Lundi de la treizième semaine du Temps Ordinaire -Année Paire

Posté par diaconos le 30 juin 2024

6 choses que les disciples ont découvert en acceptant de suivre Jésus ...

# Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme.

Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire.

Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue.

La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11027 qui seront appelés « Évangiles » vers 1502, textes dont le but n’est pas historique mais apologétique, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse. Michel Quesnel souligne que « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée ».x

À l’époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu’à Rome, et l’araméen en Syrie et en Orient. Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l’araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. » (Mt 8, 18-22)

 

Au moment où Jésus voulut passer à l’autre bord du lac, un scribe s’offrit à le suivre comme son disciple. Mais Jésus le rendit attentif à la vie pauvre et errante du fils de l’homme. Un autre de ses auditeurs voulut différer de le suivre jusqu’à ce qu’il eût enseveli son père. Jésus le pressa de prendre une décision immédiate. Quand il embarqua avec ses disciples, une violente tempête s’éleva sur le lac. Jésus dormait. Les disciples le réveillèrent par ce cri d’angoisse : « Seigneur, nous périssons ! »  Il leur reprocha leur peu de foi, puis s’étant levé, il commanda avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme. Tous les témoins de cette scène furent dans l’admiration.

Ce scribe eut entendu la parole de Jésus et vu ses œuvres et il en avait reçu une impression sérieuse. Il lui demanda de pouvoir s’attacher tout à fait à lui comme disciple. Mais il y avait bien de l’ignorance dans cette parole : partout où tu iras. Le chemin de Jésus le conduira jusqu’à la croix. Fusse cela ce que voulut le scribe ? La réponse de Jésus le fit réfléchir. Telle fut sa pauvreté, son détachement de toutes choses dans ce monde qu’il ne sut pas le matin où il reposera, le soir, sa tête fatiguée. « Que veux-tu donc chercher à ma suite ? »

 Jésus aimait à se donner : le fils de l’homme. On l’a diversement interprété, sous l’influence d’idées préconçues. Plusieurs en cherchèrent l’origine dans le Psaumes 8, 5) que c’était pour montrer en lui l’homme par excellence, l’homme idéal, le second Adam, le représentant et le type de l’humanité régénérée. Le nom de fils de l’homme désigne le Messie, mais avec l’idée de son abaissement, de sa pauvreté,  de son humanité, qui un jour sera élevée à la gloire. Le titre de fils de l’homme est l’antithèse de celui de Fils de Dieu. Jésus seul se donna ce nom, ses disciples ne le désignèrent jamais ainsi.

Disciple désigne ici un auditeur de Jésus que le Sauveur invitait a le suivre, mais qui demandait un délai pour rendre à son père mort un dernier devoir. D’autres interprètes pensèrent, avec beaucoup moins de vraisemblance, qu’il voulait différer jusqu’à ce que son père, encore vivant, fût mort et enseveli. « Laisse ceux qui sont moralement et spirituellement morts, rendre ce devoir à leurs morts », au sens littéral et corporel. Il  y eut dans les dispositions intérieures de ce disciple ou dans ses circonstances de famille des raisons motivant l’ordre pressant que Jésus lui donna. Il fut probablement en danger de ne plus suivre Jésus du tout, s’il ne le fit pas à l’instant.

La parole de Jésus signifia : Maintenant ou jamais ! L’intérêt suprême du règne de Dieu et du salut de son âme devait primer tout autre intérêt. Jésus disait aussi : « Si quelqu’un aime son père ou sa mère plus que moi, il n’est pas digne de moi ». Mais si celui qui parle ainsi n’était qu’un homme ; ce serait de sa part l’extravagance de l’orgueil. Ses disciples ne furent pas les apôtres seuls, mais d’autres auditeurs de Jésus qui le suivirent.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Diocèse d’Obala : cliquez ici pour lire l’article → Le lundi de la 13e semaine du temps ordinaire

evangeli.net  : cliquez ici pour lire l’article → Le lundi de la 13e semaine du temps ordinaire

Video Suivre Jésus : cliquez ici → https://youtu.be/qT-UkdngBqA

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Foi, Histoire, Histoire du Salut, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Religion, Rencontrer Dieu | Pas de Commentaire »

Lundi de la douzième semaine du Temps ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 24 juin 2024

 Je Crois: Mercredi 29 août : "Je veux que, tout de suite, tu me donnes ...

