Samedi de la septième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 7 juin 2025

 

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l'ensemble de la Bible hébraïque. Dans le Nouveau Testament, écrit en grec de la koinè, le mot utilisé est pneuma (πνεῦμα) qui signifie également « souffle » et correspond à l’hébreu ruah ; mais on trouve aussi, selon le contexte, le mot « Paraclet ». Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l'une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le symbole de Nicée-Constantinople l'a formulé au IVe siècle. Il est fêté lors de la Pentecôte. L'Esprit saint apparaît également dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran (en arabe : Ruh).

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux.
Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l’ensemble de la Bible hébraïque.
Dans le Nouveau Testament, écrit en grec de la koinè, le mot utilisé est pneuma (πνεῦμα) qui signifie également « souffle » et correspond à l’hébreu ruah ; mais on trouve aussi, selon le contexte, le mot « Paraclet ». Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l’une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le symbole de Nicée-Constantinople l’a formulé au IVe siècle.

Le Nouveau Testament insiste sur l’omniprésence de l’Esprit saint dans la vie terrestre de Jésus, en particulier lors de sa conception et de son baptême. En outre, l’ordre de Jésus à ses apôtres « Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28, 18-19) sert de fondement théologique aux discussions sur la nature de l’Esprit. Les autres éléments fondateurs sont la conviction que les Écritures sont inspirées par l’Esprit, ensuite la foi en la présence de l’Esprit dans le cœur des fidèles et enfin la foi en la présence active du Saint-Esprit dans l’Église[

Samedi de la septième semaine du Temps Pascal

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »
Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ? »

C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. (Jn 16, 7-13)

La venue de l’Esprit et son œuvre

Jésus voulut tirer ses disciples de cette morne tristesse qui les rendait muets en sa présence ; et, pour cela, il chercha à leur faire comprendre que son retour dans la gloire fut la condition indispensable de l’envoi du Saint-Esprit qui sera pour eux la lumière et la vie.

Cette parole : il vous est avantageux que je m’en aille, est à un double égard, d’une vérité profonde.

D’une part, il fallait que l’œuvre de notre rédemption fût accomplie par la mort, par la résurrection de Jésus, le Sauveur et par son élévation dans la gloire divine ; il fallait en un mot, que toute puissance lui eût été donnée au ciel et sur la terre  , pour qu’il pût répandre son Esprit sur les siens. (Mt 28,18)

D’autre part ceux-ci allaient être élevés par cet Esprit à une vie religieuse bien supérieure à celle qu’ils avaient connue jusqu’alors. Ils allaient voir s’élargir l’étroit horizon où ils avaient vécu. Ils « ne connaîtront plus Christ selon la chair », sous sa « forme de serviteur ; » mais, par une communion spirituelle et vivante avec lui, ils le posséderont glorifié et ils comprendront la spiritualité et l’universalité de son règne, qu’ils iront établir sur la terre, par la puissance de son Esprit.

Il leur était donc avantageux qu’il s’en allât. Cette parole, qui dut paraître mystérieuse aux disciples, est, en un sens, applicable à tous les chrétiens, car tous doivent s’élever de la connaissance du Christ historique à celle du Christ glorifié et vivant.

Pour la troisième fois (Jn 14.16-17 ; Jn 15.26), Jésus revint à la grande promesse de l’Esprit qui dissipa la tristesse des disciples et pourvut tout dans leur vie et dans leur œuvre. Jésus décrivit l’action puissante de cet Esprit sur le monde , puis sur les disciples eux-mêmes).

Quant au monde, l’Esprit le convaincra avec puissance de péché, de justice et de jugement. Convaincre eun terme juridique, c’est ainsi qu’on dit : convaincre quelqu’un d’un crime devant un tribunal. Dans l’Écriture, ce mot a toujours un sens moral, intime, se réalisant dans la conscience.  (Jn 3.20 ; Jn 8.9-46 ; Mt 18.15 ; Lc 3.19).

