Saint Rupert de Salzbourg

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Saint Rupert of Salzburg | Ikonen, Heiligenbilder

Saint Rupert de Salzbourg

Issu de la haute noblesse, il se rattacherait à la famille des premiers Robertiens.  Il descendrait peut-être de Robert († vers l’an 678, chancelier du roi Clotaire III ou de Hervé, comte de Hesbaye. Par ailleurs, selon une source antérieure à l’avènement du roi Pépin, il est mentionné comme d’ascendance royale, ce qui compte tenu du contexte renvoie à une ascendance mérovingienne ; cet apparentement aux Mérovingiens passe probablement par sa mère, son oncle saint Lambert de Maastricht ne voyant pas attribué d’ascendance royale.

Rupert est l’oncle ou le frère de sainte Érentrude ne Salzbourg (650-718), la première abbesse de Nomberg. Rupert de Salzbourg naquit   à Worms dans le royaume des Francs d’Austrasie   vers l’an 650. Robert de Hrodbert, appartenait à la famille royale mérovingienne, ce pourquoi il fut choisi comme évêque de Worms en Rhénanie. Quand il en fut chassé, il partit évangéliser la Bavière et fonda le monastère Saint Pierre de Salzbourg, ville dont il devint l’évêque et resta le patron.

Rupert de Salzbourg est un saint de l’église catholique et de l’église orthodoxe   qui fut le premier évêque de Salzbourg. Il est fêté les vingt-sept mars   dans les deux Églises. Rupert est le patron du land de Salzbourg en Autriche. Le diocèse de Salzburg a été fondé au VIIe siècle grâce aux efforts de Saint Rupert (vers 650-718) - Il est également fêté le vingt-quatre septembre date à laquelle en 774, à l’initiative de l’évêque Virgile, ses ossements furent transférés à Salzbourg.

C’est le père spirituel de l’Autriche. Rupert était abbé de Salzbourg ; il évangélisa le peuple, mais il prêta un grand respect à la culture autochtone. C’est sous l’impulsion des moines de Rupert que le développement minier de la région prit son essor. Saint Rupert est ordinairement représenté avec un baril de sel, pour rappeler l’impulsion qu’il a donnée à l’exploitation de sel de la région. À Salzbourg en Bavière, vers 718, saint Rupert, évêque. D’abord établi à Worms, il gagna la Bavière à la demande du duc Théodon, fit construire une église et un monastère dans l’ancienne place forte romaine de Juvavum, qu’il gouverna comme évêque et abbé, et d’où il diffusa la foi chrétienne.

Selon des sources contemporaines, comme le Conversio Bagoariorum et Carantanorum, il était évêque de Worms vers l’an 697 quand il partit évangéliser le duché de Bavière. Rupert y baptisa le duc Théodon III († vers 717), de la dynastie des Agidolfing à Ratisbonne, ce qui lui permit de continuer à prêcher et à convertir les populations dans une grande zone en aval du Danube jusqu’à l’ancienne cité de Lauriacum (Lorch) et les confins du territoire des Avars à l’Est.

Rupert reçut en l’an 696 en cadeau de la part du duc de Bavière les restes ruinés de la cité de Juvavum, la future ville de Salzbourg, au pied des Alpes Il se mit   en route en suivant l’ancienne voie romaine via Seekirchen où il fonda la première église paroissiale. Une fois arrivé à Juvavum, il y rencontra une population résiduelle des Romanes et probablement aussi une communauté monastique qui date de l’antiquité tardive. Rupert fait construire une grande église à la place de laquelle la cathédrale de Salzbourg fut édifiée plus tard, et la consacra à saint Pierre.

