wohnstätte inmitten Israels errichtet (Lev 26,11-12; Ez 37,26-28), er hatte durch das fleischgewordene Wort inmitten seines Volkes gewohnt (Joh 1,14), er versprach, jeden Gläubigen zu seiner Wohnstätte, seiner Stiftshütte, seinem Tempel zu machen (1 Kor 3,16; 1 Kor 6,19)Er versprach mit feierlicher Autorität : „Wahrlich, wahrlich, die Mitteilung des Geistes und der Gnaden, die den Jüngern daraus erwachsen werden“. Dieses Versprechen fügte gleichzeitig der noch fernen Aussicht auf die Wiedervereinigung im Haus des Vaters die Aussicht auf eine baldige Wiedervereinigung im Geist hinzu.

 Die Jünger werden Jesus wiedersehen, der sie verlassen wird, um zum Vater zu gehen. Was war unter diesen Werken zu verstehen, die denen Jesu ähneln und noch größer sind und die diejenigen vollbringen werden, die an ihn glauben ? Es sind sicher keine äußeren Werke, keine materiellen Wunder, die noch erstaunlicher sind als die seinen, wie einige Exegeten glaubten; es sind vielmehr geistige Wunder, die die Apostel tun, wenn ihr Wort, beseelt vom Geist Gottes, die Seelen erneuert, die Kirche gründet und Licht und Leben unter alle Nationen bringt.

 Was ist die Bedeutung ? In seinem Namen bedeutet nicht nur: auf seinen Befehl, in seiner Autorität, durch seine Verdienste ; im Stil der Heiligen Schrift bezeichnet der Name das Wesen, das in seinem Wesen und all seinen Eigenschaften offenbart wurde. Im Namen Jesu beten war, wie Keil sagt, dessen Auslegung Herr Godet übernahm, beten, indem wir uns im Glauben in die Erkenntnis zurückversetzen, die wir von ihm als dem erniedrigten und verherrlichten Sohn Gottes empfangen haben, oder, besser noch, es ist beten in Jesus selbst, dem einzigen Mittler, der uns den Zugang zum Thron der Gnade öffnet, es ist beten in inniger Gemeinschaft mit ihm, nach seinem Willen, durch seinen Geist, der uns allein die Kraft verleiht, diese religiöse Handlung zu vollziehen.

Wenn der Betende sich eins mit Jesus fühlt, kann er sicher sein, dass er erhört wird (Rom 8, 26)). Jesus sagte : „Wenn ihr in mir bleibt und meine Worte in euch bleiben, dann bittet um alles, was ihr wollt, und es wird euch getan werden“. Die Worte Jesu sind die Worte Gottes selbst. Wie aber könnte sich der Erlöser demjenigen offenbaren, der ihn nicht liebt und seine Worte ablehnt ? Diese Schlussfolgerung war für den Jünger, der die Frage gestellt hatte, offensichtlich.

Jesus blickte zurück auf die großen Tröstungen, die die Hoffnung auf die künftige Wiedervereinigung im Haus des Vaters und die Aussicht auf seine baldige Rückkehr durch den Heiligen Geist den Seinen bietet. Gleichzeitig ließen die Worte : während ich bei euch bleibe, seine Abreise erahnen. Jesus beeilte sich hinzuzufügen : „Hier ist eine mächtige Hilfe, die für alles sorgen wird in eurem inneren Leben und in euren Werken“.

Die Hilfe wurde als der Geist der Wahrheit bezeichnet; hier nannte Jesus ihn den Heiligen Geist. Die göttliche Wahrheit ist in der Heiligen Schrift niemals eine kalte Lehre, die nur den Verstand erleuchten soll, sondern ein Leben, das das Gewissen und das Herz durchdringt und sie heiligt.Der Geist, der dieses Leben in uns schafft, ist heilig, wie Gott heilig ist. Jesus sagte : „Diesen Geist wird mein Vater in meinem Namen senden ; Denn er wird meinen Platz bei euch einnehmen, weil die Jünger im Namen Jesu um den Geist baten; er wird ihn für sie erbitten, er wird den Namen Jesu verherrlichen.

 Der die einzige Quelle des Heils ist; denn der Vater sendet den Geist zu denen, die Jesus lieben und die Jesus liebt. Deshalb wird er euch alle Dinge und Worte, die Jesus zu uns gesagt hat, in Erinnerung rufen, sie in euch hell und lebendig werden lassen. Der Geist erinnert nicht nur durch das Gedächtnis, sondern auch durch das Herz. Aus dieser doppelten Aussage Jesu folgt, dass der Geist nicht Dinge lehrt, die dem Wort Jesu fremd sind, er lehrt vielmehr durch dieses Wort.

 Er, der in der Gestalt Gottes existierte und sich selbst entäußerte, indem er die Gestalt eines Knechtes annahm, der nach Menschengestalt gemacht war, und der sich noch weiter erniedrigte, indem er gehorsam wurde bis zum Tod, ja bis zum Tod am Kreuz (Phil 2,6-8)In seiner damaligen Stellung empfand er in seiner heiligen Seele ein tiefes Gefühl der Erniedrigung, das er nicht umhin konnte, manchmal auszudrücken, und das ihn nach dem Ende der Prüfung seufzen ließ (Lk 12,50).

Wie hätte er also nicht eine tiefe und heilige Freude über den so baldigen Anblick seiner Erhebung zum Vater empfinden können ? Es war seine Rückkehr in den Besitz der ewigen Herrlichkeit, die Gegenstand seines letzten Gebets war (Joh 17,5) ; es war seine Wiedereinsetzung in alle göttlichen Vorrechte, die er in voller Wesens- und Liebesgemeinschaft mit Gott, seinem Vater, genießen würde. Diese Freude lud er seine Jünger ein, sie mit ihm zu teilen.

Seiner Einladung folgend feierte der Apostel Paulus, nachdem er die tiefe Erniedrigung Jesu beschrieben hatte, seine Erhöhung mit Liebe, und die Freude, die er in diesem Triumphgesang zum Ausdruck brachte, ist die Freude der ganzen Kirche (Eph 1,20-23). Der gegenwärtige Zustand Jesu mit der himmlischen Herrlichkeit, in die er aufgenommen werden sollte. Es ist, als würde er sagen: Ihr wünscht, mich in der Welt zu behalten; aber es ist besser, dass ich in den Himmel auffahre. (Luther, Calvin, Luthardt, Godet).

Diakon Michel Houyoux

 Links zu christlichen sites

 Das Bibelwerk : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Drei Sonntag der Osterzeit Lesejahr C

predigtsupervision : Klicken Sie hier, um den Artikel zu lesen → Drei Sonntag in der Osterzeit, Lesejahr C – Dr. Abraham Roelofsen

Video Reformierte Kirche Phaezikom ZH : Klicken Sie hier → https://youtu.be/vx2Oy10Qpls

 Sie können einen Kommentar hinzufügen. Sie können mich unter dieser E-Mail-Adresse kontaktieren : michel.houyoux@outllook.fr

Anmerkung Ich habe am Collège Saint Stanislas in Mons (Belgien) und in Afrika in Burundi unterrichtet. Sie können meine Artikel im Internet lesen : Blog du Diacre Michel Houyoux. Ich spreche neben Deutsch fünf weitere Sprachen : Englisch, Italienisch, Niederländisch, Französisch und Russisch.

Ich publiziere täglich auf Französisch und zweimal pro Woche in jeder der anderen Sprachen.

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