Voici de l’eau : qu’est- ce qui empêche que je sois baptisé ?

Posté par diaconos le 25 juillet 2022

Voici de l’eau : qu’est- ce qui empêche que je sois baptisé ? dans comportements

Le baptême de l’eunuque éthiopien est un épisode du Nouveau Testament de la Bible. L’histoire de sa conversion au christianisme est racontée dans les Actes, au chapitre 8 (Ac 8,27-39). Le terme eunuque est un terme biblique pour désigner un officier ou un personnage important. L’appellation donnée à ce personnage lui confie donc une dignité importante. . P. De Meester le considère comme une sorte de ministre des finance. « Candace » est le nom donné dans l’historiographie gréco-romaine à toutes les femmes souveraines ou épouses du royaume de Koush (situé au Soudan actuel). La capitale était Méroé, et le titre de Candace dérive d’un mot méroïtique, kdke, qui faisait référence à n’importe quelle femme royal.

« Éthiopien » était un terme grec pour les peuples à la peau noire en général, souvent appliqué à Koush (qui était bien connu des Hébreux et souvent mentionné dans la Bible hébraïque). L’eunuque n’était pas originaire du pays connu aujourd’hui sous le nom d’Éthiopie, qui correspond à l’ancien royaume d’Axoum, qui a conquis Koush au IVe siècle. Le premier écrivain à l’appeler Éthiopie fut Philostorgius vers 4403. David Tuesday Adamo suggère que le mot utilisé ici (Αίθίοψ, aithiops) est mieux traduit simplement par « Africain »

La religion d’origine de l’eunuque éthiopien est importante en raison des implications ultérieures de sa conversion au christianisme. Il existe de nombreuses théories concurrentes sur le statut religieux de l’eunuque avant sa conversion par rapport au judaïsme et au christianisme. La Recherche moderne tend à placer l’eunuque éthiopien dans une position intermédiaire entre le Juif et le Gentil. . Scott Shauf suggère que « le point principal de l’histoire est de porter l’évangile jusqu’au bout de la terre, pas d’établir une mission auprès des Gentils », et ainsi Luc « ne met pas le statut de Gentil de l’Éthiopien au premier plan ». Cependant, la suggestion que l’eunuque est, ou du moins pourrait être, un Gentil dans l’histoire, à la fois par sa description ethnique et peut-être physique » peut laisser plus de possibilités formative que s’il avait été explicitement catégorisé.

C. K. Barrett oppose l’histoire de l’eunuque éthiopien à celle de Corneille le Centurion, un autre converti. Il note que tandis que l’Éthiopien continue son voyage de retour et sort du récit, Corneille et ses disciples forment une autre église en Judée. L’auteur pense que cela reflète un désir de se concentrer sur Pierre plutôt que sur Philippe11. Robert O’Toole soutient que la façon dont Philippe est emmené est parallèle à la façon dont Jésus disparaît après avoir parlé aux disciples sur la route d’Emmaüs dans Luc 2412. Il existe des parallèles littéraires entre l’histoire de l’eunuque éthiopien dans les Actes et celle d’Ebed-Melech, un eunuque éthiopien dans le livre de Jérémie13. Le texte de ce récit trouve ainsi un écho dans le Livre de Jérémie.

Du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,  l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe en disant : « Mets-toi en marche en direction du sud, prends la route qui descend de  Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. » Et Philippe se mit en marche. Or, un Éthiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie, et  administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer. Il en revenait, assis sur son char, et lisait le prophète Isaïe. L’Esprit dit à Philippe : « Approche, et rejoins ce char. » Philippe se mit à courir, et il entendit  l’homme qui lisait le prophète Isaïe ; alors il lui demanda : « Comprends-tu ce que tu lis ? » L’autre lui répondit : « Et comment le pourrais-je s’il n’y a  personne pour me guider ? »