Le monastère Saint Pierre, abbaye bénédictine, fut fondé par l’évêque pour christianiser la région des Alpes orientales ; à partir de la première cellule de Bischofshofen (Cella Maximiliana). Au-dessous de la forteresse de Hohensalzbourg., il fonda le couvent de Nonnberg sous l’égide de l’abbesse Érentrude vers l’an 712. Par le duc Théodon II et son successeur Thibert, Rupert   obtint des possessions supplémentaires entourent la cité. Il promut les mines de sel qui donnèrent à la ville son nouveau nom. Rupert mourut probablement à Worms le 27 mars 718. Le 24 septembre 774, à l’initiative de l’évêque saint Virgil  ses ossements furent transférés à Salzbourg.

Postérité

Rupert est considéré comme l’apôtre de la Bavière, de la Carinthie et de l’Autriche. Il est le patron du land de Salzbourg, de l’(Archidiocèse de Salzbourg et de nombreuses villes telles que Sankt Rupert an der Raab, Sankt Ruprerhon Murau ou Sentrupert rn Slovénie. La cathédrale de Salzbourg lui est consacrée, ainsi que les nombreuses   églises en Autriche et en Bavière. Il est fêté les vingt-sept mars selon le Martyrologe romain ; dans le pays de Salzbourg, le vingt-quatre septembre, la date de la translation des reliques, est un jour férié légal. Dans les représentations artistiques, on voit saint Rupert généralement avec l’attribut d’un saloir.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  Salzburg Festival dance St Rupert Fair : cliquez ici → https://youtu.be/-2DspgARhiE

Publié dans Carême, Catéchèse, comportements, conversion, fêtes religieuses, Histoire, L'Église, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Jeudi Saint

Posté par diaconos le 27 mars 2024

Le lavement des pieds – Jeudi saint

Jésus lave les pieds de ses disciples

De Évangile de Jésus Christ selon Jean

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin.

Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : «C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ?» Jésus lui répondit : «Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;plus tard tu comprendras.» Pierre lui dit : «Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : «Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi.»

Simon-Pierre lui dit : «Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,mais aussi les mains et la tête !» Jésus lui dit :« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs.» Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds,

vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.» ((Jn 13, 1-15)

Le lavement des pieds

Les mots : avant la fête de Pâque ne renferment qu’une indication vague de la date du dernier souper que Jésus fit avec ses disciples et par conséquent de sa mort, qui eut lieu le lendemain. La tradition unanime désigne le vendredi comme le jour où Jésus mourut. L’incertitude commença quand il s’agit de déterminer les relations de cet événement avec la Pâque juive et de fixer le jour du mois où il eut lieu.

Les uns, se fondant sur les données, à leurs yeux inattaquables, des synoptiques, dirent que Jésus prit le dernier repas avec ses disciples le soir du quatorze Nisan, à l’heure où tous les Juifs mangeaient l’agneau pascal et qu’il mourut sur la croix le quinze Nisan le grand jour de la fête de Pâque.

Les autres, s’appuyant sur des indications du quatrième Évangile qui ne leur parurent pas susceptibles d’être détournées de leur sens premier et naturel, estimèrent que le dernier repas eut lieu le soir du treize Nisan et que Jésus mourut le quatorze. La discussion remonta aux premiers siècles. Elle fut compliquée, dès l’origine, par une polémique d’ordre liturgique entre les Églises d’Occident et celles d’Asie Mineure, connue sous le nom de dispute pascale.

Ce débat divisa les savants les plus compétents. Olshausen, Tholuck, Wieseler, Ebrard, Hengstenberg, Riggenbach, Lange, MM. Luthardt, Keil, Zahn se prononcèrent pour le 14-15 Nisan et estiment généralement pouvoir accorder avec cette date les données de l‘évangile selon Jean. La date du 13-14 Nisan fut choisie par de Wette, Lücke, Bleek, Néander, Meyer, MM. Weiss, Beyschlag, Godet, Chastand. Le premier jour des pains sans levain, le quatorze Nisan), les disciples s’approchèrent de Jésus, en disant : «Ou veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ?»