Quand une âme est ainsi convaincue de ces trois grands faits du monde moral : péché devant Dieu, justice divine, jugement éternel, il se fait en elle une crise dont le résultat peut être la repentance et le salut (1 Co 14.24-25), ou l’endurcissement et la ruine (Ac 24.25). Quelques exégètes virent la condamnation du monde incrédule.

Ces trois mots : péché, justice, jugement, sont pris dans leur plus grande généralité ; mais Jésus ajouta à chacun de ces termes un motif qui en déterminait le sens et en indiquait la cause.

Quelques exégètes virent la condamnation du monde incrédule. Ces trois mots : péché, justice, jugement, sont pris dans leur plus grande généralité ; mais Jésus ajouta à chacun de ces termes un motif qui en déterminait le sens et en indiquait la cause.

Quand une âme est ainsi convaincue de ces trois grands faits du monde moral : péché devant Dieu, justice divine, jugement éternel, il se fait en elle une crise dont le résultat peut être la repentance et le salut (1 Co 14.24-25), ou l’endurcissement et la ruine (Ac 24.25).

Mais cette justice divine a été manifestée au monde en Jésus-Christ et, tout particulièrement, en sa personne même, par son élévation dans la gloire. Bien qu’il fût le Saint et le Juste, il n’en fut pas moins méconnu du monde, accusé condamné, mis à mort comme un malfaiteur. En lui et selon les apparences, l’iniquité triomphait de la justice.

Mais, par sa résurrection glorieuse et par son élévation à la droite de la majesté divine, il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance  (Rm 1,4), justifié par l’Esprit (1 Tm 3, 16),  élevé à la droite de Dieu comme Prince et Sauveur  (Ac 5, 30-31 ; Jn 1, 32-33 ; J,  3.15 ; Jn 10,40).

C’est donc, avant tout, de la justice de Christ lui-même que le Saint-Esprit devait convaincre le monde, ainsi que l’indiquaJésus, le Sauveur par ces mots : de justice, parce que, ou en ce que je m’en vais à mon Père. Celui qui mourut sur la croix reste éternellement le Juste (1 Jn 2.1 ; Jn 3.7 ; 1 P 3.18).

La justice dont l’Esprit convaincra le monde est la justice de Christ, qui lui est personnelle,

Mais, comme le reconnurent de Wette, Luthardt et d’autres exégètes, cette explication, si elle ne donne pas le vrai sens du terme de justice, renferme une pensée qui n’est pas entièrement étrangère au contexte, car la justification de Christ a pour conséquence la justification de ceux qui se confient en lui comme en leur Sauveur.

Jésus déclara à ses disciples directement qu’il deviendra invisible par son retour auprès du Père cette tournure personnelle qu’il donne à l’énoncé de sa pensée put s’expliquer soit par l’intention de leur témoigner sa tendre sympathie pour la douleur que leur causa de se déshabituer de sa présence matérielle qu’ils devront apprendre à ne plus le voir selon la chair, mais à entrer, par le moyen du Saint-Esprit, dans une communion intime et vivante avec lui. (Meyer, Luthardt)

En les unissant dans cette communion, en constituant ainsi l’Église qui est le corps de Christ et sa représentante sur la terre, le Saint-Esprit convaincra le monde de la justice de Jésus-Christ et démontrera à tous que Jésus est le Saint de Dieu, le Sauveur des hommes, la source du salut et de la vie éternelle. Partout où le monde sera convaincu de son propre péché et de la justice de Christ, il sera aussi convaincu de jugement.

Ce jugement devait commencer par celui qui fut sur notre terre, l’auteur du péché, le prince de ce monde, le chef du royaume des ténèbres. (Jn 12, 31 ; Jn 14, 30)

Il est déjà jugé par le seul fait de l’œuvre de rédemption qu’allait accomplir le Sauveur. La puissance et la domination de l’ennemi vont être brisées et la terre, où il régnait, ouverte à la prédication du salut.