Il invita donc Philippe à monter et à s’asseoir à côté de lui. Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche. Dans son humiliation, il n’a pas obtenu justice. Sa descendance, qui en parlera ? Car sa vie est retranchée de la terre. Prenant la parole, l’eunuque dit à Philippe : « Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ? De lui-même, ou bien d’un autre ? » Alors Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus. Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »

Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux. Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.  (Ac 8, 26-40)

La rencontre de Philippe et de l’Éthiopien

Philippe reçut, par l’entremise d’un ange, l’ordre de se rendre, vers midi, sur le chemin désert de Jérusalem à Gaza. Ayant obéi promptement, il vit approcher un Éthiopien, ministre des finances de la reine, qui était venu à Jérusalem pour adorer, et s’en retournait, assis sur son char et lisant le prophète Ésaïe. L’Esprit ordonna à Philippe de rejoindre le char de cet homme. Philippe, étant accouru et entendant que l’Éthiopien lisait Isaïe, lui demanda s’il comprenait ce qu’il lisait. L’Éthiopien se plaignit de n’avoir personne qui lui expliqua l’Écriture. Il invita Philippe à s’asseoir à ses côtés. Il lisait le passage qui peignit le serviteur de l’Éternel comme l’agneau qui souffre sans ouvrir la bouche. Il demande si le prophète parla de lui-même ou de quelque autre. Philippe, prenant ces paroles pour point de départ, lui annonça Jésus.

Leur route les amena à un endroit où il y eut de l’eau. L’Éthiopien demanda le baptême, fit arrêter le char et descendit avec Philippe dans l’eau. Philippe le baptisa. Lorsqu’ils sortirent de l’eau, l’Esprit enleva Philippe. L’Éthiopien ne le. vit plus, car, joyeux, il continua son voyage. Philippe se trouva dans Azot, d’où il parcourut le pays, en évangélisant, jusqu’à Césarée. Gaza était une très an­cienne ville phi­lis­tine, si­tuée près de la mer Mé­di­ter­ra­née : « Le territoire des Cananéens s’étendait de Sidon, en direction de Guérar, jusqu’à Gaza et en direction de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm jusqu’à Lécha. »   (Gn 10, 19) 

 Plu­sieurs che­mins y condui­saient de Jé­ru­sa­lem ; l’ange dé­signa à Phi­lippe ce­lui qu’il dut prendre, en lui di­sant qu’il tra­ver­sait une contrée peu ha­bi­tée et peu culti­vée. La pa­trie de cet homme  était l’Éthiopie, pays d’A­frique, si­tue au sud de l’Égypte, dont fai­sait par­tie ce qui est au­jourd’­hui l’A­bys­si­nie. Ce pays fut gou­verné par des reines qui por­tèrent le titre de Can­dace, comme les rois d’Égypte ce­lui de Pha­raon. L’éthiopien fut ministre, de là reine Can­dace. Il fut ministre des finances. Une candace est une reine chez les Koushites, comme pharaon régnant chez les Égyptiens. Il y eut plusieurs reines en Nubie.

Les actes des apôtres, mentionnent une d’entre elles (Ac 8, 27-39), dont un ministre eunuque fut converti et baptisé par le diacre Philippe. Ce récit est repris par Eusèbe de Césarée, qui précisa que cette reine Candace régnait dans l’île de Méroé de la terre des Éthiopiens. Pline l’Ancien rapporta que, de son temps, la reine de l’île de Méroé s’appela Candace, et que ce nom se transmit depuis longtemps de reine en reine. L’Éthiopien reçut la connais­sance du vrai Dieu par des Juifs ha­bi­tant l’Éthio­pie, puis­qu’il vint à Jérusalem pour adorer. Il fut pro­sé­lyte de la porte, car, se­lon  la loi un eunuque ne pou­vait être ad­mis dans l’as­sem­blée du peuple : « Le Bâtard ne sera pas admis à l’assemblée de Yahvé ; même ses descendants jusqu’à à la dixième génération ne seont pas admis à l’assemblée de Yahvé »  ( Dt 23, 3)

