Béatification de Carlo Acutis à Assise en Italie

Posté par diaconos le 11 octobre 2020

 Béatification de Carlo Acutis à Assise en Italie dans comportements

Miracle

Un miracle, reconnu cette année par le Vatican, a ouvert la voie à la béatification de Carlo Acutis, dernière étape avant de devenir saint. En 2013, un enfant brésilien, souffrant de troubles digestifs et d’une rare anomalie du pancréas, fut sauvé sans opération médicale après que sa famille eût prié pour l’intercession de Carlo, décrit l’Église.

La foi profonde de  Carlo Acutis  le conduisit vers la sainteté. Ce samedi 10 octobre après-midi depuis l’église supérieure de la basilique Saint François, le cardinal Agostino Vallini, légat pontifical pour les basiliques d’Assise, l’a béatifié à Assise. Le père Will Conquer  lui  consacra un livre, qui revient sur la figure de ce millenial dont la pureté de cœur interpelle.

Depuis huit siècles, Assise est liée au nom de saint François…. Et depuis 2020, ce nouveau bienheureux, dont le lumineux tombeau se trouve en l’église Santa Maria Maggiore.  Carlo Acutis. Ce jeune italien mourut à quinze ans d’une leucémie foudroyante.

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Heureuse la mère qui t’a porté en elle ! – Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu !

Posté par diaconos le 10 octobre 2020

 Heureuse la mère qui t’a porté en elle ! – Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu !  dans comportements 112859387

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la  ardent ! » (Lc 11, 27-28)

Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu

 Une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité !  « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! »

Cette femme, pro­ba­ble­ment une mère, qui pro­clama ainsi bienheureuse la mère de Jésus, eut saisi ce que Jé­sus  donna à en­tendre dans le dis­cours pré­cé­dent ; elle eut com­pris que Jé­sus fut le Mes­sie ; cette vé­rité  pé­né­tra dans son es­prit comme un trait de lu­mière. Dans l’émotion qu’elle en res­sentit, elle pensa aus­si­tôt à celle qui  mit au monde Jésus. L’ad­mi­ra­tion qu’elle ex­prima tra­hit son sen­ti­ment maternel, plu­tôt qu’une foi re­li­gieuse bien éclai­rée et af­fer­mie.

Son sen­ti­ment est bon, mais elle parle comme une femme. (Bengel). Il est in­con­ce­vable que mal­gré la ré­ponse de Jé­sus les in­ter­prètes catholiques s’ap­puyèrent des pa­roles de cette femme pour sanc­tion­ner le culte de la Vierge. Cette ré­ponse sans doute n’est pas un blâme.

Jé­sus eut sai­sit plu­tôt avec bien­veillance ce mou­ve­ment d’un cœur sin­cère, mais ce fut pour l’é­le­ver jus­qu’à son vrai ob­jet, la parole de Dieu écoutée et gardée comme une se­mence de vie di­vine. Il fit sen­tir à cette femme qu’elle-même put être heureuse comme celle dont elle vint de cé­lé­brer le bon­heur. Luc seul  conserva ce fait re­mar­quable de l’­his­toire évan­gé­lique.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Histoire d’une foi : cliquez ici pour lire l’article →  Heureuse la mère qui t’a porté en elle

◊ Luc Labrecque : cliquez ici pour lire l’article →  Heureuse la mère qui t’a porté en elle !

Luc Labrecque est le promoteur de cette vision écosystémique au service de la paroisse missionnaire, et promoteur national du Système des Cellules Paroissiales d’Évangélisation. 

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Chrétiens.web : « Heureux, bienheureux qui écoute la Parole de Dieu »

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Leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux

Posté par diaconos le 2 octobre 2020

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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.  Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. »

  Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.  (Mt 18, 1-5.10)

De l’esprit du royaume des cieux

D’a­près Marc et Luc, ils dis­cu­tèrent entre eux la ques­tion :  » Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » et c’est Jé­sus qui leur de­manda le su­jet de leur en­tre­tien. La ques­tion sup­pose que les dis­ciples en étaient en­core à l’i­dée d’un royaume ter­restre, glo­rieux, dans le­quel tels d’entre eux oc­cu­pe­raient la pre­mière place, se­raient plus grands  que les autres.

Mais la ré­ponse de Jé­sus montra qu’il vit se ma­ni­fes­ter dans leur dis­cus­sion une pré­oc­cu­pa­tion égoïste et or­gueilleuse. Les dis­ciples n’en furent pas gué­ris par l’ins­truc­tion de Jésus. Le trait saillant que Jé­sus re­leva dans le petit enfant qu’il pro­posa en exemple, ce fut l’­hu­mi­lité : « Ce­lui qui s’humiliera le plus, sera le plus grand. »

Ce qui fit le charme du pe­tit en­fant, ce fut le sen­ti­ment qu’il eut de sa fai­blesse, de sa dé­pen­dance ; ce fut en­core la confiance avec la­quelle il re­garda à sa mère et attendit  tout d’elle, l’é­couta, l’in­ter­rogea, la crut, l’aima. Les dis­po­si­tions na­tu­relles de l’­homme sont tout l’in­verse, soit à l’é­gard de Dieu, soit en­vers le pro­chain.

