Mardi de la deuxième Semaine de Carême

Posté par diaconos le 2 mars 2021

Ils disent et ne font pas

Ils disent et ne font pas – St-Jacques St-Christophe de la Villette

# Les pharisiens constituent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu avec les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., en réponse à l’hellénisation voulue par les autorités d’alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l’évolution. S’éteignant vers la fin du Ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du XXe siècle ont souligné la difficulté d’en cerner la complexité.

C’est dans la littérature néotestamentaire que se trouvent les plus anciennes attestations du terme « pharisien ». La première, datée des environs de 56-58, figure dans l’Épître aux Philippiens dont l’auteur est Paul de Tarse. La reconstruction des Pharisiens par l’exégèse juive s’est longtemps appuyée sur des textes d’époques différentes : la Mishna et la Tosephta, le Talmud de Jérusalem, le Talmud de Babylone. Les rabbins favorisèrent le plus souvent le terme de « ‘hakhamîm » pour désigner leurs prédécesseurs.

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,  Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.» (Mt 23, 1-12)

Discours contre les scribes et les pharisiens

Jésus adressa un discours aux foules et aux disciples : il voulut prémunir contre l’esprit des principaux du peuple, puis il prit directement à partie ces derniers, dont il démasqua et censura les vices dans une suite d’apostrophes foudroyantes. Matthieu seul  conserva ce discours.

Marc et Luc n’en citèrent que quelques fragments, qu’ils placèrent en d’autres occasions comme la critique moderne prêta à Matthieu le procédé de réunir en discours suivis diverses paroles de Jésus, elle ne manqua de lui attribuer la composition de ce discours.

Mais : il est tout à fait dans la situation qu’à ce moment Jésus exprime toute sa pensée sur ses adversaires. (De Wette). Tout ce discours est d’un seul jet, et si plein de vie et d’unité qu’on ne saurait douter qu’il n’ait été prononcé ainsi, bien que peut-être il renferme quelques éléments empruntés à d’autres discours de Jésus. (Meyer)

La chaire de Moïse désigne l’activité et l’autorité que Moïse exerça comme législateur et conducteur du peuple  : « Le lendemain, Moïse s’assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu’au soir. » (Ex 18, 13).  Ils s’assirent dans cette chaire comme successeurs du grand serviteur de Dieu. Les rabbins employèrent la même expression pour dire qu’un maître  succéda à un autre dans son enseignement.

Comme les hommes de ce parti manifestèrent une hostilité croissante envers Jésus, comme ils résistèrent à ses avertissements et arrêté le projet de se saisir de lui,  il renonça à tout ménagement à leur égard et rompit ouvertement avec eux. Les scribes, en tout semblables aux pharisiens, prirent la même position.

Leur nom signifie proprement écrivains, et désigne, par extension, des hommes lettrés, des savants en général : « Où est le sage ? où est le scribe ? où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? » (1 Co 1, 20)  Ce furent là les sopherim de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les hommes des livres.

Dans les évangiles, ils sont appelés scribes, ou légistes, ou docteurs de la loi, parce que le principal objet de leurs études était la loi de Moïse en elle-même et dans ses applications diverses à la vie du peuple. Et comme cette loi était à la fois loi religieuse et loi civile, les scribes étaient en même temps théologiens et jurisconsultes.

Ils sont souvent nommés avec les pharisiens, parce que la plupart d’entre eux appartenaient à cette secte, ou avec les principaux sacrificateurs, dont ils étaient les conseillers dans les applications de la loi et dans les cas de conscience, ou enfin avec les anciens leurs collègues au sanhédrin ou conseil supérieur de la nation : « De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! » (Mt 27, 41-22a)

Les scribes prirent toujours une part très active dans l’opposition contre Jésus. Ils l’épièrent, ils blâmèrent sa conduite, ils cherchèrent à le surprendre par des questions insidieuses : « L’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :  Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?  » (Mt 22, 36-36)

La plupart des interprètes firent des restrictions diverses à cette recommandation de Jésus, attendu que les scribes et les pharisiens purent enseigner des choses fausses que, dans ce cas, les disciples ne devaient ni garder, ni faire. Mais Jésus n’entra pas dans cette distinction ; il supposa qu’ils enseignèrent la loi de Moïse, dans la chaire duquel ils s’assirent.

Lier des fardeaux est une expression figurée qui signifie : rassembler en un corps tous les commandements de la loi, avec les innombrables et minutieuses prescriptions cérémonielles que les pharisiens y avaient ajoutées, pour en exiger l’observation. Ces fardeaux pesants et difficiles à porter, là où ni la grâce ni l’amour n’aida à les porter, les pharisiens les imposèrent à d’autres ; mais, bien loin de s’en charger eux-mêmes, ils ne les remuèrent pas même du doigt.

