Deuxième dimanche de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 1 décembre 2020

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Dans le désert, une voix cria : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers »

# Jean le Baptiste, de son nom de naissance Yohanan (hébreu : יוחנן), est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localisa l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus aurait vécu un temps dans son entourage et y aurait recruté ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de ce prophète apocalyptique ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolution. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste fut tué, parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Hérodiade. Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. On le fête le 24 juin qui commémore sa naissance, le 29 août, mémoire de sa décapitation.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.

Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » (Mc 1, 1-8)

Préparez le chemin du Seigneur

Christ viendra comme Seigneur de puissance et berger de douceur : « Voici le Seigneur Dieu, il vient avec puissance. Comme un berger, il conduit son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, ils les portent sur son cœur «  (Première lecture). Sans doute nous fait-il encore patienter : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas de laisser quelques-uns uns se perdre ; mais, il veut que tous aient le temps de se convertir. » (Deuxième lecture). Ce qui importe, c’est de lui préparer la route en changeant de vie.

 Dans le désert, une voix crie : « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » Le Seigneur vient ; il nous faut lui préparer un chemin. Cette image du chemin, nous la  retrouvons tout au long de la Bible. Les chemins et les routes sont un lien vital entre les hommes et les civilisations : c’est cela qui permet aux gens de communiquer d’un endroit à l’autre et de se rencontrer.

Ce désert qu’il faut transformer, c’est celui de la détresse sociale et religieuse des gens, c’est celui de la solitude, celui aussi qui est provoqué par le non-respect de la dignité humaine.

Vers la fin de l’an 27, Jean Baptiste, dans le désert,  proclama un baptême de conversion pour le pardon des péchés ; il ne ménagea pas son auditoire. Changez totalement de conduite…retournez-vous ! Vous faisiez ceci ? Faites maintenant le contraire. Ce mal que vous faisiez, cessez de le faire. Ce bien, que vous ne faisiez pas, mettez-vous à le faire. Changez ! Changez !

À l’approche de Noël, nous sommes invités à recevoir le sacrement de réconciliation pour le pardon de nos péchés. Dès maintenant, préparons-nous, pour en faire une démarche sérieuse, adulte, responsable. Et comme les foules qui vinrent au Jourdain, commençons par reconnaître nos péchés, Seigneur ouvre mes yeux !

C’est pour tous que la venue de Jésus doit être préparée. Commençons par enlever de nos vies tout ce qui est contraire à Dieu ;  apprenons à ne pas juger, ni condamner les autres, même s’ils ont commis des actions mauvaises. En les rejetant, c’est l’amour de Dieu pour eux que nous rejetons. Il nous arrive parfois de dénoncer et d’accuser au nom de la vérité. Cette manière de faire est souvent hypocrite et surtout elle ne laisse aucune chance à la personne qui en est victime.

Comprenons bien ceci : Tout pécheur est un homme que Dieu veut sauver ! La vraie conversion doit s’accompagner du témoignage de notre vie. Jean Baptiste annonçait  la venue du Seigneur et  la préparait. Comme lui, nous avons à retrousser les manches pour construire un monde plus juste et plus fraternel. Mais en tant que témoins de la foi, n’oublions jamais cette parole de l’Evangile : « Celui qui vient derrière nous, celui que nous annonçons est plus puissant que nous. « 

Cette préparation de Noël nous renvoie vers les autres. Elle est un appel à témoigner de notre foi à l’intérieur de nos familles. Donnons une dimension religieuse à cette fête. La fête de Noël, vécue en famille,  ne sera vraiment réussie que si nous la préparons à l’avance. Personne n’attend le dernier moment pour envoyer les invitations et préparer les cadeaux. Et si nous mettions au moins autant d’énergie à préparer la venue de Jésus !

  Diacre Michel Houyoux

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 ◊ Puiser à la source : cliquez ici pour lire l’article → 2ème dimanche de l’Avent (année B)

◊ Père Damien Stampers : cliquez ici pour lire l’article → 2e dimanche de l’Avent B – 6 décembre 2020 — Diocèse de Blois

KTOTV : « Jean-Baptiste : la grâce de l’effacement

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Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !

