Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources

Posté par diaconos le 18 septembre 2020

Prions L'Evangile du Jour en Image!!!! - Page 6

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient,  ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant  d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.  (Lc 8, 1-3)

Jésus parcourt la Galilée

Un mo­ment très im­por­tant marqua le mi­nis­tère de Jé­sus : Il cessa d’­ha­bi­ter Capharnaüm et voyagea comme mis­sion­naire, vi­si­tant chaque lo­ca­lité, grande ou pe­tite, et évangélisa le royaume de Dieu :  « Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt 3, 2)  Ce fut toute une ca­ra­vane qui sui­vit Jé­sus dans ses voyages missionnaires : les douze apôtres et des femmes qui, gué­ries par lui de corps et d’âme, se dé­vouèrent à son ser­vice.

Pour les dis­ciples, ce fut une école d’é­van­gé­li­sa­tion, où ils re­cueillirent, sous la di­rec­tion de Jésus, de pré­cieuses ex­pé­riences en vue de leur action fu­ture. Marie, surnommée Madeleine, parce qu’elle fut de Magdala, ville si­tuée sur la côte oc­ci­den­tale du lac de Gé­né­za­reth, au nord de Ti­bé­riade, ne dut pas être confon­due avec la femme pé­ni­tente.

Plu­sieurs in­ter­prètes an­ciens et mo­dernes pensèrent que ces mots : sept démons, furent une fi­gure qui si­gni­fie sept vices. L’é­van­gé­liste Luc voulut in­di­quer par là le plus haut de­gré d’un état de pos­ses­sion : « Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup » (Mc 5, 9)  ; mais ce do­maine fut tel­le­ment obs­cur pour nous, que toutes les ex­pli­ca­tions ne sont que de simples conjec­tures.

On peut sup­po­ser seule­ment que le dé­mon n’ob­te­nait un tel em­pire sur les per­sonnes que si de graves pé­chés lui en fa­ci­li­taient les moyens et que son ac­tion se ma­ni­fes­tait alors par un état ma­la­dif : « Lorsqu’il fut à l’autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n’osait passer par là. » (Mt 8, 28)

.Ma­rie-Ma­de­leine fut re­le­vée de cette pro­fonde dé­chéance phy­sique et mo­rale, et elle en conserva une telle re­con­nais­sance pour Jésus, qu’elle se dé­voua en­tiè­re­ment à lui et le sui­vit jus­qu’au pied de la croix : « Entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée. » (Mt 27, 56)  Aussi fut-elle la pre­mière qui eut le bon­heur de le re­voir après sa ré­sur­rec­tion : « Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. »(Jn 20, 1)

Ce fut une preuve de l’o­ri­gi­na­lité et de l’exac­ti­tude des sources où pui­sa Luc (Luc 1.2-3) que la men­tion du nom de ces femmes. Chuza, dont la femme sui­vit Jé­sus, oc­cu­pa une charge as­sez im­por­tante à la cour d’­Hé­rode An­ti­pas, puis­qu’il fut  son intendant. Il fut ce sei­gneur de la cour d’Hérode dont Jé­sus eut guéri le fils et qui  crut avec toute sa famille : « Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison » (Jn , 53)

La femme de Chuza avait perdu son mari quand elle se mit à suivre Jé­sus. Ce sont là des conjec­tures, qui n’ont en elles-mêmes rien d’i­nad­mis­sible, mais qui ne se fondent sur au­cune don­née des évan­giles. Quant à Suzanne et à ces plusieurs autres femmes, nous ne sa­vons rien à leur su­jet. Une re­marque fort in­té­res­sante fut ajou­tée par Luc, ce fut que ces femmes assistèrent de leurs biens Jé­sus et ses dis­ciples.

Dans les voyages dont parla Lu, elles pré­pa­rèrent leurs re­pas, prirent soin de tout ce qui a rap­port à la vie ma­térielle,  leur ren­dirent, en un mot les ser­vices dont au­raient été ca­pables des femmes et des sœurs. Quelle hu­mi­lité en Jé­sus qui, n’ayant pas un lieu où re­po­ser sa tête, consen­tit à vivre de la cha­rité de ceux qu’il eut en­ri­chis de biens spi­ri­tuels !

