Samedi de la cinquième semaine du Carême – Année paire

Posté par diaconos le 22 mars 2024

#Le Christ #Le Seigneur #autorité #Jésus Christ #Dieu Jésus dit: Faites ...

# Lazare fut un personnage de l’entourage de Jésus, apparaissant dans le Nouveau Testament, et ainsi devenu protagoniste de légendes orientales et occidentales du début de l’ère chrétienne. Il est essentiellement connu par un récit de l’Évangile selon Jean (chapitre 11) selon lequel Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l’ordre de Jésus. Pour Ernest Renan, cet épisode illustre le fait que Jésus subissait les miracles que l’opinion exigeait de lui bien plus qu’il ne les faisait .

Selon ce même auteur, le miracle fut d’ordinaire l’œuvre du public bien plus que de celui de Jésus. Dans son Histoire critique de Jésus-Christ, d’Holbach, philosophe des Lumières, souligna l’absence de témoins de la mort de Lazare. Cette résurrection fit écho à celle du Christ et au Ciel promis une fois le dernier moment venu. C’est en l’incluant dans son homélie 26, chapitre 6, sur la résurrection de Jésus et sur l’apôtre Thomas que le docteur de l’Église Grégoire le Grand aborda le retour de Lazare. Au Moyen Âge on en fit le patron des lépreux (à l’origine du lazaret), le confondant avec le personnage de la parabole rapportée par Luc.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : «Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation.»

Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : «Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas.» Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : «Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête !» Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. (Jn 11, 45-57)

Conséquences de la résurrection de Lazare

À a suite de ce triomphe de la vie sur la mort dont ils furent témoins, un grand nombre de personnes crurent en Jésus. Il y eut des degrés très divers dans cette foi opérée par la vue du miracle. il fut possible que plusieurs fussent d’avance préparés à la foi en Jésus. Chez d’autres, cette foi ne fut peut-être que l’impression vive, mais passagère, du miracle. D’autres, enfin, ne reçurent pas même cette impression. Au grand nombre de ceux qui crurent, Jean en opposa quelques-uns qui, témoins de la puissance divine et de l’amour de Jésus, allèrent vers les pharisiens et leur dirent ce que Jésus fit. Dans quelle intention ?

Les termes mêmes qu’employa Jean et la suite du récit ne le prouvèrent que trop. Ils allèrent dénoncer à ces pharisiens, ennemis de Jésus et qui exercèrent la plus grande influence sur le sanhédrin, ce qui se passa à Béthanie. Ces mêmes pharisiens, avec les principaux sacrificateurs convoquèrent une séance du sanhédrin, pour délibérer sur l’événement qu’on leur dénonça et qui fut de nature à grandir démesurément l’influence redoutée de Jésus sur le peuple. Ce qui les remplit d’inquiétude ce fut que cet homme  fit beaucoup de miracles.

Ce ne fut pas seulement la résurrection de Lazare qui les troubla, celle-ci ne fit que mettre le comble à ces manifestations de la puissance divine qui agissait par Jésus et que les chefs du peuple ne purent tolérer. Ils crurent ces miracles, ils les constatèrent officiellement, et ils voulurent condamner celui qui les opéra ! Cette crainte des Romains fut-elle sincère ? Plusieurs interprètes le pensèrent avec les idées charnelles que les Juifs se faisaient du Messie, ils pouvaient redouter que Jésus ne suscitât parmi le peuple quelque émeute, qui aurait provoqué une répression sévère de la part des Romains et amené peut-être la suppression du pouvoir du sanhédrin.

Que cette crainte fût sincère ou simulée leur principal mobile fut l’ambition égoïste : ils craignirent que les Romains ne mirent un terme à leur domination sur ce qu’ils appelèrent notre lieu, notre nation. Caïphe, en vrai sadducéen (Josèphe, Bell. Jud. 2, 8, 14), parla avec rudesse : «Vous n’y entendez rien» ; puis, invoquant la raison d’État, au nom de laquelle tant d’iniquités furent commises, il leur dit : «Vous ne considérez pas qu’il vous est avantageux de sacrifier un seul homme pour sauver la nation.» Innocent ou coupable, il fallut que cet homme périsse !

