Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie

Posté par diaconos le 3 novembre 2020

Méditation du jour : mardi 3 novembre - Diocèse de Metz

# Le Grand souper est une parabole de l’Évangile selon Luc. Jésus veut à travers ses propos inciter à croire et à se réjouir de l’existence de Dieu. Cette parabole est proche dans la forme et le fond de celle des Noces. Le souverain pontife Grégoire le Grand nomma son homélie 36 : « les invités qui se dérobent ». Ce fut ce passage renommé de l’Évangile selon Luc qui fut commenté. Le Pape expliqua que ce repas sera celui de la fin des temps. Peu y viendront car malheureusement ils préfèrent les nourritures terrestres aux célestes. Saint-Grégoire exhorta à ne pas dédaigner les appels de Dieu, et à mettre au premier plan les volontés divines plutôt que les désirs matériels. Il faut croire en Dieu et ne pas refuser ses préceptes.

Tout fut prêt pour un grand dîner. Un homme  y invita beaucoup de monde

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens,   en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi  ’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie.  Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.”  (Lc 14, 15-24)

L’invitation à un grand souper

La ré­sur­rec­tion des justes, dont Jé­sus parla, éveilla chez l’un des convives l’es­pé­rance du bon­heur cé­leste, de ce banquet dans le royaume de Dieu qui en fut le sym­bole : « Il en viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table dans le

Jé­sus ré­pondit à cette ex­cla­ma­tion, ins­pi­rée par une as­su­rance pré­somp­tueuse, en don­nant à ses au­di­teurs un sé­rieux aver­tis­se­ment. La parabole qu’il pro­nonça leur dé­peignit com­ment plu­sieurs des in­vi­tés au ban­quet cé­leste n’y eurent au­cune part, et cela par leur faute.

Il est pro­bable que Jé­sus dé­cri­vit plus d’une fois l’in­gra­ti­tude et la ré­volte de son peuple par cette si­mi­li­tude, en en mo­di­fiant cer­tains traits. L’homme qui fit un grand souper, c’est Dieu, dont la mi­sé­ri­corde in­fi­nie offre à l’­homme, perdu dans sa mi­sère, le  pri­vi­lège de ren­trer en com­mu­nion avec lui, et de trou­ver au­près de lui tous les biens qui peuvent ras­sa­sier sa faim et rem­plir son cœur de la joie d’un ban­quet céleste.

L’invitation à ce grand sou­per re­tentit fré­quem­ment et long­temps en Israël par le mi­nis­tère des pro­phètes.  Son serviteur, c’est Jésus lui-même, en­voyé dans l’ac­com­plis­se­ment des temps pour ré­ité­rer d’une ma­nière plus pres­sante et plus so­len­nelle l’in­vi­ta­tion. Seul il put dire : « C’est déjà prêté, car lui-même avait tout pré­paré, tout ac­com­pli pour le sa­lut de l’­hu­ma­nité per­due.

Les termes dont il se servit ex­priment la par­faite gra­tuité de ce sa­lut. Mais ils se mirent tous unanimement à s’excuser. Le premier lui dit :  » J’ai acheté un champ, et il me faut nécessairement sortir pour le voir ; je te prie, tiens-moi pour excusé. » Ces termes firent ressortir ce qu’il y eut dans une telle conduite de sur­pre­nant, d’in­grat, d’in­ju­rieux pour ce­lui qui in­vi­ta.  Ce fut l’i­ni­mi­tié du cœur de l’­homme contre Dieu prise sur le fait.

Les ex­cuses dif­férèrent, mais l’es­prit fut le même. Il y eut une gra­da­tion : le pre­mier se crut sous la nécessité de re­fu­ser ; le se­cond eut dit qu’il partit pour éprou­ver ses bœufs ; le troi­sième ne chercha aucune ex­cuse, il se sentit dis­pensé par l’im­por­tance de ce que son mariage le retint, et il se contenta de ré­pondre :  « Je ne puis. »

Tous les mo­tifs al­lé­gués furent hon­nêtes, lé­gi­times, plau­sibles pour ces gens : ce furent les pos­ses­sions, les af­faires, les af­fec­tions de famille. Mais comme il n’y eut au­cune in­com­pa­ti­bi­lité entre ces choses-là et la com­mu­nion avec Dieu, elles ne furent que de vains prétextes. Le vrai obs­tacle fut dans le cœur de l’­homme.