La ques­tion de Phi­lippe fut de la plus haute im­por­tance, car il fallait comprendre l’Écri­ture pour la re­ce­voir dans son cœur. La ré­ponse de ce­lui-ci ré­véla son hu­mi­lité et son dé­sir de s’ins­truire. Dieu, en ins­ti­tuant le mi­nis­tère de la Pa­role,  voulut que ses ser­vi­teurs éclai­rés fissent part de leurs lu­mières à ceux qui en manquèrent ; mais, dès que sa pa­role est dé­voi­lée à une âme par le Saint-Es­prit, cette pa­role lui de­vient lu­mi­neuse dans tout ce qui im­porte à son sa­lut. Telle fut l’ex­pé­rience de l’Éthio­pien. Il pres­sen­tit dans le pas­sage du pro­phète la bonne nou­velle du sa­lut, dont son âme fut al­té­rée, et comme il vit en Phi­lippe un homme in­tel­li­gent et ins­truit qui s’in­té­ressa à lui, il l’invite avec bien­veillance à s’asseoir auprès de lui.

La ques­tion de l’eu­nuque tra­hit sa can­deur et son be­soin de s’ins­truire, aussi bien que son in­tel­li­gence. La ques­tion de l’Éthio­pien sup­posa que Phi­lippe, dans un en­tre­tien pro­longé avec lui, lui parla aussi du royaume de Dieu fondé par Jé­sus, de l’Église et du baptême par le­quel on y re­ce­vait les croyants ; l’âme de l’Éthio­pien, tout ou­verte à la vé­rité et à la vie, as­pira à re­ce­voir im­mé­dia­te­ment le sym­bole de son union avec Jésus et avec son Église. Ce fut l’Éthio­pien qui commanda à ses ser­vi­teurs de faire arrêter le char, après que Phi­lippe eut consenti à son bap­tême. Il y eut en tout cela une dé­ci­sion et une promp­ti­tude qui dé­notèrent la sin­cé­rité et la vi­va­cité de sa foi.

Après son baptême, il re­prit la route seul vers son pays, rem­pli de joie, car il ve­nait de trou­ver son Sau­veur et, en lui, la vie éter­nelle.  Azot fut une ville des Phi­lis­tins à l’ouest de Jé­ru­sa­lem, as­sez près de la mer Mé­di­ter­ra­née, dont Phi­lippe sui­vit le ri­vage vers le nord jus­qu’à Césarée : « C’est pour cela que les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans sa maison, ne marchent point sur le seuil de Dagon, à Asdod, jusqu’à ce jour.  » (Samuel 5, 5)

Cette der­nière ville, qu’on ap­pe­lait Cae­sa­rea Stra­to­nis, parce qu’­Hé­rode le Grand l’a­vait bâ­tie sur l’em­pla­ce­ment de la tour de Stra­ton, et qu’on dis­tin­guait ainsi de Cé­sa­rée de Phi­lippe fut très cé­lèbre dans l’­his­toire. Elle ser­vit de ré­si­dence ha­bi­tuelle aux pro­cu­ra­teurs ro­mains ; si­tuée sur les bords de la mer, elle fut à cette époque le prin­ci­pal port de la Pa­les­tine.  Phi­lippe ne fit pas d’une seule traite la longue course d’A­zot à Cé­sa­rée ; mais allant de lieu en lie , il évangélisa toutes les villes par où il pas­sa. Arrivé à Césarée, il trouva un champ de tra­vail qui l’en­ga­gea à fixer sa de­meure dans cette ville :   »Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l’évangélisateur, qui était l’un des Sept, et nous sommes restés chez lui.  » (Ac 21, ,8)

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux :cliquez ici pour lire l’article → Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel (Jn 6, 44-51)

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 Vidéo Philippe et l’Éthiopien

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Dimanche de la Pentecôte dans l’année C

Posté par diaconos le 5 juin 2022

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De l’Évangile selon Jean

Ce même soir, le premier jour de la semaine, les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit  : « «La paix soit avec vous ! ». Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie ». Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : »Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ». (Jn 20, 19-23)

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C +MPS

Viens, Esprit Saint ; viens, Esprit de sainteté, renouvelle nos cœurs, purifie-les par ton feu de charité et fais résonner une fois de plus dans ton Église l’appel à la sainteté, au bonheur, en ces temps où nous en avons tant besoin. « Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. Esprit Saint, suscite un nouvel élan de sainteté dans ton Église.