 

La décapitation de Jean -Baptiste

# Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Sainte Marie, Vierge Marie, « Immaculée Conception », Notre Dame, Mère de Jésus, Mère de Dieu (principalement chez les orthodoxes et catholiques, voir consubstantialité), est une femme juive de Judée, et la mère de Jésus de Nazareth. Marie est une figure importante et proéminente au sein du christianisme (notamment dans les dénominations orthodoxe et catholique) ainsi que dans l’islam.

Comme pour son fils Jésus, l’historicité de Marie est difficilement accessible. Une grande partie des traditions concernant Marie se trouve dans la littérature apocryphe, qui développe souvent les élaborations présentes dans les textes canoniques du Nouveau Testament. Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l’objet d’un culte particulier, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges, appelé le culte d’hyperdulie. C’est un des points de divergence important avec le protestantisme et les Églises réformées. Pour les catholiques, le Canon 1186 du Code de droit canonique dispose qu’il s’agit de la vénération de la Bienheureuse Marie, toujours Vierge, établie par le Christ comme Mère de tous les hommes.

Jean Baptiste de son nom de naissance Yohanan, est un personnage majeur du christianisme et de l’Islam. Son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. Jean localisa l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie. Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers disciples. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de Jean-Baptiste ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolution. Le Baptiste fut mis à mort, parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Hérodiade.

Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie.  L’Église le canonisa et lui a consacré deux fêtes : le 24 juin qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël, et le 29 août qui célèbre la mémoire de sa mort. La religion mandéenne en fait son prophète principal. Il est considéré par l’islam comme un prophète descendant de Îmran

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël. (Lc 1, 57-66.80)

Le double accomplissement des promesses

L’idée première du travail de Luc et les circonstances dans lesquelles il l’entreprit, le fondement historique de son récit, la source à laquelle puisèrent ses devanciers et à laquelle il se proposa de puiser lui-même. La méthode qu’il suivit fut de remonter à l’origine, exposer les faits d’une manière complète et suivie. Le but qu’il eut en vue fut de faire reconnaître à Théophile, à qui il dédia son livre, la certitude de l’Évangile et de la vérité chrétienne dans laquelle il fut instruit. Au moment de la circoncision, le huitième jour, les amis de la famille voulurent donner à l’enfant le nom de son père, mais la mère s’y opposa, déclarant qu’il sera appelé Jean. Zacharie consulté par signes indiqua le nom de Jean. À l’instant sa langue se délia, et il bénit Dieu. L’impression produite par cet événement fut profonde dans tout le pays. On se demanda : «Que sera donc ce petit enfant?»

Parlant sous l’inspiration de l’Esprit, Zacharie s’éleva à la contemplation des destinées de la théocratie et rendit grâces pour l’avènement du salut messianique. Il bénit Dieu de ce qu’il visita et racheta son peuple et lui donna dans l’enfant de Marie un puissant Sauveur, accomplissant ainsi les promesses de son alliance et opérant la délivrance de son peuple, qui le servit. Donnant cours alors à ses sentiments de père, Zacharie salua en son enfant le Précurseur, qui apprendra au peuple que le salut consistera dans le pardon des péchés ; puis il revint au Sauveur : il le célébra comme le soleil levant, qui fait resplendir sa lumière sur ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, afin de les conduire dans le chemin de la paix. L’enfant grandit de corps et d’esprit ; il resta dans la retraite jusqu’au moment d’entrer dans son ministère.

