Lundi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 21 octobre 2024

Bartimée dont le nom signifie : fils de Timée en araméen, est, dans les évangiles, un aveugle guéri par Jésus à l’entrée de JérichoActivités caté, jeux, mimes : l'aveugle de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques Marc, Mathieu et Luc, mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez   Marc. Bartimée supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. »  # Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.

Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine.  lavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus.     Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin. 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère  de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi  pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »  Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit :       

“Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. » (Lc 12, 13-21)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant  aveugle .Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)   Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance.     Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux. Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Catéchèse pour vos enfants : cliquez ici pour lire l’article →  L’aveugle Bartimée – Mc 10, 46-52

◊ Le site chrétien d’actualités   : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus et l’aveugle Bartimée

◊ KT42      : cliquez ici pour lire l’article →  Aveugle de JérichoAveuglesGuérisons

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/vgJHYk3qv8A

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, évangiles, Foi, Homélies, L'Église, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Trentième dimanche du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 21 octobre 2024

Trentième dimanche du Temps Ordinaire - Année Paire dans Bible Maître,+que+je+retrouve+la+vue+!

 18e dimanche du Temps ordinaire C – 31 juillet 2022 – L'Evangile à l'Ecran

Maître,+que+je+retrouve+la+vue+! l'aveugle Bartimée dans Catéchèse

Maître,+que+je+retrouve+la+vue+! Trentième dimanche du Temps Ordinaire - Année Paire dans comportements

Bartimée dont le nom signifie : fils de Timée en araméen, est, dans les évangiles, un aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques Marc, Mathieu et Luc, mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez   Marc. Bartimée supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. »   # Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.

Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine.  lavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus. Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin. 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »    Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »  Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »    Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. (Mc 10, 46b-52)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant  aveugle .Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)

Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance.

Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux. Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Catéchèse pour vos enfants : cliquez ici pour lire l’article →  L’aveugle Bartimée – Mc 10, 46-52

◊ Le site chrétien d’actualités   : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus et l’aveugle Bartimée

◊ KT42      : cliquez ici pour lire l’article →  Aveugle de JérichoAveuglesGuérisons

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/vgJHYk3qv8A

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, L'Église, La messe du dimanche, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Negenentwintigste zondag van het jaar B

Posté par diaconos le 19 octobre 2024

Woorden van Jezus - De oogst is wel groot maar de arbeiders zijn ...

# De tafelen der wet worden genoemd in de boeken Exodus en Deuteronomium. God besloot een verbond met hem te sluiten en Mozes trad op als bemiddelaar. God verkondigde tien woorden en liet die vergezeld gaan van ontwikkelingen, het wetboek van het verbond. Mozes schreef alle woorden die God had gesproken op stenen tafelen en herinnerde aan de wet en het gebod dat het volk Israël de Ark van het Verbond in een kist moest bewaren, die op een tafel moest worden geplaatst en in een tent moest worden opgesteld.

Het volk verloor zijn geduld en vertrouwen en wendde zich tot andere goden. Toen Mozes met de twee tafelen van de berg Sinaï afdaalde, realiseerde hij zich dat zijn volk het verbond dat ze net hadden gesloten had verbroken en gooide de twee tafelen op de grond, die verbrijzelde.         Er werd een nieuw verbond gesloten tussen God en zijn volk. Mozes kreeg de opdracht om twee nieuwe tafelen te kerven, gelijk aan de vorige, waarop de bepalingen van de wet opnieuw werden gegraveerd. De woorden van Exodus 34-27 zijn de woorden van het verbond dat God met Mozes sloot.

Mozes daalde af van de berg Sinaï met de tafelen, die onmiddellijk na de bouw ervan in de Ark van het Verbond werden bewaard. Deze episode is vastgelegd in Deuteronomium10 . Vandaag de dag zijn er tradities die dit in verschillende delen van de wereld uitbeelden.

Het evangelie van Jezus Christus volgens Marcus

In die tijd kwamen Jakobus en Johannes, de zonen van Zebedeüs, naar Jezus toe en zeiden tegen Hem: “Meester, wat willen wij dat U voor ons doet?” Zij antwoordden hem: “Laat ons zitten, de een aan uw rechterhand en de ander aan uw linkerhand, in uw heerlijkheid.”  Jezus zei tegen hen : “Jullie weten niet wat jullie vragen.”Kunnen jullie de beker drinken die ik ga drinken? » Om gedoopt te worden met het doopsel waarin ik ondergedompeld zal worden ?Je weet niet wat je vraagt.” Kun jij de beker drinken die ik ga drinken ?

