Lundi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 9 septembre 2023

Image du blog du Diacre Michel Houyoux

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :«Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu.» L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : «Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ?»

Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : «Étends la main.» Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. (Lc 6, 6-11)

Guérison de l’homme à la main sèche

Jean Chrysostome dit sur ce passage de la Bible que par ce miracle, Jésus voulut lutter contre l’aveuglement des cœurs. Il voulut montrer sa compassion, et aussi essayer de faire comprendre par ce miracle, par cette maïeutique que l’humain dut s’appliquer à faire le bien quel que soit le jour. Pour l’époque ce ne fut pas évident face à des règles strictes qui ne poussèrent pas les gens à écouter les vertus plus que la loi existante. Les vertus : la prudence, la tempérance, la force d’âme et la justice furent connues et louées par les philosophes avant le christianisme Ces vertus forment avec les trois vertus théologales de celui-ci les vertus catholiques.

La prudence est la sagesse qui dispose la raison pratique à discerner, en toutes circonstances, le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. La tempérance assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l’honnêteté, procurant ainsi l’équilibre dans l’usage des biens. La force d’âme, elle, correspond au courage ou à la force morale, également appelée fortitude, qui est un trait de caractère qui s’illustre par une capacité à  résister à des douleurs, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

La fortitude implique une grande bravoure face aux évènements subis. Exemple ; « Face au cancer, il a été d’une grande forfitude »  Finalement, la justice correspond à la constante et ferme v olonté de donner moralement à chacun ce qui lui est universellement dû.

Jean Chrysostome, nacquit à Antioche (aujourd’hui Antakya en Turquie) entre 343 et 349, et mourut en 407 près de Comana, il fut archevêque de Constantinople et l’un des Pères de l’Église.Son éloquence signifie littéralement à la bouche d’or. L’anaphore qui constitue le cœur de la plus célébrée des Divines Liturgies dans les églises orthodoxes lui fut attribuée. Sa rigueur et son zèle réformateur le conduisirent à l’exil et à la mort.À la fois saint, père de l’Église orthodoxe, docteur de l’´Église catholique romaine et de l’Église copte, Jean Chrysostome est fêté le 13 novembre, le 27 janvier (translation de ses reliques), le 30 janvier (fête des Trois Hiérarques) dans l’Église orthodoxe, le 13 septembre dans l’Église catholique.

Diacre Michel Houyoux

Tout ajout de votre part, en relation avec cet article, est bienvenu et sera publié. Rédigez-le dans le cadre situé sous l’article.

Sites intéressants à découvrir sur Internet

Regnum Christi → Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat

◊ Diacre Jean – Yves Fortin → Ici, Jésus nous ramène à l’essentiel

VidéoDavid Richirhttps://youtu.be/lDfiIolKh_U

 

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Conversion des pêcheurs

Posté par diaconos le 8 septembre 2023

Conversion des pêcheurs dans Catéchèse 125140289

Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit

Posté par diaconos le huit septembre 2023

# La parabole de la brebis égarée, dite aussi « parabole du bon berger » ou encore « du bon pasteur » », attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107.

De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176 .La parabole a donné lieu à une expression, la « brebis égarée », désignant, à l’instar du « fils prodigue » dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !»

Alors Jésus leur dit cette parabole : «Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”

Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.

Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Lc 15, 1-10)

La brebis égarée

 Jésus fut entouré de péagers et de pécheurs avides de l’entendre. Leur affluence provoqua les murmures des pharisiens, qui reprochèrent à Jésus de les accueillir et de manger avec eux. Jésus demanda à ses adversaires lequel d’entre eux, ayant cent brebis et en perdant une, ne laissa les nonante -neuf autres pour aller chercher celle qui fut perdue, jusqu’à ce qu’il l’eut trouvée .

Quand il l’a trouva il la mit sur ses épaules avec joie, et convoqua ses amis et ses voisins pour partager sa joie. Ainsi il y a de la joie dans le ciel pour un pécheur repentant plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes.

La drachme perdue et retrouvée

Quelle femme, ayant dix drachmes et en perdant une, ne prit des soins minutieux pour la retrouver ? Et quand elle l’a trouva, elle associa à sa joie ses ses amies et ses voisines. De même, il y aura de la joie parmi les anges pour tout pécheur qui se repentira.