 Jésus cita ces détails comme des exemples de leur désir vaniteux et hypocrite d’être vus des hommes. Les phylactères, encore en usage chez les Juifs, sont des bandes de parchemin, sur lesquelles sont écrites des paroles de l’Écriture : pendant la prière, on les attacha au bras gauche ou sur le front, en se fondant sur « Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. (Ex 3, 9)

Ils attachèrent aussi a ces objets l’idée superstitieuse d’une amulette ou d’un talisman, car phylactère signifie préservatif. Ils les élargissent, dit Jésus, afin d’être plus sûrs encore d’être vus des hommes. Quant au terme « franges », il désigne une espèce de houppe que les Juifs portaient au bord de leurs manteaux. Dans les festins, les synagogues, les places publiques, partout où ils purent attirer sur eux les regards.

Le titre de père, pris dans un sens moral spirituel, est plus élevé encore que celui de maître et indique une plus grande dépendance à l’égard de celui à qui il est attribué. La raison de cette défense est admirablement exprimée par ce contraste : votre Père sur la terre, votre Père dans les cieux.

Si Dieu seul est le Père de ceux qu’il engendre par son Esprit pour une vie nouvelle, Christ seul est le directeur de ceux qu’il conduit par sa parole et par son exemple dans les voies de cette vie nouvelle. Tous ces titres : maître, père, directeur, ne font, appliqués à des hommes, que dérober à Dieu et à son Christ la gloire qui leur appartient. C’est par là que se fondirent les partis et les sectes.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholique.org   Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux

◊ Sensus Fidelium  : cliquez ici pour lire l’article →  Le mardi de la deuxième semaine de Carême

   Mardi 2ème semaine de Carême

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Third Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 20 janvier 2021

Convert and believe the Gospel

Convertissez-vous et croyez à l'évangile

# The institution of the twelve apostles is an episode in the life of Jesus which appears in the three synoptic gospels: Matthew 10, 1-4, Mark 3, 13-19, Luke 6, 12-16, but not in the Gospel according to John. It relates the initial selection of the twelve apostles from among the disciples of Jesus. Salvation is a spiritual concept that means « deliverance and liberation ». The believer who possesses salvation is thus delivered and freed from sin, dissatisfaction and eternal condemnation (hell). He enjoys a relationship with God and thus has access to paradise. Soteriology is a field of theology that studies the different doctrines of salvation.

Noting a variety of salvation theologies, some authors have tried to articulate them. Since it is Christ who saves humanity, a conception of salvation will therefore have consequences for an understanding of the mysteries of Christ: soteriology influences Christology. Bernard Sesboüé proposed a similar model, but, following Aulen, he distinguished a salvation that comes from God and a salvation that comes through man. Various New Testament texts stress the central importance of eternal salvation. Other expressions are used to designate salvation, such as « eternal life » or « Kingdom of God ».

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From the Gospel of Jesus Christ according to Saint Mark

After the arrest of John the Baptist, Jesus left for Galilee to proclaim the Gospel of God ; he said : « The time is fulfilled: the kingdom of God is at hand. Convert and believe in the Gospel. « Passing along the Sea of Galilee, Jesus saw Simon and Andrew, Simon’s brother, casting their nets into the sea, for they were fishermen.
He said to them, « Come after me. I will make you fishers of men. « Immediately they left their nets and followed him. Jesus went a little further on and saw James, son of Zebedee, and his brother John, who were in the boat repairing the nets. Immediately Jesus called them. So leaving their father Zebedee and his workers in the boat, they went after him.  (Mk 1, 14-20)

Vocation of the first disciples

John’s imprisonment brought Jesus back to Galilee. Passing along the lake, Jesus called Simon and Andrew, then James and John to follow him. They left their father Zebedee with the workers. Mark summed up the preaching of Jesus Christ as: the Gospel of God, that is to say, the good news of salvation of which God is the author : « PAUL, SERVANT of Christ Jesus, called to be an Apostle, set apart for the Gospel of God, to all the beloved of God who are in Rome. « (Rm 1, 1)

The time that was fulfilled was the great time determined by God, announced by the prophets, hoped for and desired by the believers of the Old Covenant, the time of salvation : « But when the fullness of time came, God sent forth his Son, born of a woman and subject to the law of Moses) ». (Gal 45:4) Then Jesus began to found the kingdom or kingdom of God on earth : « Be converted, for the kingdom of heaven is at hand. « (Mt 3, 2)

The way to enter this spiritual realm is for the sinful man to repent or convert.  This double experience of our soul: the deep and painful feeling of sin, and the faith of the heart which embraces all the treasures of grace offered by the Gospel, is usually simultaneous ; it is one and the same work of God’s Spirit within it. Mark alone preserved this rich and complete summary of the preaching of Jesus Christ, which contains the seeds of all the teachings of the Gospel.

