Lundi de la troisième semaine du Temps Pascal -Année B

Posté par diaconos le 13 avril 2024

Dimanche prochain | Homélie du 18ème dimanche du Temps ordinaire 1er ...

 # La vie éternelle est perçue par les peuples différemment à travers les époques et les religions. À l’époque néolithique, les peuples croient à l’existence de l’âme, principe différent du corps. Ils élèvent des monuments de taille monumentale où ils conservent les corps, matrices de l’âme. La chambre située en dessous des dolmens est fermée par une porte qui possède un trou par lequel pourront sortir les esprits des corps inhumés. Égyptiens de l’Antiquité : Isis, en tant qu’épouse d’Osiris, est la déesse associée aux rites funéraires. Après avoir retrouvé treize des quatorze parties du corps de son bien-aimé, assassiné et dépecé par Seth, son frère jaloux, elle lui donna le souffle de la vie éternelle, et lui donna un fils Horus.

Pour pouvoir se réjouir de la vie éternelle, les Égyptiens avaient besoin de faire conserver intact leur corps et leur nom. Être privé de l’un ou de l’autre était à leurs yeux le châtiment ultime. Le palmier est le symbole de la vie éternelle. Le judaïsme proclame la pérennité de l’âme ; la Vie éternelle est l’un des fondements des croyances du judaïsme. Le Monde à venir dit « Olam haBa » est étroitement liée à l’eschatologie et au messianisme juif. L’auteur qui en fit le plus mention est l’apôtre Jean

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Jésus avait rassasié cinq mille personnes, et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer. Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.

Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau.»

Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jn 6, 22-29)

Le Pain de Vie

La foule qui y était restée vit qu’il n’y avait pas eu là d’autre barque que celle dans laquelle étaient entrés les disciples seuls, et que Jésus n’y était pas monté. Ces gens en conclurent qu’il devait être resté, comme eux, du côté oriental du lac. Mais le lendemain, ne trouvant là ni Jésus ni ses disciples, qui n’étaient pas revenus le chercher, ils profitèrent de quelques barques qui, dans l’intervalle, étaient venues de Tibériade, et traversèrent le lac, pour se rendre à Capharnaüm et y chercher Jésus.

Il ne s’agissait plus des cinq mille hommes de la veille, mais d’un certain nombre d’entre eux, qui avaient passé la nuit sur les lieux, tandis que la plupart des autres s’en étaient allés en contournant à pied l’extrémité du lac. Ces gens, retrouvant Jésus de l’autre côté du lac, lui demandèrent, avec un naïf étonnement : «Quand es-tu arrivé ici ?» Ils soupçonnèrent dans ce fait, qui leur fut inexplicable, une nouvelle action miraculeuse.

Ils furent plus avides de miracles que de la vérité qu’ils auraient pu recevoir par la parole de Jésus. De là, sa réponse, et ce discours pour répandre la lumière dans leurs cœurs. Ils voulurent savoir comment Jésus avait traversé le lac. Jésus ne jugea pas d’y répondre ; mais, selon sa coutume, il fit appel à la conscience de ses auditeurs, en leur adressant un reproche. Ils le cherchèrent, non parce qu’ils virent des miracles. Chaque miracle de Jésus était le signe de la présence, de la puissance et de la miséricorde de Dieu.

Mais, au lieu de considérer le miracle comme un signe et de s’élever aux biens éternels figurés par ce signe, les Juifs s’arrêtèrent aux effets matériels du miracle. Ainsi ils ne virent pas, dans la multiplication des pains, que la nourriture dont ils furent rassasiés. Ce fut pour combattre cette tendance charnelle que Jésus, dans un nouveau discours, exposa avec tant d’élévation et de profondeur la signification symbolique et spirituelle du miracle qu’il venait d’accomplir.

Jésus, après être arrivé à Capharnaüm, parut être entré dans la synagogue, où ses auditeurs de la veille l’avaient retrouvé ; là il prononça son discours et répondit aux objections de ses auditeurs. Cette circonstance ajouta à la solennité des enseignements qu’il fit entendre. La remarque de Jean concerna tout le discours de Jésus.  À la nourriture qui périt et dont se contentaient ses auditeurs, Jésus opposa la nourriture qui devient la vie de l’âme dès que celle-ci la reçoit et qui produit la vie éternelle et prolonge ses effets jusqu’au plein épanouissement de la vie dans l’éternité.

Ce que Jésus entendit par cette nourriture, il le confirma en ajoutant : «Le Fils de l’homme vous la donnera.» Il était lui-même, comme Fils de l’homme, la manifestation de la vie divine dans notre humanité, et lui seul pouvait la donner. Pour l’obtenir, il faut se rendre apte à la recevoir en renonçant, par un effort sérieux de la volonté, à nos erreurs et nos préjugés, pour venir à Jésus qui seul donne la vie.