Les péagers, haïs à cause de leur profession, et méprisés à cause des injustices qu’ils commirent souvent en l’exerçant, les pécheurs, hommes connus comme vicieux et plus ou moins perdus de réputation, s’approchèrent de Jésus, afin de mieux entendre les paroles de miséricorde et de pardon qu’il exprima. Ses enseignements réveillèrent leur conscience.

Ils sentirent alors le poids et l’amertume du péché, et repoussés de tous, ils furent attirés vers cet Envoyé de Dieu, qui toujours témoigna à leurs pareils sa tendre compassion. La cause de leur mécontentement, qui se donna les airs de l’indignation, fut ici exprimée : Jésus non seulement reçut, accueillit avec bonté les péagers et les pécheurs, mais il condescendit à manger avec eux, ce qui fut, en Orient, une marque de familiarité et de confiance.

Les orgueilleux pharisiens ne purent ni comprendre ni pardonner cette conduite de Jésus. Ils affectèrent d’y voir un mépris de la moralité et de la justice, dont ils se crurent seuls en possession. Leurs murmures furent à la fois un blâme infligé à Jésus et l’expression de leur dédain pour les péagers et les pécheurs.

Jésus répondit par trois admirables paraboles : une brebis perdue, une drachme perdue, un fils perdu, indiquant dès l’abord que c’est précisément ce qui est perdu qu’il cherche avec compassion et amour. Puis, la joie qu’il éprouva de le retrouver et de le sauver dut couvrir de confusion les pharisiens, qui furent animés de sentiments si différents.

Jésus en appela aux propres sentiments de ses auditeurs : «Quel est l’homme d’entre vous ? » Puis il recourut à cette image du bon berger, sous laquelle de tout temps l’Église s’est représenté son Sauveur et son Chef.

La brebis fut incapable, dés qu’elle  s’égara, de revenir au bercail ou de se défendre en présence du moindre danger, ou de supporter aucune fatigue. Pour qu’elle ne fut pas irrévocablement perdue, il fallut que le berger la chercha, la porta, lui prodigua tous ses soins. Parfaite image de l’homme pécheur, éloigné de Dieu.

Jésus décrivit sa compassion et son amour sous les traits de ce berger qui chercha sa brebis sans relâche jusqu’à ce qu’il la trouva. Ce fut là l’œuvre de toute sa vie ; et cette œuvre, il la poursuit encore par ses serviteurs, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce.

Une seule brebis sur nonante-neuf autres est peu de chose :il résulte de là, que c’est moins l’intérêt que la pitié qui poussa le berger à agir comme il le fit. (Godet)

Les nonante-neuf brebis qu’il laissa dans les lieux non cultivés, les steppes, où l’on fit paître les brebis, représentèrent les Israélites restés extérieurement fidèles à l’alliance divine et qui éprouvèrent beaucoup moins que les péagers et les pécheurs le besoin d’un Sauveur.

Qui éprouva cette joie dans le ciel ?

Dieu, le Sauveur, les anges de Dieu, qui prennent part au salut d’une âme perdue. Quel amour se révéla dans cette parabole ? Existe-t-il sur la terre des justes qui n’ont pas besoin de repentance ? «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche» (Mt 3, 2)

Jésus parla au point de vue de cette légalité dont se prévalurent ses auditeurs pharisiens. Il employa les termes de pécheurs, justes, repentance dans le sens extérieur où ils les entendirent, eux qui s’imaginèrent qu’il eut suffit de faire partie du peuple de l’alliance et d’observer les ordonnances lévitiques pour être assuré du salut.

Jésus voulut leur faire comprendre que Dieu préfère les sentiments d’humiliation et d’amour, qu’éprouva le pécheur repentant, à la propre justice de ceux qui ne s’écartèrent jamais du droit chemin. Cette pensée ressort plus clairement de la parabole de l’enfant prodigue et de l’attitude prise par le fils aîné.