 Promesse faite par Jésus  aux apôtres

Aujourd’hui le jour de la Pentecôte, se mène à bien l’accomplissement de la promesse faite par le Christ aux Apôtres. Le même soir du jour de Pâques Il répandit sur eux son souffle et leur dit :   »Recevez l’Esprit Saint » (Jn 20, 22). La venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte renouvelle et apporte à sa plénitude ce don de façon solennelle et avec des manifestations externes. Ainsi culmine le mystère pascal. L’Esprit que Jésus transmet crée dans le disciple une nouvelle condition humaine et un sens d’unité. Lorsque l’orgueil de l’homme s’élève jusqu’à se dresser contre Dieu en voulant édifier la tour de Babel, Dieu confonde les langages et ils ne peuvent plus se faire comprendre les uns aux autres.

À la Pentecôte il arrive juste le contraire : par la grâce de l’Esprit Saint, les Apôtres sont compris par des gens d’origine et langages le plus divers. L’Esprit Saint est le Maître intérieur qui amène le disciple vers la vérité, qui le pousse à faire le bien, qui le console dans sa douleur, qui le transforme intérieurement, et lui donne une nouvelle force et capacité. Le premier jour de la Pentecôte de l’ère chrétienne, les Apôtres étaient réunis en compagnie de Marie, et ils priaient. Le recueillement, l’attitude priante est tout à fait indispensable pour recevoir l’Esprit Saint. «Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent: toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux.  (Ac 2, 2-3).

Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint, et se mirent à prêcher courageusement. Ces hommes effrayés s’étaient transformés en courageux prédicateurs qui ne craignaient prison, ni torture, ni martyre. C’est normal; la force de l’Esprit Saint était avec eux. L’Esprit Saint, troisième Personne de la Très Sainte Trinité, c’est l’âme de mon âme, la vie de ma vie, l’être de mon être ; c’est mon sanctificateur, l’hôte de mon intérieur le plus profonde. Pour arriver à la maturité dans la vie de foi il faut que notre rapport avec Lui soit chaque fois plus conscient, plus personnel. Dans cette célébration de la Pentecôte ouvrons à deux battants les portes de notre intérieur.

«  Saint-Esprit, Esprit de Jésus et du Père, vous voulez habiter en moi, pauvre pécheur, pour me transformer en temple de votre gloire. Venez, Esprit de la communion divine, venez et remplissez tout mon être. Venez et unissez-moi à Jésus crucifié et ressuscité, pour être avec lui et avec tous mes frères un seul corps, pour être avec lui un fils bien-aimé du Père. Vous vous êtes donné à moi sans mesure, humblement moi aussi je me donne et me consacre à vous. Rendez-moi docile à votre action pour que vous puissiez accomplir votre mission en moi, dans votre Église et dans le monde, maintenant et jusqu’à l’heure où je me remettrai à vous dans les mains du Père, comme Jésus, pour l’éternité. Je vous prie par l’intercession de Marie et de tous les saints. Amen. Alléluia. » (Acte de donation et de consécration au Saint-Esprit)

Contact   Père Marie Landry 

♥ Mario Massicotte : « Accomplissement des promesses faites à Jésus-Christ »

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Le porc dans les textes bibliques

Posté par diaconos le 10 mai 2022

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»Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent » (Mt 7,6). Les porcs étaient déclarés comme étant des animaux impurs. Il était expressément défendu aux Israélites de manger de la chair du porc (Lv 11, 7 : Dt 14, 8). Les divers noms de cet animal sont utilisés, dans de nombreuses langues parlées dans le monde, pour désigner des personnes physiquement et moralement sales. Le porc représente l’homme naturel, l’homme charnel, l’homme non régénéré. Celui qui se complet dans le mal, la souillure, le péché.