Diacre Michel Houyoux

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Le rôle des femmes dans l’Église

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Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour

Posté par diaconos le 17 septembre 2020

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De l’Évangile de Luc

En ce temps-là,   un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus.
Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »   Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds.
Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »  Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »  (Lc 7, 36-50)

La pécheresse chez Simon le pharisien

Jésus accepta l’invitation d’un pharisien, il fut à table chez lui, quand une pécheresse apporta un vase d’albâtre, arrosa de ses larmes les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux, les baisa et les oignit de parfum. À Simon scandalisé Jésus répondit par la parabole des deux créanciers

a) La parabole Simon conclut de ce qui se passa que Jésus ne fut pas un prophète, puisqu’il ignora le caractère de cette femme. Jésus répondit aux pensées du pharisien en lui proposant l’exemple de deux débiteurs qui eurent l’un une dette considérable, l’autre une dette moindre. Le créancier leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aima le plus ? Simon répondit que ce fut celui à qui il eut remis davantage. Jésus loua cette réponse.

b) L’application de la parabole Jésus se tourna alors vers la pécheresse, et, la désignant à Simon, il lui fit remarquer tous les témoignages de respect et d’amour qu’elle ne cessa de lui prodiguer ; puis, concluant de l’effet à la cause, il déclara au pharisien que les nombreux péchés de cette femme lui furent pardonnes. Il ajouta que celui qui fut l’objet d’un moindre pardon ressentit un moindre amour.

Jésus s’adressant à la pécheresse lui  pardonna ses péchés. Cette action scandalisa les assistants, mais Jésus assura à la pécheresse que sa foi l’eut sauvée, et il la renvoya en paix. Ce pharisien, qui in­vita Jé­sus eut moins de pré­ven­tions contre lui que les autres re­pré­sen­tants de son parti. Frappé de sa sain­teté et de ses mi­racles, il hé­si­ta à reconnaître en lui un en­voyé de Dieu.

Il l’in­vita pour l’ob­ser­ver, peut-être aussi pour se pro­cu­rer l’­hon­neur de re­ce­voir à sa table un rabbi de­venu cé­lèbre dans tout le pays. Jé­sus ac­cepta son in­vi­ta­tion, cer­tain qu’il serait à la table du pha­ri­sien aussi bien qu’ailleurs, faire son œuvre, sau­ver les âmes, glo­ri­fier Dieu. Parce que ce pha­ri­sien s’ap­pe­la Simon, et parce que chez lui ap­pa­rut une femme qui porta un vase de par­fum et oignit Jésus, plu­sieurs in­ter­prètes iden­ti­fièrent ce fait avec ce­lui qui se passa plus tard à Bé­tha­nie, quand Ma­rie, sœur de La­zare, ren­dit un sem­blable hom­mage à Jé­sus.

Ils se fondèrent en­core sur ce que Mat­thieu et Marc omirent ce ré­cit de Luc, tan­dis que Luc ne rap­porta pas ce­lui du re­pas de Bé­tha­nie. L’o­mis­sion de ce der­nier fit par Luc ne prouva rien ; car il fut  une foule de traits de la vie de Jé­sus au su­jet des­quels nul ne put dire pour­quoi Luc les omit, tan­dis que tel autre les ra­conta.

Qu’on songe au pos­sédé de Capharnaüm, passé sous si­lence par Mat­thieu, à la gué­ri­son du ser­vi­teur du cen­te­nier, omise par Marc, à la ré­sur­rec­tion du jeune homme de Nain, conser­vée par Luc seul, et à celle de La­zare, ra­con­tée par Jean seul. Quant au nom de Si­mon, il fut si fré­quent chez les Juifs, que deux hôtes de Jésus l’eurent porté.

En­fin, l’onc­tion d’­huile pra­ti­quée par les deux femmes fut un hon­neur si fré­quem­ment rendu en Orient, que Jé­sus s’é­tonna de n’a­voir pas reçu du pha­ri­sien cette marque de consi­dé­ra­tion.