Gedoopt worden met het doopsel waarin ik ondergedompeld zal worden. Kun jij de beker drinken die ik ga drinken ? Kunnen jullie gedoopt worden met het doopsel waarin ik ondergedompeld zal worden? Zij antwoordden hem : “Dat kunnen wij.”   Jezus zei tegen hen : “De beker die ik zal drinken, zullen jullie ook drinken; en jullie zullen gedoopt worden met het doopsel waarin ik ondergedompeld word.” Wat betreft rechts of links van mij zitten, het is niet aan mij om dat toe te staan.

Er zijn mensen voor wie het is klaargemaakt. “De andere tien die het gehoord hadden, begonnen te schelden op Jakobus en Johannes.” Jezus riep hen bij elkaar en zei : « Dit weten jullie : zij die beschouwd worden als leiders van de volken .” Ze antwoordden hem : “Dat kunnen we.”  Jezus zei tegen hen: “De beker die Ik zal drinken, zullen jullie ook drinken; en jullie zullen gedoopt worden met het doopsel waarin Ik ondergedompeld ben.” Wat betreft het zitten aan mijn rechterkant of aan mijn linkerkant, het is niet aan mij om dat toe te staan.

Er zijn mensen voor wie het is voorbereid : “De tien anderen, die het gehoord hadden, begonnen te schelden op Jakobus en Johannes ‘ Jezus riep hen bij elkaar en zei: ’Dit weten jullie: zij die beschouwd worden als leiders van de volken.”    Zij bevelen hen als heren; de groten laten hun macht voelen. Maar zo mag het onder jullie niet zijn. Wie onder jullie groot wil zijn, die zal jullie dienaar zijn. Wie onder jullie de eerste wil zijn, zal de slaaf van allen zijn. Hij is niet gekomen om gediend te worden, maar om te dienen en zijn leven te geven als losprijs voor velen. (Marcus 10, 35-45)

De oogst is overvloedig, maar er zijn maar weinig arbeiders

De ambitie van de discipelen Ze waren al op reis toen Jezus werd onderbroken door de komst van de rijke man. Nu vervolgden ze hun reis en gingen naar Jeruzalem, waar Jezus leed en stierf.  Jezus, die als een onverschrokken leider precies wist wat er met hem gebeurde, liep voorop in de stoet ; toen degenen rondom hem Jezus’ vastberadenheid zagen, werden ze bang en aarzelden of stopten ; anderen die niet zo dicht bij hem stonden en hem volgden, werden door angst bevangen.

Toen verzamelde Jezus de twaalf om zich heen om hen openlijk te vertellen welke beproeving hen te wachten stond. Marcus is de enige die de indrukken weergeeft van de mensen die Jezus vergezelden.  Hoewel de discipelen de voorspellingen van Jezus over zijn lijden nog niet hadden begrepen, voelden ze wel het gevaar dat hen bedreigde. Dit is de derde keer dat Jezus zijn discipelen inwijdt in het mysterie van zijn lijden.  Deze voorspellingen werden steeds duidelijker, Matteüs, Marcus en Lucas hebben ze allemaal zorgvuldig in een overeenkomst bewaard. Jezus had een heel duidelijk en nauwkeurig idee van alles wat er met Hem gebeurde; Hij markeerde het exacte moment met deze woorden: “Zie, wij gaan op weg naar Jeruzalem.”

Dit was een ontroerende demonstratie van heldendom en opofferende liefde ; het was duidelijk uit deze dood die Hij gewillig aanvaardde. Als dit offer niet de verlossing van de wereld was geweest, zou het een soort zelfmoord zijn Volgens Matteüs was het de moeder van Jakobus en Johannes, Salome, die Jezus als eerste om haar zonen vroeg, terwijl het volgens Marcus de twee discipelen zelf waren die het verzoek deden. Van deze twee beelden van het lijden van Christus: de beker en de doop, is alleen de eerste authentiek in Matteüs.

Als de beker in de symbolische taal van de Heilige Schrift de maat is van het goede of het kwade dat voor elke persoon is vastgesteld, dan is de doop een nog algemener en dieper beeld van het lijden waarin men zich volledig moet ezus wijst de twee discipelen dus de weg naar de heerlijkheid en vraagt hen : “Kunnen jullie mij daarin volgen ?” Hij zag ook dat dit moment van lijden al gekomen was. Om de ambitie van zijn leerlingen de kop in te drukken, stelde Jezus de geest van zijn koninkrijk tegenover wat er in de koninkrijken van deze wereld gebeurde.  derdompelen.

Hij gebruikte hiervoor betekenisvolle termen. Ten eerste sprak hij over de prinsen van deze wereld die geloofden dat ze zouden heersen of hadden moeten heersen, of zich verbeeldden dat ze zouden heersen. Wat bedoelde hij ?  Volgens de voorspelling van Jezus leken de daden van Jakobus en Johannes onbegrijpelijk als ze geen bewijs waren dat zelfs de meest intelligente discipelen deze voorspelling niet hadden begrepen. Matteüs laat zien dat ondanks alle pijnlijke vooruitzichten die Jezus hen liet zien, de discipelen er niet aan twijfelden dat hij in de nabije toekomst de leider van een glorieus koninkrijk zou zijn.