Posté par diaconos le 19 novembre 2020

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Jésus pleura sur Jérusalem

# L’entrée de Jésus à Jérusalem est un événement tiré des quatre évangiles canoniques, il a lieu dans les jours précédant la Cène, marquant le début de la Passion du Christ. Dans Jean 12, 9–11, après la résurrection de Lazare d’entre les morts, des foules se rassemblèrent à Béthanie apprenant la présence de Jésus et voulant constater le miracle. Le lendemain, les foules qui rassemblérent à Jérusalem pour la fête accueillirent Jésus à son entrée dans la ville. Dans Matthieu 21, 1–11, Marc 11, 1–1, Luc 19, 28–44 et Jean 12, 12–19, Jésus descendit du mont des Oliviers vers Jérusalem où les foules étendirent leur vêtement sur le chemin pour l’accueillir, entrant solennellement dans la ville. Les chrétiens commémorent l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem pendant le dimanche des Rameaux, une semaine avant le dimanche de Pâques.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »  (Lc 19, 41-44)

Jésus pleura sur Jérusalem

Comme Jésus arriva à proximité de la ville de Jérusalem, il pleura sur elle, en disant : «  Si toi aussi, tu avais connu, au moins dans ce jour qui est à toi, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. » (L 19, 41-42). Les paroles qu’il prononça dirent la cause de ses larmes. Mais ces larmes mêmes révélèrent, mieux encore que ses paroles, à la fois sa tendre compassion, son amour pour son peuple dont il prévint la ruine, et la certitude des jugements de Dieu que ce peuple attira sur lui par son endurcissement.

Plus tard, au sein même de la ville coupable, Jésus éprouva encore cette profonde et douloureuse émotion : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! « (Mt 23, 37).  Chacun des mots qu’il y accumula eut sa signification profonde :  » Si tu avais connu !… » C’est  par ignorance que le peuple juif  le rejeta et combler par ce crime la mesure de ses péchés ; mais cette ignorance fut volontaire : «  Vous ne l’avez pas voulu !  » « Toi aussi, comme mes disciples, ces âmes droites et simples qui se sont ouvertes à la foi, au moins dans ce jour qui est à toi , viens te repentant vers moi ! »

Il y eut dans le développement des peuples comme des individus des moments qui, mis à profit ou négligés, déterminèrent leur destinée pour longtemps ; ce furent des temps de crise, de décision pour le bien ou pour le mal.

La présence de Jésus provoqua une lutte entre un petit nombre d’âmes bien disposées et la masse corrompue du peuple. Tandis que celles-là s’ouvrirent à son influence et trouvèrent en lui la lumière et la vie, celle-ci n’en reçut que l’anéantissement de ses vaines espérances et de ses visées égoïstes. (Olshausen)

Les choses qui regardent ta paix, ces choses d’une immense importance, furent la vérité, le pardon, le salut que Jésus offrit à tous. S’ils l’eurent reçu avec foi, tous auraient trouvé en lui la paix et la prospérité.  Ce fut  un fait accompli ; et cependant Jésus alla encore prêcher à Jérusalem durant toute une semaine, et ses apôtres après lui pendant quarante ans ; mais, pour le grand nombre, la mesure des iniquités fut comblée, le temps de la grâce, de la visitation étant passé.

« En voyant, ils ne verront pas ; en entendant, ils n’entendront pas ». Ces redoutables paroles n’excluèrent pas du salut les Israélites qui, individuellement, crurent au Christ :   » Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. 2Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que l’Écriture rapporte d’Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël: 3Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie? 4Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Baal. 5De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce.  » (Rm 11, 1-5)

« Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront d’un retranchement et t’enfermeront et te serreront de toutes parts » (Lc 19, 43)  Ici encore, la phrase fut suspendue par l’émotion. Puis les divers traits de la prédiction se succédèrent, liés les uns aux autres par le mot et, cinq fois répété. Un retranchement, autour d’une ville assiégée, était une sorte de rempart en palissade, élevé par l’ennemi, afin de réduire la ville par la famine. L’historien Josèphe raconta que les Romains élevèrent un tel retranchement autour de Jérusalem, d’abord en bois puis en pierre, quand le premier eut été brûlé par les Juifs.

Tous les habitants de Jérusalem furent concernés de ces malheurs que Jésus indiqua clairement à la fin de sa prédiction. Dieu visite une ville, un peuple, une âme, quand il s’en approche et leur parle, soit par sa parole et son Esprit, soit par de grandes épreuves ou de grandes bénédictions. Certains critiques prétendirent que la prophétie que Luc attribua à Jésus fut écrite après l’événement. Ils se fondèrent sur la ressemblance qu’elle présenta avec le récit de Josèphe. Un passage d’Ésaïe annonça le siège de Jérusalem par les Assyriens : « Je t’investirai de toutes parts, Je te cernerai par des postes armés, J’élèverai contre toi des retranchements. » (Is 29, 3)

Diacre Michel Houyoux

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Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !

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Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux

Posté par diaconos le 2 octobre 2020

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.  Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. »

  Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.  (Mt 18, 1-5.10)

De l’esprit du royaume des cieux

D’a­près Marc et Luc, ils dis­cu­tèrent entre eux la ques­tion :  » Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » et c’est Jé­sus qui leur de­manda le su­jet de leur en­tre­tien. La ques­tion sup­pose que les dis­ciples en étaient en­core à l’i­dée d’un royaume ter­restre, glo­rieux, dans le­quel tels d’entre eux oc­cu­pe­raient la pre­mière place, se­raient plus grands  que les autres.

Mais la ré­ponse de Jé­sus montra qu’il vit se ma­ni­fes­ter dans leur dis­cus­sion une pré­oc­cu­pa­tion égoïste et or­gueilleuse. Les dis­ciples n’en furent pas gué­ris par l’ins­truc­tion de Jésus. Le trait saillant que Jé­sus re­leva dans le petit enfant qu’il pro­posa en exemple, ce fut l’­hu­mi­lité : « Ce­lui qui s’humiliera le plus, sera le plus grand. »

Ce qui fit le charme du pe­tit en­fant, ce fut le sen­ti­ment qu’il eut de sa fai­blesse, de sa dé­pen­dance ; ce fut en­core la confiance avec la­quelle il re­garda à sa mère et attendit  tout d’elle, l’é­couta, l’in­ter­rogea, la crut, l’aima. Les dis­po­si­tions na­tu­relles de l’­homme sont tout l’in­verse, soit à l’é­gard de Dieu, soit en­vers le pro­chain.

Pour re­de­ve­nir mo­ra­le­ment sem­blable au pe­tit en­fant, il faut qu’il se retourna vers Dieu et fut rendu par­ti­ci­pant de son Es­prit. Si­non, il s’ex­clut du royaume des cieux non seule­ment dans sa réa­li­sa­tion fu­ture et glo­rieuse, mais déjà dans sa ma­ni­fes­ta­tion ac­tuelle, et cela à cause de la na­ture même de ce royaume. La réponse de Jésus fut : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 3-5)

Jé­sus a ré­pondu à la ques­tion des dis­ciples. Mais Il voulut ti­rer de sa le­çon une consé­quence qui en dé­coula né­ces­sai­re­ment. Il est im­pos­sible d’être de­venu humble et pe­tit de­vant Dieu sans être ému de com­pas­sion et d’a­mour pour les pe­tits et les humbles, que les am­bi­tieux mé­prisent. Jé­sus lui-même les aima au point de s’identifier avec eux.

Ainsi recevoir avec amour, pro­té­ger, soi­gner un seul de ces pe­tits, c’est le re­ce­voir lui-même, pourvu que cela ait lieu en son nom, par amour pour lui :  » Le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mit 25, 40)

La pen­sée de Jé­sus se borna-t-elle ici aux pe­tits en­fants, ainsi re­com­man­dés à la cha­rité de ses dis­ciples, ou cette pen­sée se gé­né­ra­lisa-t-elle pour em­bras­ser aussi les adultes humbles, pe­tits, dé­lais­sés ? Les exé­gètes se di­visèrent sur cette ques­tion. Mais pour­quoi ? N’est-il pas dans la na­ture de la cha­rité que Jé­sus re­com­mande de s’é­tendre à tous ? Le contexte d’ailleurs ne laisse au­cun doute à cet égard.

Jé­sus re­vint à son dis­cours sur les petits, qu’il dé­fendit non seule­ment de scan­da­li­ser, mais de mépriser par or­gueil ; les es­ti­mer, les ai­mer, avoir pour eux une tendre com­pas­sion, fut le coté po­si­tif de ce pré­cepte né­ga­tif. Jé­sus donna comme mo­tif de sa re­com­man­da­tion une pa­role sur la­quelle on dis­cuta lon­gue­ment. Les uns, symbolisant la pen­sée, la ré­duisirent à si­gni­fier que ces petits qu’il ne faut pas mé­pri­ser sont pré­cieux aux yeux du Père céleste, qui en prend un soin par­ti­cu­lier.

Cette pen­sée, vraie dans sa gé­né­ra­lité, ne sau­rait suf­fire à l’exé­gèse qui ne doit ja­mais ef­fa­cer, dans un in­té­rêt dog­ma­tique, l’i­dée ex­pri­mée en un texte.

Diacre Michel Houyoux

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◊ hozana.org : cliquez ici pour lire l’article → « Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père

◊ Catholique.org. : cliquez ici pour lire l’article →  Leurs anges voient la face de mon Père – Les méditations 

Commentaire du Pasteur Florent Varak : « Nous avons tous un ange gardien »

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