Mercredi de la dix-septième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 28 juillet 2021

Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ

Caté : La parabole du Trésor et de la perle

# La parabole de la perle de grand prix, est une parabole que Jésus utilisa pour expliquer la valeur du Royaume des Cieux, comme la parabole du trésor caché. L’archevêque Jean Chrysostome compara la perle de la parabole aux Évangiles : « Vous voyez donc, mes frères, que la parole et la vérité évangélique est cachée dans ce monde comme un trésor et que tous les biens y sont renfermés… Cette perle unique est la vérité qui est une et ne se divise pas. Celui qui a trouvé cette perle précieuse sait bien qu’il est riche, mais sa richesse échappe aux autres, parce qu’il la cache, et qu’il peut tenir dans sa main ce qui le fait riche.
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Il en est de même de la parole et de la vérité évangélique. Celui qui l’a embrassée avec foi, et qui la renferme dans son cœur comme son trésor, sait bien qu’il est riche ; mais les infidèles ne connaissent pas ce trésor, et ils nous croient pauvres parmi ces richesses » . Le docteur de l’Église ponctua son homélie en spécifiant qu’il fallait bel et bien suivre les valeurs du Christ et se comporter en suivant les vertus. Le trésor caché, ce sont les Évangiles pour Jean Chrysostome. Le plus important pour un homme est d’avoir la foi. Mais pas en la laissant seule, mais en la nourrissant d’actes qui suivent les valeurs défendues par Jésus comme la charité, le pardon, et surtout rester à l’écoute, spécifie-t-il. Il parle de cela en citant une autre métaphore : la parabole du filet.

 De l’évangile selon Matthieu

44 Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. 45 Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. 46 Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.» (Mt 13, 44-46)

Paraboles du trésor, de la perle, du filet

Jésus compara le royaume des cieux à un trésor caché dans un champ ; un homme le trouva par hasard, et tout joyeux, il vendit tout ce qu’il avait pour acheter ce champ. Le royaume des cieux ressemble aussi à un marchand qui cherche des perles précieuses, et qui, en ayant trouvé une de grand prix, vendit tout ce qu’il possède, et l’acheta. Il compara encore son royaume à un filet jeté dans la mer, lequel se remplit de choses bonnes et de mauvaises, et que les pêcheurs amènent sur le rivage pour recueillir les unes et rejeter les autres. Telle sera la séparation, au jour du jugement.

Conclusion : Jésus demanda à ses disciples s’ils eurent compris ces paraboles. De leur réponse affirmative il conclut qu’ils devaient, imitant son exemple, tirer de leur trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. Le sens littéral de cette parabole est simple : un homme a découvert un trésor caché, enfoui dans un champ ; il le cacha de nouveau, enterré, afin que nul ne se douta de sa trouvaille.

On peut soulever, à ce propos, une question de droit, qui, dans la vie ordinaire, ne serait certainement pas résolue en faveur d’un tel procédé. Mais Jésus n’eut pas à s’en occuper, parce que, dans la signification religieuse de son récit, cette question ne se présenta pas du tout. Toute l’attention se reporte sur le trésor, les richesses impérissables de l’Évangile de la grâce, qu’on peut acquérir sans faire tort à personne, mais que nul n’obtient sans faire le sacrifice de tout ce qu’il a en propre.

La parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l’obligation pour chacun de se l’approprier personnellement, et les conditions auxquelles il peut en prendre possession. Elle montre enfin ce qui rend l’homme capable du renoncement complet qu’il doit pratiquer pour acquérir ce trésor : c’est la joie de sa possession nouvelle, la joie du salut. Le cœur ne se dépouille jamais d’un amour que par un amour plus grand, plus puissant ! Une seule perle de grand prix ; voilà encore la cause du dépouillement volontaire.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume des cieux est comparable à un trésor enfoui dans un champ

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →   Un cœur qui écoute

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◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →    Mercredi de la 17e semaine, année impaire

◊ Dom Armand Veilleux – Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique)  : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 17ème semaine du Temps ordinaire

  Pasteur Marc Pernot : « Six paraboles pour expliquer le Royaume des cieux

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Lundi de la dix-septième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 26 juillet 2021

 La graine de moutarde devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches

  Lundi de la dix-septième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire dans Catéchèse parabole%2Bde%2Bla-graine-de-moutarde%2B%25281%2529

#Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec « propriétés de reprise dangereuses ».

