Mardi de la onzième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 17 juin 2025

La Réforme protestante ou « la Réforme », amorcée au XVIe siècle, est le mouvement de transformation du christianisme qui s’étend de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XVIIe siècle et entend revenir aux sources et à la forme première du christianisme. Elle a été représentée par des acteurs de nature diverse : théologiens, prédicateurs, rois, princes, bourgeois, paysans, intellectuels… La Réforme avait des motivations religieuses, politiques et économiques et elle a transformé en profondeur les sociétés européennes et les cultures soumises à l’influence de l’Europe, notamment en Amérique du Nord et dans une moindre mesure l'Amérique du Sud et l'Asie.

Il existait avant la Bible de Luther quatorze traductions en haut-allemand et trois en bas-allemand, pour la plupart partielles. La première traduction complète date de 1466. Toutefois ces traductions étaient basées sur la Vulgate, version autorisée par l’Église catholique ; elles restaient difficilement compréhensibles car elles comportaient encore de nombreux mots latins faute d’équivalent allemand connu des traducteurs[1]. Luther et ses amis, principalement Philippe Mélanchthon, rompront avec ces traductions précédentes en partant de textes originaux hébreu et grec, et en recherchant une meilleure qualité de traduction[1], qui soit accessible au plus grand nombre, tant en Allemagne du Sud qu’en Allemagne du Nord, quitte à faire de longues recherches pour trouver une traduction à chaque mot. Ulrich Zwingli entreprend aussi une traduction basée sur les premières traductions de Luther.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères,  que faites-vous d’extraordinaire ?  Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5,43-48)

« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. »   La première partie de ce précepte était seule dans la loi Lévitique 19.18 la seconde était une glose du pharisaïsme, qui entendait par le prochain les Juifs, à l’exclusion des hommes de nationalités différentes. Ceux-ci étaient des ennemis qu’on pouvait haïr et l’on n’hésitait pas à appliquer ce principe à des ennemis personnels. La loi prescrivait tout le contraire Exode 23.4-6 et la conduite des Israélites pieux donnait un exemple tout opposé. Psaumes 7.5 ; Psaumes 35.13-4 ; Job 31.29 ; Proverbes 24.17-18 ; Proverbes 25.21

Toutefois il faut bien reconnaître que l’amour du prochain, dans sa plénitude, n’a été enseigné que par Jésus et qu’il est une création de l’Évangile dans le cœur du chrétien. a presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cas presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

 Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

« Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cœur. » (Bossuet)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (M t 5.12 ; Mt13,6) Trois péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Evangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Motif suprême de la morale chrétienne, être en réalité fils de Dieu, animés de son Esprit, lui ressembler comme un fils ressemble à son père, l’imiter dans nos sentiments et notre vie. (Ep 5.1) Votre Père ; jamais Jésus ne dit notre Père, en se comprenant dans ce mot avec ses disciples ; mais toujours mon Père ou votre Père. Distinction très significative.  Qui est dans les cieux (Mt 6.9).

Son soleil :  Magnifique appellation ! Lui-même a fait le soleil et le gouverne et le possède en sa seule puissance. ( Bengel) Les bienfaits de Dieu dans la création, même envers ses ennemis, sont offerts à notre imitation. Ces arguments tirés de la nature, qui dévaste aussi et détruit parfois ne suffiraient pas pour nous faire connaître et aimer Dieu comme notre Père, mais ils parlent au sentiment religieux et Jésus leur prête ici son autorité. (Ac 14.17)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père, Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (Mt 5.12 ; Mat 6.1). Les péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Évangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Faire accueil signifie témoigner de la bienveillance, de l’affection. Le faire en faveur de frères ou d’amis, il n’y a rien là d’extraordinaire, rien qui dépasse la mesure de la nature humaine. Les païens le firent aussi. Vous serez parfaits : indiquerait une perfection morale ressemblant à tous égards à celle de Dieu, autant que la créature peut égaler Celui qui est infini. Jésus appliqua cette grande parole à ce qu’il eut dit de l’Amour : « soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux».