Jésus ne dit pas cependant que la justice des Israélites fidèles à la loi n’est rien pour Dieu et n’éveille dans le ciel ni joie ni amour. Mais comment n’y aurait-il pas eu plus de joie pour ces pauvres péagers qui venaient se jeter dans les bras de Jésus et recevoir dans leur cœur, déjà renouvelé par la repentance, les paroles de miséricorde et de pardon qu’il leur adressa ?

Dès ce moment, ils lui appartinrent tout entiers et lui firent le sacrifice de leur vie, par une reconnaissance et un amour qui furent l’âme de toute vraie piété.

Matthieu conserva cette parabole, mais en lui donnant une place et une signification différentes de celles qu’elle eut chez Luc. Elle servit à peindre l’amour et les soins de Jésus pour  un de ces petits qu’il défendit de mépriser et qu’il représenta sous l’image de cette brebis perdue, qu’il alla chercher et sauver.

Cette application de la parabole ne manque pas de vérité ; mais il faut reconnaître que c’est dans Luc qu’elle a sa vraie place et son sens le plus profond.

Au reste cette image revint plus d’une fois dans les enseignements de Jésus. La drachme était une monnaie grec que, valant, comme le denier romain, un peu moins de 2.93€, prix de la journée d’un ouvrier :

La description des soins minutieux que prit cette pauvre femme pour retrouver sa drachme perdue, furent destinées à montrer combien elle lui fut précieuse. Péniblement gagnée, cette pièce d’argent fut nécessaire à sa subsistance.

Diacre Michel Houyoux

Sites internet intéressants à voir

◊ Diacre Michel Houyoux → Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit

◊ Idées-Caté → Parabole de la brebis perdue et retrouvée

◊ Paroisse sainte Cécile (Boulogne-Billancourt) → Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit

Vidéo Père Francis Corbiere → https://youtu.be/rv29YAS4CaE

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Dreiundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit – Jahr A

Posté par diaconos le 7 septembre 2023

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# Im Christentum ist die brüderliche Zurechtweisung ein Prozess der Erklärung durch einen Christen gegenüber seinem Bruder, wenn dieser sündigt. Diese Vorgehensweise wird im Matthäus-Evangelium beschrieben: « Wenn dein Bruder sündigt, geh zu ihm und weise ihn zurecht, einer nach dem anderen. Wenn er auf dich hört, hast du deinen Bruder gewonnen. Hört er aber nicht auf dich, so nimm einen oder zwei andere mit dir, damit jede Sache durch das Wort von zwei oder drei Zeugen entschieden werden kann.

Weigert er sich, zuzuhören, so sage es der Gemeinde. Und wenn er sich weigert, auch der Gemeinde zuzuhören, dann soll er für euch sein wie ein Heide und ein Zöllner. Wahrlich, ich sage euch: Was ihr auf Erden bindet, das wird im Himmel als gebunden gelten, und was ihr auf Erden löst, das wird im Himmel als gelöst gelten. » Die brüderliche Zurechtweisung hat die Form der Bekehrung. Sie ist eine der vielen Formen der Buße im christlichen Leben und kann Teil des Sakraments der Buße und Versöhnung sein.


Der brüderlichen Zurechtweisung kann eine Phase des Gebets vorausgehen, und sie muss die Anonymität derjenigen wahren, die gesündigt haben, damit die Ehre gewahrt bleibt. Die brüderliche Zurechtweisung ist oft eine Pflicht. Gott erklärt dem Propheten Hesekiel, dass die Unterlassung der Warnung eines Bruders, der tödlich sündigt, de facto bedeutet, sich ebenso schuldig zu machen wie dieser
(Hes 33,7-9). Mehr noch als die Furcht um das eigene Seelenheil oder die noch edlere Sorge um das Gemeinwohl ist die Liebe zum Bruder die Motivation für die brüderliche Zurechtweisung. für seinen Bruder.


Im Jahr 2011 erinnerte uns Papst Benedikt XVI. daran, wie wichtig es ist,
« brüderliche Korrekturen » zu praktizieren, und betonte, wie sehr die brüderliche Liebe auch ein Gefühl der gegenseitigen Verantwortung beinhaltet. Papst Franziskus empfahl uns, daran zu denken, dass man, wenn man einen kleinen Fehler bei einer anderen Person korrigieren muss, zuerst daran denken sollte, dass man selbst viel größere Fehler hat.