Les exégètes ne furent pas d’accord sur la nature de cette prophétie attribuée au souverain sacrificateur. Les uns, se rappelant que, dans les beaux jours de la vie religieuse en Israël, le souverain sacrificateur fut censé posséder le don de prophétiser, ou de prononcer des oracles en consultant l’Éternel, pensèrent qu’en ce moment l’Esprit de Dieu renouvela en Caïphe ce don depuis longtemps disparu et lui fit prononcer, en vertu de sa charge, une véritable prophétie.

Ce fut bien Caïphe lui-même qui, de son propre mouvement, prononça un principe de sa détestable politique, mais, par une direction spéciale de la providence divine, il le fit en des termes dans lesquels Jean put, à bon droit, voir une prophétie involontaire de la mort du Fils de Dieu. Pilate aussi proclama la royauté divine de Jésus-Christ aux yeux de tous, en attachant à la croix le titre de cette dignité. Caïphe prophétisa, en vertu de sa charge, comme souverain sacrificateur de cette année-là.

Ce ne fut pas seulement pour la nation juive que Jésus devait mourir, mais afin de rassembler en un seul corps, par la prédication de l’évangile, les enfants de Dieu dispersés parmi toutes les nations : «J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.» (Jn 10, 16) Dans quel sens Jean appela-il enfants de Dieu ces milliers d’hommes de l’avenir qui n’avaient encore aucune connaissance de Jésus ? Des interprètes, jaloux d’attribuer à l’homme le plus possible et à Dieu le moins possible dans l’œuvre du salut, répondirent que ces enfants de Dieu étaient ceux que Dieu voyait disposés à le devenir.

Ce fut là le mystère de la miséricorde divine, s’étendant à toutes les nations et dont Paul fut le grand prédicateur 00: «Le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire.» (1 Co, 26-27). Jésus n’ignora pas la décision qui fut prise ; il quitta les environs de Jérusalem et la Judée, il ne parut plus , il ne marcha plus ouvertement, en public, librement, parmi les Juifs, il se retira dans la contrée voisine du désert de Juda qui s’étendait au loin dans la direction du Jourdain et de la mer Morte. Il  séjourna avec ses disciples dans une ville appelée Éphraïm.

Cette ville selon Eusèbe, était à huit milles, selon Jérôme à vingt milles au nord-est de Jérusalem. L’historien Josèphe la plaça dans le voisinage de Béthel : «Or Abija poursuivit Jéroboam, et lui prit ces villes : Béthel et les villes de son ressort, Jeshana et les villes de son ressort, Éphron et les villes de son ressort. » (2 Cr 13, 19). Le mot : contrée ne désigne pas spécialement le pays où Jésus s’était retiré, mais en général les campagnes, par opposition à la capitale. Ces gens se rendaient à Jérusalem avant la Pâque, afin que ceux qui étaient atteints de quelque souillure légale eussent le temps de se purifier par des sacrifices et diverses cérémonies, pour pouvoir prendre part à la fête.

Jean décrivit ainsi un mouvement de curiosité chez les uns, de sérieuse attente chez les autres. Leur attente fut excitée par le bruit que fit le dernier miracle de Jésus. La décision prise par le sanhédrin contre lui rendit très douteuse, à leurs yeux, sa venue à la fête. Ils se demandèrent les uns aux autres, avec un vif intérêt : «Que vous en semble ? qu’il ne viendra pas à la fête ? »Ils se posèrent ces questions, se tenant là dans le temple où ils savaient que Jésus avait l’habitude de se rendre pour parler au peuple.

Diacre Michel Houyoux

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Domenica delle Palme e della Passione

Posté par diaconos le 21 mars 2024

Domenica delle Palme: ecco cosa si celebra e perchè si utilizzano i ...

# La Domenica di passione è la domenica in cui i cristiani commemorano la Passione di Gesù. La Domenica di passione è celebrata nella forma straordinaria del rito romano quattordici giorni prima di Pasqua e segna l’inizio del Tempo di passione, in cui si velano la croce e le statue dei santi. Altre particolarità liturgiche prevedono l’omissione della dossologia minore (Gloria Patri) al termine dei salmi che si recitano durante la messa. Il colore liturgico di questa domenica è il violaceo. Nella forma ordinaria del rito romano la Domenica di passione è stata accorpata con la Domenica delle palme.