Ce sens se comprend mieux aussi ; car il est certain que l’amour, surtout l’amour divin répandu dans le cœur, ne connaît et ne veut pas de bornes, il tend à une perfection toujours plus idéale et toujours plus complète. Le but ainsi placé par le Sauveur devant les yeux de ses disciples est encore assez sublime pour effrayer leur faiblesse. Il leur est bon de se rappeler la prière d’Augustin : « Donne ce que tu ordonnes, Seigneur et ordonne ce que tu veux ! »   

Diacre Michel Houyoux

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La Croix : cliquez ici pour lire l’article       Mardi de la 11e semaine du temps ordinaire (Mt 5, 43-48)

Vidéo : la Réforme religieuse : cliquez ici i     https://youtu.be/1qeRj_qfNM0.

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Воскресенье Святой Троицы – год C

Posté par diaconos le 15 juin 2025

Троицкое воскресенье - Gallerix.ru Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Троицкое воскресенье – Gallerix.ru
Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Сам Иисус сказал в Евангелии от Иоанна : « Я есмь истина », подчеркнув важность истины в христианской вере. 1 Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере. Сам Иисус сказал в Иоанна 14:6 «Я есмь истина», подчеркивая важность истины в христианской вере.

Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере.

Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

 В то время Иисус сказал Своим ученикам: « Я еще многое имею сказать вам, но пока вы не можете вынести. Когда же придет Дух истины, Он наставит вас на всякую истину. Ибо, что Он скажет, не от Себя произойдет, но что услышит, то скажет; а что будет, то откроет вам. Он прославит Меня, потому что примет то, что исходит от Меня, и возвестит вам. Все, что имеет Отец, есть Мое ; потому Я и сказал вам : Дух принимает исходящее от Меня, чтобы возвестить вам ». (Ин 16, 12-15)

 Сошествие Духа и Его работа Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело. Более того, хотя Иисус объявил им, что умрет для искупления мира (Ин 3:14-16), и представил веру в Него как средство участия в этом, Он не мог, пока Его дело не было завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере.

 Наконец, апостолы не могли тогда понять и предвидеть окончательную глубину возрождения, отречения и Божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще многое нужно было сказать им, но они не могли вынести этого; этот термин выбран намеренно: «Ибо вся истина (стих 13) – тяжкое бремя для того, кто не достаточно зрел и не достаточно силен, чтобы нести ее». (Лютардт)

 Именно Дух Божий открыл его ученикам, позволив им принять его и провозгласить другим. В новозаветных посланиях есть все, чему Иисус еще не смог их научить. Святой Дух прославит Спасителя, поставив учеников в живое общение с Ним, открыв им и сделав их сокровищами благодати, истины, Божественной жизни, силы Святого Духа и силы Святого Духа.

  божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубину возрождения, отречения и божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны ; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело.

завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубин у во Более того, хотяочитать статью Следующее воскр

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Католики Беларуси и всего мира 15 июня отмечают День

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Божественное провидение 15 июня 2025 https://youtu.be/9eF28cOHukk

 

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Mercredi de la huitième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 11 juin 2025

17Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé.…

17Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.…

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » ((Mt 5, 17-19)

Réforme de la vie Morale

La position du Christ à l’égard de la loi de l’ancienne Alliance

Il n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir ; aucun trait de la loi divine ne passera jusqu’à ce que tout ait été accompli ; la violer ou l’observer, c’est être petit ou grand dans le royaume des cieux : et ceux-là n’y entreront point dont la justice ne surpasse pas celle des pharisiens

La justice supérieure, premier exemple

Quelle est cette justice supérieure, comment faut-il interpréter la loi ? Jésus le montre par une série d’exemples empruntés à la loi morale. Premier exemple, interprétation du cinquième commandement. La loi dit : Tu ne tueras point et le meurtrier est punissable par le jugement. Mais moi je vous dis que la colère ou des paroles de mépris ou de haine contre un frère sont une violation de la loi et méritent la condamnation. Aucun acte de piété n’est possible dans ces sentiments : va premièrement te réconcilier avec ton frère. Sois promptement d’accord avec ton adversaire, tandis qu’il en est temps, de peur que tu ne sois condamné.