Wenn du nicht in der Lage bist, brüderliche Korrekturen mit Liebe, Barmherzigkeit, Wahrheit und Demut vorzunehmen, läufst du Gefahr, das Herz dieser Person zu verletzen und zu zerstören, du wirst nur zu dem Klatsch beitragen, der weh tut, und du wirst zu einem blinden Heuchler, wie Jesus es anprangerte. Wir müssen also unseren Nächsten mit Sanftmut und Liebe zur Seite nehmen und mit ihm reden. Wir müssen auch die Wahrheit sagen und dürfen nichts sagen, was nicht der Wahrheit entspricht. Die brüderliche Zurechtweisung sollte nicht darin bestehen, zu urteilen oder anzuklagen, sondern darin, zu helfen.


Wir dürfen nicht über das Verhalten unseres Bruders urteilen. Die Worte Christi klingen in unserem Gewissen nach: « Richtet nicht, auf dass ihr nicht gerichtet werdet… Was hast du, dass du den Splitter im Auge deines Bruders ansiehst ? Und du bemerkst nicht den Balken in deinem eigenen Auge !


Brüderlich

Wenn dein Bruder dich beleidigt, gehe hin und warne ihn besonders ; wenn er sich überreden lässt, hast du deinen Bruder überzeugt. Wenn nicht, nimm einige Zeugen mit ; wenn er nicht auf sie hört, sage es der Kirche; wenn er schließlich nicht auf die Kirche hört, betrachte ihn als einen Fremden in jeder brüderlichen Gemeinschaft. Die Kirche hat die Macht, in all diesen Fällen zu entscheiden, zu binden und zu lösen, denn sie wird im Geist des Gebets handeln, das alles bewirken kann.


Die Wirksamkeit des Gebets


Was ist der Zusammenhang zwischen der Anweisung, die mit den Worten beginnt :
« Wo zwei oder drei in meinem Namen versammelt sind, da bin ich mitten unter ihnen » ? Es sind zwei Seiten ein und desselben Themas: Die Nächstenliebe lässt es nicht zu, dass die Kleinen und Schwachen beschimpft oder verachtet werden; welches Verhalten wird sie bei demjenigen hervorrufen, der, anstatt ein ähnliches Übel zu tun, es erleiden muss ?

Jesus hat dieses Verhalten in seinen verschiedenen Phasen beschrieben. Im Laufe seiner Ausführungen verallgemeinerte er seinen Gedanken und bezog alles ein, was die gegenseitigen Beziehungen zwischen Brüdern in derselben Gemeinschaft betraf.
Wenn einer gegen den anderen sündigt, ihn beleidigt, ihm Unrecht tut, muss dieser zuerst gehen, ohne darauf zu warten, dass sein Bruder zu ihm kommt, um ihn zu tadeln, zu warnen, auf sein Unrecht hinzuweisen, sondern allein mit ihm, eine wichtige Bedingung der Klugheit und der Nächstenliebe, das beste Mittel, um ihn zu gewinnen, ohne sein Selbstwertgefühl zu verletzen.

Die Autoritäten, auf die sich diese Zurückhaltung stützt, sind jedoch nicht entscheidend. Wäre es anders, so wäre die Frage des Petrus schwer zu verstehen. Was gewonnen ? Einige antworteten : « Dein Gewinn, du wirst aus dem, der dich beleidigt hat, einen Bruder gemacht haben, du wirst in Liebe versöhnt sein. »  dere wiesen der versöhnlichen Handlung ein höheres Ziel zu und interpretierten : « Du wirst ihn für Gott gewonnen haben, für das Leben der Seele, das er zu verlieren drohte. »

Wenn er aber nicht auf dich hören will, nimm einen oder zwei weitere Personen mit, damit jeder Fall durch das Wort von zwei oder drei Zeugen festgestellt werden kann: Das ist der zweite Grad der Verwerfung. Welche Rolle sollen die Zeugen spielen? Sie wird mit folgenden Worten beschrieben : « Es genügt nicht, dass ein einziger Zeuge gegen einen Menschen aussagt, der sich eines Verbrechens, einer Schuld oder einer Sünde schuldig gemacht hat, was auch immer das sein mag. Es werden zwei oder drei Zeugen nötig sein, um den Fall zu verhandeln ». (Deut 19, 15)