Molti studiosi mettono in dubbio che Gesù fosse entrato a Gerusalemme nel modo trionfale descritto dai vangeli ; il giorno della settimana in cui sarebbe avvenuto non è in ogni caso conosciuto, viste le discordanze tra i vangeli, e il giorno di domenica è stato scelto in base a tradizioni successive. Si hanno notizie della benedizione delle palme a partire del VII secolo in concomitanza con la crescente importanza data alla processione. Questa è testimoniata a Gerusalemme dalla fine del IV secolo e quasi subito fu introdotta nella liturgia della Siria e dell’Egitto.

Dal libro del profeta Isaia

Il Signore, mio Dio, mi ha dato il linguaggio del discepolato, affinché io possa sostenere gli affaticati con una parola. Ogni mattina si sveglia, risveglia il mio orecchio, perché io possa ascoltare come discepolo. Il Signore, il mio Dio, mi ha aperto l’orecchio e io non mi sono ribellato, né mi sono tirato indietro. Ho presentato la mia schiena a quelli che mi hanno picchiato, e le mie guance a quelli che mi hanno strappato la barba.Non ho nascosto la mia faccia dagli insulti e dagli sputi. Il Signore, mio Dio, mi aiuta; perciò non sono afflitto da rimproveri, perciò ho reso la mia faccia dura come la pietra; so che non sarò messo in imbarazzo» (Is 50, 4-7)

La fedeltà del servo del Signore

Il servo del Signore parlò di nuovo. Disse che il Signore stesso lo aveva preparato per il suo lavoro, e lo fece senza vacillare di fronte alla persecuzione, fiducioso nell’aiuto del suo Dio. A questo discorso il profeta aggiunse alcune parole di incoraggiamento per coloro che obbedivano alla voce del servo, e di minaccia per coloro che gli si opponevano. La lingua di un discepolo: non una lingua dotta (Ostervald), ma una lingua che ripeteva fedelmente. Il servo ha compiuto la missione assegnatagli : «Venite a me, voi tutti che siete stanchi e oppressi, e io vi darò riposo». (Mt 11, 28). Per permettergli di fare questo, Dio lo portò alla sua scuola, e ogni mattina gli dava la lezione che lui a sua volta insegnava agli altri.

Il Signore parlò al servo non in visioni, ma bocca a bocca, come a Mosè ; in lui si compì la promessa di un profeta come Mosè : «Il Signore tuo Dio susciterà per te, tra i tuoi fratelli, un profeta come me, e tu lo ascolterai. Ed egli risponderà alla tua petizione che facesti all’Eterno, al tuo Dio, a Horeb, nel giorno dell’assemblea, dicend. Non lasciarmi udire la voce dell’Eterno, del mio Dio, né vedere questo gran fuoco, affinché io non muoia». E l’Eterno mi disse : «È bene che abbiano parlato». Io susciterò per loro un profeta come te tra i loro fratelli, e metterò le mie parole nella sua bocca, ed egli dirà loro tutto ciò che gli ordinerò.  » (Deut 18, 15-18)

Tagliare la barba a una persona è, secondo le idee orientali, il trattamento più ignominioso che gli si possa riservare : «Hanun prese dunque i servi di Davide, rasò loro metà della barba, tagliò loro metà delle vesti fino ai fianchi e li mandò via.» (2 Samuele 10, 4)

Il Diacono Michel Houyoux

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Dimanche des Rameaux et de la Passion

Posté par diaconos le 20 mars 2024

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Entrée de Jésus à Jérusalem

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : «Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’» «Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : «Qu’avez-vous à détacher cet ânon ?»

Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : «Hosanna !Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux !» (Mc 11, 1-10)

Entrée de Jésus à Jérusalem

Bethphagé et Béthanie étaient situées sur le mont des Oliviers, qu’il fallait traverser pour se rendre à Jérusalem. Voir, sur ces localités, sur la différence du récit synoptique avec celui de Jean et en général sur cette entrée de Jésus à Jérusalem, (Mt 21, 1-11). Le nom de Bethphagé est omis par Tischendorf sur la foi de D, de l’Itala, de la vulgate et surtout d’après le témoignage deux fois nettement exprimé d’Origène. Ces autorités suffisent-elles pour admettre que ce nom ne serait ici qu’une accommodation à l’Évangile de Luc ? Matthieu, de son côté, ne mentionna que Bethphagé, sans parler de Béthanie.