La circoncision eut lieu le huitième jour, on donna son nom au petit enfant. Les parents et voisins se disposèrent à donner au petit enfant le nom de son père. Mais la mère s’y opposa, car elle sut par son mari qu’il dut porter le nom de Jean. Quelques Pères de l’Église virent dans l’action d’Élisabeth une inspiration du Saint-Esprit, attendu que Zacharie, qui fut muet, ne put pas lui dire le nom du petit enfant. Comme s’il ne fut pas évident que Zacharie sut communiquer à sa femme tous les détails de l’apparition de l’ange et lui indiquer le nom de l’enfant de la même manière qu’il le fit dans un instant !

Les tablettes des anciens furent souvent des plaques en bois enduites de cire sur lesquelles on écrivit avec un style ou sorte de poinçon. Zacharie écrivit : «Jean est son nom». Il parla, voilà le fait extraordinaire noté par Luc. Et aussitôt le pieux Israélite donna essor aux sentiments dont il fut rempli, par un chant de louange et d’action de grâce. L’étonnement d’abord éprouvé fit place à la crainte. On fit de ces paroles, le sujet des entretiens, on les conserva pieusement dans son cœur, et on se demanda : «Que sera ce petit enfant ?» Cette attente fut légitime, car la puissance protectrice de l’Esprit de Dieu, dont il fut déjà rempli, fut avec lui.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Saint Jean-Baptiste

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →La naissance de Jean Baptiste

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Naissance de Jean-Baptiste

Vidéo Bénite Massiéto : cliquez ici  → https://youtu.be/rKrtZn73OaI

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, évangiles, Foi, Histoire du Salut, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Samedi de la dixième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 14 juin 2024

La Géhenne ou vallée de Hinnom - Le livre de l' Apocalypse expliqué ...

 La géhenne du feu éternel

# Le sacrement de pénitence et de réconciliation, est, dans l’Église catholique, dans les Églises orthodoxes et dans l’Église anglicane, l’un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent. C’est au IIIe siècle environ que le sacrement se répandit, sous la forme d’un acte public, effectué après l’aveu de la faute à l’évêque. Selon saint Augustin, confesser, cela signifie « faire la vérité », et implique surtout la discipline et l’humilité de la vérité .

Aux environs du VIIe siècle, une nouvelle discipline se répandit à partir des monastères celtes et anglo-saxons : le prêtre entendit la confession en privé, et donna des pénitences adaptées à la faute. L’absolution ne fut accordée qu’à l’issue de ces pénitences. 

Vers la fin du XIIe siècle, l’aveu prit de l’importance : il tendit à suffire pour permettre l’absolution, donnée immédiatement à l’issue de la confession. Le canon 21 du concile de Latran IV (1215) prescrit la confession annuelle : « Tout fidèle de l’un ou l’autre sexe parvenu à l’âge de discrétion doit lui-même confesser loyalement tous ses péchés au moins une fois l’an à son curé, accomplir avec soin la pénitence à lui imposée et recevoir avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ».

# Le sacrement de pénitence et de réconciliation, est, dans l’Église catholique, dans les Églises orthodoxes et dans l’Église anglicane, l’un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent. Ce fut au IIIe siècle environ que le sacrement se répandit, sous la forme d’un acte public, effectué après l’aveu de la faute à l’évêque. Selon saint Augustin, confesser, cela signifie faire la vérité, et implique surtout la discipline et l’humilité de la vérité .

Aux environs du VIIe siècle, une nouvelle discipline se répandit à partir des monastères celtes et anglo-saxons : le prêtre entendit la confession en privé, et donna des pénitences adaptées à la faute. L’absolution ne fut accordée qu’à l’issue de ces pénitences. Vers la fin du XIIe siècle, l’aveu prit de l’importance : il tendit à suffire pour permettre l’absolution, donnée immédiatement à l’issue de la confession.

Le canon 21 du concile de Latran IV (1215) prescrit la confession annuelle : « Tout fidèle de l’un ou l’autre sexe parvenu à l’âge de discrétion doit lui-même confesser loyalement tous ses péchés au moins une fois l’an à son curé, accomplir avec soin la pénitence à lui imposée et recevoir avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ».