Second exemple

Interprétation du sixième commandement. La loi dit : Tu ne commettras point adultère ; mais moi je vous dis que regarder une femme avec convoitise, c’est violer le commandement. C’est dans le cœur qu’il faut déraciner le mal, fût-ce par un sacrifice pareil à celui de s’arracher un œil ou de se couper une main. Ainsi encore, la loi permet le divorce ; mais moi je vous dis que quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère.

Troisième exemple

La loi interdit le parjure et ordonne de tenir fidèlement les serments ; mais moi je vous dis : Ne jurez point du tout, ni par des objets sacrés, ni par des choses terrestres ; mais contentez-vous d’affirmer la vérité par un oui ou un non.

Quatrième exemple

Il a été dit : œil pour œil, dent pour dent ; mais moi je vous dis : de ne point résister au méchant, de souffrir des injures et des pertes, de donner et de prêter libéralement.

Cinquième exemple

Il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi ; mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous maudissent et vous persécutent et priez pour eux, afin qu’ainsi vous soyez fils de votre Père, qui donne à tous des marques de sa bonté. Aimer ceux qui vous aiment, de quelle récompense cela est-il digne ? Le but suprême à atteindre, c’est la perfection même de Dieu.

La Loi accomplie par Jésus-Christ, réforme de la vie morale

Cependant, si l’on considère que le Sauveur a caractérisé les vrais membres de son royaume, ceux qui ont faim et soif de la justice et dont les hommes doivent voir les bonnes œuvres et qu’il expose maintenant l’esprit et la pratique de cette justice véritable telle que la formule la loi divine, on se convaincra qu’il existe entre ces deux pensées fondamentales un lien intime.

À ce point de vue on comprend d’autant mieux la solennelle déclaration que lui, le Messie, n’est pas venu, pour entré dans son ministère pour abolir la loi ou les prophètes, comme le pensaient les Juifs, qui s’attendaient à ce que leur Messie transformerait toute la loi. La loi et les prophètes, c’est toute l’économie mosaïque et toutes les de l’ancienne alliance, soit comme institutions, soit comme Écriture sainte (Mt 7, 12 ; Mt 22, 40 ; Lc 16, 16).

Jésus, le Sauveur ne veut rien délier, dissoudre, détruire,, mais tout accomplir. Et il le fit de toutes manières : Il a enseigné, révélé le sens complet et spirituel de la loi divine, que le pharisaïsme avait matérialisée par sa doctrine des observances extérieures.

Il a lui-même accompli parfaitement la loi par sa vie sainte. Il réalisa, par toute son œuvre et surtout par sa mort, l’idée complète de l’ancienne alliance, avec ses types, ses figures, ses sacrifices, ses promesses et ses espérances.  (Rm 10.4 ; He 10.1 ; Jn 19.30)

Cet accomplissement, dans un sens plus élevé, plus parfait, l’Évangile de Christ l’opère à son tour dans le cœur des croyants.(Rm 3.31) Ainsi Jésus a accompli la loi et les prophètes d’une manière organique et vivante, comme la fleur accomplit le bouton, comme le fruit accomplit la fleur.

Et en portant nos regards plus loin, nous pouvons attendre encore pour l’avenir l’accomplissement de ce qu’il y a de plus excellent dans l’économie présente, notre communion avec Jésus (Lc 22, 16), la joie de ses rachetés. (Jn 15.16)

«Car en vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota, ni un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout ait été accompli. » (Mt 5, 18) : 

Ces mots : jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, sont pris par les uns comme une expression proverbiale signifiant jamais ; par les autres dans ce sens que, même alors, rien de la loi ne passera, mais que tout sera réalisé dans la perfection. Ce dernier sens est le vrai (Mt  24, 35 ; Lc 16, 17).