Pour re­de­ve­nir mo­ra­le­ment sem­blable au pe­tit en­fant, il faut qu’il se retourna vers Dieu et fut rendu par­ti­ci­pant de son Es­prit. Si­non, il s’ex­clut du royaume des cieux non seule­ment dans sa réa­li­sa­tion fu­ture et glo­rieuse, mais déjà dans sa ma­ni­fes­ta­tion ac­tuelle, et cela à cause de la na­ture même de ce royaume. La réponse de Jésus fut : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 3-5)

Jé­sus a ré­pondu à la ques­tion des dis­ciples. Mais Il voulut ti­rer de sa le­çon une consé­quence qui en dé­coula né­ces­sai­re­ment. Il est im­pos­sible d’être de­venu humble et pe­tit de­vant Dieu sans être ému de com­pas­sion et d’a­mour pour les pe­tits et les humbles, que les am­bi­tieux mé­prisent. Jé­sus lui-même les aima au point de s’identifier avec eux.

Ainsi recevoir avec amour, pro­té­ger, soi­gner un seul de ces pe­tits, c’est le re­ce­voir lui-même, pourvu que cela ait lieu en son nom, par amour pour lui :  » Le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mit 25, 40)

La pen­sée de Jé­sus se borna-t-elle ici aux pe­tits en­fants, ainsi re­com­man­dés à la cha­rité de ses dis­ciples, ou cette pen­sée se gé­né­ra­lisa-t-elle pour em­bras­ser aussi les adultes humbles, pe­tits, dé­lais­sés ? Les exé­gètes se di­visèrent sur cette ques­tion. Mais pour­quoi ? N’est-il pas dans la na­ture de la cha­rité que Jé­sus re­com­mande de s’é­tendre à tous ? Le contexte d’ailleurs ne laisse au­cun doute à cet égard.

Jé­sus re­vint à son dis­cours sur les petits, qu’il dé­fendit non seule­ment de scan­da­li­ser, mais de mépriser par or­gueil ; les es­ti­mer, les ai­mer, avoir pour eux une tendre com­pas­sion, fut le coté po­si­tif de ce pré­cepte né­ga­tif. Jé­sus donna comme mo­tif de sa re­com­man­da­tion une pa­role sur la­quelle on dis­cuta lon­gue­ment. Les uns, symbolisant la pen­sée, la ré­duisirent à si­gni­fier que ces petits qu’il ne faut pas mé­pri­ser sont pré­cieux aux yeux du Père céleste, qui en prend un soin par­ti­cu­lier.

Cette pen­sée, vraie dans sa gé­né­ra­lité, ne sau­rait suf­fire à l’exé­gèse qui ne doit ja­mais ef­fa­cer, dans un in­té­rêt dog­ma­tique, l’i­dée ex­pri­mée en un texte.

Diacre Michel Houyoux

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Commentaire du Pasteur Florent Varak : « Nous avons tous un ange gardien »

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Je te suivrai partout où tu iras

Posté par diaconos le 30 septembre 2020

Je te suivrai partout où tu iras.

De l’Évangile de Jésus Christ selon  l’apôtre Luc

En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »

Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »

Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue,
puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »  (Lc 9, 57-62)

Suis-moi

Deux choses furent par­ti­cu­lières à Luc : d’a­bord l’ordre adressé à ce se­cond dis­ciple :  » Suis-moi.  » Mat­thieu le fit sup­po­ser, mais ne l’ex­prima pas. En­suite, l’ordre d’aller annoncer le royaume de Dieu, qui ne se trouve pas dans Mat­thieu. Or, ce fut pré­ci­sé­ment l’im­por­tance de cette vo­ca­tion que Jé­sus op­posa au de­voir in­vo­qué par Luc d’al­ler d’abord ensevelir son père.

En­ter­rer un père, n’est-ce pas un de­voir sa­cré ? Il est vrai, …si un de­voir su­pé­rieur ne s’y op­pose pas. Cou­rir im­mé­dia­te­ment à la fron­tière me­na­cée par l’en­nemi est un de­voir qui prime même ce­lui d’in­hu­mer un père… La loi elle-même exemp­tait le grand prêtre et les na­zi­réens des obli­ga­tions en­vers les morts, ne fût-ce que pour un père ou une mère. Le règne de Dieu est plus que la pa­trie et que le culte du temple. Les cé­ré­mo­nies fu­nèbres, en rai­son de la souillure contrac­tée par le contact d’un mort, du­raient sept jours. Jé­sus se­rait déjà bien éloi­gné quand elles se­raient ter­mi­nées ; une dé­ci­sion prompte était ici une condi­tion de sa­lut et de vie. (Godet)

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