Pour le reste, tout fut dif­fé­rent dans les deux his­toires. Ici la Ga­li­lée, là la Ju­dée ; ici le temps de la plus grande ac­ti­vité de Jésus dans son mi­nis­tère, là l’é­poque de sa pas­sion ; ici le blâme de Si­mon, là ce­lui de Ju­das et des dis­ciples ; ici une femme étran­gère à la mai­son, là Ma­rie dont la sœur servit à table ; et, sur­tout, ici une pauvre femme perdue de ré­pu­ta­tion, là la sœur de La­zare, qui ne put être confon­due avec elle ; ici, en­fin, un en­tre­tien de Jé­sus avec Si­mon sur le pé­ché, le par­don et l’a­mour du pé­cheur sauvé ; là Jé­sus pre­nant la dé­fense de Ma­rie et men­tion­nant sa mort pro­chaine.

Il res­sort évi­dem­ment de cette his­toire, que les pé­chés de cette femme eurent ac­quis une no­to­riété pu­blique : une femme de mauvaise vie. La ville ne fut pas nom­mée. Des in­ter­prètes sup­posèrent que ce fut Mag­dala et iden­ti­fièrent la pé­che­resse avec Ma­rie-Ma­de­leine. Ainsi n’acquit dans l’Église la­tine, dès les temps an­ciens, la lé­gende cé­lèbre dans la lit­té­ra­ture re­li­gieuse et dans les arts, de la Ma­de­leine pé­ni­tente. Mais l’i­den­ti­fi­ca­tion de ces deux femmes ne re­posa sur au­cun fon­de­ment.

Luc men­tionna pour la pre­mière fois Ma­rie-Ma­de­leine avec d’autres femmes que Jé­sus  dé­li­vra de ma­lins es­prits et d’in­fir­mi­tés. Luc ajouta que Ma­rie-Ma­de­leine fut au nombre de ces femmes qui sui­virent Jé­sus et ses dis­ciples et  les as­sis­tèrent de leurs biens. La pé­che­resse put-elle être ad­mise à jouer un tel rôle ?

Quels mo­biles furent as­sez puis­sants pour ame­ner cette femme dans une mai­son étran­gère, où elle sut bien qu’elle ne ren­con­tre­rait qu’un or­gueilleux mé­pris ? Ce ne fut pro­ba­ble­ment pas sa pre­mière ren­contre avec Jé­sus. Pres­sée par le re­mords, ani­mée d’une vraie re­pen­tance, elle eut cher­ché déjà à le voir, à l’en­tendre, et sans doute, par la pa­role ou par le re­gard, Jésus lui té­moi­gna une com­pas­sion qui fut pour elle la ré­vé­la­tion de la mi­sé­ri­corde di­vine. Un rayon t d’es­pé­rance pé­né­tra dans son âme. Elle re­çût de jésus le par­don seul ca­pable de la sau­ver de sa mi­sère.

On com­prend mieux le cou­rage qu’eut cette femme de s’ap­pro­cher de Jé­sus au sein d’une telle so­ciété, si l’on se sou­vient qu’en Orient on prend le re­pas du soir : sous le porche de la mai­son, dans une cour ou­verte à tout ve­nant. Ce fait ex­plique bien des traits de l’Évan­gile qui ne s’ac­cor­de­raient guère avec nos habitudes eu­ro­péennes. ( Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, page 402)

 La pé­che­resse put ainsi s’ap­pro­cher et se tenir derrière lui, à ses pieds, age­nouillée pro­ba­ble­ment. Elle ne pro­nonça pas une pa­role, mais son cœur, plein d’­hu­mi­lia­tion et de dou­leur, se ré­pandit en larmes abon­dantes qui tombèrent sur les pieds de Jé­sus. Ses che­veux dé­noués pendirent épars en signe de deuil, et elle s’en servit pour es­suyer les pieds de Jésus, qu’elle baisa avec vé­né­ra­tion. Elle l’­ho­no­ra en ré­pan­dant sur sa tête le par­fum  qu’elle acheta ; mais n’o­sant éle­ver ses mains ni son re­gard jus­qu’à la tête de Jé­sus, elle se contenta d’oindre ses pieds.