Ils comprirent que Jésus exigeait d’eux un effort moral ; ils demandèrent quelles œuvres furent agréables à Dieu, conformes à sa volonté. Ils pensèrent à certains actes extérieurs dont la récompense serait la  nourriture qui subsiste en vie éternelle. la réponse de Jésus est d’autant plus frappante. À des œuvres Jésus opposa l’œuvre, la seule que Dieu demande. Et cette œuvre consiste à croire en Jésus-Christ qu’il envoya .

Cette foi, acte moral de la conscience et du cœur, fut, en elle-même, le principe de la vie divine parce qu’elle mit l’âme en communion avec Dieu par Christ. Elle est ainsi la source de toutes les œuvres d’obéissance de reconnaissance et d’amour, elle fut là racine de l’arbre qui, de lui-même, portera de bons fruits. Ces mots : l’œuvre de Dieu, ne signifient pas, comme le pensait Augustin, l’œuvre que Dieu opère en nous, idée vraie en elle-même.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article → Travailler pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle

◊ Service de catéchèse (diocèse de Namur) : cliquez ici pour lire l’article →Recevons le Pain de Vie

Vidéo Pasteur Marc Pernot : cliquez ici pour lire l’article →  https://youtu.be/S25ZjdJoW9o

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Sainte Ida de Louvain

Posté par diaconos le 13 avril 2024

Ide de Louvain - SiefarWikiEn

Ida de Louvain

Ida de Louvain fut la fille du duc de Basse Lotharingie, elle épousa à dix-sept ans Eustache II, comte de Boulogne en Flandres. Leurs possessions s’étendaient des Ardennes au Pas-de-Calais, du Luxembourg à l’Atlantique. Très pieuse, elle recevait conseils et visites de saint Anselme archevêque de Cantorbery. Elle échangea avec lui de nombreuses lettres spirituelles que l’on possède encore. Elle fut la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudoin, les chefs de la première croisade.

Elle était très soucieuse de la beauté de la maison de Dieu et elle fonda de nombreuses abbayes. Ce fut à Waast qu’on l’enterra et qu’elle commença bientôt à faire des miracles. Ida mourut avec une réputation de sainteté et fut considérée comme un sainte. Malgré la désapprobation des parents, elle consacra sa vie à Dieu en tant qu’ancres, et devint plus tard une nonne dans l’abbaye cistercienne de Roosendael, la vallée des Roses dans ce qui est maintenant Sint Kate.

Une historienne l’a décrivit comme ajoutant matin au monastère. Le seul record contemporain de sa vie est dans une série de lettres de son confesseur, un prêtre nommé Hugo.

Elle reçut des stigmates et des grâces mystiques. Ceux-ci comprenaient des visions miraculeuses et des rencontres corporelles avec les apparences de l’enfant Jésus, où elle le tenait, le baignait, jouait avec lui et l’ habillait. Sa commémoration officielle fut accordée par le pape Clément XI en l’an 1719, le 13 avril Ida  mourut avec une réputation de sainteté..

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Diocèse d’Arras : cliquez ici pour lire l’article → Saints du Pas de Calais

Belgica catho : cliquez ici pour lire l’article → Sainte Ida de Louvain ou de Boulogne (

Vidéo Sainte Ida de Louvain : cliquez ici → https://youtu.be/qFl8MJI_r8g

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Quatrième dimanche du Temps Pascal — Année B

Posté par diaconos le 12 avril 2024

Infos paroissiales du dimanche 25 avril 2021 (Le Bon Pasteur ...

# La parabole de la brebis égarée, dite aussi Parabole du bon berger ou encore Parabole du bon pasteur, attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 8,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107.

De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176 .La parabole a donné lieu à une expression, la brebis égarée, désignant, à l’instar du fils prodigue dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire.

# Le Bon Pasteur est un des titres, par lesquels Jésus s’identifie. Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche celui qui est égaré et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme. Le thème du Bon Pasteur connut une large diffusion dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore, qui porte, mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspire pleinement l’art chrétien naissant.

Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure d’abord le Christ « agneau de Dieu », porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devient à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées3. Il est traditionnellement représenté muni de bandes molletières, vêtu de l’exomide, tenant dans ses mains une houlette, un vase à traire le lait (le mulctra) ou une syrinx. Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.

J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » (Jn 10, 11-18)

Je suis le Bon Pasteur

«Je suis le Bon Pasteur, le vrai Berger, le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. » (Jn 10, 11) C’est tout au long de sa vie que Jésus se donna. Durant toute son existence terrestre, il n’a jamais cessé de donner et de se donner. Nous le voyons dans sa vie de tous les jours à Nazareth, dans sa prédication, dans le service de ses disciples et dans l’accueil de tous ceux et de toutes celles qui se trouvaient sur sa route avec leurs détresses et leurs souffrances.