« Chaque pécheur arraché à Satan et régénéré par l’Esprit est le monument de la condamnation de celui qui s’appelait jadis le prince de ce monde. » (Godet)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec des sites chrétiens

Abbaye de Tournay ; cliquez ici pour lire l’article  → Samedi de la 7ème semaine du Temps Pascal

Abbaye de Chimay de Scourmont (Belgique) ; cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour la messe du samedi de la septième semaine du temps Pacal

  1. VidéoLa venue de l’Esprit : cliquez ici  → https://youtu.be/X07nZvBNsSM

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Dimanche de la Pentecôte

Posté par diaconos le 2 juin 2025

Dimanche de la Pentecôte dans Bible

Une des grandes fêtes juives, devenue une fête chrétienne. Son nom est grec : pentecostè ; il date du judaïsme postérieur et signifie littéralement « le cinquantième » (sous-ent., jour), parce qu'on célébrait cette fête cinquante jours après celle de la Pâque.

Une des grandes fêtes juives, devenue une fête chrétienne. Son nom est grec : pentecostè ; il date du judaïsme postérieur et signifie littéralement « le cinquantième » (sous-ent., jour), parce qu’on célébrait cette fête cinquante jours après celle de la Pâque.

Pentecôte (du grec ancien πεντηκοστὴ ἡμέρα / pentêkostề hêméra, « cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.

Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du IVe siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans les livres de l’Exode et des Nombres.

La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain dans certains pays par un lundi férié ou chômé payé, dit « lundi de Pentecôte ».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :  « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.  Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous.  Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.  Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;  mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14, 15-16.23b-26)

La promesse de l’Esprit

Jésus ne répondit pas directement à la question, et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifeste à eux. C’était déjà dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir. Mais aux grandes promesses qu’il fit aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus :  « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ; Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6, 19).

Il promit avec une autorité solennelle : « En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples » Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples reverront Jésus qui va les quitter pour s’en aller au Père.  Que fallait-il entendre par ces œuvres semblables à celles de Jésus, et plus grandes encore, qu’accompliront ceux qui auront cru en lui ? Ce ne sont sûrement pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénérera les âmes, fondera l’Église et portera la lumière et la vie au milieu de toutes les nations.

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne pouvait les faire, parce que l’Esprit n’était pas encore. (Jn 7.39Mais bientôt elles seront possibles et se produiront réellement, dit Jésus, parce que je vais au Père. Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18), il accomplit lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte. Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre, prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leus demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père fut glorifié dans le Fils (Jn13,12) donna à la prière un caractère tout spécial et tout nouveau pour ses disciples, il s’agit de la prière qui s’adresse à Dieu en son nom, et il insistera encore sur cette parole (Jn 15, 16 ; Jn 16, 23).

Quel en est le sens ? En son nom, ne signifie pas seulement : sur son ordre, en son autorité, par ses mérites ; dans le style des Écritures le nom désigne l’être, révélé dans son essence et toutes ses propriétés.  Prier au nom de Jésus, ce fut comme le dit Keil, dont monsieur Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié  ou, mieux encore, c’est prier en Jésus lui-même, le seul médiateur qui nous ouvre l’accès au trône de la grâce, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé ( Rm 8, 26)Jésus dit : «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait ». Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion fut évidente pour le disciple qui avait posé la question. Jésus jeta un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint Esprit. En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ.

 Jésus se hâta d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux » L’aide fut désignée comme l’Esprit de vérité ; ici Jésus le nomma l’Esprit-Saint. La vérité divine n’est jamais, dans les Écritures, une froide doctrine destinée à éclairer l’intelligence seule, elle est une vie qui pénètre la conscience et le cœur et les sanctifie .LEsprit qui crée cette vie en nous est saint, comme Dieu est saint. Jésus dit : « Cet Esprit, mon Père l’enverra en mon nom »Car il prendra ma place auprès de vous, parce que les disciples demandèrent l’Esprit au nom de Jésus ; il le demanda pour eux, il glorifiera le nom de Jésus qui est la source unique du salut ; parce que le Père envoie l’Esprit à ceux qui aiment Jésus et que Jésus aime.

 Pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que Jésus nous a dites. L’Esprit fait ressouvenir non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne pas des choses étrangères à la parole de Jésus, il enseigne, au contraire par cette Parole Il n’y a donc rien dans ce passage qui soit favorable à la doctrine catholique de la tradition ecclésiastique, élevée à côté ou au-dessus de la Parole, ni aux illusions du mysticisme qui rêve une illumination de l’Esprit supérieure à la Parole révélée.

Jésus fonda par cette promesse la souveraine autorité de l’enseignement apostolique qu’il égale au sien (17, 18-20).e Sauveur, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui pourront encore assaillir le cœur de ses disciples, leur fait part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y a point pour l’homme de bonheur, avec lequel il ne saurait jamais être malheureux : la paixJésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient (Jn20, 26). La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présenta aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

« Ce sens est rendu évident par le cœur des disciples qui devaient être préservé du trouble, des tristesses et des craintes que leur inspirait la pensée de rester dans ce monde, seuls, sans leur céleste ami.» (Godet) Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : il leur donna actuellement et réellement sa paix, la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Il leur fit part encore de sa joie  car tout ce qui est à lui appartient à ses rachetés. (Jn 15, 11 ; Jn 17,13),

Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui. Jésus, à la fin du discours, revint ainsi à son point de départ ; après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui pouvaient encore assaillir leur cœur. (Jn 14, 28) Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : : « Je m’en vais », mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : je reviens à vous ; de là leur tristesse et leur trouble. Jésus, plongeant un regard dans leur cœurleur fit sentir que leur amour pour lui devrait leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie. Ils prendraient part à la jo ie qu’il éprouve lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire.

C’est ici le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. « Jésus trouva le moyen de leur faire de la joie un devoir de tendresse. Il en appela uniquement à leur cœur d’amis » (Godet) Tholuck, R. Stier, MM. Luthardt, Weiss et d’autres exégètes comprirent cette belle pensée. Ils pensèrent que Jésus invita ses disciples à considérer l’intérêt qu’ils eurent à son élévation, qui lui permit de leur assurer une protection plus puissante , ne tiennent pas compte de cette parole : si vous m’aimiez. de Wette, Meyer (Jn 16, 7) 

Parce que : il faut remarquer avant tout cette particule importante, car elle nous montre que Jésus, dans cette parole : le Père est plus grand que moi, donne simplement la raison pour laquelle ses disciples doivent se réjouir de son retour auprès de son Père. En isolant cette déclaration de son contexte, on l’a sollicitée en sens divers pour éclairer par son moyen le mystère des relations du Fils avec son Père. Mais quel sujet de joie les disciples auraient-ils bien trouvé dans une théorie abstraite à laquelle ils n’auraient rien compris ? Jésus s’exprima ainsi, en ayant conscience qu’il est le Fils de Dieu, celui qui reçut du Père d’avoir la vie en lui-même, et en même temps qu’il est la Parole faite chair. (Jn 5, 26)

Celui qui, existant en forme de Dieu, s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur fait à la ressemblance des hommes, et qui allait  s’abaisser encore en devenant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Ph 2, 6-8).  Dans cette position qui était alors la sienne, il éprouvait en son âme sainte, un sentiment profond de son humiliation qu’il ne pouvait s’empêcher d’exprimer parfois et qui le faisait soupirer après le terme de l’épreuve (Lc 12, 50)Comment donc n’aurait-il pas éprouvé une joie profonde et sainte à l’aspect si prochain de son élévation auprès du Père ? C’était pour lui rentrer en possession de la gloire éternelle, objet de sa dernière prière (Jn 17, 5) ; c’était sa réintégration dans toutes les prérogatives divines dont il allait jouir dans une pleine communion d’essence et d’amour avec Dieu, son Père. Cette joie il invite ses disciples à la partager avec lui.