Un trait de lettre désigne certains jambages ou crochets qui distinguent les unes des autres les lettres hébraïques. Ces images signifient qu’aucune partie de la loi ne passera sans avoir été accomplie. Mais l’accomplissement même rend inutile la forme précédente, le fruit remplace la fleur, la grâce et l’amour se substituent à la loi dans la vie du chrétien, la réalité succède aux ombres et aux figures de la loi cérémonielle et un jour la perfection suivra tout ce que nous possédons aujourd’hui. ( 1 Co 13, 9-12)

Un de ces plus petits commandements, que Jésus désigna comme un iota : le violer ou l’abolir ainsi de fait et enseigner les autres à le faire, c’est s’exposer à n’occuper qu’un degré très inférieur dans le royaume des cieux.

L’expression dont Jésus se servit : sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ne signifie pas qu’il sera exclu de la félicité éternelle (Augustin, Luther, Calvin), ce sens est contraire aux termes ; elle ne signifie pas qu’il n’aura qu’une petite part du bonheur à venir (Meyer), car l’Évangile n’enseigne pas qu’il y aura des degrés divers dans ce bonheur. Elle signifie qu’il n’aura qu’une part moindre et un rôle inférieur dans l’établissement du règne de Dieu sur la terre (B. Weiss).

Celui qui croit pouvoir travailler à l’œuvre de ce règne plus efficacement en s’affranchissant de l’obéissance aux commandements qui lui paraissent secondaires, en les abolissant dans sa conduite et ses préceptes, se trompe.

C’est la fidélité dans les petites choses, l’accomplissement scrupuleux de l’humble devoir, qui rendent apte au royaume de Dieu. Il faut d’ailleurs envisager ces commandements dans leur esprit et dans leur ensemble, qui forme un tout inviolable, la volonté de Dieu. (Jc 2,.10) Un de ces plus petits commandements, c’est ce que Jésus vient de désigner comme un iota ou un trait de lettre. Le violer ou l’abolir ainsi de fait et enseigner les autres à le faire, c’est s’exposer à n’occuper qu’un degré très inférieur dans le royaume des cieux.

L’expression dont Jésus se servit :  il sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ne signifie pas qu’il sera exclu de la félicité éternelle (Augustin, Luther, Calvin), ce sens est contraire aux termes ; elle ne signifie pas qu’il n’aura qu’une petite part du bonheur à venir (Meyer), car l’Évangile n’enseigne pas qu’il y aura des degrés divers dans ce bonheur. Elle signifie qu’il n’aura qu’une part moindre et un rôle inférieur dans l’établissement du règne de Dieu sur la terre (B. Weiss).

Celui qui croit pouvoir travailler à l’œuvre de ce règne plus efficacement en s’affranchissant de l’obéissance aux commandements qui lui paraissent secondaires, en les abolissant dans sa conduite et ses préceptes, se trompe. C’est la fidélité dans les petites choses, l’accomplissement scrupuleux de l’humble devoir, qui rendent apte au royaume de Dieu. Il faut d’ailleurs envisager ces commandements dans leur esprit et dans leur ensemble, qui forme un tout inviolable, la volonté de Dieu. (Jc  2, 10)

Diacre Michel Houyoux

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Samedi de la septième semaine du Temps Pascal

Posté par diaconos le 7 juin 2025

 

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux. Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l'ensemble de la Bible hébraïque. Dans le Nouveau Testament, écrit en grec de la koinè, le mot utilisé est pneuma (πνεῦμα) qui signifie également « souffle » et correspond à l’hébreu ruah ; mais on trouve aussi, selon le contexte, le mot « Paraclet ». Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l'une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le symbole de Nicée-Constantinople l'a formulé au IVe siècle. Il est fêté lors de la Pentecôte. L'Esprit saint apparaît également dans les écrits pré-islamiques et dans le Coran (en arabe : Ruh).