« And immediately Jesus called them, and leaving Zebedee their father in the boat with the workmen, they followed him. »  Mark alone retained this characteristic feature, that the two sons of Zebedee left their father in the boat with the workers.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian websites

◊ Roots Covenant Church :  click here to read the paper → The Calling of the first disciples

◊ The parish of st Patrick  click here to read the paper → Reflections on Mark 1:14-20 – The Calling of The first disciples

Fr. Francis Martin : « 3rd Sunday Ordinary Time, Cycle B, Gospel »

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Zweiter Adventssonntag im Jahr B

Posté par diaconos le 3 décembre 2020

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In der Wüste schrie eine Stimme :  » Bereitet den Weg des Herrn, macht seine Pfade gerade

# Johannes der Täufer, dessen Geburtsname Yohanan ist (hebräisch: יוחנן), ist eine wichtige Figur im Christentum und im Islam. Historisch gesehen wird seine Existenz durch eine Passage von Flavius Josephus bezeugt, der zur Zeit Jesu von Nazareth ein jüdischer Prediger war. Das Evangelium nach Johannes lokalisierte das Wirken des Täufers an den Ufern des Jordan und in Bethanien jenseits des Jordans. Jesus soll eine Zeit lang in seiner Umgebung gelebt haben und dort seine ersten Apostel rekrutiert haben. Die synoptischen Evangelien synchronisieren den Beginn der Tätigkeit Jesu mit der Gefangenschaft des Johannes. Die Zuhörerschaft dieses apokalyptischen Propheten wuchs weiter, bis zu dem Punkt, an dem er die Reaktion von Herodes Antipas provozierte, der, als er sah, wie er seine Anhänger versammelte, befürchtete, dass er eine Revolution auslösen könnte. In den synoptischen Evangelien wurde der Täufer getötet, weil er die Ehe des Antipas mit Herodias kritisierte. Im Christentum ist Johannes der Täufer der Prophet, der das Kommen Jesu von Nazareth ankündigte. Er taufte ihn am Ufer des Jordan und erlaubte einigen seiner Jünger, sich ihm anzuschließen. Als Vorläufer des Messias wird er in den Synoptikern so dargestellt, als teilte er viele Züge mit dem Propheten Elias. Er wird am 24. Juni gefeiert, der seiner Geburt gedenkt, und am 29. August, dem Gedenken an seine Enthauptung.

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach dem Heiligen Markus

Beginn des Evangeliums von Jesus, Christus, Sohn Gottes. Es ist geschrieben in Jesaja, dem Propheten: Siehe, ich sende meinen Boten vor dir her, um dir den Weg zu öffnen. Stimme eines Schreienden in der Wüste :  » Bereitet den Weg des Herrn, macht seine Pfade gerade. « Da erschien Johannes, der taufte, in der Wüste. Er verkündete eine Taufe der Bekehrung zur Vergebung der Sünden.

Ganz Judäa und alle Einwohner Jerusalems gingen zu ihm und ließen sich von ihm im Jordan taufen, wobei sie sich öffentlich zu ihren Sünden bekannten. Johannes war in Kamelhaar gekleidet und trug einen Ledergürtel um seine Lenden; er aß Heuschrecken und wilden Honig. Er verkündete: « Siehe, wer stärker ist als ich, der kommt hinter mir her; ich bin nicht würdig, mich zu bücken, um den Riemen seiner Sandalen zu lösen. Ich habe dich mit Wasser getauft; er wird dich im Heiligen Geist taufen. « (Mk 1,1-8)

Bereitet den Weg des Herrn vor

Christus wird als Herr der Macht und Hirte der Sanftmut kommen : « Siehe, Gott der Herr, er kommt mit Macht. Wie ein Hirte führt er seine Herde; sein Arm sammelt die Lämmer, und sie tragen sie auf seinem Herzen » (Erste Lesung). Zweifellos lässt er uns immer noch warten : « Der Herr kommt nicht zu spät, um sein Versprechen zu halten; er wartet auf euch, denn er lässt nicht zu, dass einige verloren gehen, sondern er will, dass alle Zeit haben, sich zu bekehren » (Erste Lesung). «  (Zweite Lesung). Es geht darum, ihm den Weg zu bereiten, indem man sein Leben verändert.