Niets kon hun misvattingen meer wegnemen dan de instructies die Jezus hen over dit onderwerp gaf. Jezus met dit ? Volgens sommige uitleggers zou dit betekenen dat deze vorsten vooral bezig waren met het vestigen en doen gelden van hun gezag, een gezag dat door het volk werd erkend.  Anderen zeggen dat deze machtige mannen van de aarde een grote heerschappij leken uit te oefenen, terwijl zij zelf slaven waren van hun hartstochten.  Toen Jezus in Jericho was aangekomen en met een grote menigte de stad verliet, begon een blinde man genaamd Bartimeüs, die hoorde dat het Jezus was die langskwam, uit te roepen : “Zoon van David, ontferm U over mij !”

Enkele mensen probeerden hem er echter van te weerhouden Jezus te storen, maar hij schreeuwde nog harder : “Wees mij genadig !” Jezus stopte en riep naar de blinde man, die snel opstond, zijn jas uittrok en naar Jezus toe rende : “Wat wil je dat ik met je doe ?”    De blinde man vroeg hem : “Rabbouni, mag ik mijn gezichtsvermogen terugkrijgen !”. Jezus zei tegen hem : “Ga heen, je geloof heeft je gered.” En onmiddellijk kreeg hij zijn gezichtsvermogen terug en volgde Jez   Alleen Marcus onthult de naam van deze blinde bedelaar en zelfs de naam van zijn vader. Bartimeüs betekent zoon van Timaeüs, De blinde man die door Jezus werd genezen werd een bekende christen in de apostolische kerk, dus zijn naam is bewaard gebleven in de overlevering.

Jezus was ontroerd en stond aan het hoofd van zijn grote processie toen hij het geschreeuw van deze arme bedelaar hoorde ; dit medelijden drong door in de harten van de mensen. Niets is zo besmettelijk als ware liefde.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke sites

Kindrworddienst : Klik hier om het artikel te lezen →Negenentwintigste zondag door het jaar B

Kerk in Herent : Klik hier om het artikel te lezen →Negenentwintigste zondag door het jaar (B)

Video Annelies van Walsem : klik hier → https://youtu.be/Mt9e1Yp_sT

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, L'Église, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Samedi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 19 octobre 2024

FR-Evangile-illustre-2016-10-15-2019-10-19.jpg

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu.  Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. » (Lc 12, 8-12)          

Jésus confessa son nom

Dans l’un et l’autre évangile, Jésus opposa à la crainte des hommes une courageuse confession de son nom. Ce fut cette crainte qui paralysa le cœur et les lèvres, quand il s’agit de se déclarer pour lui et pour sa cause. Au lieu de ces mots : devant les anges de Dieu, Matthieu dit : «Devant mon Père qui est aux cieux ». Cette dernière idée est plus complète et plus saisissante ; mais l’une et l’autre sont vraies, parce qu’il s’agit du jugement éternel, auquel les anges prendront part. D’après Luc, Jésus ne dit pas qu’il reniera lui-même celui qui l’aura renié. Aujourd’hui encore en Orient on vend cinq petits passereaux pour deux sous (Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édition). Mathieu parla de deux passereaux qui se vendirent un sou.

Jésus adressa à ses adversaires ce terrible avertissement : «Celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pas pardonné.» Pour trouver une relation avec ce qui précède, on fait observer que le reniement du nom de Christ peut conduire jusqu’au blasphème contre le Saint-Esprit, ce qui est juste. Matthieu et Marc assignèrent sa vraie place à cette sévère déclaration que Jésus dirigea contre ceux qui attribuèrent ses miracles au démon.

D’après Luc, cette même accusation fut formulée dans des circonstances différentes et provoqua le discours précédent (Lc 11, 17-26). Les synagogues furent les tribunaux juifs, les magistrats les juridictions païennes ; enfin, les autorités désignèrent les divers pouvoirs devant lesquels les disciples purent être traduits. Les paroles par lesquelles Jésus voulut rassurer ses disciples signifient littéralement : « Ne soyez pas en peine comment ou de quoi vous ferez votre apologie, ou de quoi vous parlerez.» Dans Matthieu, ces paroles firent partie des instructions données aux apôtres envoyés en mission. Ce fut là leur place naturelle et première.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → L’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là

◊ jardinsophe.blogspot.com : cliquez ici pour lire l’article → L’Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu’il faut dire

Vidéo L’esprit Saint → https://youtu.be/SC_lwv2vXDQ

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, L'Église, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

12345...107
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...