Nach Meyer müssen die Zeugen jedes Wort des Angeklagten aufzeichnen, um es vor der Kirche zu bestätigen. Dies wäre aber ein Eingriff in die dritte Stufe, so dass Weiss meinte, die Zeugen sollten vielmehr den Tadel mit ihrer Autorität untermauern und sich bemühen, diesen Bruder zu überzeugen. Jesus benutzte das Wort Kirche, und das hätte er auch tun können, denn einige Jünger, die sich um ihn scharten, bildeten bereits eine Kirche. Mit diesen Worten blickte er in die Zukunft.

Er meinte damit eine Ortskirche, eine Versammlung von Christen, vor die man eine Sache bringen und brüderlich behandeln kann. Jesus hatte eine Versammlung von Christen im Sinn, der er die nötige Autorität zur Ausübung einer disziplinarischen Handlung zuschrieb, weil er davon ausging, dass sie vom Geist Gottes beseelt sein würde. Andere wiesen der versöhnlichen Handlung einen höheren Zweck zu und interpretierten: « Du wirst ihn für Gott gewonnen haben, für das Leben der Seele, das er zu verlieren drohte. »

Wenn er aber nicht auf dich hören will, nimm einen oder zwei weitere Personen mit, damit jeder Fall durch das Wort von zwei oder drei Zeugen bestätigt wird: Das ist der zweite Grad der Verwerfung. Welche Rolle sollen die Zeugen spielen? Sie wird mit folgenden Worten beschrieben : « Es genügt nicht, dass ein einziger Zeuge gegen einen Menschen aussagt, der sich eines Verbrechens, einer Schuld oder einer Sünde schuldig gemacht hat, was auch immer das sein mag. Die Aussage von zwei oder drei Zeugen ist erforderlich, um den Fall zu verhandeln ». (Deut 19, 15)

Nach Meyer müssen die Zeugen jedes Wort des Angeklagten aufzeichnen, um es vor der Kirche zu bestätigen. Dies wäre aber ein Eingriff in die dritte Stufe, so dass Weiss meinte, die Zeugen sollten vielmehr den Tadel mit ihrer Autorität untermauern und sich bemühen, diesen Bruder zu überzeugen. Jesus benutzte das Wort Kirche, und das hätte er auch tun können, denn einige Jünger, die sich um ihn scharten, bildeten bereits eine Kirche. Mit diesen Worten blickte er in die Zukunft. Er meinte damit eine Ortskirche, eine Versammlung von Christen, vor die man eine Sache bringen und brüderlich behandeln kann.

Jesus hatte eine Versammlung von Christen im Sinn, der er die nötige Autorität zur Ausübung einer Disziplinierung zusprach, weil er davon ausging, dass sie vom Geist Gottes beseelt und von seinem Wort erleuchtet sein würde, nach dem sie richten würde.Jesus ermächtigte jeden Gekränkten, der alles tat, um seinen Bruder zu gewinnen, keine brüderlichen Beziehungen mehr zu dem zu haben, der in seiner Unbußfertigkeit verhärtet war. Die Nächstenliebe kann jedoch nicht aufhören, denn ein Christ liebt auch einen Heiden und einen Sünder.

Die Petrus übertragene Autorität wird hier nicht nur den Ältesten der Kirche übertragen, sondern der Kirche selbst, in der nach dem gesamten Neuen Testament die Befugnis liegt, über die Angelegenheiten ihrer Leitung nach dem Wort und dem Geist Gottes zu urteilen. Die Kirche kann in bestimmten Fällen ihre Befugnisse delegieren, aber sie gehören ihr unter der obersten Autorität Jesu Christi. Diese zweite Aussage erklärt die erste, die den Apostel Petrus betrifft, und modifiziert sie tiefgreifend.

 Wenn zwei von euch übereinstimmen und mit einer Stimme und einem Herzen beten, werdet ihr erhört werden. Diese Worte zeigen uns auch, dass die christliche Vorstellung von einer Kirche nicht in großen Zahlen oder in solchen und solchen Institutionen besteht. Sondern dass zwei oder drei Gläubige, die im Gebet vereint sind, eine Kirche sind, zu der alle geistlichen Vorrechte der größten kirchlichen Körperschaft gehören. Schließlich sollten wir die Worte Jesu nicht auf diese beiden besonderen Lehren über die Tätigkeit und die Verfassung der Kirche beschränken.