« Et le premier jour des pains sans levain, quand on immolait la Pâque, ses disciples lui disent : Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » (Mc 14, 12) « Or, le jour des pains sans levain arriva, dans lequel devait être immolée la Pâque ». (Lc 22, 7) Il ne peut y avoir aucune hésitation sur la date, clairement indiquée par ces passages. Or les données des synoptiques ont une valeur très grande à cause des rapports du premier Évangile avec l’apôtre dont il porte le nom et de Marc avec l’apôtre Pierre.

Du reste, les indications fournies par les trois premiers évangélistes ne sont pas des opinions individuelles : elles représentent la croyance de l’Église entière jusque vers l’an 80. Elles ont de plus pour elles leur vraisemblance. Le dernier repas que Jésus prit avec ses disciples fut le repas pascal des Juifs. Cela ressort du récit des préparatifs dans les synoptiques et d’une parole telle que celle-ci : «J’ai ardemment désiré de manger cette Pâque avec vous avant que je souffre» (Lc 22, 15).

Or Jésus ne pouvait prendre le repas pascal qu’à l’heure où tout Israël le prenait, le soir du quatorze 14 Nisan , commencement du 15. Les ordonnances de la loi étaient formelles (Ex 12, 6 ; Le 23 5-6 ; Le 23, 5-6 ; Nb 28, 16-18 ; Dt16, .2-3). L’agneau pascal devait être immolé dans le temple et l’on ne procédait pas à ce sacrifice avant le jour fixé.

Admettant pour ces raisons, que Jésus a mangé la Pâque le 14 Nisan et est mort le 15, les interprètes et les historiens qui reconnurent l’authenticité de l’Évangile de Jean attribuèrent quelque valeur à ses données historiques, furent obligés d’accuser Jean d’une erreur, imputable à  une préoccupation dogmatique : il fit mettre Jésus en croix le 14 Nisan, à l’heure même où l’on immolait l’agneau pascal, parce qu’il vit un rapprochement à faire entre les deux actes » (Edmond Stapfer).

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Église catholique en France : cliquez ici pour lire l’article Qu’est-ce que le Jeudi Saint

Le jour du Seigneur : cliquez ici pour lire l’article Qu’est ce que le Jeudi Saint : Signification et origine

Vidéo  Le lavement des pieds : cliquez ici https://youtu.be/1uT4RM4z1RI

Publié dans Bible, Carême, Catéchèse, comportements, conversion, Dieu, Enseignement, évangiles, fêtes religieuses, Histoire, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses | Pas de Commentaire »

Dimanche de Pâques – Année B

Posté par diaconos le 26 mars 2024

Jésus ressuscité ? L’énigme du tombeau vide

Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts

# La résurrection de Lazare est un miracle de Jésus rapporté uniquement par l’Évangile de Jean (Jean 11:1–44), durant lequel Jésus ramène Lazare de Béthanie à la vie quatre jours après son enterrement1. L’événement se déroule à Béthanie, aujourd’hui la ville palestinienne d’Al-Eizariya, C’est, dans l’Évangile de Jean, le dernier des miracles que Jésus accomplit avant la Passion et sa propre résurrection. Lazare est le frère de Marthe et de Marie de Béthanie. La famille vivait dans le village de Béthanie, à environ trois kilomètres à l’est de Jérusalem, sur le versant sud-est du mont des Oliviers.

Les théologiens Moloney et Harrington considérèrent la résurrection de Lazare comme un miracle pivot qui déclencha la chaîne d’événements qui mena à la crucifixion de Jésus. Ils le considérèrent comme une résurrection qui mena à la mort, dans la mesure où la résurrection de Lazare entraîna la mort de Jésus, le Fils de Dieu, à Jérusalem, et révéla la gloire de Dieu. Calvin nota que non seulement le Christ donna une preuve remarquable de sa puissance divine pour relever Lazare, mais il a également placé sous nos yeux une image vivante de notre future résurrection. Le Samedi de Lazare, qui fait référence à la résurrection de Lazare, ami de Jésus, signe la fin du Grand Carême pour les chrétiens orthodoxes et catholiques orientaux.