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :  « Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur. Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi. Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.  Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. » (Mt 5, 33-37)

Faire grâce au retour du pécheur

Restaient les cas où le changement moral eut lieu non dans la vie de la race, d’une génération à l’autre, mais dans le même individu, à différents moments de son existence. Comment la justice divine agira-t-elle envers cet homme-là ? Ici encore Ézéchiel donna des exemples très frappants, celui de la punition d’Ézéchias pour une faute commise à la fin de sa vie, et du pardon accordé à Manassé lorsqu’il fut rentré en lui-même. Le motif pour lequel la grâce l’emporta dans ce cas : ce ne fut qu’à contre-cœur que Dieu fit périr.

Quand donc il trouva dans le retour du pécheur un motif de lui faire grâce il le saisit avec empressement. Le plus grand pécheur peut revenir à lui avec la certitude d’être reçu en raison de ce retour même : «Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.» Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.» (Lc 15, 18-20)

Le cas du juste qui vint à se corrompre : ses justices passées se perdirent dans sa corruption finale. Car Dieu juge un homme non d’après ce qu’il a pu faire, mais d’après ce qu’il est. Mais vous dites : « La voie du Seigneur n’est pas droite. Écoutez, maison d’Israël, est-ce ma voie qui n’est pas droite ? Ne sont-ce pas vos voies qui ne sont pas droites» (Ez 18, 25) L’objection n’est pas développée. Voici probablement en quoi elle consistait : il n’est pas complètement juste d’oublier ainsi le passé pour le présent, en ne tenant pas compte, soit à celui qui revient au bien, de ses fautes passées, soit à celui qui se corrompt, de ses justices premières.

Ce ne sont pas les œuvres isolées qui pèsent dans la balance divine, c’est la disposition intérieure qui les produit.  Voilà pourquoi l’homme est jugé d’après l’état moral dans lequel il est trouvé. Dans ce qu’est l’homme au moment suprême, se concentre le résultat moral de sa vie entière. Ne sont-ce pas vos voies ? L’inintelligence de cette vérité, si claire pour le cœur droit, prouvèrent que les auditeurs du prophète Ézéchiel furent eux-mêmes entraînés dans une fausse direction.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Got Questions : cliquez ici pour lire l’article → L’enfer est-il littéralement fait de feu et de soufre ?

Free : cliquez ici pour lire l’article → L’enfer est-il littéralement fait de feu et de soufre ?

Vidéo Paroisse Charles de Foucauld – Samur : cliquez ici → https://youtu.be/ZP-9wFYobaM

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Histoire, Histoire du Salut, L'Église, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Mercredi de la dixième Semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 12 juin 2024

14 juin 2023 Accomplir la Loi

# Selon la Torah, Moïse, le prophète choisi par Dieu, a conduit le peuple d’Israël hors d’Égypte. Peu après, il a reçu son enseignement sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres ainsi que l’ensemble des enseignements qui en découlent . Le Deutéronome rapporte : lorsque Moïse eut complètement achevé d’écrire dans un livre les paroles de cette loi, il donna cet ordre aux Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel : « Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi. »x

Des passages similaires se référant à la loi incluent, par exemple, (Ex 17,14) : L’Éternel dit à Moïse : « Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en conserve, et déclare à Josué que j’effacerai la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. » ; (Ex 24,4), Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel. Puis il se leva de bon matin ; il bâtit un autel au pied de la montagne, et dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël. (Ex 34,27) ; L’Éternel dit à Moïse : « Écris ces paroles ; car c’est conformément à ces paroles que je traite alliance avec toi et avec Israël. » ; et (Lv 26,46) : Tels sont les statuts, les ordonnances et les lois, que l’Éternel établit entre lui et les enfants d’Israël, sur la montagne de Sinaï, par Moïse.