Le ser­vi­teur, de retour de sa mis­sion, rendit compte au maître des re­fus qu’il  es­suya. La colère du maître de la mai­son ne fut que trop jus­ti­fiée par la se­crète ini­mi­tié des gens qui mé­prisèrent son in­vi­ta­tion. Plus l’a­mour de Dieu est grand, plus sa co­lère sera ter­rible. La se­conde in­vi­ta­tion s’a­dressa à tous les mal­heu­reux ici dé­si­gnés, qui n’eurent d’autre re­traite que les places et les rues de la ville.

Le ser­vi­teur, ayant reçu l’ordre de son maître, re­partit pour faire la se­conde in­vi­ta­tion, et que ce  fut après son re­tour qu’il pro­nonça ces paroles. Mais de quel droit sup­pose-t-on ce fait non ex­primé dans un ré­cit aussi cir­cons­tan­cié ?

Non, le ser­vi­teur, re­poussé par les pre­miers in­vi­tés, a fait de lui-même ce que le maître lui com­mande ici, en sorte qu’il peut ré­pondre aus­si­tôt : c’est fait, ce que tu as ordonné. Ce sens s’ap­plique ad­mi­ra­ble­ment à Jé­sus ; il a plei­ne­ment ac­com­pli ce conseil de Dieu qui lui était connu, d’an­non­cer l’Évan­gile aux pauvres. (Meyer)

 Mais quelle ré­vé­la­tion de la mi­sé­ri­corde in­fi­nie de Dieu, dans ces der­nières pa­roles ajou­tées par le ser­vi­teur : et il y eut encore de la place ! S’il en fut un plus pauvre, plus mi­sé­rable en­core que ces der­niers in­vi­tés, il put re­prendre cou­rage et se dire :  » Il y a aussi de la place pour moi. »

« Dieu ne force per­sonne, mais il fait qu’on veut « Gaussen) » Qui au­rait pu croire que ja­mais on cher­che­rait dans ces pa­roles une lé­gi­ti­ma­tion de l’­hor­rible contrainte par le fer et le feu ! Ces der­nières pa­roles, conclu­sion de la pa­ra­bole (car), font en­core par­tie de celle-ci, et sont mises dans la bouche du maître de la mai­son ; elles ne sont pas une dé­cla­ra­tion de Jé­sus aux convives, comme on l’a pré­tendu, puisque lui-même ap­pa­raît dans cette his­toire comme ser­vi­teur.

Elles ex­priment toute la sé­vé­rité de Dieu, à la fin de cette pa­ra­bole des­ti­née à ré­vé­ler tout son amour. « Car je vous dis qu’aucun de ces hommes qui ont été invités ne goûtera de mon souper. »  Ces der­nières pa­roles, conclu­sion de la pa­ra­bole, firent en­core par­tie de celle-ci, et furent mises dans la bouche du maître de la mai­son ; elles ne furent pas une dé­cla­ra­tion de Jé­sus aux convives, puisque lui-même ap­pa­rut dans cette his­toire comme ser­vi­teur. Elles ex­priment toute la sé­vé­rité de Dieu, à la fin de cette pa­ra­bole des­ti­née à ré­vé­ler tout son amour.

Diacre Michel Houyoux

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Comme une offrande parfaite, il les accueille

Posté par diaconos le 2 novembre 2020

" Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ! "

# La rétribution des âmes, la rétribution après la mort, est, en religion, la récompense ou la punition qu’il advient au défunt, après sa vie, dans l’Au-delà. Platon, le premier sans doute en Occident, lie la notion de rétribution des âmes à celle de transmigration des âmes. Il existe plusieurs formes : le Jugement dernier, la loi du karma…, peut-être la justice immanente. Platon avance, le premier en Occident, la théorie de la rétribution des âmes, dans le cadre de la métempsycose. Il dit ceci dans le Phédon (63c) : « J’ai bon espoir que, pour les morts, quelque chose existe, et, comme cela se dit du reste depuis longtemps, quelque chose qui est bien meilleur pour les bons que pour les mauvais ». Platon avanèa que « cela se dit depuis longtemps », mais pas vraiment : Homère ne crut pas à des sanctions post mortem, les Mystères d’Éleusis admirent que les profanes allèrent dans un Bourbier et que les initiés entreront dans la félicité des Îles des Bienheureux sans idée de sanction, l’orphisme supposa une réincarnation ou une palingénésie qui tint plus d’un accord que d’une règle, Pythagore affirma la métempsycose sans pour autant affirmer qu’il y eut récompense ou châtiment.