Er hat seine Gedanken verallgemeinert, und der Hauptzweck seiner Aussage besteht darin, uns der Wirksamkeit des gemeinsamen Gebets zu vergewissern, bei dem der Glaube eines jeden durch den Glauben aller belebt wird. Diese Wirksamkeit wird durch die Gegenwart Jesu selbst in der Mitte der in seinem Namen Versammelten gewährleistet. Diese Gegenwart Jesu Christi an allen Orten der Welt, an denen sich seine Jünger versammeln, ist ein wunderbarer Beweis seiner Göttlichkeit.


Diakon Michel Houyoux


Interessante Seiten im Internet zu besuchen

Kirche + Leben Auslegung der Lesungen vom 32. Sonntag im Jahreskreis A

The Journal of Biblical Accuracy Die Wirksamkeit von Gebet


Video Die Kraft des Gebets → https://youtu.be/574ylSsvGyw

 

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Twenty-third Sunday in Ordinary Time – Year A

Posté par diaconos le 6 septembre 2023

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# In Christianity, fraternal correction is a process of explanation by a Christian towards his brother, in the event that the latter sins. This approach is described in the Gospel according to Matthew: « If your brother sins, go to him and rebuke him, one on one. If he listens to you, you have gained your brother. If he does not listen, take one or two others with you, so that every matter may be decided on the word of two or three witnesses. If he refuses to listen, tell the community. And if he refuses to listen even to the community, let him be to you like the heathen and the publican. Truly I say to you, whatever you bind on earth will be held in heaven as bound, and whatever you loose on earth will be held in heaven as loosed. » Brotherly correction takes the form of conversion. It is one of the many forms of penance in the Christian life, and can be part of the sacrament of penance and reconciliation. Fraternal correction may be preceded by a phase of prayer, and must preserve the anonymity of those who have sinned, so that honour is preserved. Brotherly correction is often a duty. God explains to the prophet Ezekiel that not to warn a brother who sins mortally is de facto to be as guilty as he is (Ezek 33, 7-9). Even more than fear for one’s own salvation, or even the more noble concern for the common good, what motivates fraternal correction is love for one’s brother.

In 2011, Pope Benedict XVI reminded us of the importance of practising fraternal correction », emphasising the extent to which fraternal love includes a sense of mutual responsibility. Pope Francis recommended that we bear in mind that if you have to correct a small fault in another person, think first of all that you personally have much bigger faults. If you are not capable of exercising fraternal correction with love, charity, truth and humility, you run the risk of offending and destroying that person’s heart, you will only add to the gossip that hurts and you will become a blind hypocrite, as Jesus denounced. So we need to take our neighbour aside, with gentleness and love, and talk to him. We must also speak the truth, and not say things that are not true. Brotherly correction should not consist in judging or accusing, but in helping. We must not judge our brother’s behaviour. The words of Christ resonate in our conscience : « Judge not, that ye be not judged… What hast thou to look at the mote that is in thy brother’s eye ? And you don’t notice the beam in your own eye ! »

Brotherly

If your brother offends you, go and warn him in particular; if he is persuaded, you have won over your brother. If not, take some witnesses with you; if he does not listen to them, tell the Church ; if finally he does not listen to the Church, regard him as a stranger to all fraternal communion. The Church has the power to pronounce in all such cases, to bind and unbind, for she will act in the spirit of prayer, which can achieve everything.

The effectiveness of prayer

What is the connection between the instruction which begins with these words  : « Where two or three are thus gathered together in my name, there am I in the midst of them ? »  These are two sides of the same subject : charity does not allow the little ones and the weak to be scandalised or despised; what conduct will it inspire in him who, instead of doing a similar evil, will have to suffer it ? Jesus described this behaviour in its various phases. As he explained it, he generalised his thought and embraced all that concerned the mutual relations between brothers in the same community.