L’a­mour lui en­seigne à faire ce qui pa­raî­trait inepte à qui­conque n’aime pas, ce que nul n’exi­ge­rait d’un es­clave ; et l’a­mour le lui en­seigne sans ins­truc­tion. (Bengel)

Le pha­ri­sien, dans sa froide di­gnité, ne com­prit rien à cette scène, ni à ce qui en fit la pro­fonde si­gni­fi­ca­tion mo­rale. Il en conclut que ce rabbi, qui se lais­sa ap­pro­cher et toucher par une telle femme, igno­ra ce qu’elle fut et, par consé­quent, ne pu­t être un prophète. Moins aveu­glé par le sen­ti­ment de sa propre jus­tice, moins étran­ger aux saintes dou­leurs de la re­pen­tance, sa conclu­sion au­rait été tout autre, et il se se­rait dit sans doute : Cet homme est le Sau­veur, puisque, en re­ce­vant ainsi une âme pé­ni­tente, il re­pré­sente sur la terre la mi­sé­ri­corde de Dieu même.

Mais loin de là, le blâme qu’il pro­nonça ta­ci­te­ment sur Jé­sus re­tomba lour­de­ment sur la femme qui pleura à ses pieds. Ce ne fut pas sans une in­ten­tion mar­quée que Jé­sus com­mença l’ap­pli­ca­tion de la pa­ra­bole par ces mots : « Je suis entré dans ta maison. » Par là, il  fit au pha­ri­sien un hon­neur que ce­lui-ci ne lui rendit. À trois égards, il manqua à ces bien­veillantes et res­pec­tueuses at­ten­tions avec les­quelles, dans les temps an­ciens, on re­ce­vait dans sa mai­son un hôte qu’on te­nait à ho­no­rer.

D’a­bord, on lui faisait pré­sen­ter par un es­clave de l’eau pour se la­ver et se ra­fraî­chir les pieds :  « Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. » (Gn 18, 4) La cha­leur du cli­mat et l’u­sage de ne por­ter que des san­dales ren­daient ce ser­vice bien­fai­sant et né­ces­saire. Le pha­ri­sien le négligea.

Mais la pé­ni­tente, au lieu d’eau, offrit ses larmes. En­suite, on re­ce­vait son hôte en lui sou­hai­tant par un baiser la bien­ve­nue. Le mot grec si­gni­fie amitié, affection ; et tels sont les sen­ti­ments qu’on lui té­moi­gnait en l’ac­cueillant ainsi. Les pre­miers chré­tiens conservèrent l’u­sage des Is­raé­lites : « Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent. » (Rm 16, 16)

Si­mon ne donna pas à Jé­sus cette marque d’af­fec­tion. Mais la pé­che­resse, avec au­tant d’­hu­mi­lité que d’a­mour, lui baisa les pieds. En­fin, en Orient, où la cha­leur et les vents brû­lants des­sèchent la peau et les che­veux, on éprou­vait le be­soin de les oindre d’une huile par­fu­mée  : « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. » (Ps 23, 5)

C’est une nou­velle as­su­rance de son sa­lut que Jé­sus donna à la pé­che­resse, par cette pa­role qui fut le com­men­taire lu­mi­neux de tout le ré­cit et qui au­rait dû mettre fin à toutes les contro­verses sur ce su­jet : « Ta foi t’a sauvée. »

Par ces der­niers mots : « Va en paix », Jé­sus congé­dia la femme, afin de la sous­traire aux ob­ser­va­tions bles­santes des convives ; mais il la congé­dia avec le plus grand des biens dans son cœur, la paix de Dieu : « Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix. » (Lc 8, 48)

Diacre Michel Houyoux

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Abbé Pierre Desroches : « Reconnaître son péché pour ne pas s’y enfermer »

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Fünfundzwanzigster Sonntag in gewöhnlicher Zeit im Jahr A

Posté par diaconos le 17 septembre 2020

Sehen Sie schlecht aus, weil ich gut bin ?

