Jeudi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire- Année paire

Posté par diaconos le 26 septembre 2024

 

Où est la vraie tête de Jean le Baptiste ? | National Geographic

Hérode a fait ,décapiter Jean Baptiste : voici sa tête

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.   Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.

  En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus, prenant la parole, lui dit : «Simon, j’ai quelque chose à te dire.» «Parle, Maître »Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »

Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette. » Jésus lui dit : « Tu as raison » Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds. Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »

Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »   Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme,qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »   Jésus dit alors à la femme :« Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! » (Lc 7,36-50)

   La pécheresse chez Simon le pharisien

Jésus accepta l’invitation d’un pharisien, il fut à table chez lui, quand une pécheresse apporta un vase d’albâtre, arrosa de ses larmes les pieds de Jésus, les essuya avec ses cheveux, les baisa et les oignit de parfum. À Simon scandalisé Jésus répondit par la parabole des deux créanciers 

a) La parabole Simon conclut de ce qui se passa que Jésus ne fut pas un prophète, puisqu’il ignora le caractère de cette femme. Jésus répondit aux pensées du pharisien en lui proposant l’exemple de deux débiteurs qui eurent l’un une dette considérable, l’autre une dette moindre. Le créancier leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aima le plus ? Simon répondit que ce fut celui à qui il eut remis davantage. Jésus loua cette réponse.

b) L’application de la parabole Jésus se tourna alors vers la pécheresse, et, la désignant à Simon, il lui fit remarquer tous les témoignages de respect et d’amour qu’elle ne cessa de lui prodiguer ; puis, concluant de l’effet à la cause, il déclara au pharisien que les nombreux péchés de cette femme lui furent pardonnes. Il ajouta que celui qui fut l’objet d’un moindre pardon ressentit un moindre amour. Jésus s’adressant à la pécheresse lui  pardonna ses péchés. Cette action scandalisa les assistants, mais Jésus assura à la pécheresse que sa foi l’eut sauvée, et il la renvoya en paix. Ce pharisien, qui in­vita Jé­sus eut moins de pré­ven­tions contre lui que les autres re­pré­sen­tants de son parti. Frappé de sa sain­teté et de ses mi­racles, il hé­si­ta à reconnaître en lui un en­voyé de Dieu.

Il l’in­vita pour l’ob­ser­ver, peut-être aussi pour se pro­cu­rer l’­hon­neur de re­ce­voir à sa table un rabbi de­venu cé­lèbre dans tout le pays. Jé­sus ac­cepta son in­vi­ta­tion, cer­tain qu’il serait à la table du pha­ri­sien aussi bien qu’ailleurs, faire son œuvre, sau­ver les âmes, glo­ri­fier Dieu. Parce que ce pha­ri­sien s’ap­pe­la Simon, et parce que chez lui ap­pa­rut une femme qui porta un vase de par­fum et oignit Jésus, plu­sieurs in­ter­prètes iden­ti­fièrent ce fait avec ce­lui qui se passa plus tard à Bé­tha­nie, quand Ma­rie, sœur de La­zare, ren­dit un sem­blable hom­mage à Jé­sus.

Ils se fondèrent en­core sur ce que Mat­thieu et Marc omirent ce ré­cit de Luc, tan­dis que Luc ne rap­porta pas ce­lui du re­pas de Bé­tha­nie. L’o­mis­sion de ce der­nier fit par Luc ne prouva rien ; car il fut  une foule de traits de la vie de Jé­sus au su­jet des­quels nul ne put dire pour­quoi Luc les omit, tan­dis que tel autre les ra­conta. Qu’on songe au pos­sédé de Capharnaüm, passé sous si­lence par Mat­thieu, à la gué­ri­son du ser­vi­teur du cen­te­nier, omise par Marc, à la ré­sur­rec­tion du jeune homme de Nain, conser­vée par Luc seul, et à celle de La­zare, ra­con­tée par Jean seul. Quant au nom de Si­mon, il fut si fré­quent chez les Juifs, que deux hôtes de Jésus l’eurent porté.