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

De l’évangile selon Matthieu

’31 Il leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. 32 C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » 33 Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

34 Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, 35 accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.» (Mt 13, 31-35)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes. Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets. Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre. Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : « par le prophète Ésaïe ». Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe. Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

 Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

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Seizième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 12 juillet 2021

Ils étaient comme des brebis sans berger

 Seizième dimanche du Temps Ordinaire — Année B dans Catéchèse brebis_sans_berger

# La parabole de la brebis égarée, dite aussi « parabole du bon berger » ou encore « du bon pasteur » », attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176.
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La parabole a donné lieu à une expression, la « brebis égarée », désignant, à l’instar du « fils prodigue » dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire.
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Le Bon Pasteur est un des  titres », par lesquels Jésus s’identifie (Jn 10. 11). Il fait partie des sept paroles Je suis… que l’on trouve uniquement dans l’Évangile selon Jean et fait allusion à un aspect de la mission de Jésus : celui qui rassemble, guide, recherche (celui qui est égaré) et donne sa vie pour les autres. Il fait paître ses brebis ou ramène la brebis égarée. Cette appellation est à l’origine du mot « pasteur » en usage dans le christianisme.
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Le thème iconographique du Bon Pasteur connaît une large diffusion d’abord dans l’art grec antique, où il est appliqué à l’Hermès criophore (du grec κριος, « bélier » et φόρος, « qui porte »), mais aussi aux porteurs d’offrande, puis dans l’art romain au sein duquel il est particulièrement utilisé dans un contexte funéraire, selon des formules dont s’inspire pleinement l’art chrétien naissant1. Ce thème aurait lui-même des prototypes sumériens. L’iconographie chrétienne figure d’abord le Christ « agneau de Dieu », porté par Jean le Baptiste, puis Jésus devient à son tour le Bon Pasteur qui rassemble les brebis égarées. Il est traditionnellement représenté muni de bandes molletières, vêtu de l’exomide, tenant dans ses mains une houlette, un vase à traire le lait (le mulctra) ou une syrinx. Ce thème a inspiré de nombreux artistes chrétiens.
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 De l’évangile selon Marc

30 Les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. 31 Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. 32 Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.

33 Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. 34 En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.  (Mc 6, 30-34)

À l’écart dans la solitude reposez-vous !

Jésus envoya ses disciples en mission deux par deux. Cette façon de procéder facilite l’entraide et le soutien mutuels, surtout dans les moments difficiles. Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important ce fut que le message fusse transmis d’un commun accord, d’une seule voix. C’est toute la communauté, nous tous, qui sommes appelés à témoigner solidairement de l’Évangile révélé par Jésus Christ. La première règle de l’apostolat, c’est de faire équipe. La vie fraternelle est déjà une prédication de l’amour, avant même d’en parler. Comme membres du Christ vivant, nous avons le devoir d’évangéliser.

 À quoi bon croire au vrai Dieu si je ne parle jamais de lui ? Dieu nous envoie porter autour de nous la bonne nouvelle de l’Évangile. Il nous envoie proclamer la Parole, qui demande un changement de vie, une conversion. Il nous demande de combattre le mal et d’agir en faveur des pauvres.

 Se convertir, tel fut le premier contenu de la prédication des disciples : changez de vie… Convertissez –vous ! Option tellement radicale qu’elle suscita une opposition farouche des auditeurs. Les gens, en moyenne, n’aiment pas changer de vie. Qu’on nous laisse tranquilles ! Dieu dérange ! Cependant, Jésus insiste et nous demande de nous engager dans une vie nouvelle : il s’agit de changer de cap. La foi est une nouvelle façon de vivre qui tranche avec celle des autres.

Dans l’évangile de ce dimanche, Marc nous rapporte que les apôtres sont revenus de leur tournée apostolique et qu’ils se réunirent auprès de Jésus  à qui ils firent un compte rendu détaillé de leur action et de leur enseignement. Ils firent l’expérience de la force de l’Évangile  mais surtout ils expérimentèrent les résistances, les refus, l’indifférence… D’ailleurs, Jésus les avaient avertis qu’ils ne seraient pas toujours accueillis : « Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage.» (Mc 6, 11)

C’est le moment important du compte rendu. Ils ont agit et à présent ils font le point avec Jésus : “Ils lui rapportèrent tout ce qu’ils firent et enseignèrent”  Établir le bilan d’une action, d’une mission, c’est important pour mieux la comprendre et pour l’améliorer dans les prochaines interventions. Nous le faisons régulièrement dans nos réunions d’entreprises, dans les P.O d’écoles et dans nos réunions paroissiales, cela devrait aussi se faire sérieusement.