Les choses saintes, il les méprise, il s’en moque, il ne leur accorde aucun intérêt. Jésus le souligne dans ce passage de l’évangile de Matthieu. Vous pouvez remarquer que non seulement ils bafouent les choses saintes, mais ils font la guerre à ceux qui les aiment ! Jésus ne nous demande pas de juger les personnes mais d’avoir du discernement et de la sagesse dans la manière de témoigner aux pécheurs. Chiens et pourceaux, dans ce texte sont des pluriels, c’est comme pour nous indiquer que lorsqu’ils sont en groupe, il est difficile de les atteindre.

Le fils prodigue au plus bas de sa déchéance n’avait qu’une seule envie : manger la nourriture des pourceaux (Lc 15, 15.16). Quelle misère lorsque l’homme déchu n’a pas d’autre envie que de se nourrir de choses sales et souillées, qui le souillent encore plus ! Lorsque Jésus a délivré le possédé de Gadara, il a permis aux démons d’aller dans les pourceaux qui paissaient près de ce lieu (Mt 8,31), comme pour nous rappeler que l’impureté est un lieu de refuge pour les démons. Le dicton qui dit : « Chassez le naturel, il revient au galop » trouve un écho dans ces paroles de Pierre : « Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier » (2 P 2,22).

Ce verset nous enseigne que nous avons besoin d’autre chose que d’une nouvelle religion, que d’un petit lavage extérieur, que d’une sainteté apparente et superficielle ; nous avons besoin d’une complète régénération. Nous devons naître de nouveau et être débarrassés de notre vieille nature. Pour qu’un porc ne se comporte plus comme un porc, il ne suffit pas de le laver, de lui mettre un joli nœud rose autour du cou, il faut que sa nature soit changée. Certes, cela est humainement impossible, mais Dieu peut le faire, comme le déclare Pierre : « Nous avons été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible… » (1 P 1,23).

La régénération est ici en­vi­sa­gée comme mo­tif d’un vrai amour fra­ter­nel : elle en fait un de­voir sa­cré, en le ren­dant pos­sible. Le moyen de ce re­nou­vel­le­ment n’est pas ter­restre (semence corruptible) ; la vie nou­velle ne vient pas de ce monde, mais de Dieu, c’est sa parole, semence incorruptible, qui agit par le Saint-Es­prit et crée la vie dans les âmes. Cette Pa­role est vivante et permanente (les mots pour l’éternité du texte reçu, quoi­qu’ils se lisent dans plu­sieurs ma­jusc, ne sont pas authentiques, et c’est pour cela que la vie qui en pro­vient est im­pé­ris­sable comme tout ce qui est di­vin.

La parole du Dieu vivant et qui demeure pré­sente cette for­mule mais dans Hébreux 4.12 :  « La parole vivante. » Dans ce pas­sage, un grand nombre d’in­ter­prètes rat­tachent l’é­pi­thète à la parole. Merci Seigneur, car Jésus est venu donner sa vie pour m’arracher à la boue du péché et faire de moi une nouvelle créature.  Le de­voir de ne pas ju­ger a ses li­mites, il n’ex­clut pas ce­lui de dis­cer­ner. Tel est le seul rap­port ad­mis­sible entre cette pa­role et celles qui pré­cèdent. Ce qui est saint, ce sont les vé­ri­tés de la Pa­role de Dieu, les ex­pé­riences pro­duites dans l’âme par l’Évan­gile et que Jé­sus com­pare à des perles pré­cieuses.