Obéissant à son invitation, l’apôtre Paul, après avoir décrit le profond abaissement de Jéssus, célébra son élévation avec amour, et la joie qu’il exprima dans ce chant de triomphe est celle de l’Église tout entière (Ep 1, 20-23) L’état présent de Jésus, avec la gloire céleste dans laquelle il allait être reçu. C’est comme s’il disait : Vous désirez de me retenir dans le monde ; mais il vaut mieux que je monte au ciel ». (Luther, Calvin, Luthardt, Godet)

Diacre Michel Houyoux

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 Note J’ai enseigné au Collège Saint Stanislas à Mons et en Afrique au Burundi. Vous pouvez lire mes articles sur Internet : Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. Je parle cinq langues en plus du français : Anglais, Italien, Néerlandais, Allemand et le Russe

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Dimanche de la Pentecôte-Année C

Posté par diaconos le 2 juin 2025

La Pentecôte est une fête chrétienne qui célèbre l'effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.

La Pentecôte est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit le cinquantième jour à partir de Pâques sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, dont les Douze. Cet épisode est relaté dans les Actes des Apôtres.

 

De l’Évangile de Jésus Christ Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :  « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements.  Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous.  Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.  Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ;  mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. » (Jn 14, 15-16.23b-26)

La promesse de l’Esprit

Jésus ne répondit pas directement à la question, et pourtant il la résolut de la manière la plus profonde. Pour la troisième fois, il dévoila, dans le cœur même de ceux qui l’aiment, les causes morales pour lesquelles il se manifeste à eux. C’était déjà dire clairement pourquoi il ne pouvait pas se révéler au monde qui le haïssait ; puis il annonça plus explicitement la raison de sa manière d’agir. Mais aux grandes promesses qu’il fit aux siens, Jésus ajouta la déclaration expresse que la communion de l’âme avec Dieu résulte de son union avec lui, Jésus :  « Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. » Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lv 26, 11-12 ; Ez 37, 26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jn 1, 14), il promit de faire de chaque fidèle sa demeure, son tabernacle, son temple (1 Co 3, 16 ; 1 Co 6, 19).

Il promit avec une autorité solennelle : « En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples » Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples reverront Jésus qui va les quitter pour s’en aller au Père.  Que fallait-il entendre par ces œuvres semblables à celles de Jésus, et plus grandes encore, qu’accompliront ceux qui auront cru en lui ? Ce ne sont sûrement pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénérera les âmes, fondera l’Église et portera la lumière et la vie au milieu de toutes les nations.

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne pouvait les faire, parce que l’Esprit n’était pas encore. (Jn 7.39) Mais bientôt elles seront possibles et se produiront réellement, dit Jésus, parce que je vais au Père. Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre » (Mt 28, 18), il accomplit lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre, prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leus demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père fut glorifié dans le Fils (Jn13,12) donna à la prière un caractère tout spécial et tout nouveau pour ses disciples, il s’agit de la prière qui s’adresse à Dieu en son nom, et il insistera encore sur cette parole (Jn 15, 16 ; Jn 16, 23).

Quel en est le sens ? En son nom, ne signifie pas seulement : sur son ordre, en son autorité, par ses mérites ; dans le style des Écritures le nom désigne l’être, révélé dans son essence et toutes ses propriétés.  Prier au nom de Jésus, ce fut comme le dit Keil, dont monsieur Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié  ou, mieux encore, c’est prier en Jésus lui-même, le seul médiateur qui nous ouvre l’accès au trône de la grâce, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé ( Rm 8, 26)Jésus dit : « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait ». Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ? Cette conclusion fut évidente pour le disciple qui avait posé la question. Jésus jeta un regard en arrière sur les grandes consolations qu’offre aux siens l’espoir de la réunion future dans la maison du Père et la perspective de son retour prochain par le Saint Esprit. En même temps, ces mots : pendant que je demeure avec vous, firent pressentir son départ.