Du livre de la Sagesse

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix.  Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.   Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. il visitera ses élus. »  (Sg 3, 1-6.9)

Le livre de la Sagesse

Au cours des derniers siècles avant Jésus-Christ, la culture grecque introduite par Alexandre, pénétra dans tous les pays du Moyen-Orient. Les grecs eurent une nouvelle façon de concevoir la liberté individuelle, la noblesse d’esprit, l’intérêt pour la recherche scientifique, le sens de la beauté physique.

Les juifs durent s’ouvrir à cette nouvelle façon de,penser : leur culture furent intimement liée aux paroles de Dieu reçues durant des siècles. Le livre de la Sagesse fut le premier grand effort fit par un juif vivant dans le monde grec, pour exprimer la foi et la sagesse d’Israël, en grec, ais aussi sous une forme plus adaptée à, la culture grecque.

Ce livre chercha à répondre aux questions angoissantes posées par le mal, la souffrance et la mort ; il esquissa une preuve de l’existence de Dieu dont l’apôtre Paul s’inspira. Il montra que la miséricorde de Dieu s’appliquerait à, tous sans exceptions. Le livre de la Sagesse fut écrit en Égypte entre 80 et 50 avant le Christ.

  »Les âmes des justes sont dans la main de Dieu »  : c’est la grande affirmation de ce livre. Dans les livres antérieurs de la Bible, l »âme signifia seulement le souffle de la vie, qui disparaît à la mort de chaque personne. Cette mort contredit la bonté de Dieu : « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » (Lc 20, 38)

Cet extrait de la Sagesse donna d’abord la parole aux incroyants, qui ne trouvèrent pas de sens à la vie. Le message proclamé ensuite répondit aux graves questions existentielles que  l’humanité se pose à chaque époque, celles que provoque la mort, surtout lorsqu’elle est ressentie comme une injustice. Que dire devant la victime de la maladie ou, plus absurde encore, devant l’innocent anéanti par la méchanceté humaine ? C’était le cas des martyrs.

Mais prophètes et sages éclairèrent le peuple de Dieu par cette comparaison si éloquente : « La vie des justes est dans la main de Dieu. » Or Jésus affirma que la tendresse de Dieu entoure ses enfants. Ils entrèrent dans la paix. ils jouiront de ce qu’ils espérèrent de leur vivant. La mort des amis de dieu, amène souvent la paix aux personnes qui vécurent à leurs côtés. Ce fut souvent par leur mort que les martyrs firent triompher la cause par laquelle ils vécurent.

La vie immortelle fut là pour soutenir leur espérance. Les martyrs s’appuyèrent sur cette espérance. Le livre de la Sagesse adopta l’idée grecque d’une âme immortelle par nature, pour qui la résurrection n’eut pas de sens.

Ils gouverneront les nations. La Bible développa cette promesse à partir du temps des Macchabées, avec le livre de Daniel. En Daniel 7, 14 et 27 il s’agissait bien d’une domination du monde par le peuple juif. Pourtant Jésus  dévoila le sens vrai et profond de cette promesse lorsqu’il se l’appliqua à lui-même, affirmant qu’il  eut désormais tout pouvoir pour mener à bien l’histoire de la planète :

(Matthieu 27 64 et 28 18). C’est dans cette nouvelle perspective que le Nouveau Testament comprend le règne sur les nations promis aux apôtres (Luc 22 30) et aux témoins de la foi (Apocalypse 2 26). Celui qui sert l’Évangile dans les combats de la foi verra un jour comment ses efforts jamais célébrés ni peut-être connus ont pesé sur la marche des événements.

Semblables à la flamme légère… (7) comme en Abdias 1 18, pour réduire en cendres les peuples inutiles : « Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. » (Mt 7, 64)

Diacre Michel Houyoux

Complément

.◊ Diaconos : cliquez ici pour lire l’article → Venez, les bénis de mon Père

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Abbé Pierre Desroches : « La mort n’est pas une coupure »

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He that exalteth himself shall be humbled ; and he that humbleth himself shall be exalted.