Le bon berger, c’est aussi celui qui connaît ses brebis et qui les aime. Pour le Christ, berger de toute l’humanité, nous sommes son bien le plus précieux. Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Cela veut dire que nous devons aussi prendre le temps de connaître les personnes qui sont sur notre route et celles qui nous sont confiées.

Nous ne pouvons pas vraiment aimer les personnes que nous ne cherchons pas à connaître ni celles que nous ignorons délibérément. C’est par le contact personnel et le dialogue patient que nous pourrons mieux comprendre ceux et celles qui sont dans le besoin et le temps passé à les connaître et à faire connaître le Seigneur est un temps précieux donné avec amour. Soyons des collaborateurs du Christ, berger de l’humanité. C’est lui qui nous appelle et nous envoie.

Un jour, nous aurons à rendre compte de cette responsabilité qui nous est confiée. Le bon berger c’est aussi celui qui rassemble son troupeau : quand il se déplace en montagne, il est important que le troupeau reste groupé ; c’est sa sécurité qui est en jeu. En nous disant cela, Jésus nous parle de ce monde divisé dans lequel nous vivons. Le Christ y a placé son Église. Il veut qu’elle soit unie et solidaire.

«J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.» Jésus compte sur nous pour participer à cette œuvre de rassemblement. Contemplons Jésus dans son amour pour son Père et pour toute l’humanité, contemplons le dans son obéissance, dans sa pauvreté, dans sa compassion pour tout homme et toute femme, surtout les plus pauvres, les exclus, les marginaux, ceux et celles qui souffrent le plus.

Fixons nos regards sur lui : il nous connaît mieux que nous nous connaissons. Avec Jésus, le Bon Pasteur, redisons à notre tour notre pleine disponibilité à accomplir au fil des jours la volonté du Père. Que cette Eucharistie que nous célébrons ce dimanche, stimule en nous le désir de vivre à la manière de Jésus, Bon Pasteur ! Qu’elle nous permette de ressembler de plus en plus à ce Jésus, qui ne cesse de donner sa vie pour tous ! Écoutons l’appel, son appel à travers les besoins de nos frères et de nos sœurs qui crient vers nous.

Il est grand et merveilleux l’amour dont le Père nous comble en son Fils, le Bon Pasteur. Il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, enfants bien-aimés de Dieu. (2ième lecture) En ce dimanche où nous sommes invités à prier pour les vocations, levons nos yeux vers Jésus, le BonPasteur et prions avec confiance et insistance pour qu’il donne à son Église des pasteurs qui cherchent à toujours mieux connaître les hommes, à les aimer, et qui aient le souci de ceux et de celles qui ne sont pas encore dans l’Église.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux :  Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu

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◊ Aleteia : cliquez ici pour lire l’article →Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis

◊ OPM (France) : cliquez ici pour lire l’article → Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis

Vidéo Pasteur Marc Pernot : cliquez ici → https://youtu.be/weuRCIQefmM

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Derde zondag van Pasen – Jaar B

Posté par diaconos le 11 avril 2024

Ostermontag - Distrikt Deutschland

Jezus en de twee Emmaüsgangers

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

In die tijd vertelden de leerlingen, teruggekomen van Emmaüs, aan de elf apostelen en hun metgezellen wat er onderweg was gebeurd en hoe de Heer zich aan hen had geopenbaard bij het breken van het brood. Terwijl ze nog aan het praten waren, verscheen de Heer zelf in hun midden en zei tegen hen : « Redent zij met u ! » Ze schrokken en waren bang en dachten een geest te zien. Jezus zei tegen hen : « Waarom zijn jullie zo verontrust ?En waarom komen deze gedachten in jullie harten op ?Kijk naar mijn handen en mijn voeten: ik ben het echt !Raak me aan, kijk naar me: een geest heeft geen vlees en botten, zoals jullie zien dat ik heb. »

Nadat hij dit gezegd had, liet hij hun zijn handen en voeten zien. Ze verheugden zich, maar durfden nog niet te geloven en waren verbaasd. Jezus zei tegen hen : « Hebben jullie hier iets te eten ? » Ze boden hem een stuk gegrilde vis aan, dat hij aannam en voor hun ogen opat. Toen zei hij tegen hen : « Dit zijn de woorden die ik tot jullie gesproken heb toen ik nog bij jullie was. Alles wat over mij geschreven staat in de Wet van Mozes, de Profeten en de Psalmen moet in vervulling gaan. Toen opende hij hun verstand, zodat ze de Schriften konden begrijpen.« 

Hij zei tegen hen : « Er staat geschreven dat Christus zal lijden en op de derde dag zal opstaan uit de dood, en dat in zijn naam aan alle volken bekering tot vergeving van zonden zal worden verkondigd, te beginnen bij Jeruzalem. » De begripvolle belangstelling die Jezus toonde, won het vertrouwen van de twee reizigers. Zijn vragen nodigden hen uit om hun harten te openen (Lc 18, 40 ; Jn 5, 6; Jn 20, 15). Hij was niet alleen krachtig in woorden, maar ook en vooral in daden, door de daden van liefde die zijn leven vervulden.