Combiné avec le Dimanche des Rameaux, il précède la Semaine sainte. Cette fête prend place ici car elle est considérée par certaines Églises d’Orient –Églises orthodoxes et Églises catholiques de rite byzantin– comme une anticipation de Pâques, du mystère de la Résurrection. C’est pourquoi ce samedi est célébré comme un dimanche, jour de la Résurrection. Le Christ est montré, dans cet épisode, et dans l’hymnographie qui le développe, comme triomphateur de la mort, car Lazare est mort depuis quatre jours, et la décomposition corporelle est déjà en voie. D’un seul mot, et sans prendre garde au désespoir des sœurs du mort, le Christ ressuscite Lazare : la mort déjà ne peut rien face à sa puissance.

Dans l’apolytikion du jour, l’hymnographe affirme que ce geste a été accompli pour « donner foi en la Résurrection de tous». # Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus. La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence dans la nuit précédent le dimanche de Pâques, par la veillée pascale. La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit le 21 mars, donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes. 

Du fait des calendriers différents (grégorien et julien) des deux traditions, l’équinoxe ne tombe pas nécessairement dans la même lunaison, auquel s’ajoute éventuellement un décalage supplémentaire d’une semaine lié au fait que les deux traditions n’emploient pas la même lune ecclésiastique et que donc les phases de la lune peuvent être décalées d’un jour ou deux et se trouver de part et d’autres d’un dimanche. Certaines Églises chrétiennes choisissent de pratiquer la Pâque quartodécimaine en concordance avec la Pâque juive.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et Jean, l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : «On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé.» Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là ,en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. (Jn 20, 1-9)

Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts

«Resurrexi, et adhuc tecum sum » (« Je suis ressuscité et je suis toujours avec toi ») : c’est ainsi que commence le chant d’entrée officiel de la messe de Pâques. Oui, Seigneur, tu as vaincu la mort et tu es toujours avec moi, tu es l’ami intime de mon âme.  Seigneur Jésus, par ta Résurrection, viens me revivifier  Aujourd’hui est le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !, chanterons-nous tout au long de Pâques. Cette expression du Psaume 117 inonde la célébration de la foi chrétienne. Le Père a ressuscité son Fils Jésus-Christ, le Bien-aimé, Celui en qui Il met toute sa complaisance parce qu’Il a aimé jusqu’à donner sa vie pour tous.

Vivons ainsi notre joie de Pâques. Christ est ressuscité: fêtons, pleins de joie et d’amour, cette résurrection. Aujourd’hui, Jésus-Christ a vaincu la mort, le péché, la tristesse… et il a ouvert pour nous les portes d’une nouvelle vie, la vie authentique, celle que le Saint-Esprit nous donne par pure grâce. Que personne ne soit triste ! Christ est notre Paix et notre Chemin, pour toujours. Aujourd’hui Il «manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation» (Concile Vatican II, Gaudium et Spes 22).x

Voici le grand signe que l’Évangile nous donne aujourd’hui: le tombeau de Jésus est vide. Nous ne devons plus chercher parmi les morts Celui qui est vivant, car Il est ressuscité. Et les disciples qui, plus tard, le verront Ressuscité, c’est à dire, le reconnaîtront pour vivant dans une rencontre de foi merveilleuse, se rendent compte que son tombeau est vide. Le tombeau vide et les apparitions seront les grands signes pour la foi des croyants. L’Évangile dit : «C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut» (Jn 20, 8). Il sut saisir par la foi que ce vide ainsi que ce linceul et le linge roulé à part, étaient les petits signes du passage de Dieu, de la nouvelle vie.