If one sins against the other, offends him, wrongs him, the latter must first go, without waiting for his brother to come to him, to rebuke him, to warn him, to point out his wrong, but alone with him, an important condition of prudence and charity, the best way of winning him over by avoiding wounding his self-esteem. However, the authorities on which this retrenchment is based are not decisive. If it were otherwise, it would be hard to understand Peter’s question. Won what? Some replied : « Your gain, you will have made your brother of the one who offended you, you will be reconciled in love. »

Others assigned to the conciliatory action a higher purpose, and interpreted : « You will have won him for God, for the life of the soul, which he was in danger of losing. » But if he will not listen to you, take with you one or two more persons, so that every case may be established on the word of two or three witnesses: this is the second degree of reprobation. What should the role of the witnesses be? It is indicated in these words : « It will not be enough for a single witness to stand up against a man guilty of a crime, a fault or a sin, whatever they may be. The testimony of two or three witnesses will be needed to hear the case ». (Deut 19, 15)

According to Meyer, the witnesses must record every word of the accused in order to confirm them before the Church. But this would be an encroachment on the third stage, so Weiss thought that the witnesses should rather support the reprehension with their authority, endeavouring to convince this brother. Jesus used the word Church, and he could have done so, since a few disciples gathered around him already formed a Church. In these words, he was looking to the future.

By this he meant a local Church, an assembly of Christians before which a cause could be brought and fraternally dealt with. Jesus had in mind an assembly of Christians, to whom he attributed the authority necessary to exercise an act of discipline, because he assumed that it would be animated by the Spirit of God.Others assigned to the conciliatory action a higher purpose, and interpreted : « You will have won him for God, for the life of the soul, which he was in danger of losing. » But if he will not listen to you, take with you one or two more persons, so that every case may be established on the word of two or three witnesses : this is the second degree of reprobation.

What should the role of the witnesses be ? It is indicated in these words : « It will not be enough for a single witness to stand up against a man guilty of a crime, a fault or a sin, whatever they may be. The testimony of two or three witnesses will be needed to hear the case ». (Deut 19, 15) According to Meyer, the witnesses must record every word of the accused in order to confirm them before the Church. But this would be an encroachment on the third stage, so Weiss thought that the witnesses should rather support the reprehension with their authority, endeavouring to convince this brother.

Jesus used the word Church, and he could have done so, since a few disciples gathered around him already formed a Church. In these words, he was looking to the future. By this he meant a local Church, an assembly of Christians before which a cause could be brought and fraternally dealt with. Jesus had in mind an assembly of Christians, to whom he attributed the authority necessary to exercise an act of discipline, because he assumed that it would be animated by the Spirit of God and enlightened by his Word, according to which it would judge.

Jesus authorised any offended person who did everything to win his brother, to have no more fraternal relations with him who was hardened in his impenitence. Charity, however, cannot cease, for a Christian loves even a pagan and a sinner. The authority conferred on Peter is conferred here not only on the elders of the Church, but on the Church itself, in which, according to the whole New Testament, resides the power to judge matters concerning its government, according to the Word and Spirit of God. The Church may, in certain cases, delegate her powers, but they belong to her under the supreme authority of Jesus Christ. This second statement explains and profoundly modifies the first one concerning the apostle Peter.

If two of you agree and pray with one voice and one heart, you will be heard. These words also show us that the Christian notion of a Church does not reside in large numbers, or in such and such institutions. But that two or three believers united in prayer are a Church, to which belong all the spiritual privileges of the largest ecclesiastical body. Finally, we should not limit Jesus’ words to these two special teachings on the activity and constitution of the Church. He generalised his thought, and the main purpose of his statement is to make certain for us the effectiveness of prayer in common, in which the faith of each is enlivened by the faith of all.

This effectiveness is guaranteed by the presence of Jesus himself in the midst of those gathered in his name. This presence of Jesus Christ in all the places in the world where his disciples gather is a magnificent demonstration of his divinity.

Deacon Michel Houyoux

Interesting sites to visit on the Internet

◊ United Sates →Twenty-third Sunday in Ordinary Time

◊ Young Catholics → 23rd Sunday in Ordinary Time Year A

Video The power of prayer → https://youtu.be/bbbxlf6MDQc?t=2

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