En niet alleen in de achting van alle mensen, maar ook voor God, die van hem getuigde. Naast al deze redenen voor droefheid was er nog een omstandigheid waar ze niet op ingingen en die hun verwarring nog groter maakte. Ze haalden dit getuigenis van de vrouwen niet aan als een reden voor hoop, die ze vol vertrouwen afzetten tegen de pijnlijke feiten die ze aanhaalden. Ook al vonden de discipelen die het graf bezochten het precies zoals de vrouwen hadden gezegd !

Jezus van zijn kant berispte hen nadat ze hem al hun zorgen hadden verteld : « Dwazen !  » Ten eerste verweet hij hen dat ze niet in staat waren om de beloften te begrijpen die God door de profeten had gedaan. (Gal 3, 1De mens kon alleen gered worden door lijden en dood. De eeuwige liefde van God, die verlangde naar de redding van de mens, verlangde ook naar het onmetelijke offer van de Verlosser, dat essentieel was voor de realisatie van deze redding.

Toen de discipelen de Schrift begrepen, voelden ze dat de duisternis van hun hart plaatsmaakte voor licht, dat hun twijfels plaatsmaakten voor vertrouwen en dat ze, zelfs voordat ze Jezus herkenden, volledig bij Hem hoorden. Dit is wat Jezus met hun denkgeest deed in plaats van zich plotseling aan hen aan te bieden. Om de discipelen op de proef te stellen, ging Jezus verder en zou hij zeker zijn weg hebben vervolgd als zij hem niet hadden aangespoord om bij hen te blijven.

Hij wilde dat deze nieuwe genade van hen afhing

Terug in Jeruzalem werden de Emmaüsgangers, voordat ze iets konden zeggen, begroet door een vreugdekreet : « De Heer is opgestaan ! « De discipelen gaven als bewijs een verschijning van Jezus aan Simon Petrus. De verschijning van Jezus aan Petrus was het bewijs van zijn barmhartigheid jegens degene die, in zijn bitterheid, de behoefte voelde om Jezus weer te zien en zijn vergeving te verkrijgen. (Mc 16, 7).

Terwijl de Emmaüsgangers hun verhaal vertelden, verscheen Jezus en begroette hen met de woorden : « Vrede zij met u ». Om hun angst te bedaren, liet hij hun zijn voeten en handen zien en nodigde hen uit om hem aan te raken. Daarna, om hen volledig te overtuigen, at hij met hen. Hij herinnerde hen eraan dat hij hen had verteld dat alle profetieën over hem in vervulling zouden gaan. Hij opende hun geest om de Schriften te begrijpen. Ze voorspelden zijn lijden en verrijzenis en de verkondiging van het evangelie aan alle volken.

Jezus maakte de discipelen tot zijn getuigen, beloofde hen de Heilige Geest en zei hen in Jeruzalem te wachten op de vervulling van deze belofte. De vermelding van de voeten geeft aan dat niet alleen Jezus’ handen maar ook zijn voeten aan het kruis werden genageld. Deze passage uit het Evangelie van Lucas laat weinig ruimte voor twijfel. De vreugde die de discipelen voelden bij het zien van Jezus, na verdriet en angst, hield hen in een staat van verwarring die hen ervan weerhield om te geloven. Om hen nog meer bewijs te geven, vroeg Jezus hen om iets te eten.

Jezus herinnerde hen aan de vele voorspellingen die hij hun vóór zijn dood en opstanding had gedaan (Lc 9, 22 ; Lc 22, 37). Jezus zag zichzelf niet langer samen met zijn discipelen; zijn eerdere relatie met hen was vervangen door een geestelijke gemeenschap. Jezus beriep zich nog een laatste keer op de autoriteit van de Schrift om de discipelen de goddelijke noodzaak te laten begrijpen van alles wat er met hem was gebeurd en om hen de toekomst van zijn koninkrijk en de roeping die zij daarin moesten vervullen te openbaren. In zijn naam moesten ze bekering en berouw prediken voor vergeving van zonden.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke sites

◊ Kerk Delfauw : Klik hier om het artikel te lezen →De preek over de Emmaüsgangers

◊ Dionysiusparochie : klik hier om het artikel te lezen → Derde zondag van Pasen – jaar B

Vidéo Klik hier om de video te zien → https://youtu.be/kCGTCmRaDEc

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