Jeudi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 21 août 2025

Dans la Bible catholique, le "repas des noces" est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l'union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l'Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l'Agneau.      Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

Dans la Bible catholique, le « repas des noces » est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l’union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l’Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l’Agneau.
Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :     « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.    Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

  Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?”  L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22,1-14)

Nous sommes tous invités

«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils» Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité, un festin vraiment royal, une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : «Heureux les invités au repas du Seigneur»   Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «Ceux-ci ne voulaient pas venir.» La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer : «Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent»

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde.  Par exemple «Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport» ou encore : «C’est le jour où nous sommes souvent partis.» ou encore : «Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi»

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux.»  Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.»

Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions : «Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.» 

 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

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Lundi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 26 juillet 2025

La parabole du grain de moutarde est un récit de Jésus dans les Évangiles, qui compare le Royaume de Dieu à un grain de moutarde, la plus petite des graines, qui devient un grand arbre. Cette parabole souligne que le Royaume de Dieu, bien que commençant modestement, connaîtra une croissance et une expansion considérables.

La parabole du grain de moutarde est un récit de Jésus dans les Évangiles, qui compare le Royaume de Dieu à un grain de moutarde, la plus petite des graines, qui devient un grand arbre. Cette parabole souligne que le Royaume de Dieu, bien que commençant modestement, connaîtra une croissance et une expansion considérables.

De l’Evangile selon Matthieu

En ce temps-là,  Jésus proposa aux foules une autre parabole :   « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,   elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »  C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,   elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine,jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »  Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,    et il ne leur disait rien sans parabole,     accomplissant ainsi la parole du prophète : « J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde. » (Mt  13, 31-35) 

Parabole du Levain

 Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher  considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison, une métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image, une partie réalité, et un point de comparaison (comparaison avec le téritium

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église… Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des propriétés de reprise dangereuses.

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle, publié vers 78 après Jésus-Christ. L’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes. Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets. Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre. Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe. Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe. Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.      Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

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 Vidéo La graine de moutarde → https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Mardi de la onzième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 17 juin 2025

La Réforme protestante ou « la Réforme », amorcée au XVIe siècle, est le mouvement de transformation du christianisme qui s’étend de la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XVIIe siècle et entend revenir aux sources et à la forme première du christianisme. Elle a été représentée par des acteurs de nature diverse : théologiens, prédicateurs, rois, princes, bourgeois, paysans, intellectuels… La Réforme avait des motivations religieuses, politiques et économiques et elle a transformé en profondeur les sociétés européennes et les cultures soumises à l’influence de l’Europe, notamment en Amérique du Nord et dans une moindre mesure l'Amérique du Sud et l'Asie.

Il existait avant la Bible de Luther quatorze traductions en haut-allemand et trois en bas-allemand, pour la plupart partielles. La première traduction complète date de 1466. Toutefois ces traductions étaient basées sur la Vulgate, version autorisée par l’Église catholique ; elles restaient difficilement compréhensibles car elles comportaient encore de nombreux mots latins faute d’équivalent allemand connu des traducteurs[1]. Luther et ses amis, principalement Philippe Mélanchthon, rompront avec ces traductions précédentes en partant de textes originaux hébreu et grec, et en recherchant une meilleure qualité de traduction[1], qui soit accessible au plus grand nombre, tant en Allemagne du Sud qu’en Allemagne du Nord, quitte à faire de longues recherches pour trouver une traduction à chaque mot. Ulrich Zwingli entreprend aussi une traduction basée sur les premières traductions de Luther.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères,  que faites-vous d’extraordinaire ?  Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5,43-48)

« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. »   La première partie de ce précepte était seule dans la loi Lévitique 19.18 la seconde était une glose du pharisaïsme, qui entendait par le prochain les Juifs, à l’exclusion des hommes de nationalités différentes. Ceux-ci étaient des ennemis qu’on pouvait haïr et l’on n’hésitait pas à appliquer ce principe à des ennemis personnels. La loi prescrivait tout le contraire Exode 23.4-6 et la conduite des Israélites pieux donnait un exemple tout opposé. Psaumes 7.5 ; Psaumes 35.13-4 ; Job 31.29 ; Proverbes 24.17-18 ; Proverbes 25.21

Toutefois il faut bien reconnaître que l’amour du prochain, dans sa plénitude, n’a été enseigné que par Jésus et qu’il est une création de l’Évangile dans le cœur du chrétien. a presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cas presque unanimité des critiques, des exégètes et des traducteurs retranchent ces mots sur l’autorité de Codex Sinaiticus, B, de versions et de Pères, les regardant comme empruntés à Luc 6.27.

 Quoi qu’il en soit, Jésus a prononcé ces paroles, qui présentent une progression remarquable, à la fois dans le mal à souffrir et dans le bien à faire. D’une part des ennemis qui maudissenthaïssent, persécutent, d’autre part des chrétiens qui aiment, bénissent, font du bien, prient. De part et d’autre on passe des sentiments aux actes.

« Voici donc trois degrés de charité envers des ennemis : les aimer, leur faire du bien, prier pour eux. Le dernier est celui qu’on croit pouvoir faire le plus aisément, mais c’est pourtant le plus difficile, parce que c’est celui qu’on fait par rapport à Dieu. Rien ne doit être plus sincère, ni plus cordial, ni plus véritable, que ce qu’on présente à Celui qui voit tout jusqu’au fond du cœur. » (Bossuet)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (M t 5.12 ; Mt13,6) Trois péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Evangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Motif suprême de la morale chrétienne, être en réalité fils de Dieu, animés de son Esprit, lui ressembler comme un fils ressemble à son père, l’imiter dans nos sentiments et notre vie. (Ep 5.1) Votre Père ; jamais Jésus ne dit notre Père, en se comprenant dans ce mot avec ses disciples ; mais toujours mon Père ou votre Père. Distinction très significative.  Qui est dans les cieux (Mt 6.9).