Le Saint-Esprit, ou Esprit saint, ou encore Esprit, est dans plusieurs religions un aspect ou un agent de Dieu qui communique avec les humains ou agit sur eux.
Dans le judaïsme, la Ruah, ou « Souffle » de Dieu, intervient dès le premier chapitre de la Genèse, lors de la création du monde. La Ruah continue à se manifester dans l’ensemble de la Bible hébraïque.
Dans le Nouveau Testament, écrit en grec de la koinè, le mot utilisé est pneuma (πνεῦμα) qui signifie également « souffle » et correspond à l’hébreu ruah ; mais on trouve aussi, selon le contexte, le mot « Paraclet ». Pour le christianisme, le souffle divin, ou Saint-Esprit (Spiritus sanctus en latin), est l’une des trois personnes de la Trinité, ainsi que le symbole de Nicée-Constantinople l’a formulé au IVe siècle.

Le Nouveau Testament insiste sur l’omniprésence de l’Esprit saint dans la vie terrestre de Jésus, en particulier lors de sa conception et de son baptême. En outre, l’ordre de Jésus à ses apôtres « Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Matthieu 28, 18-19) sert de fondement théologique aux discussions sur la nature de l’Esprit. Les autres éléments fondateurs sont la conviction que les Écritures sont inspirées par l’Esprit, ensuite la foi en la présence de l’Esprit dans le cœur des fidèles et enfin la foi en la présence active du Saint-Esprit dans l’Église[

Samedi de la septième semaine du Temps Pascal

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. » S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. C’est lui qui, pendant le repas, s’était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : « Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »
Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Jésus lui répond : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »
Le bruit courut donc parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas, mais : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ? »

C’est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait. (Jn 16, 7-13)

La venue de l’Esprit et son œuvre

Jésus voulut tirer ses disciples de cette morne tristesse qui les rendait muets en sa présence ; et, pour cela, il chercha à leur faire comprendre que son retour dans la gloire fut la condition indispensable de l’envoi du Saint-Esprit qui sera pour eux la lumière et la vie.

Cette parole : il vous est avantageux que je m’en aille, est à un double égard, d’une vérité profonde.

D’une part, il fallait que l’œuvre de notre rédemption fût accomplie par la mort, par la résurrection de Jésus, le Sauveur et par son élévation dans la gloire divine ; il fallait en un mot, que toute puissance lui eût été donnée au ciel et sur la terre  , pour qu’il pût répandre son Esprit sur les siens. (Mt 28,18)

D’autre part ceux-ci allaient être élevés par cet Esprit à une vie religieuse bien supérieure à celle qu’ils avaient connue jusqu’alors. Ils allaient voir s’élargir l’étroit horizon où ils avaient vécu. Ils « ne connaîtront plus Christ selon la chair », sous sa « forme de serviteur ; » mais, par une communion spirituelle et vivante avec lui, ils le posséderont glorifié et ils comprendront la spiritualité et l’universalité de son règne, qu’ils iront établir sur la terre, par la puissance de son Esprit.

Il leur était donc avantageux qu’il s’en allât. Cette parole, qui dut paraître mystérieuse aux disciples, est, en un sens, applicable à tous les chrétiens, car tous doivent s’élever de la connaissance du Christ historique à celle du Christ glorifié et vivant.

Pour la troisième fois (Jn 14.16-17 ; Jn 15.26), Jésus revint à la grande promesse de l’Esprit qui dissipa la tristesse des disciples et pourvut tout dans leur vie et dans leur œuvre. Jésus décrivit l’action puissante de cet Esprit sur le monde , puis sur les disciples eux-mêmes).

Quant au monde, l’Esprit le convaincra avec puissance de péché, de justice et de jugement. Convaincre eun terme juridique, c’est ainsi qu’on dit : convaincre quelqu’un d’un crime devant un tribunal. Dans l’Écriture, ce mot a toujours un sens moral, intime, se réalisant dans la conscience.  (Jn 3.20 ; Jn 8.9-46 ; Mt 18.15 ; Lc 3.19).

Quand une âme est ainsi convaincue de ces trois grands faits du monde moral : péché devant Dieu, justice divine, jugement éternel, il se fait en elle une crise dont le résultat peut être la repentance et le salut (1 Co 14.24-25), ou l’endurcissement et la ruine (Ac 24.25). Quelques exégètes virent la condamnation du monde incrédule.