Il ne faut pas les pré­sen­ter à des hommes si cor­rom­pus que Jé­sus les com­pa­ra à des ani­maux im­purs. Ils ne purent que les fouler aux pieds et elles ne firent qu’ex­ci­ter leur haine et leurs vio­lentes per­sé­cu­tions. Le porc, car il a l’ongle divisé et ne rumine pas ; il vous sera souillé ; vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts. (Dt 14,8) Ce jeune homme riche et libre dans la mai­son pa­ter­nelle, le voilà dans l’in­di­gence et la ser­vi­tude ; ce fils d’une fa­mille ho­no­rable, le voilà faisant paître des pourceaux, ce qui, outre l’ab­jec­tion du mé­tier, était un ob­jet d’­hor­reur pour un Juif. (L 15,16) Il y a, dans le monde mo­ral, des suites du pé­ché plus dé­gra­dantes en­core.

Le pre­mier de ces dic­tons se trouve dans Proverbes 26, 11 : «  Comme le chien re­tourne à ce qu’il a vomi, ainsi le fou ré­itère sa fo­lie ». Le deuxième n’est pas tiré de la Bible. Ils sont des­ti­nés à mar­quer l’ab­jec­tion de ceux qui re­tombent dans le pé­ché.   »Nous avons été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible » (1 P 1,23) : la régénération est ici envisagée comme mo­tif d’un vrai amour fra­ter­nel. Cette Pa­role est vivante et permanente, et c’est pour cela que la vie qui en pro­vient est im­pé­ris­sable comme tout ce qui est di­vin.

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 La Bible expliquée : « Un chrétien peut-il manger du porc ? »

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Четвертое воскресенье по Пасхе года C

Posté par diaconos le 7 mai 2022

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Это хлеб вечной жизни

#Тело Христово – это понятие в христианском богословии, которое относится к искуплению, вечной жизни, обмену, братству и передаче Божественного Слова. В католической мессе во время Евхаристической молитвы священник говорит: « Когда Он был искуплен и свободно вошел в Свои Страсти, то, взяв хлеб, благодарил, преломил и дал ученикам Своим, сказав: Примите сие, и ешьте все: сие есть Тело Мое, которое за вас предается ». Эта ссылка на Тайную вечерю, трапезу перед распятием Иисуса Христа, символизирует плоть, которую Мессия отдал, чтобы искупить человечество от грехов.

Чуть позже на службе священник говорит: « Вспоминая здесь смерть и воскресение Сына Твоего, мы предлагаем Тебе, Господи, хлеб жизни ». Даже больше, чем прощение, хлеб, как говорит священник, является хлебом жизни, символом воскресения, которое Иисус принес человечеству. Тело Христово – это дар Мессии о прощении грехов, это новое слово, означающее воскресение, и, прежде всего, это хлеб жизни от этого слова Христа, которое хочет принести милосердие и братство. Моисей освободил народ от рабства; Иисус через дар своего тела, через жертвоприношение, хочет вывести на свет кардинальные добродетели и богословские добродетели. Община « Хлеб жизни » была новой общиной Римско-католической церкви, основанной в 1976 году Паскалем и Мари-Анник Пинго и распущенной 9 апреля 2015 года епископом Жан-Клодом Буланже.

Это хлеб вечной жизни

зже на службе священник говорит: « Вспоминая здесь смерть и воскресение Сына Твоего, мы предлагаем Тебе, Господи, хлеб жизни ». Даже больше, чем прощение, хлеб, как говорит священник, является хлебом жизни, символом воскресения, которое Иисус принес человечеству. Тело Христово – это дар Мессии о прощении грехов, это новое слово, означающее воскресение, и, прежде всего, это хлеб жизни от этого слова Христа, которое хочет принести милосердие и братство. Моисей освободил народ из рабства; Иисус через дар своего тела, через жертвоприношение, хочет вывести на свет кардинальные добродетели и богословские добродетели.

Община « Хлеб жизни » была новой общиной »  Римско-католической церкви, основанной в 1976 году Паскалем и Мари-Анник Пинго и распущенной 9 апреля 2015 года епископом Жан-Клодом Буланже. Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна Иисус накормил пять тысяч человек, а его ученики видели, как он ходил по морю. На следующий день толпа на другом берегу обнаружила, что была только одна лодка и что Иисус не поплыл со Своими учениками, которые ушли без Него. Но к месту, где ели хлеб после благодарения Господа, прибыли другие лодки из Тивериады.