En­fin, l’onc­tion d’­huile pra­ti­quée par les deux femmes fut un hon­neur si fré­quem­ment rendu en Orient, que Jé­sus s’é­tonna de n’a­voir pas reçu du pha­ri­sien cette marque de consi­dé­ra­tion. Pour le reste, tout fut dif­fé­rent dans les deux his­toires. Ici la Ga­li­lée, là la Ju­dée ; ici le temps de la plus grande ac­ti­vité de Jésus dans son mi­nis­tère, là l’é­poque de sa pas­sion ; ici le blâme de Si­mon, là ce­lui de Ju­das et des dis­ciples ; ici une femme étran­gère à la mai­son, là Ma­rie dont la sœur servit à table ; et, sur­tout, ici une pauvre femme perdue de ré­pu­ta­tion, là la sœur de La­zare, qui ne put être confon­due avec elle ; ici, en­fin, un en­tre­tien de Jé­sus avec Si­mon sur le pé­ché, le par­don et l’a­mour du pé­cheur sauvé ; là Jé­sus pre­nant la dé­fense de Ma­rie et men­tion­nant sa mort pro­chaine.

Il res­sort évi­dem­ment de cette his­toire, que les pé­chés de cette femme eurent ac­quis une no­to­riété pu­blique : une femme de mauvaise vie. La ville ne fut pas nom­mée. Des in­ter­prètes sup­posèrent que ce fut Mag­dala et iden­ti­fièrent la pé­che­resse avec Ma­rie-Ma­de­leine. Ainsi n’acquit dans l’Église la­tine, dès les temps an­ciens, la lé­gende cé­lèbre dans la lit­té­ra­ture re­li­gieuse et dans les arts, de la Ma­de­leine pé­ni­tente. Mais l’i­den­ti­fi­ca­tion de ces deux femmes ne re­posa sur au­cun fon­de­ment.

Luc men­tionna pour la pre­mière fois Ma­rie-Ma­de­leine avec d’autres femmes que Jé­sus  dé­li­vra de ma­lins es­prits et d’in­fir­mi­tés. Luc ajouta que Ma­rie-Ma­de­leine fut au nombre de ces femmes qui sui­virent Jé­sus et ses dis­ciples et  les as­sis­tèrent de leurs biens. La pé­che­resse put-elle être ad­mise à jouer un tel rôle ? Quels mo­biles furent as­sez puis­sants pour ame­ner cette femme dans une mai­son étran­gère, où elle sut bien qu’elle ne ren­con­tre­rait qu’un or­gueilleux mé­pris ? Ce ne fut pro­ba­ble­ment pas sa pre­mière ren­contre avec Jé­sus.

Pres­sée par le re­mords, ani­mée d’une vraie re­pen­tance, elle eut cher­ché déjà à le voir, à l’en­tendre, et sans doute, par la pa­role ou par le re­gard, Jésus lui té­moi­gna une com­pas­sion qui fut pour elle la ré­vé­la­tion de la mi­sé­ri­corde di­vine. Un rayon t d’es­pé­rance pé­né­tra dans son âme. Elle re­çût de jésus le par­don seul ca­pable de la sau­ver de sa mi­sère.

« On com­prend mieux le cou­rage qu’eut cette femme de s’ap­pro­cher de Jé­sus au sein d’une telle so­ciété, si l’on se sou­vient qu’en Orient on prend le re­pas du soir : sous le porche de la mai­son, dans une cour ou­verte à tout ve­nant. Ce fait ex­plique bien des traits de l’Évan­gile qui ne s’ac­cor­de­raient guère avec nos habitudes eu­ro­péennes. ( Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, page 402) »  La pé­che­resse put ainsi s’ap­pro­cher et se tenir derrière lui, à ses pieds, age­nouillée pro­ba­ble­ment. Elle ne pro­nonça pas une pa­role, mais son cœur, plein d’­hu­mi­lia­tion et de dou­leur, se ré­pandit en larmes abon­dantes qui tombèrent sur les pieds de Jé­sus.