BIG C CATHOLICS: Reflection for the Twenty-Fifth Sunday in Ordinary Time:  The Parable of the Laborers in the Vineyard

Aus dem Matthäusevangelium

Zu dieser Zeit sagte Jesus dieses Gleichnis zu seinen Jüngern :  » Das Himmelreich ist vergleichbar mit dem Herrn eines Weinbergs, der am Morgen hinausging, um Arbeiter für seinen Weinberg anzustellen. Er einigte sich mit ihnen auf den Tageslohn : einen Denar, d.h. eine Silbermünze, und schickte sie in seinen Weinberg.
Gegen neun Uhr ging er hinaus und sah andere, die dort auf dem Platz waren und nichts taten. Und zu diesen sagte er : « Geht in meinen Weinberg, ihr auch, und ich werde euch geben, was recht ist »; und sie gingen ihren Weg. Und er ging wieder hinaus gegen Mittag, und wieder gegen drei Uhr und tat dasselbe. Gegen fünf Uhr ging er wieder hinaus und fand andere, die dort standen, und sagte zu ihnen : « Warum steht ihr den ganzen Tag da und tut nichts ? »

Sie antworteten : « Weil uns niemand angeheuert hat.   » Er sagte zu ihnen : « Geht auch ihr in meinen Weinberg. »  Als es Abend wurde, sagte der Herr des Weinbergs zu seinem Verwalter. Ruf die Arbeiter und verteile die Löhne, beginnend mit den letzten und endend mit den ersten. Diejenigen, die um fünf Uhr begonnen hatten, traten vor und jeder erhielt eine Münze mit einem Denar. Als die Ersten an der Reihe waren, dachten sie, sie würden mehr erhalten, aber auch sie erhielten je einen Penny.

Als sie ihn erhielten, beschwerten sie sich beim Gutsherrn. Diese, die als Letzte kommen, sind erst seit einer Stunde hier, und Sie behandeln sie wie uns, die wir die Last des Tages und die Hitze ertragen haben. Aber der Herr antwortete einem von ihnen : « Mein Freund, ich bin Ihnen gegenüber nicht ungerecht. Hast du mir nicht für einen Denar zugestimmt ? Nimm, was dir gehört, und geh. Ich möchte dem letzten Mann genauso viel geben wie dir : Habe ich nicht das Recht, mit meinem Besitz zu tun, was ich will ? Oder siehst du schlecht aus, weil ich gut bin? Der Letzte wird also der Erste sein und der Erste wird der Letzte sein.   » (Mt 20,1-16)

Die Güte des Herrn ist für alle

 Alle heutigen Texte lehren uns, dass Gottes Wege nicht unsere Wege sind und dass er nicht nach unseren Maßstäben urteilt. Diese Gewissheit sollte uns Hoffnung für uns selbst und Nachsicht für andere geben.

Im heutigen Evangelium beginnt alles wie eine wahre Geschichte : Wir sind in Palästina, im ersten Jahrhundert, zur Zeit der Weinlese, sehr früh am Morgen. Die Tagelöhner sind dort, auf dem Dorfplatz, und warten Tag für Tag darauf, eingestellt zu werden. Doch wir werden sofort gewarnt, dass dies keine soziale Lektion sein wird, sondern eine Offenbarung über das « Himmelreich ».

Haben wir begriffen, dass dies kein gewöhnlicher Chef ist ?  Wir werden keine Arbeiter eine Stunde vor Arbeitsende einstellen ! Das macht keinen Sinn !  « Warum stehen Sie schon den ganzen Tag da und tun nichts ?   » Sie antworteten :  » Weil uns niemand eingestellt hat.   » Er sagte :  » Geht in meinen Weinberg, ihr auch.  » (Mt 20, 6)

Im ersten Teil des Gleichnisses porträtiert Jesus einen wunderbaren guten Chef : ohne zu ermüden, sorgte er fünfmal am selben Tag dafür, dass arme Männer, die ins Elend gestürzt wurden, Arbeit, Lohn und Würde bekamen. Jedes Mal befahl ihnen der Gutsherr, in seinen Weinberg zu gehen. Der Weinberg ist als Ort des Glücks, als Ort des Bundes mit Gott zu verstehen. Das Himmelreich ist der Ort der Güte Gottes, wohin Gott uns immer wieder einlädt, einzutreten.