Когда толпа увидела, что ни Иисуса, ни Его учеников там нет, люди сели в лодки и отправились в Капернаум искать Иисуса. Когда они нашли Его на другом берегу реки, то сказали Ему: « Равви, когда Ты пришел сюда? « Иисус сказал им: « Аминь, говорю вам: Вы ищете Меня не потому, что видели знамения, но потому, что ели хлеб и насытились. Не трудитесь для пищи погибшей, но для пищи, дающей жизнь вечную, которую даст вам Сын Человеческий, Которого запечатлел Своей печатью Бог Отец. Они сказали Ему: « Что нам делать, чтобы творить дела Божии? « Иисус сказал им: « Дело Божие состоит в том, чтобы вы уверовали в Того, Кого Он послал. (Ин 6, 22-29)

Община « Хлеб жизни » была новой общиной Римско-католической церкви, основанной в 1976 году Паскалем и Мари-Анник Пинго и распущенной 9 апреля 2015 года епископом Жан-Клодом Буланже. Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна Иисус накормил пять тысяч человек, а его ученики видели, как он ходил по морю. На следующий день толпа на другом берегу обнаружила, что была только одна лодка и что Иисус не поплыл со Своими учениками, которые ушли без Него. Но к месту, где ели хлеб после благодарения Господа, прибыли другие лодки из Тивериады.

Когда толпа увидела, что ни Иисуса, ни Его учеников там нет, люди сели в лодки и отправились в Капернаум искать Иисуса. Когда они нашли Его на другом берегу реки, то сказали Ему: « Равви, когда Ты пришел сюда? « Иисус сказал им: « Аминь, говорю вам: Вы ищете Меня не потому, что видели знамения, но потому, что ели хлеб и насытились. Не трудитесь для пищи погибшей, но для пищи, дающей жизнь вечную, которую даст вам Сын Человеческий, Которого запечатлел Своей печатью Бог Отец. Они сказали Ему: « Что нам делать, чтобы творить дела Божии? « Иисус сказал им: « Дело Божие состоит в том, чтобы вы уверовали в Того, Кого Он послал. (Ин 6:22-29)

Дай нам, Господи, Твой хлеб жизни. Вот мои протянутые руки

Когда толпа обнаружила, что ни Иисуса, ни Его учеников нет на берегу Тивериадского озера (166 км2), люди взяли лодки и отправились в Капернаум, на северо-западном берегу озера, на севере государства Израиль, искать Иисуса. Там они нашли его. Тогда Иисус сказал этой толпе: « Вы ищете Меня не потому, что видели знамения, но потому, что ели хлеб и насытились ». Эти люди ожидали от Иисуса не знамений Царства Божьего, а лишь материальных благ. Этот диагноз очень актуален сегодня: мы, безусловно, полны во время знаменитого умножения хлебов. Если мы позволим себе испытать этот диагноз, то обнаружим, что мы тоже голодны. Мы жаждем денег, комфорта, внимания, побега, безопасности.

Если Иисус решает наши проблемы, мы готовы следовать за Ним без малейших колебаний, но если Он предлагает нам головокружительные знаки Своего Царства, которые не удовлетворяют нас, разве мы не готовы оставить Его? Чтобы действительно найти Иисуса, мы должны искать Его. В чем заключается наш поиск Иисуса? Это поиск тех евреев, которые искали Бога Провидения, который накормит их, не заставляя работать? Мы просим исцеления, успеха, удовольствия, мгновенного счастья, часто забывая исполнить законные желания Бога, Его повеление любить другого, как самого себя.