 Jésus se hâta d’ajouter : « Voici un puissant secours qui pourvoira à tout dans votre vie intérieure et dans vos travaux » L’aide fut désignée comme l’Esprit de vérité ; ici Jésus le nomma l’Esprit-Saint. La vérité divine n’est jamais, dans les Écritures, une froide doctrine destinée à éclairer l’intelligence seule, elle est une vie qui pénètre la conscience et le cœur et les sanctifie. L’Esprit qui crée cette vie en nous est saint, comme Dieu est saint. ésus dit : « Cet Esprit, mon Père l’enverra en mon nom »Car il prendra ma place auprès de vous, parce que les disciples demandèrent l’Esprit au nom de Jésus ; il le demanda pour eux, il glorifiera le nom de Jésus qui est la source unique du salut ; parce que le Père envoie l’Esprit à ceux qui aiment Jésus et que Jésus aime.

 Pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que Jésus nous a dites. L’Esprit fait ressouvenir non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne pas des choses étrangères à la parole de Jésus, il enseigne, au contraire par cette Parole Il n’y a donc rien dans ce passage qui soit favorable à la doctrine catholique de la tradition ecclésiastique, élevée à côté ou au-dessus de la Parole, ni aux illusions du mysticisme qui rêve une illumination de l’Esprit supérieure à la Parole révélée.

Jésus fonda par cette promesse la souveraine autorité de l’enseignement apostolique qu’il égale au sien (17, 18-20).e Sauveur, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui pourront encore assaillir le cœur de ses disciples, leur fait part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y a point pour l’homme de bonheur, avec lequel il ne saurait jamais être malheureux : la paix. Jésus fit allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient (Jn20, 26). La plupart des commentateurs allemands prirent le mot de paix dans le sens de l’hébreu schalôm, bien-être, prospérité, salut, et pensèrent que Jésus présenta aux siens tous les fruits objectifs de son œuvre, en un mot, le salut éternel. Mais non, ce qu’il leur donna, ce fut la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.

« Ce sens est rendu évident par le cœur des disciples qui devaient être préservé du trouble, des tristesses et des craintes que leur inspirait la pensée de rester dans ce monde, seuls, sans leur céleste ami.» (Godet) Il leur laissa la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fit plus : il leur donna actuellement et réellement sa paix, la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. Il leur fit part encore de sa joie  car tout ce qui est à lui appartient à ses rachetés. (Jn 15, 11 ; Jn 17,13),

Le monde en fut réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donna réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles inspirèrent aux disciples la plus entière confiance en lui. Jésus, à la fin du discours, revint ainsi à son point de départ ; après avoir donné aux siens tous les secours les plus puissants pour dissiper le trouble et les craintes qui pouvaient encore assaillir leur cœur. (Jn 14, 28) Les disciples n’avaient que trop bien entendu cette parole : : « Je m’en vais », mais ils avaient moins bien saisi celle-ci : je reviens à vous ; de là leur tristesse et leur trouble. Jésus, plongeant un regard dans leur cœur, leur fit sentir que leur amour pour lui devrait leur faire de son élévation auprès du Père un motif de joie. Ils prendraient part à la joie qu’il éprouve lui-même de quitter ce monde de péché et de souffrance pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire.

C’est ici le seul passage des évangiles où Jésus pensa à lui-même, et tira de son propre repos le motif d’une exhortation. « Jésus trouva le moyen de leur faire de la joie un devoir de tendresse. Il en appela uniquement à leur cœur d’amis » (Godet) Tholuck, R. Stier, MM. Luthardt, Weiss et d’autres exégètes comprirent cette belle pensée. Ils pensèrent que Jésus invita ses disciples à considérer l’intérêt qu’ils eurent à son élévation, qui lui permit de leur assurer une protection plus puissante , ne tiennent pas compte de cette parole : si vous m’aimiez. de Wette, Meyer (Jn 16, 7)

Parce que : il faut remarquer avant tout cette particule importante, car elle nous montre que Jésus, dans cette parole : le Père est plus grand que moi, donne simplement la raison pour laquelle ses disciples doivent se réjouir de son retour auprès de son Père. En isolant cette déclaration de son contexte, on l’a sollicitée en sens divers pour éclairer par son moyen le mystère des relations du Fils avec son Père. Mais quel sujet de joie les disciples auraient-ils bien trouvé dans une théorie abstraite à laquelle ils n’auraient rien compris ? Jésus s’exprima ainsi, en ayant conscience qu’il est le Fils de Dieu, celui qui reçut du Père d’avoir la vie en lui-même, et en même temps qu’il est la Parole faite chair. (Jn 5, 26)