Ses che­veux dé­noués pendirent épars en signe de deuil, et elle s’en servit pour es­suyer les pieds de Jésus, qu’elle baisa avec vé­né­ra­tion. Elle l’­ho­no­ra en ré­pan­dant sur sa tête le par­fum  qu’elle acheta ; mais n’o­sant éle­ver ses mains ni son re­gard jus­qu’à la tête de Jé­sus, elle se contenta d’oindre ses pieds.

« L’a­mour lui en­seigne à faire ce qui pa­raî­trait inepte à qui­conque n’aime pas, ce quenul n’exi­ge­rait d’un es­clave ; et l’a­mour le lui en­seigne sans ins­truc­tion. » (Bengel)

Le pha­ri­sien, dans sa froide di­gnité, ne com­prit rien à cette scène, ni à ce qui en fit la pro­fonde si­gni­fi­ca­tion mo­rale. Il en conclut que ce rabbi, qui se lais­sa ap­pro­cher et toucher par une telle femme, igno­ra ce qu’elle fut et, par consé­quent, ne pu­t être un prophète. Moins aveu­glé par le sen­ti­ment de sa propre jus­tice, moins étran­ger aux saintes dou­leurs de la re­pen­tance, sa conclu­sion au­rait été tout autre, et il se se­rait dit sans doute : Cet homme est le Sau­veur, puisque, en re­ce­vant ainsi une âme pé­ni­tente, il re­pré­sente sur la terre la mi­sé­ri­corde de Dieu même.

Mais loin de là, le blâme qu’il pro­nonça ta­ci­te­ment sur Jé­sus re­tomba lour­de­ment sur la femme qui pleura à ses pieds. Ce ne fut pas sans une in­ten­tion mar­quée que Jé­sus com­mença l’ap­pli­ca­tion de la pa­ra­bole par ces mots : « Je suis entré dans ta maison. » Par là, il  fit au pha­ri­sien un hon­neur que ce­lui-ci ne lui rendit. À trois égards, il manqua à ces bien­veillantes et res­pec­tueuses at­ten­tions avec les­quelles, dans les temps an­ciens, on re­ce­vait dans sa mai­son un hôte qu’on te­nait à ho­no­rer.

D’a­bord, on lui faisait pré­sen­ter par un es­clave de l’eau pour se la­ver et se ra­fraî­chir les pieds :  « Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. » (Gn 18, 4) La cha­leur du cli­mat et l’u­sage de ne por­ter que des san­dales ren­daient ce ser­vice bien­fai­sant et né­ces­saire. Le pha­ri­sien le négligea. Mais la pé­ni­tente, au lieu d’eau, offrit ses larmes. En­suite, on re­ce­vait son hôte en lui sou­hai­tant par un baiser la bien­ve­nue. Le mot grec si­gni­fie amitié, affection ; et tels sont les sen­ti­ments qu’on lui té­moi­gnait en l’ac­cueillant ainsi. Les pre­miers chré­tiens conservèrent l’u­sage des Is­raé­lites : « Saluez vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent. » (Rm 16, 16)

Si­mon ne donna pas à Jé­sus cette marque d’af­fec­tion. Mais la pé­che­resse, avec au­tant d’­hu­mi­lité que d’a­mour, lui baisa les pieds. En­fin, en Orient, où la cha­leur et les vents brû­lants des­sèchent la peau et les che­veux, on éprou­vait le be­soin de les oindre d’une huile par­fu­mée  : « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. » (Ps 23, 5) C’est une nou­velle as­su­rance de son sa­lut que Jé­sus donna à la pé­che­resse, par cette pa­role qui fut le com­men­taire lu­mi­neux de tout le ré­cit et qui au­rait dû mettre fin à toutes les contro­verses sur ce su­jet : « Ta foi t’a sauvée. »

Par ces der­niers mots : « Va en paix », Jé­sus congé­dia la femme, afin de la sous­traire aux ob­ser­va­tions bles­santes des convives ; mais il la congé­dia avec le plus grand des biens dans son cœur, la paix de Dieu : « Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix. » (Lc 8, 48)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés puisqu’elle montra beaucoup d’amour

Pour les hommes, c’est impossible  : cliquez ici pour lire l’article →  Celui à qui l’on pardonne beaucoup montre beaucoup d’amour

Vidéo Abbé Pierre Deroches : cliquez ici → https://youtu.be/_sH4bvrjW_U

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, évangiles, Foi, Histoire, L'Église, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Twenty-fifth Sunday in Ordinary Time – Year B

Posté par diaconos le 25 septembre 2024

Image result for For whoever is not against us is for us.