La Torah est devenue ainsi l’identité du judaïsme ancien. Des recherches antérieures du Nouveau Testament ont conclu que le judaïsme ancien était la religion d’État ou même la religion du travail et de la justice. Les travaux menés par E. P. Sanders, théologien américain, spécialiste du Nouveau Testament, ont été révolutionnaires dans ce domaine. Sa thèse sur la  théologie de l’alliance  fut largement soutenue : la Torah est l’ordre de vie donné par Dieu pour son peuple élu, qui permet de rester en alliance avec lui.

Le livre des rois raconte comment une  loi de Moïse a été découverte dans le temple sous le règne du roi Josias, 641–609 avant Jésus Christ. Ce livre est principalement identifié comme une première version du Deutéronome. La Loi est décrite dans la Genèse, sur la circoncision, l’Exode, le Lévitique, les Nombres, puis réitérée et ajoutée dans le Deutéronome. Ce sont surtout ces quatre derniers livres qui sont catégorisés comme ceux de la « Loi » ; ils contiennent 613 commandements. La Loi de Moïse est différente des autres codes juridiques du Proche-Orient antique car elle considère les transgressions comme des offenses contre Dieu plutôt que comme des infractions au droit civil de la société11. Cela contraste avec le code sumérien d’Ur-Namma, vers. 2100-2050 av. J.C) et le Code de Hammurabi, vers 1760 av. J.C. dont près de la moitié concerne le droit de contrat) .

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :     « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. » (Mt 5, 17-19)

Réforme de la vie morale

Jésus ne vint pas pour abolir la loi ou les prophètes, comme le pensèrent les Juifs, qui s’attendaient à ce que leur Messie transformerait toute la loi. Jésus ne voulut rien abolir, abroger, mais tout accomplir. Et il le fit de toutes manières. Ill enseigna, révéla le sens complet et spirituel de la loi divine, que le pharisaïsme avait matérialisée par sa doctrine des observances extérieures . Il accomplit parfaitement la loi par sa vie sainte. Il réalisa, par toute son œuvre et surtout par sa mort, l’idée complète de l’ancienne alliance, avec ses types, ses figures, ses sacrifices, ses promesses et ses espérances.

Aucune partie de la loi ne passera sans avoir été accomplie. Mais l’accomplissement même rend inutile la forme précédente, le fruit remplace la fleur, la grâce et l’amour se substituent à la loi dans la vie du chrétien, la réalité succède aux ombres et aux figures de la loi cérémonielle, et un jour la perfection suivra tout ce que nous possédons aujourd’hui. (1 Co 13, 9-12) Un de ces plus petits commandements, c’est ce que Jésus désigna comme un iota ou un trait de lettre. Le violer ou l’abolir ainsi de fait et enseigner les autres à le faire, c’est s’exposer à n’occuper qu’un degré très inférieur dans le royaume des cieux.

L’expression dont Jésus se servit : il sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ne signifie pas qu’il sera exclu de la félicité éternelle (Augustin, Luther, Calvin).  L’Évangile n’enseigne pas qu’il y aura des degrés divers dans ce bonheur. « Elle signifie qu’il n’aura qu’une part moindre et un rôle inférieur dans l’établissement du règne de Dieu sur la terre » (B. Weiss)Celui qui croit pouvoir travailler à l’œuvre de ce règne plus efficacement en s’affranchissant de l’obéissance aux commandements qui lui paraissent secondaires, en les abolissant dans sa conduite et ses préceptes, se trompe.

C’est la fidélité dans les petites choses, l’accomplissement scrupuleux de l’humble devoir, qui rendent apte au royaume de Dieu. Il faut envisager ces commandements dans leur esprit et dans leur ensemble, qui forme un tout inviolable, la volonté de Dieu : «  Aurait-on observé la Loi tout entière, si l’on commet un écart sur un seul point, c’est du tout qu’on devient justiciable. » ( Jc 2, 10)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

Dom Armand Veilleux: cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la dixième semaine du Temps Ordinaire – Année B

Got questions   : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus est-il allé en enfer entre sa mort et sa résurrection ?

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici →  https://youtu.be/nrmqxIcq9qY

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Histoire, Histoire du Salut, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

12345...37
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...