Celui qui, existant en forme de Dieu, s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur fait à la ressemblance des hommes, et qui allait  s’abaisser encore en devenant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Ph 2, 6-8).  Dans cette position qui était alors la sienne, il éprouvait en son âme sainte, un sentiment profond de son humiliation qu’il ne pouvait s’empêcher d’exprimer parfois et qui le faisait soupirer après le terme de l’épreuve (Lc 12, 50). Comment donc n’aurait-il pas éprouvé une joie profonde et sainte à l’aspect si prochain de son élévation auprès du Père ? C’était pour lui rentrer en possession de la gloire éternelle, objet de sa dernière prière (Jn 17, 5) ; c’était sa réintégration dans toutes les prérogatives divines dont il allait jouir dans une pleine communion d’essence et d’amour avec Dieu, son Père. Cette joie il invite ses disciples à la partager avec lui.

Obéissant à son invitation, l’apôtre Paul, après avoir décrit le profond abaissement de Jéssus, célébra son élévation avec amour, et la joie qu’il exprima dans ce chant de triomphe est celle de l’Église tout entière (Ep 1, 20-23).  L’état présent de Jésus, avec la gloire céleste dans laquelle il allait être reçu. C’est comme s’il disait : Vous désirez de me retenir dans le monde ; mais il vaut mieux que je monte au ciel ». (Luther, Calvin, Luthardt, Godet)

Diacre Michel Houyoux

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 Note J’ai enseigné au Collège Saint Stanislas à Mons et en Afrique au Burundi. Vous pouvez lire mes articles sur Internet : Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. Je parle cinq langues en plus du français : Anglais, Italien, Néerlandais, Allemand et le Russe

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Seventh Sunday of Easter – Year C

Posté par diaconos le 31 mai 2025

Confession and belief lead to salvation. “If you confess with your mouth that Jesus is Lord and believe in your heart that God raised him from the dead, you will be saved.” – Romans 10:9

Confession and belief lead to salvation.
“If you confess with your mouth that Jesus is Lord and believe in your heart that God raised him from the dead, you will be saved.” – Romans 10:9

# The salvation of the soul is one of the fundamental themes of Christianity. It is the gateway to paradise. Its study is called soteriology. In Christianity, salvation is associated with Christ, who is seen as the redeemer of humanity; soteriology is therefore linked to Christology. In Catholicism, salvation is offered through grace, the sacraments and good works. In Protestantism and evangelical Christianity, it is offered by faith and grace alone. This notion covers a wide variety of themes, which have been more or less developed over time.

The word “work” is strong ! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing e way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7, 13-14)                The word ‘work’ is strong ! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life? It’s the same thing ! It’s not “cool”, it’s an uphill climb with its moments of light, doubt and downfalls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7:1-14)

Let’s believe in Jesus to be saved

 The word “work” is strong! It indicates a will, just as a musician might say ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing ! It’s not ‘cool’, it’s an uphill climb with its moments of light, doubts and falls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7, 13-14). The word ‘work’ is strong ! It indicates a will, just as a musician might say : ‘I’m working on my passion’. This musician will do everything for it, to experience moments of beauty. What about the spiritual life ? It’s the same thing! It’s not “cool”, it’s an uphill climb with its moments of light, doubt and downfalls : ‘The way of life is narrow, but the road that leads to destruction is wide’ (Matthew 7:13-14).


This part of Jesus’ prayer reveals the nature of his Church. He came to unite souls that had been divided by sin, reconciling them with God. The bond of this union is the same as that which makes the ineffable harmony of the Father and the Son : ‘As you, Father, are in me and I am in you’. But this union, founded on communion with God through Christ, must not and cannot remain invisible; it necessarily manifests itself outwardly, and it is precisely this holy union of souls, in faith and love, which must be for all a dazzling testimony that Jesus is the one sent by God.