Posté par diaconos le 31 octobre 2020

He that exalteth himself shall be humbled ; and he that humbleth himself shall be exalted. dans comportements 23931

# The Pharisee and the Publican is a parable transmitted by Jesus Christ in the Gospel according to Luke. It deals with the subjects of righteousness and humility. In the field of biblical exegesis, it is part of the Sondergut of this gospel. For the Doctor of the Church. John Chrysostom, in his homily n°2 on conversion, justice and humility are the two values defended by Jesus Christ in this parable. The archbishop is critical of the Pharisee and claims : « Miserable are you, you who dare to pass judgment on the earth… Do you still need to condemn this publican… How smug in these wordsb !… Why show such pride ? « . John Chrysostom concludes : « And, for having shown humility, he (the tax collector) was justified… (and) the tax collector went away with a renewed heart of renewed justice… ».

From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Luke

One Sabbath day, Jesus had entered the house of a chief Pharisee to eat his meal, and the Pharisees were watching him. Jesus spoke a parable to the guests when he noticed how they were choosing the first places, and he said to them : « When someone invites you to a wedding, do not go and sit in the first place, lest he have invited someone else more highly regarded than you.

Then the one who invited you and him will come and say to you : « Give him your place »; and at that moment you will go, full of shame, to take the last place. On the contrary, when you are invited, go and take the last place. Then, when the one who invited you comes, he will say to you : « My friend, go higher », and it will be an honour for you in the eyes of all those who will be at the table with you. For whoever exalts himself will be humbled; whoever humbles himself will be exalted.  » (Lk 14, 1.7-11).

The Parable of the Wedding Feast is one of the parables of Jesus and appears in the New Testament (Lk 14, 7-14). It directly precedes the Parable of the great Banquet (Lk 14, 15-24). In Mattttew’s Gospel, the parallel passage to Luke’s Parable of the Great Banquet is also set as a wedding feast (Mt 22, 1-14)

In New Testament times, a wedding was a very sacred and joyous thing. Some even lasted up to or more than a week. When Jesus told this parable, many people were able to understand the picture he was trying to create because he used a Jewish Weddind – specifically, a Seudat Nissuin as the setting of the story.

« Every one that exalteth himself shall be humbled; but he that humbleth himself shall be exalted » ( Lk 14, 11) this saying is also found in Luke 18, 14 and Matthew 23, 12). It is similar to Matthew 18, 4

He that exalteth himself shall be humbled ; and he that humbleth himself shall be exalted.

The Pharisee who invited Jesus with many other guests was appointed one of the leaders of the party of the Pharisees, both political and religious, and was a member of the Sanhedrin. The decided hostility of the Pharisees against Jesus gave this acceptance a special character of support and charity. Other Pharisees, who were also invited, spied on Jesus, as did the master of the house, in order to catch him in some way at fault against the Sabbath law. Perhaps they had already seen the sick man there and thought that Jesus would heal him.

What Jesus reproached the Pharisee for was not that he fulfilled the law of God. What he reproached him for was that he did not do it out of love. He only sought his own interest. Instead of rejoicing and giving thanks because he was known and loved by God, he glorified himself. He gave thanks not because God welcomed him as he was, but because of his poverty and fragility. No. He gave thanks because he was not like the others ! That he and he alone deserved this love. He felt superior. It was this feeling of superiority that radically separated him from God.

The Pharisee fulfilled God’s commandments. But he did not know what love was. So he did not know God, because God is love. « He who does not love does not know God » (1 Jn 4:8). It is pride that separates us not only from our neighbour but also from God. And the worst form of pride is religious pride: pretending that even in the eyes of God I am not like the others. This is the mentality that for Jesus was intolerable. It was only for these people that he was so harsh: « He who exalts himself will be humbled; he who humbles himself will be exalted.

To understand this instruction in its depth, it should be noted that it takes the form of a parable. Jesus did not intend to give his guests a lesson in politeness or modesty. All men sought the first place, because they were proud before God; and they never became humble towards each other, to the point that one esteemed the other more highly than himself, before humbling themselves before God in a feeling of profound repentance.

This is the comment that Jesus made about his parable in the words that ended it: to rise before men has the certain consequence of being lowered before God, and the opposite is true.

Deacon Michel Houyoux

Links to other christian web sites

◊ Richard Navarro : click here to read the paper → What does it mean that ; « he who exalts himself shall be exalted ?

◊Vultus Christi : click here to read the paper →  Every one that exalteth himself shall be humbled 

World Mission Society Church of God : « Whoever Exalts Himself Will Be Humbled »

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Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé

Posté par diaconos le 31 octobre 2020

Art 1736 : " Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. " - Ce  blog " Nos années collège", retrouve l'...