Twenty-fifth Sunday in Ordinary Time – Year B

At that time Jesus was going through Galilee with his disciples, and he did not want anyone to know, for he was teaching his disciples, saying to them, ‘The Son of Man is being handed over into the hands of men ; they will kill him, and three days after his death he will rise again.’ But the disciples did not understand these words and were afraid to question him. When they got to Capernaum.Jesus asked them at home, ‘What were you discussing on the way ?They were silent, because on the way they had been discussing among themselves who was the greatest. When Jesus had sat down, he called the Twelve together and said to them, ‘If anyone wants to be first, let him be last of all and servant of all.

Then he took a child, placed him in their midst, kissed him, and said to them, ‘Whoever welcomes a child like this in my name welcomes me. And whoever welcomes me does not welcome me, but the One who sent me.

Jesus teaches his disciples

After leaving Caesarea Philippi, Jesus went through Galilee, trying to remain unknown so that he could teach his disciples about his imminent death and resurrection. They did not understand and dared not question him. Who was the greatest ?In Capernaum, Jesus asked them what they had been talking about on the way. They fell silent, confused. Jesus told them solemnly that whoever wanted to be first would be last, the servant of all. He put his arms around a little child and said : ‘Whoever receives one of these little ones receives him and receives God’.

Jesus said : ‘It would be better to be thrown into the sea with a millstone around my neck than to scandalise one of these little ones who believe in me.’ The hand, the foot, the eye must be sacrificed, if they are an occasion for us to fall, lest we fall into Gehenna where the worm does not die, where the fire is not quenched.Every person will be salted with fire, just as every sacrifice must be salted with salt. Salt is good, provided it does not lose its flavour; let us have salt in ourselves and let us remain at peace with one another.

When they had gone on from there, they went through Galilee, and he did not want anyone to know about it. Jesus was teaching his disciples, and he said to them : ‘The Son of Man will be handed over into the hands of men; they will kill him, and three days after his death he will rise again.’. (Mk 9, 31)But they did not understand these words and were afraid to question him. Although they did not understand the prediction, they sensed something painful in it. Matthew says that they were greatly saddened, and that is why they feared to ask him. In the Gospel according to Matthew, it was the disciples who asked Jesus the question : ‘Who is the greatest ?’.

Luke relates that a discussion had taken place between them and that Jesus, knowing this, placed a child in their midst. According to Mark, he first asked what they were talking about, and Mark remarked that the disciples remained silent because they were ashamed in his presence for having raised a question that betrayed their ambition. When he had sat down, he called the twelve and said to them : , ‘If anyone wishes to be first, he shall be last of all and servant of all.’ There was something solemn in the way Jesus prepared to speak. Jesus did not say : whoever wants to be first, let him be last and servant of all, but: he will be; he did not give advice on how to achieve true greatness.

He showed the humiliation that is the inevitable consequence of pride, according to that eternal principle of the kingdom of God : ‘Whoever exalts himself will be humbled’. He was not predicting a future judgement, but stating a present fact: pride is a lowering, humility is a greatness   Whoever receives one of these little children in my name receives me; and whoever receives me does not receive me, but Him who sent me’ (Mk 9:37). By declaring that whoever receives him receives God himself, Jesus expressed a thought that is often found in John’s Gospel, for example in the words: ‘I and the Father are one.