Aujourd’hui, c’est vrai, on se réunit beaucoup. On travaille beaucoup en groupes : associations et comités  de toutes sortes, convoquant leurs membres pour mettre en commun idées et projets… On parle beaucoup de concertation, de dialogue dans nos réunions.Beaucoup de chrétiens ont compris combien leur foi serait plus forte s’ils arrivaient à se réunir avec d’autres chrétiens pour en discuter et  partager l’Évangile.

C’est déjà le but de la participation à la messe du dimanche : après une semaine vécue au travail et dans notre milieu, nous nous retrouvons le dimanche avec Jésus. Est-ce que j’ai alors quelque chose à lui dire ? Quel bilan de ma semaine vais-je lui présenter ? La mission des apôtres fut très riche en enseignement et ils furent vraiment  fatigués, harassés et ils eurent un urgent besoin de se reposer. Jésus le remarqua et leur dit : “Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez vous un peu” Jésus proposa à ses amis harassés par le travail un temps de détente, un temps de repos.

Jésus veut des hommes, des femmes équilibrés, sereins, paisibles.  C’est indispensable de prendre du repos, surtout de nos jours, dans notre monde survolté. Nous entendons souvent des plaintes du genre : « Je suis fatigué, je suis à bout, je ne sais plus où donner de la tête, j’en ai marre … » Quelle est ma part de calme que je mets volontairement dans mes journées, dans mes semaines ? Comment je passe mes vacances ? Profitons de nos vacances pour nous retremper par la lecture et la prière dans l’intimité du Christ sauveur.

À l’écart, dans la solitude reposez-vous ! La vie intérieure exige le recueillement. L’agitation extérieure n’engendre rien de bon. Toute vie sérieuse oscille entre  des temps d’activité au dehors et des temps de réflexion à l’intérieur : voir, juger, agir. Revoir, rejuger, agir à nouveau. Il n’y a pas de vie chrétienne solide sans ce double rythme : la vie intérieure et l’activité extérieure.

M’arrive-t-il, dans ma journée,  de prendre du temps pour prier ? Me retirer dans l’intimité avec Jésus, ce n’est jamais se couper des autres, eux-mêmes viendront nous chercher. Quand Jésus vit que la foule les avait rejoints, il ne la renvoya pas. Il vit ce qu’il lui manqua. Il eut pitié de cette foule. Prier, c’est nous rendre plus attentifs aux autres pour mieux remarquer leurs besoins réels et mieux y répondre. Que chacun de nous garde précieusement dans son cœur la parole que Dieu lui a adressée personnellement aujourd’hui. 

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ La Croix : cliquez  ici  pour lire l’article → 16e dimanche du temps ordinaire

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez  ici  pour lire l’article → 16e dimanche du temps ordinaire, année B

  Lectio Divina : « Ils étaient comme des brebis sans berger »

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Origine des évangiles et contenu