In der Wüste schreit eine Stimme : « Bereitet den Weg des Herrn vor, macht seine Wege gerade » Der Herr kommt, wir müssen ihm einen Weg bereiten. Dieses Bild des Weges finden wir in der Bibel. Wege und Straßen sind ein lebenswichtiges Bindeglied zwischen Menschen und Zivilisationen: Sie ermöglichen es den Menschen, von einem Ort zum anderen zu kommunizieren und einander zu begegnen.

Diese Wüste, die es zu verwandeln gilt, ist die Wüste der sozialen und religiösen Not der Menschen, die Wüste der Einsamkeit, die Wüste, die auch durch die mangelnde Achtung der Menschenwürde verursacht wird.

Gegen Ende des Jahres 27 verkündete Johannes der Täufer in der Wüste eine Taufe der Bekehrung zur Vergebung der Sünden ; er verschonte seine Zuhörer nicht. Ändern Sie Ihr Verhalten vollständig… drehen Sie sich um! Sie haben das getan ? Jetzt machen Sie das Gegenteil. Dieses Böse, das Sie getan haben, hören Sie auf, es zu tun. Das Gute, das Sie nicht getan haben, fangen Sie an, es zu tun. Ändern Sie es ! Verändert euch !

Wenn Weihnachten naht, sind wir eingeladen, das Sakrament der Versöhnung zur Vergebung unserer Sünden zu empfangen. Von nun an sollten wir uns darauf vorbereiten, es zu einem ernsthaften, erwachsenen und verantwortungsvollen Prozess zu machen. Und wie die Menschenmengen, die an den Jordan kamen, wollen wir damit beginnen, unsere Sünden zu bekennen: Herr, öffne mir die Augen !

Das Kommen Jesu muss für alle vorbereitet werden. Beginnen wir damit, alles aus unserem Leben zu entfernen, was Gott zuwiderläuft; lernen wir, andere nicht zu verurteilen oder zu verdammen, auch wenn sie Unrecht getan haben. Indem wir sie zurückweisen, weisen wir Gottes Liebe zu ihnen zurück. Manchmal klagen wir im Namen der Wahrheit an und klagen sie an. Diese Art, die Dinge zu tun, ist oft heuchlerisch und vor allem gibt sie der Person, die das Opfer ist, keine Chance.

Verstehen wir das gut : Jeder Sünder ist ein Mensch, den Gott retten will ! Die wahre Bekehrung muss vom Zeugnis unseres Lebens begleitet sein. Johannes der Täufer hat das Kommen des Herrn angekündigt und sich darauf vorbereitet. Wie er müssen auch wir die Ärmel hochkrempeln, um eine gerechtere und brüderlichere Welt aufzubauen. Aber als Zeugen des Glaubens dürfen wir dieses Wort des Evangeliums nie vergessen : « Wer hinter uns kommt, den verkünden wir, der ist mächtiger als wir. »

Diese Weihnachtsvorbereitung schickt uns zu anderen zurück. Es ist ein Aufruf, in unseren Familien Zeugnis für unseren Glauben abzulegen. Geben wir diesem Fest eine religiöse Dimension. Das Familienweihnachtsfest wird nur dann wirklich erfolgreich sein, wenn wir es im Voraus vorbereiten. Niemand wartet bis zum letzten Moment, um Einladungen zu verschicken und Geschenke vorzubereiten. Und wenn wir mindestens ebenso viel Energie in die Vorbereitung auf das Kommen Jesu investieren !

Diakon Michel Houyoux

Links zu anderen christlichen Webseiten

◊  Predigt von der Abt  Richard Baus : klicken Sie hier, um den Aerikel zu lesen → Zweiter Adventssonntag im Jahr B

◊ Advent : Zeit der Vorbereitung  : klicken Sie hier, um den Aerikel zu lesen →   Zweiter Adventssonntag im Jahr B

  Bereitet den Weg des Herrn

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Dinsdag van de eerste week van de advent in jaar B