Wenn es Abend wird, sagt der Herr des Weinbergs zu seinem Verwalter : « Rufe die Arbeiter und verteile den Lohn, beginnend mit dem letzten und endend mit dem ersten.  « (Mt 20,8) Dieser erstaunliche Meister wollte, dass die ersten angestellten Arbeiter Zeugen dessen sein sollten, was er für die letzten Angestellten tat! Sie alle erhielten den gleichen Lohn : eine Silbermünze !

Warum ?

Durch dieses Gleichnis will Jesus uns verstehen lassen, dass es für Gott keine privilegierten Menschen gibt; dass Gott alle Menschen liebt, besonders die am meisten Verlassenen, und dass er sie in seinen Weinstock, in sein Glück einführen will… Er lehrt uns, dass Gott seinen Segen in Fülle ausgießt; Gott lädt ein und ruft zu jeder Stunde, in jedem Alter, in jeder Situation…

Diese Seite des Evangeliums verkündet uns eine der wesentlichen Wahrheiten unseres Glaubens : « Für alle, die glauben, gibt es keinen Unterschied: alle haben gesündigt und sind der Herrlichkeit Gottes beraubt … aber werden durch seine Gnade unentgeltlich gerechtfertigt: dies ist das Werk der Erlösung, das in Christus Jesus vollbracht wurde.  « (Röm 3,22)

Jesus kam, um Gottes Plan zu verwirklichen, der durch das Gesetz und die Propheten angekündigt worden war. Diese Errettung ist ein Geschenk Gottes, das in Jesus verwirklicht wurde, und nicht die Frucht menschlicher Bemühungen. Dieses Gleichnis sollte all denen, die den Glauben aufgegeben haben, große Hoffnung geben.  « Die Güte des Herrn ist für alle, seine Zärtlichkeit für alle seine Werke; er ist denen nahe, die ihn anrufen, allen, die ihn in Wahrheit anrufen » (Ps 144,  9.18).

Gott ist jedem seiner Geschöpfe nahe, und nichts ist ihm jemals verloren gegangen! Er stellt bis zur letzten Minute ein. Es ist nie zu spät! Erinnern wir uns daran, dass Jesus nicht nur diese Geschichte erzählt hat… Er lebte sie, indem er dem mit ihm gekreuzigten Räuber in letzter Sekunde das Paradies gewährte.

Diakon Michel Houyoux

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Das Gleichnis von den Arbeitern im Weinberg

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Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré

Posté par diaconos le 16 septembre 2020

Nous avons joué de la flute - Oraweb.net

Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas  pleuré.”
Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais, par tous ses enfants,» (Lc 7, 31-35)

Aus­té­rité de la vie de Jean

Les deux évan­gé­listes rendirent à peu près dans les mêmes termes cette pa­ra­bole si hu­mi­liante pour la génération qu’elle concer­na. Ce fut avec une iro­nie pleine de tris­tesse que Jé­sus la com­para à des en­fants mé­con­tents et bou­deurs, que rien ne put in­té­res­ser.

Dans Mat­thieu, Jé­sus dé­crivit l’aus­té­rité de la vie de Jean en ces termes : « ne man­geant ni ne bu­vant », ex­pres­sion évi­dem­ment hy­per­bo­lique. Luc y  substibua celle-ci : « Ne man­geant pas de pain et ne bu­vant pas de vin«   ce qui fut ri­gou­reu­se­ment vrai : « Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. » (Mt 3, 4)

Mat­thieu rap­porta la der­nière pa­role de ce dis­cours, que Jé­sus pro­non­ça avec une joie pro­fonde : «  Mais la sa­gesse a été jus­ti­fiée de la part de ses enfants ».Luc ajouta ce mot si­gni­fi­ca­tif : « tous ses en­fants »

Diacre Michel, Houyoux

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◊ Père Gabriel  : cliquez ici ,pour lire l’article →  Nous avons joué de la flute

Saint Jean-Baptiste

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