Son soleil :  Magnifique appellation ! Lui-même a fait le soleil et le gouverne et le possède en sa seule puissance. ( Bengel) Les bienfaits de Dieu dans la création, même envers ses ennemis, sont offerts à notre imitation. Ces arguments tirés de la nature, qui dévaste aussi et détruit parfois ne suffiraient pas pour nous faire connaître et aimer Dieu comme notre Père, mais ils parlent au sentiment religieux et Jésus leur prête ici son autorité. (Ac 14.17)

Après : avoir motivé l’amour des ennemis par l’obligation d’être fils du Père, Jésus présenta un second motif en faveur du même précepte : Aimer ceux qui nous aiment est naturel au cœur de l’homme et ne saurait prétendre à une récompense (Mt 5.12 ; Mat 6.1). Les péagers le firent. Les Juifs haïssaient et méprisaient ces hommes qui s’étaient mis au service de la domination romaine pour prélever des impôts détestés et qui le faisaient souvent avec dureté et injustice. Aussi dans l’Évangile, ils furent nommés avec les pécheurs les plus décriés. (Mt 21.31-32 ; Lc 15.1)

Faire accueil signifie témoigner de la bienveillance, de l’affection. Le faire en faveur de frères ou d’amis, il n’y a rien là d’extraordinaire, rien qui dépasse la mesure de la nature humaine. Les païens le firent aussi. Vous serez parfaits : indiquerait une perfection morale ressemblant à tous égards à celle de Dieu, autant que la créature peut égaler Celui qui est infini. Jésus appliqua cette grande parole à ce qu’il eut dit de l’Amour : « soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux».

Ce sens se comprend mieux aussi ; car il est certain que l’amour, surtout l’amour divin répandu dans le cœur, ne connaît et ne veut pas de bornes, il tend à une perfection toujours plus idéale et toujours plus complète. Le but ainsi placé par le Sauveur devant les yeux de ses disciples est encore assez sublime pour effrayer leur faiblesse. Il leur est bon de se rappeler la prière d’Augustin : « Donne ce que tu ordonnes, Seigneur et ordonne ce que tu veux ! »   

Diacre Michel Houyoux

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La Croix : cliquez ici pour lire l’article       Mardi de la 11e semaine du temps ordinaire (Mt 5, 43-48)

Vidéo : la Réforme religieuse : cliquez ici i     https://youtu.be/1qeRj_qfNM0.

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Воскресенье Святой Троицы – год C

Posté par diaconos le 15 juin 2025

Троицкое воскресенье - Gallerix.ru Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Троицкое воскресенье – Gallerix.ru
Троицкое воскресенье – воскресенье после Пятидесятницы в западной церкви (римско-католической, англиканской и большинстве протестантских церквей). В Римско-католической церкви оно официально известно как …

Сам Иисус сказал в Евангелии от Иоанна : « Я есмь истина », подчеркнув важность истины в христианской вере. 1 Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере. Сам Иисус сказал в Иоанна 14:6 «Я есмь истина», подчеркивая важность истины в христианской вере.

Поклонение Богу в духе и истине подразумевает подлинную и искреннюю связь с Ним, охватывающую все наше сердце и душу. Эти стихи и понятия показывают, как Дух и истина взаимосвязаны в христианской вере.

Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

 В то время Иисус сказал Своим ученикам: « Я еще многое имею сказать вам, но пока вы не можете вынести. Когда же придет Дух истины, Он наставит вас на всякую истину. Ибо, что Он скажет, не от Себя произойдет, но что услышит, то скажет; а что будет, то откроет вам. Он прославит Меня, потому что примет то, что исходит от Меня, и возвестит вам. Все, что имеет Отец, есть Мое ; потому Я и сказал вам : Дух принимает исходящее от Меня, чтобы возвестить вам ». (Ин 16, 12-15)

 Сошествие Духа и Его работа Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело. Более того, хотя Иисус объявил им, что умрет для искупления мира (Ин 3:14-16), и представил веру в Него как средство участия в этом, Он не мог, пока Его дело не было завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере.

 Наконец, апостолы не могли тогда понять и предвидеть окончательную глубину возрождения, отречения и Божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще многое нужно было сказать им, но они не могли вынести этого; этот термин выбран намеренно: «Ибо вся истина (стих 13) – тяжкое бремя для того, кто не достаточно зрел и не достаточно силен, чтобы нести ее». (Лютардт)

 Именно Дух Божий открыл его ученикам, позволив им принять его и провозгласить другим. В новозаветных посланиях есть все, чему Иисус еще не смог их научить. Святой Дух прославит Спасителя, поставив учеников в живое общение с Ним, открыв им и сделав их сокровищами благодати, истины, Божественной жизни, силы Святого Духа и силы Святого Духа.

  божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубину возрождения, отречения и божественной жизни в человеке. Поэтому Иисусу еще предстояло многому научиться. Но великие события и различные применения этой истины, которые должны были осуществиться с установлением Царства Божьего на земле, были им еще неизвестны ; они не знали о рождении и развитии христианской Церкви, которая объединит иудеев и язычников в единое тело.

завершено, научить их во всей полноте великой доктрине оправдания по вере. Наконец, апостолы не могли понять и предвидеть глубин у во Более того, хотяочитать статью Следующее воскр

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Божественное провидение 15 июня 2025 https://youtu.be/9eF28cOHukk

 

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