L’amour sait capter ce qui échappe aux autres; de petits signes lui suffisent. «L’autre disciple, celui que Jésus aimait» (Jn 20, 2), se laissait guider par l’amour qu’il avait reçu du Christ. Ce «voir et croire» des disciples doit être aussi le nôtre. Renouvelons-nous dans notre foi pascale. Que le Christ soit en tout notre Seigneur. Laissons sa Vie vivifier la nôtre et renouvelons la grâce de notre baptême. Devenons ses apôtres et ses disciples. Guidés par l’amour, annonçons partout notre bonheur de croire en Jésus-Christ. Soyons les témoins joyeux et pleins d’espérance de sa Résurrection. Seigneur, tu es présent, tu es là, ressuscité, près de moi. Inonde mon cœur de ta force et de ton amour, que ta Résurrection redonne vie à ma vie.

La joie n’est pas seulement un sentiment, mais elle dépend aussi de notre volonté, nous pouvons décider d’être joyeux en méditant les motifs profonds de notre joie. Aujourd’hui, essayons de vivre la joie de Pâques, de nous réjouir car le Christ est ressuscité et qu’il partage avec nous sa vie.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web

RCF Radio : cliquez ici pour lire l’article « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts »

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article : « Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts »

Vidéo KYO TV https://youtu.be/5AlZkItxdls

Publié dans Actes des apôtres, Bible, Catéchèse, comportements, conversion, Dieu, Enseignement, évangiles, fêtes religieuses, Histoire, L'Église, La messe du dimanche, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu | Pas de Commentaire »

Mercredi Saint

Posté par diaconos le 26 mars 2024

La Cène- Léonard de Vinci L'oeuvre ce base sur une scène religieuse ...

# La Cène (terme issu du latincena, « repas du soir, dîner » est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint (le 14 Nissan du calendrier hébraïque), avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l’Eucharistie — selon trois des quatre évangiles canoniques — en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».

L’idée d’un banquet communautaire célébrant l’arrivée du Royaume de Dieu existait dans le judaïsme contemporain chez les esséniens, qui anticipaient un tel repas présidé par le Prêtre et le Messie (1 QSA 2, 17-222), et qui observaient selon leur règle un repas communautaire en prévision du banquet messianique de la Fin des temps (1 QS 6, 4-63).

Des textes apocalyptiques postérieurs (Baruch, Enoch, l’Apocalypse d’Elie) parlent d’une abondance de nourriture à la Fin des temps ainsi que d’un repas pris avec le Messie » Les chrétiens de toutes tendances confondues (orthodoxes, catholiques, protestants), considèrent que ce dernier repas pris par Jésus avec ses disciples institue le sacrement de l’Eucharistie.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit «Que voulez-vous me donner, je vous le livrer ?» Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : «Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque» l leur dit : «Allez à la ville, chez untel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.”»

Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : «Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer» Profondément attristés, Ils se mirent à lui demander, chacun son tour : «Serait-ce moi, Seigneur. Prenant la parole, il dit : «Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !» Judas, celui qui le livrait, prit la parole : Rabbi, serait-ce moi ?» Jésus lui répondit : « C’est toi-même qui l’as dit !» ((Mt 26, 14-25)

L’institution de la cène

Les paroles de Jésus prononcées au sujet de Marie irritèrent Judas et déterminèrent sa trahison. Ce fut Judas qui prit l’initiative de dénoncer Jésus aux chefs des prêtres. Malgré les avertissements réitérés de Jésus.  Judas s’enferma dans ns son péché et joua avec une passion qui finit par livrer son âme à la puissance des ténèbres : «Satan entra en Judas, appelé Iscariote, qui était au nombre des Douze.» (Lc 22, 3) Au reste, bien qu’il y ait un profond mystère dans la destinée de cet homme , comme dans celle de toute âme qui se perd,   Judas ne prévit pas le résultat de sa trahison. de sa trahison. Il pensa que le sanhédrin se contenterait d’infliger à Jésus une peine légère ou que celui-ci ferait usage de sa puissance pour échapper à ses ennemis.