Только тогда мы сможем по-настоящему насладиться тем, что Он хочет дать нам: Его Словом, Его ХЛЕБОМ ЖИЗНИ, Его ЛИЧНОСТЬЮ через Его Тело и пролитую Кровь, истинным общением с Ним. Прежде чем мы начали искать Иисуса, Он искал нас. Давайте присоединимся к Нему в молитве: Господи, мы жаждем Тебя! Покажите нам свое лицо! Пусть течет фонтан Твоего Слова! Тогда мы сможем наполниться Твоей ЛЮБОВЬЮ и нести ее всем, кто встречается на нашем пути, особенно бедным и брошенным. Иисус попросил их молиться за говорящих

Если Иисус решает наши пр

 Дай нам, Господи, Твой хлеб жизни. Воруки т мои протянутые Когда толпа обнаружила, что ни Иисуса, ни Его учеников нет на берегу Тивериадского озера (166 км2), люди взяли лодки и отправились в Капернаум, на северо-западном берегу озера, на севере государства Израиль, искать Иисуса. Там они нашли его. Тогда Иисус сказал этой толпе: « Вы ищете Меня не потому, что видели знамения, но потому, что ели хлеб и насытились ». Эти люди ожидали от Иисуса не знамений Царства Божьего, а лишь материальных благ. Этот диагноз очень актуален сегодня: мы, безусловно, полны во время знаменитого умножения хлебов. Если мы позволим себе испытать этот диагноз, то обнаружим, что мы тоже голодны. Мы жаждем денег, комфорта, внимания, побега, безопасности.

 Если Иисус решает наши проблемы, мы готовы следовать за Ним без малейших колебаний, но если Он представляет нам ослепительные знаки Своего Царства, которые не удовлетворяют нас, разве мы не готовы оставить Его ? Чтобы действительно найти Иисуса, мы должны искать Его. В чем заключается наш поиск Иисуса? Это поиск тех евреев, которые искали провиденциального Бога, который накормит их, не заставляя работать? Мы просим исцеления, успеха, удовольствия, мгновенного счастья, часто забывая исполнить законные желания Бога, Его заповедь любить других, как самого себя.

Только тогда мы сможем по-настоящему насладиться тем, что Он хочет дать нам: Его Словом, Его ХЛЕБОМ ЖИЗНИ, Его ЛИЧНОСТЬЮ через Его Тело и пролитую Кровь, истинным общением с Ним. Прежде чем мы начали искать Иисуса, Он искал нас. Давайте помолимся вместе с Ним: « Господи, мы жаждем Тебя! Покажите нам свое лицо! Пусть течет фонтан Твоего Слова! Тогда мы сможем наполниться Твоей Любовью и нести ее всем, кто встречается на нашем пути, особенно бедным и брошенным. Иисус просил их потрудиться для пищи, сохраняемой для жизни вечной, которую даст вам Сын Человеческий и которую Отец отметил Своим знаком.

Это приглашение Иисуса касается всех нас: Давайте трудиться ради этой небесной пищи, дарующей вечную жизнь. Живительная пища, в которой мы нуждаемся, – это Сам Иисус :  « Я есмь хлеб, сшедший с небес. Кто будет есть хлеб сей, тот будет жить вечно. (Иоанна 6, 51). Когда мы голодны и жаждем Его любви, Иисус наполнит наши сердца таинством Евхаристии, в котором Он делает Себя доступным для всех. Теперь мы понимаем смысл Евхаристии: « Иисус стал хлебом жизни, чтобы утолить наш голод по Богу, но уязвим как хлеб, чтобы мы могли ответить на Его любовь к нам ». (Мать Тереза)

Во втором чтении Павел, апостол Христа, говорит о людях, которые позволяют себе ничем не руководствоваться : « Не будьте как язычники, которые позволяют себе ничем не руководствоваться. Не будьте как язычники, которые ничем не руководствуются, но как новый человек, святой, праведный и созданный в истине по образу Божьему. Кто приходит ко Мне, говорит Иисус, тот уже никогда не будет голоден. Какая жалость, если наших пирожных было достаточно. Дай нам, Господи, Твой хлеб жизни. Вот мои протянутые руки. « 

Дьякон Мichel houyoux

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 Я есмь Хлеб Жизни

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