# Le Pharisien et le Publicain est une parabole transmise par Jésus-Christ dans l’Évangile selon Luc. Elle aborde les sujets de la justice et de l’humilité. Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de cet évangile. Pour le docteur de l’Église. Jean Chrysostome, dans son homélie n°2 sur la conversion, justice et humilité sont les deux valeurs défendues par Jésus-Christ dans cette parabole. L’archevêque se place en personne critique envers le pharisien et clame : « Misérable sois-tu, toi qui oses porter un jugement sur la terre… As-tu encore besoin de condamner ce publicain… Que de suffisance dans ces paroles !… Pourquoi manifester un tel orgueil ? ». Jean Chrysostome conclut: « Et, pour avoir fait preuve d’humilité, il (le publicain) a été justifié… (et) le publicain s’en allait, le cœur renouvelé d’une justice retrouvée… »

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi.

Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : “Cède-lui ta place” ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : « Mon ami, avance plus haut”, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » (Lc 14, 1.7-11)

Quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé

Le pha­ri­sien qui in­vita Jésus avec beau­coup d’autres convives  fut dé­si­gné comme l’un des chefs du parti des pharisiens, à la fois po­li­tique et re­li­gieux, il fut membre du sanhédrin. L’­hos­ti­lité dé­ci­dée que ma­ni­fes­tèrent les pha­ri­siens contre Jé­sus donna à cette ac­cep­ta­tion un ca­rac­tère tout par­ti­cu­lier de sup­port et de cha­rité.

D’autres pha­ri­siens, éga­le­ment in­vi­tés, épièrent Jésus, de même que le fit le maître de la mai­son, pour le sur­prendre en quelque faute contre la loi du sab­bat. Peut-être même eurent-ils déjà aperçu le ma­lade qui se trou­vait là et pen­saient-ils que Jé­sus le gué­ri­rait.

Ce que Jésus reprocha au pharisien, ce ne fut pas qu’il accomplit la Loi de Dieu. Ce qu’il lui reprocha, c’est qu’il ne le fit pas par amour. Il ne chercha que son propre intérêt. Au lieu d’être dans la joie et dans l’action de grâce parce qu’il fut connu et aimé de Dieu, il se glorifia lui-même. Il rendit grâce non pas parce que Dieu l’accueillit tel qu’il fut, aussi dans sa pauvreté et sa fragilité. Non. Il rendit grâce parce qu’il ne fut pas comme les autres ! Que lui et lui seul mérita cet amour. Il se sentt supérieur. Ce fut ce sentiment de supériorité qui le sépara radicalement de Dieu.

Le pharisien accomplit les commandements de Dieu. Mais il ne sut pas ce que fut l’amour. Il ne connut donc pas Dieu, car Dieu est amour. « Celui qui n’aime pas, ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4,8). C’est l’orgueil qui nous sépare non seulement de notre prochain mais aussi de Dieu. Et la pire forme d’orgueil, c’est l’orgueil religieux : prétendre que même aux yeux de Dieu je ne →suis pas comme les autres. C’est cette mentalité qui pour Jésus était intolérable. Ce n’est que pour ces personnes qu’il a été si dur : « Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé »

Pour com­prendre cette ins­truc­tion dans sa pro­fon­deur, il faut re­mar­quer qu’elle re­vêt la forme d’une parabole. Jé­sus n’eut pas l’in­ten­tion de don­ner à ses convives une le­çon de po­li­tesse ou de mo­des­tie. Tous les hommes re­cherchèrent la première place, parce qu’ils furent or­gueilleux de­vant Dieu ; et ja­mais ils ne de­vinrent humbles les uns à l’égard  des autres, au point que l’un es­time l’autre plus ex­cellent que soi-même, avant de s’être hu­mi­liés de­vant Dieu dans le sen­ti­ment d’une pro­fonde re­pen­tance.

C’est là le com­men­taire que Jé­sus donna de sa pa­ra­bole dans les pa­roles qui la ter­minèrent : s’élever de­vant les hommes a pour consé­quence cer­taine d’être abaissé de­vant Dieu, et l’in­verse.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici, pour lire l’article, → Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé

◊ Bible en ligne : cliquez ici, pour lire l’article, →  Évangile du jour – Qui s’abaisse sera élevé

Abbé Francis_Corbiere : « Quiconque s’élève sera abaissé, qui s’abaisse sera élevé »

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