Ces trois mots : péché, justice, jugement, sont pris dans leur plus grande généralité ; mais Jésus ajouta à chacun de ces termes un motif qui en déterminait le sens et en indiquait la cause.

Quelques exégètes virent la condamnation du monde incrédule. Ces trois mots : péché, justice, jugement, sont pris dans leur plus grande généralité ; mais Jésus ajouta à chacun de ces termes un motif qui en déterminait le sens et en indiquait la cause.

Quand une âme est ainsi convaincue de ces trois grands faits du monde moral : péché devant Dieu, justice divine, jugement éternel, il se fait en elle une crise dont le résultat peut être la repentance et le salut (1 Co 14.24-25), ou l’endurcissement et la ruine (Ac 24.25).

Mais cette justice divine a été manifestée au monde en Jésus-Christ et, tout particulièrement, en sa personne même, par son élévation dans la gloire. Bien qu’il fût le Saint et le Juste, il n’en fut pas moins méconnu du monde, accusé condamné, mis à mort comme un malfaiteur. En lui et selon les apparences, l’iniquité triomphait de la justice.

Mais, par sa résurrection glorieuse et par son élévation à la droite de la majesté divine, il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance  (Rm 1,4), justifié par l’Esprit (1 Tm 3, 16),  élevé à la droite de Dieu comme Prince et Sauveur  (Ac 5, 30-31 ; Jn 1, 32-33 ; J,  3.15 ; Jn 10,40).

C’est donc, avant tout, de la justice de Christ lui-même que le Saint-Esprit devait convaincre le monde, ainsi que l’indiquaJésus, le Sauveur par ces mots : de justice, parce que, ou en ce que je m’en vais à mon Père. Celui qui mourut sur la croix reste éternellement le Juste (1 Jn 2.1 ; Jn 3.7 ; 1 P 3.18).

La justice dont l’Esprit convaincra le monde est la justice de Christ, qui lui est personnelle,

Mais, comme le reconnurent de Wette, Luthardt et d’autres exégètes, cette explication, si elle ne donne pas le vrai sens du terme de justice, renferme une pensée qui n’est pas entièrement étrangère au contexte, car la justification de Christ a pour conséquence la justification de ceux qui se confient en lui comme en leur Sauveur.

Jésus déclara à ses disciples directement qu’il deviendra invisible par son retour auprès du Père cette tournure personnelle qu’il donne à l’énoncé de sa pensée put s’expliquer soit par l’intention de leur témoigner sa tendre sympathie pour la douleur que leur causa de se déshabituer de sa présence matérielle qu’ils devront apprendre à ne plus le voir selon la chair, mais à entrer, par le moyen du Saint-Esprit, dans une communion intime et vivante avec lui. (Meyer, Luthardt)

En les unissant dans cette communion, en constituant ainsi l’Église qui est le corps de Christ et sa représentante sur la terre, le Saint-Esprit convaincra le monde de la justice de Jésus-Christ et démontrera à tous que Jésus est le Saint de Dieu, le Sauveur des hommes, la source du salut et de la vie éternelle. Partout où le monde sera convaincu de son propre péché et de la justice de Christ, il sera aussi convaincu de jugement.

Ce jugement devait commencer par celui qui fut sur notre terre, l’auteur du péché, le prince de ce monde, le chef du royaume des ténèbres. (Jn 12, 31 ; Jn 14, 30)

Il est déjà jugé par le seul fait de l’œuvre de rédemption qu’allait accomplir le Sauveur. La puissance et la domination de l’ennemi vont être brisées et la terre, où il régnait, ouverte à la prédication du salut.

« Chaque pécheur arraché à Satan et régénéré par l’Esprit est le monument de la condamnation de celui qui s’appelait jadis le prince de ce monde. » (Godet)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec des sites chrétiens

Abbaye de Tournay ; cliquez ici pour lire l’article  → Samedi de la 7ème semaine du Temps Pascal

Abbaye de Chimay de Scourmont (Belgique) ; cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour la messe du samedi de la septième semaine du temps Pacal

  1. VidéoLa venue de l’Esprit : cliquez ici  → https://youtu.be/X07nZvBNsSM

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