Posté par diaconos le 1 décembre 2020

Jesaja 25:1

Jezus verheugde zich met vreugde onder de werking van de Heilige Geest

# De Heilige Geest wordt binnen het christendom beschouwd als de Geest van God. Samen met God de Vader en de Zoon van God vormt de Heilige Geest de Heilige Drie-eenheid. Volgens de algemene opvatting werd deze leer officieel vastgesteld op het Concilie van Nicea in 325, maar de ideeën hieromtrent leefden al langer binnen de christelijke gemeenschap. De Heilige Geest wordt doorgaans gesymboliseerd in de vorm van een duif of een vuurvlam. De Heilige Geest voert Gods hoofddoelstelling uit om een vredesrelatie tussen mensen en God en tussen de mensen op te bouwen. De Heilige Geest in relatie tot Jezus Van de Heilige Geest wordt ook geloofd dat hij in het leven van Jezus Christus werkzaam was om hem te helpen bij zijn werk op aarde. De Heilige Geest speelde een rol in: De geboorte van Jezus. Volgens de Evangeliën werd Jezus niet op een natuurlijke manier verwekt, maar door de Heilige Geest. Hij werd geboren uit de maagd Maria. De Apostolische geloofsbelijdenis zegt dat Jezus « ontvangen » is van de Heilige Geest.Het ontvangen van zijn roeping bij zijn doop. Hem toerusten in zijn werk. Jezus’ werk ving aan nadat hij gedoopt was. In de Evangeliën wordt beschreven dat er een duif op Jezus neerdaalde waardoor deze in staat was zijn werk te doen.

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Lucas

In datzelfde uur verheugde Jezus zich met vreugde onder de werking van de Heilige Geest en zei : « Vader, Heer van hemel en aarde, ik prijs u, want wat u voor de wijzen en geleerden verborgen hebt gehouden, hebt u aan de kleintjes geopenbaard. Ja, Vader, u wilde het zo in uw goedheid. Alles is mij door mijn vader gegeven. Niemand weet wie de Zoon is behalve de Vader; en niemand weet wie de Vader is behalve de Zoon en hij aan wie de Zoon hem wil openbaren.  » (Lk 10, 21-24)

De verheerlijking van Jezus

In datzelfde uur, …gaven deze woorden de oorzaak aan van deze opwinding van vreugde die Jezus heeft ervaren. De plaats die door Lukas aan deze uitstorting van Jezus’ ziel werd toegewezen, was de ware. Mattheus en Mt 11, 28 volgden met een ontroerende uitnodiging aan vermoeide en bezwaarde zielen. Hoewel Jezus de vreugde van zijn discipelen slechts met wijsheid heeft goedgekeurd, heeft hij zich er volledig mee verbonden ; maar zijn vreugde had oneindig veel hogere motieven, want zijn blik drong door tot in de diepte van deze eerste successen van zijn heerschappij en de triomfen die daarop volgden.

Terwijl het Evangelie ons vaak vertelt over het verdriet en de tranen van Jezus, is dit zowat de enige plaats waar hij tot ons spreekt over zijn vreugde en zelfs over zijn blijdschap. Een variant zegt : « Hij verheugde zich in de Heilige Geest », dat wil zeggen, het zou de Geest van God zijn geweest die Jezus heeft geïnspireerd met deze levendige beweging van vreugde. Ondanks het gezag van Tischendorf en andere critici, die zich baseerden op Codex Sinaiticus, B, C, D, Itala en Syriac, was het waarschijnlijk dat de les van de ontvangen tekst de voorkeur had. Het betekent dat het in de diepe intimiteit van zijn geestelijk wezen was dat Jezus deze vreugde beleefde.

Deze woorden : en zich wenden tot zijn discipelen, ontbreken in Codex Sinaiticus, B, D, Itala ; maar ze werden bevestigd door A, C, kapitalen, versies, en Tischendorf behield ze. Verschillende moderne critici, waaronder M. Godet, schrapten ze.

In het evangelie van Matteüs richtte Jezus zich tot zijn discipelen, die blij waren de instructies die Hij hen in zijn gelijkenissen gaf te horen en te begrijpen, terwijl ze voor anderen een gesloten brief bleven. Hier wilde hij hen laten voelen hoe gelukkig ze waren om dit meest briljante moment van zijn bediening mee te maken en er zelf actief aan deel te nemen. Hij richtte zich dus in het bijzonder tot hen en als met een lage stem, want alleen zij moesten deze woorden in hun hart ontvangen.

Aan de profeten die volgens Matteüs na deze evangelische openbaringen verzuchtte, voegde Lucas toe : vele koningen. Dus een David, die hen in de geest van de profetie zag, Salomo, Hezkia en andere vrome vorsten, die over Gods volk regeerden naar zijn woord.

Diaken Michel Houyoux.

Links naar andere christelijke websites

◊ Door Charles Haddon Spurgeon : klik hier om het artikel te lezen → Te dier ure verheugde zich Jezus in de Geest 

◊ Visie Magasine : klik hier om het artikel te lezen → Bijbelstudie over Jezus’ verheerlijking op de berg

Jesus Film (Nederlands)

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