Jean ne prêchait pas seulement un baptême, il prêchait la loi qui devait réveiller dans les âmes le sentiment du péché et leur faire désirer ce baptême, qui dès lors était véritablement pour elles un baptême de repentance, mot qui désigne non seulement la douleur et l’humiliation du péché, mais le changement de dispositions morales qui en résulte. Ce baptême de repentance devait avoir pour résultat la rémission ou le pardon des péchés. Non que Jean lui-même procurât à ceux qu’il baptisait le pardon de leurs péchés, mais il annonçait la venue très prochaine de Celui qui a l’autorité de les pardonner et qui baptise du Saint-Esprit.

Ces mots : confessant leurs péchés, n’impliquent pas que chacun de ces nombreux Israélites faisait au prophète le récit détaillé de ses fautes, mais bien que tous se reconnaissaient pécheurs et s’humiliaient devant Dieu. Sans une telle confession, il n’y a point de vraie repentance. Plus la corruption du siècle est grande, plus il importe que les serviteurs de Dieu donnent l’exemple du renoncement à eux-mêmes. Ils prêchent par leur vie plus encore que par leurs paroles.

L’É de Matthieu et celui de Marc rapportent avec plus de détails la prédication de Jean-Baptiste ; le récit de Marc, plus abrégé que le leur et s’en rapprochant beaucoup dans les termes qu’il emploie, renferme des traits caractéristiques qui lui sont propres. Ainsi ce mot : en me baissant, qui disent si bien l’humble attitude de Jean devant Jésus ; ainsi encore, en annonçant que Jésus baptisera de l’Esprit-Saint, Marc n’ajoute pas : et de feu.

Cette prophétie de Jean, relative au baptême de l’Esprit-Saint que devait administrer Jésus, montre que Jean était initié à la nature spirituelle de son règne ; aucun signe extérieur n’en marquera l’avènement ; l’âme fidèle seule reconnaîtra la grandeur de Jésus-Christ au-dessus de tous ses serviteurs et la nécessité absolue de ce baptême de l’Esprit, sans lequel tout resterait mort en elle.  Marc, dans son récit abrégé, conserva des traits qui lui sont propres : dans le Jourdain ; il vit les cieux se fendre ou se déchirer, expression énergique qui décrit la scène ; enfin, dans Marc comme dans Luc, la voix divine s’adresse directement à Jésus : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais.

Cette rédaction rend très probablement la forme originaire de la parole divine. Jésus lui-même dut recevoir ce solennel témoignage qu’il était le Fils bien-aimé du Père, puisqu’il s’était abaissé en acceptant ce baptême des pécheurs et qu’il avait été, en retour, rempli de l’Esprit de Dieu sans mesure.

Diacre Michel Houyoux

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Jeudi de la cinquième semaine du Carême – Année Paire

Posté par diaconos le 20 mars 2024

Jésus : lumière qui se révèle aux nations

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs «Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, jamais il ne verra la mort» Les Juifs lui dirent : «Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : “Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort. Es-tu donc plus grand que notre père Abraham ? Il est mort, et les prophètes aussi sont morts. Pour qui te prends-tu ?» Jésus répondit : «Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites : “Il est notre Dieu”, alors que vous ne le connaissez pas. Moi, je le connaît, si je dis que je ne le connais pas, je serai comme vous, un menteur.

Mais je le connais, et sa parole, je la garde. Abraham votre père a exulté, sachant qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu, et il s’est réjoui.» Les Juifs lui dirent alors : «Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham !» Jésus leur répondit : «Amen, amen, je vous le dis: avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS.» Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple. (Jn 8, 51-59)

Jésus la lumière du Monde

Les interprètes se divisèrent sur cette question. Les uns, Calvin, de Wette, M. Godet, pensèrent que Jésus, après une pause, se tourna vers ses auditeurs les mieux disposés, vers ceux qui avaient éprouvé un premier mouvement de foi et rempli la condition posée par lu ; il fit briller à leurs regards la magnifique promesse. D’autres comme Meyer, Weiss, Luthardt, pensèrent que ces paroles se relièrent immédiatement à celles qui précédèrent et que Jésus, tout en annonçant le jugement de Dieu, déclara une dernière fois que la parole qu’il annonça fut le seul moyen d’échapper à la mort.