It is above all through this union that souls are drawn to Christ and believe in him. Indeed, from the earlies times of the Church, it was the most powerful means of persuasion for the world : « Every day they were all together in the temple, they broke bread in the houses, and ate their food with joy and simplicity of heart, praising God and finding favour with all the people. And the Lord added to the Church daily those who had been saved » (Acts 2, 46-47).

This part of Jesus’ prayer reveals the nature of his Church. He came to unite souls that had been divided by sin, reconciling them with God. The bond of this union is the same as that which makes the ineffable harmony of the Father and the Son : ‘As you, Father, are in me and I am in you’. But this union, founded on communion with God through Christ, must not and cannot remain invisible; it necessarily manifests itself outwardly, and it is precisely this holy union of souls, in faith and love, which must be for all a dazzling testimony that Jesus is the one sent by God.

It is above all through this union that souls are drawn to Christ and believe in him. Indeed, from the earliest times of the Church, it was the most powerful means of persuasion for the world : « Every day they were all together in the temple, they broke bread in the houses, and ate their food with joy and simplicity of heart. ) praising God and finding favour with all the people. And the Lord added to the Church daily those who had been saved » (Acts 2, 46-47). 

 The exhortations to maintain this union of souls in love, which fill John’s writings, also appear frequently in the writings of the apostle Paul (Rom 12:4-6; 1 Cor 12:12; Eph 4:1-6; Phil 2:1-5). Jesus, sure of being heard, recalled what he had already done to raise his redeemed to the perfect unity that he asked for them. And I, he said : The exhortations to maintain this union of souls in love, which fill John’s writings, also appear frequently in the writings of the apostle Paul (Rom 12:4-6; 1 Cor 12:12; Eph 4:1-6; Phil 2:1-5). Jesus, sure of being heard, recalled what he had already done to raise his redeemed to the perfect unity that he asked for them.

 And I said ; I ave given them the glory that you have given me.      This glory, which the exegetes tried to explain in so many different ways, was none other than the eternal glory which the Son of God possesses in his capacity as Son and insofar as he is the object of the eternal love of the Father, the glory into which he entered. He gave it, not only revealed or promised, but already communicated to his redeemed ones by making them too the objects of God’s love and by making them sons of the Father.


Jesus Christ is the Envoy, the representative of God himself on earth, and secondly, that such love poured out among men can only be the outpouring of God’s own love. There is a profound revelation of God’s love for everyone in these words : ‘You have loved them as you have loved me’. Jesus asked for the perfect realisation of this glory for his own people, which he had already given to their faith by his word Father, repeated with the growing emotion of his prayer. And this prayer was answered, because it concerned those whom the Father had given him, all his redeemed, and not just the first disciples.     

If the disciples knew God, it was only because Jesus made his name known to them; and this divine light, he made it shine even more brightly in their souls by the outpouring of the Holy Spirit: and I will make it known to them. The supreme purpose of so many graces was that the disciples should be made participants in the ineffable relationship of love that unites the Father and the Son, and that their communion with Jesus should thereby be complete : ‘that I may be in them’. It was with this great promise that Jesus ended his prayer, and it was fulfilled in all the experience and work of the disciples. Nothing separated them from the love of God in Christ; Christ lived in them and they were more than conquerors through Him who loved them (Meyer).


Deacon Michel Houyoux

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The Augustinians : click here to read the paper   Seventh Sunday of Easter • Year C

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Video Father Valan  https://youtu.be/e88hBMFwShs

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You can contact me at this e-mail address: michel.houyoux@outllook.fr             


Note I have taught at the Collège Saint Stanislas in Mons and in Africa in Burundi, and you can read my articles on the Internet: Blog Blog du Diacre Michel Houyoux. I speak five languages in addition to French: English, Italian, Dutch, German and Russian.
I publish daily in French and twice a week in each of the other languages.

 

 

 

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