In the parallel passage in Matthew, Jesus gave another instruction of no less importance, concerning the little child he presented as a model.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

Loyola Press : click here to read the paperTwenty-Fifth Sunday in Ordinary Time, Cycle B

Frcanicenjoku : click here to read the paperHomily for the 25th Sunday of Ordinary Time, Year B

Video Livestreaming SFA OKC : click here → https://youtu.be/rx76VujwUQw

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, L'Église, La messe du dimanche, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Saint Maurice et ses compagnons de la légion thébéenne

Posté par diaconos le 24 septembre 2024

Le Martyre de saint Maurice et de ses compagnons / Peintures XVIe - XXIe  siècles / Chefs-d'Œuvre / Collections - Palais des Beaux Arts de Lille

Le martyre de saint Mauricc

Dès que Maximien devint empereur d’Occident (286), il décida d’y exterminer les chrétiens. Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s’y trouvait cantonnée. Il n’aurait pu tomber plus mal. Les six mille soldats qui la composaient étaient chrétiens.

Ils refusèrent d’exécuter les ordres impériaux. Sur quoi ils furent massacrés jusqu’au dernier. Telle est du moins la légende de la Légion thébaine. Le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne. Ils furent arrêtés et ils furent exécutés. Au siècle suivant, une basilique s’élevait à cet endroit.

il est le saint patron du diocèse d’Angers : à la fin du IVe siècle, les reliques du saint furent déplacées à Angers. Il devint titulaire de la cathédrale et patron du diocèse.

- Lors de la persécution de Dioclétien (303-305) à Agaune dans le Valais, des soldats furent torturés et mis à mort pour leur foi. Un siècle et demi plus tard, l’évêque de Lyon, Eucher, rédigea les récits de leur martyre d’après des traditions orales.

Dès le début du VIIe siècle, saint Maurice fut en grande vénération à Vienne et dans le diocèse de Grenoble. À la fin du XIe siècle, il devint le seul titulaire de la cathédrale de Vienne.
- « Maurice fut exécuté, au début du règne de l’empereur Maximien (289). Voici la ‘légende’ tirée du bréviaire de Pamiers: Maximien appelé par Dioclétien à partager son pouvoir impérial se rendit en Gaule. Son armée comprenait une légion appelée thébéenne (habitants de Thèbes)

Les soldats étaient valeureux, très croyants; même sous les armes ils n’oublièrent pas les préceptes de l’Évangile. Maximien ordonna de sacrifier aux idoles à Octodorus (dans le Valais de la Suisse du Sud – 20km de Saint-Maurice).

Au début du VIIIe siècle, introduction du culte des reliques des martyrs de la légion thébaine, saint Maurice et ses compagnons, dans une annexe voûtée de la cathédrale. Officier d’un corps d’auxiliaires de l’armée romaine levés en Égypte et convertis au christianisme

Maurice souffrit le martyre vers 290. Refusant de poursuivre les chrétiens et de sacrifier aux dieux païens, Maurice et ses compagnons furent massacrés sur ordre impérial.
Le nom de la commune de Saint-Xandre vient, par déformation, de Saint Candide : Sanctus Scandidus.

On trouve écrit dans des textes anciens : st Candé, st Candre, Sanctus Xandrius (1262), Sancedrium (1573). Saint Candide, officier de la légion thébaine, fut martyrisé avec ses compagnons à la fin du IIIe siècle sur l’ordre de l’empereur Maximin pour avoir refusé de combattre contre des chrétiens.

À Agaune dans le Valais suisse, vers la fin du IIIe siècle, les saints martyrs Maurice, Exupère, Candide, soldats. Selon le récit de saint Eucher de Lyon, ils furent mis à mort pour le Christ avec leurs compagnons de la légion thébéenne et le vétéran Victor, sous l’empereur Maximilien, illustrant ainsi l’Église par leur glorieuse passion.

« Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu. A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure. Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents. Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain. Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier » Actes des Martyrs de saint Maurice

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Maât Ta Nétger : cliquez ici https://youtu.be/GYdq0ADC0mA

Publié dans Catéchèse, comportements, Enseignement, Foi, Histoire, L'Église, Messages, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Vingt-sixième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 23 septembre 2024

au souffle de esprit - Page 8

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.

Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.

Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. » (Mc 9, 38-43.45.47-48)

Qui n’est pas contre nous est pour nous

Jean dit à Jésus  : « Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait des démons en ton nom et qui ne nous suit pas ; et nous l’en avons empêché, parce qu’il ne nous suivait pas ».  Matthieu et Luc établirent une relation étroite entre l’instruction précédente et la confession de Jean. Jésus en parlant de recevoir en son nom l’un de ces petits, fit naître chez Jean un scrupule concernant un homme qui chassait les démons au nom de Jésus. Mais cet homme, ajouta Jean, ne nous suivait pas, il fit son œuvre à part et nous l’en avons empêché uniquement par le motif qu’il ne nous suivait pas. Ce mot répété montre que c’était là la grande objection de Jean contre l’activité de cet homme. Cette erreur fut commise par les chrétiens, plus fréquemment qu’aucune autre et le plus souvent dans des circonstances où elle fut beaucoup moins excusable.

Mais Jésus dit : « Ne l’en empêchez pas ; car il n’y a personne qui fasse un miracle en mon nom et qui puisse aussitôt après parler mal de moi. » (Mc 9, 39)  Jésus admit que cet homme fit un miracle en son nom, en mettant sa confiance en lui et en Dieu, d’où il conclut que ce premier degré de foi et de zèle pour le bien le conduira plus loin, l’amènera jusqu’à lui et que, par conséquent, il fallait se garder de l’empêcher. Jésus dit : « C’est la  charité qui espère tout  »Respectons le moindre germe de foi et de vie religieuse, même en des personnes qui n’ont pas adopté les habitudes religieuses des chrétiens et ne se sont pas joints à l’Église. L’influence de Jésus s’exerçait bien au delà du cercle de ses disciples et de ses adhérents immédiats.

« Qui n’est pas contre nous est pour nous. » Cet homme ne fut pas contre Jésus et ses disciples, puisqu’il chassa des démons au nom de Jésus ; il inclina vers Jésus et   commença à se rapprocher de lui ; il se rattacha tout à fait à lui, puisqu’on ne put demeurer neutre en présence de Jésus. Que les disciples se gardèrent d’arrêter ce bon mouvement par leur intervention précipitée et intolérante ! Dans une circonstance différente, Jésus prononça une parole qui semble le contraire de celle-ci, mais qui exprime l’autre face de la même vérité : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi »  (Mt 12.30). 

 Jésus émet cette affirmation à l’occasion des exorcistes juifs, qui en apparence, travaillaient à la même œuvre que lui : combattre Satan. Mais comme ils le faisaient dans un esprit tout différent du sien, cette divergence intime devait les amener à une hostilité déclarée. « Autant il est vrai qu’un homme sympathique à notre cause, lors même qu’extérieurement il est parmi nos adversaires, doit être traité par nous en futur collaborateur, autant il est vrai qu’un homme appartenant extérieurement au même camp que nous, mais travaillant dans un esprit opposé au nôtre, doit être considéré comme un réel adversaire. » (Godet)

Jésus dit : «Quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous êtes à Christ, je vous dis en vérité qu’il ne perdra pas sa récompense.» (Mc 9, 41) Et :«Quiconque scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaut mieux pour lui qu’il ait au cou une meule de moulin et qu’il soit jeté dans la mer. »  Jésus revint  à la pensée qu’il exprima au moment où il fut interrompu par Jean.  Il faut recevoir avec tant amour les petits, les faibles, quel n’est pas le péché de celui qui les scandalise ! « Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; il vaut mieux pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint pas » (Mc 9, 43) 

 Marc ajouta : « …dans le feu qui ne s’éteint pas, image redoutable d’une souffrance morale sans espoir. »  Où leur ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas : ces images terribles d’un ver qui ne meurt pas, d’un feu qui ne s’éteint pas furent empruntées à Ésaïe 66.24.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Notre Dame des Trois vallées : cliquez ici pour lire l’article → VINGT SIXIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Celui qui n’est pas contre nous est pour nous

Vidéo  Pasteur Marc Pernot : cliquez ici → https://youtu.be/Yow0cruir5o

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, La messe du dimanche, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Rencontrer Dieu, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

1...45678...107
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...