Si la première supposition paraît plus conforme à la teneur du verset 51 on peut remarquer, à l’appui de la seconde, qu’au verset 52 ce sont les mêmes adversaires qui répondent en reproduisant la pensée injurieuse qu’ils avaient énoncée. Quoi qu’il en soit, Jésus proclame une de ces vérités profondes qui renferment des trésors de consolation et d’espérance. Garder sa parole, c’est y demeurer (verset 31), en faire l’élément de sa vie intérieure, la pratiquer dans toute sa conduite (Jn 14, 23-24 ; Jean 17 .6). Quiconque vit de cette parole, possède la vie éternelle : il ne verra jamais la mort.

Aux yeux de Jésus la mort du corps n’est pas la mort mais un sommeil (M, 9, 24 ; Jn 11, 11), le passage à la plénitude de la vie. La mort vraie, complète, est celle de l’âme sa séparation d’avec Dieu, or une telle mort est devenue impossible pour celui qui possède en Dieu la vie éternelle. Les Juifs, prenant le mot de mort dans un sens purement matériel, s’affermirent dans leur opinion injurieuse que Jésus est fou, qu’il parle sous l’influence d’un démon. Les plus grands hommes de Dieu, Abraham, les prophètes étant morts ; et toi, tu prétends avoir la puissance d’exempter de la mort ! Que prétends-tu être ? 

Malgré la révélation de Dieu dans sa Parole, ils furent dans cette profonde ignorance, à cause de leur aveuglement moral. Mais Jésus le connut et il garda sa parole, car il est avec lui dans une complète unité de volonté et d’amour. Ce fut à ce caractère que les Juifs auraient dû reconnaître la vérité divine de ses paroles. Indigné de leur résistance à cette vérité, Jésus leur rappela l’esprit de mensonge qui en fut la cause et qu’il leur signala. Jésus, après s’être justifié du reproche de se glorifier lui-même, aborde la question posée par les Juifs : « Es-tu plus grand qu’Abraham ? »

Oui, je le suis, répond-il hardiment, puisque j’ai été l’objet de l’espérance et de la joie de ce patriarche. Il y a de l’ironie dans ce mot : Abraham, votre père, celui que vous vénérez, s’est humblement réjoui dans l’espoir de ma venue. Quel contraste avec leur attitude !

L’événement après lequel soupirait Abraham et que Jésus appelle mon jour, ne peut être que l’apparition du Sauveur sur la terre, pour accomplir la rédemption du monde (Lc 17, 22). En effet, quoique ce terme désigne fréquemment sa seconde venue (Lc 17, 24-26 ; 1 Co 1, 8 ; Ph 1, 6 ; 1 Th 5, 2), il n’est pas probable qu’il faille l’entendre ici dans ce sens.

Mais quand est-ce qu’Abraham a tressailli dans l’espérance de voir ce jour de Christ ? Et quand est-ce qu’il l’a vu et s’en est réjoui ? car ce sont bien ces deux joies successives que Jésus attribue au patriarche. Sur la première question, les interprètes furent : les promesses de Dieu, auxquelles Abraham crut, furent la cause de sa joyeuse espérance, car elles avaient pour objet le salut du monde (Gn 18, 17-18 ; Gnb 22, 18). Sur la seconde question : quand est-ce qu’Abraham vit ces espérances réalisées et s’en jouit? les opinions furent diverses.

Les Pères de l’Église et les réformateurs rapportèrent ce fait à la vie d’Abraham sur la terre et l’expliquèrent, par sa foi aux promesses de Dieu, ou par une vision prophétique (He 1, 13), ou des révélations qui lui furent accordées à un moment de sa carrière. Le devenir appartient à tout ce qui est créé ; l’être absolu, éternel, appartient à Dieu seul et c’est dans ce sens que Jésus-Christ parla. Jésus se cacha dans la foule qui l’entourait et où ses disciples purent faciliter son évasion. Ainsi il sortit du temple pour se soustraire aux desseins meurtriers de ses ennemis.

L’expression : il se cacha exclut qu’elle ne suppose une action surnaturelle. Ce fut ici le terme de la lutte la plus violente que Jésus soutint en Judée. La victoire générale l’incrédulité y fut décidée pour la Judée comme elle fut pour la Galilée.

Diacre Michel Houyoux

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