Ce qui le prouva, ce fut sa conduite après l’événement. Ces trente pièces d’argent qui étaient sans doute des sicles, était le plus bas prix d’un esclave : «Si c’est un esclave, homme ou femme, on donnera 30 pièces d’argent au maître de l’esclave et le bœuf sera lapidé.» (ex 21, 32) Judas n’avait pas prévu les conséquences de son action, et qu’ainsi, dans son aveuglement, il n’y attacha pas l’importance que les événements donnèrent à son crime. Cet argent avait été pris dans le trésor du temple, qui servait à acheter les victimes.

Ainsi l’Agneau de Dieu dut être payé par ce trésor, où cependant les trente pièces d’argent ne rentrèrent plus. Le premier jour des pains sans levain, les disciples demandèrent à Jésus où ils durent lui préparer la Pâque. Jésus leur indiqua une maison amie, en ville, et les disciples exécutèrent ses ordres. Le soir venu, il se mit à table avec les douze. Il déclara que l’un d’eux le livrera. Consternés, ils demandèrent chacun : «Est-ce moi ?» Jésus désigna le traître et dit que la mort du fils de l’homme fut l’accomplissement des prophéties, mais que celui qui fut l’instrument de cette mort n’en fut pas moins coupable et malheureux.

Judas demandant à son tour si ce fut  lui, Jésus le lui confirma. Pendant le repas, Jésus prit du pain, et après avoir prononcé une bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples en leur disant : Ceci est mon corps. Il prit aussi une coupe, et leur commanda d’en boire tous, disant : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance répandu pour la rémission des péchés. Jésus termina le repas en déclarant qu’il ne boira plus du produit de la vigne jusqu’à ce qu’il le boive à nouveau dans le royaume de son Père. Après le chant des cantiques, ils s’acheminèrent vers le mont des Oliviers.

Le quatorze du mois de nisan, les juifs préparèrent l’agneau de Pâque et les pains sans levain, et la fête commençait le même jour à six heures du soir, bien qu’elle fût fixée au lendemain quinze, de même que le sabbat des Juifs commençait le vendredi à six heures du soir. L’après-midi du 14 nisan, avant le coucher du soleil, l’agneau pascal était immolé par les sacrificateurs dans les parvis du temple et c’était dans la soirée qu’on le mangeait.

Les Israélites, à l’origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main : vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur.» (Ex 12, 11) Dans la suite, l’usage prévalut de prendre ce repas à demi couché sur le côté : « Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.» (Lc 7, 38)

Les convives devaient être au moins dix, car l’agneau devait être entièrement mangé. Les Israélites mangeaient, avec l’agneau de Pâque, un plat composé de dattes, de figues… appelé charoset et ayant la couleur des briques, en souvenir de celles d’Égypte. Ils plongeaient dans cette sauce le pain et les herbes amères. Judas, assis près de Jésus, fit en même temps que lui ce mouvement de la main. La vie est un don de Dieu, mais l’homme est responsable de l’usage qu’il en fait, si elle devient pour lui un mal, il ne peut l’attribuer qu’à sa faute : tel n’était pas le dessein de Dieu.

En présence de la perdition d’une âme, cette parole de Jésus est d’une redoutable et mystérieuse vérité, mais dans les grandes afflictions de la vie présente, c’est par erreur que l’homme arrive quelquefois à considérer le don de l’existence comme un malheur. L’insolence de Judas dépassa toutes les bornes. Mais cet entretien eut lieu à voix basse, Jésus ne voulant pas même alors rendre tout retour impossible à ce malheureux disciple, en le dévoilant directement aux autres.

Ceux-ci en effet, ignorèrent ses intentions criminelles «Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.» (Jn 13,, 28-29)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholique.org. : cliquez ici, pour lire l’article →Mercredi Saint – Les méditations

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ic  ,pour lire l’article →Mercredi Saint

Vidéo KTO : cliquez ici → https://youtu.be/wC-WJhSn2QE

Publié dans Bible, Carême, Catéchèse, comportements, conversion, Dieu, Enseignement, évangiles, fêtes religieuses, Histoire, L'Église, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Semaine Sainte | Pas de Commentaire »

12345...15
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...