Posté par diaconos le 11 juillet 2021

Les évangiles canoniques , qui les a écrit et quand

# La Bible est un ensemble de textes sacrés pour les juifs et les chrétiens. Les diverses confessions peuvent inclure des livres différents dans leurs canons, dans un ordre différent. Les textes eux-mêmes ne sont pas toujours identiques d’une religion à l’autre. La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée entre le VIIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle av. J.-C. pour l’Ancien Testament, et la deuxième moitié du Ier siècle, voire le début du IIe siècle pour le Nouveau Testament.
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La Bible hébraïque se nomme en hébreu « TaNaKh » (תנ״ך), acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Nevi’im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits). Elle est traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version — la Septante — est utilisée au tournant du Ve siècle par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible — la Vulgate — à partir de l’hébreu puis, au IXe siècle, par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
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La Bible chrétienne, qui connaît plusieurs canons selon les époques et les confessions, se compose de deux parties : l’Ancien Testament, qui reprend le Tanakh tel quel ou augmenté d’un certain nombre de livres et le Nouveau Testament commun à la plupart des Églises chrétiennes et regroupant les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s’agit des quatre Évangiles canoniques, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l’Apocalypse. Le mot « bible » vient du grec ancien biblos ou biblion1 correspondant à l’hébreu sépher, qui fut traité par les auteurs médiévaux en latin comme un féminin singulier, biblia, avec pour pluriel bibliae, par lequel il passa dans la langue française.
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Le mot « Testament », traduit du latin testamentum, correspond lui au mot grec διαθήκη, diathêkê, qui signifie « disposition écrite » avant de recouvrir une acception littéraire spécifique au sens de « testament philosophique », un sens que retient la Septante pour traduire le terme hébreu berith, « alliance », qui correspond pourtant davantage au grec sunthêkê.
Le déplacement sémantique du terme en tant que « testament » littéraire s’opère chez les auteurs chrétiens dès le IIIe siècle, traduit alors par le terme juridique latin testamentum qui est repris ensuite dans toutes les langues. Le corpus biblique réunit plusieurs livres d’origines diverses d’où le pluriel originel du mot « Bible ». Dès le début de sa formation, il existe plusieurs collections canoniques concurrentes de la Bible, chacune étant défendue par une communauté religieuse différente. Le mot canon (en grec ancien, κανών signifie règle) est utilisé dès le IVe siècle pour désigner la liste des livres reconnus par une communauté (ou Église).

Des évangiles

Ce que nous savons de la vie de Jésus nous a été conservé sous un nom unique : l’Évangile. Après l’évènement de la Pentecôte, les apôtres ont prêché, racontant la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Ces récits répétés par les apôtres et par leurs disciples prirent rapidement une forme plus ou moins figée. Très tôt on se mit à les rédiger, afin de conserver la figure de Jésus. C‘est ainsi que, comme l’annonce Luc dans les premiers mots de son évangile, se constituèrent plusieurs renseignements sur la vie du Christ :  » Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des faits qui ont été pleinement certifiés parmi nous, conformément à ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont été témoins oculaires et ministres de la parole ; il m’a semblé bon, à moi aussi, qui ai suivi avec exactitude toutes ces choses dès l’origine, de te les écrire dans leur ordre, très excellent Théophile ; afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus. »

(Lc 1, 1-4)

La plus importante de ces rédactions fut l’écrit du publicain Matthieu, appelé aussi Lévi. Celui-ci réunit les discours de Jésus dans un livre écrit en araméen, dialecte issu de l’hébreu et dans lequel Jésus s’était exprimé. Mais l’évangile de Matthieu, tel que nous le possédons, est une traduction en grec de ces discours, replacés dans le cadre où ils 8 furent prononcés d’après les renseignements puisés dans l’évangile de Marc. Il a dû être composé, sous sa forme actuelle, vers l’an 66. Ce livre eut un tel succès dans les communautés chrétiennes aux premiers temps de l’Église que Papias, évêque d’Hiérapolis, écrivit au début du deuxième siècle que chacun s’efforçait de le traduire.

Dans l’évangile de Matthieu, il y a en propre le recueil des discours (sermon sur la montagne, prédication au bord de la mer, harangue contre les pharisiens, prédiction de la ruine de Jérusalem. Son évangile est destiné au peuple juif. Les souvenirs de la Passion constituent le témoignage central de sa prédication apostolique ; il consacre à ce dénouement à peu près la moitié de son récit. L’évangile de Matthieu a quatre points en commun avec les récits de Marc et de Luc : le même genre littéraire, quelques unités narratives communes, quelques loggia communs et l’histoire de la Passion.

L’année liturgique et son organisation  » Elle déploie au long de l’année le mystère du Christ et de notre Salut. L’Église, chaque semaine, au jour qu’elle a appelé le Jour du Seigneur, fait mémoire de la Résurrection du Seigneur qu’elle célèbre encore une fois par an en même temps que sa bienheureuse Passion par la grande Solennité de Pâques. Elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’à la Pentecôte et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement du Seigneur. » Extrait de « Constitution sur la liturgie du Concile Vatican II (SC 1O2)

Diacre Michel Houyoux

 978-3-8416-9807-0-frontAuteur  Diacre Michel Houyoux   -  224 pages , publié en français  le 09 juillet 2012

Référence ISBN : 978-3-8416-9807-0   Référence  ISBN 10 3841698077  EAN 978 384 16988070

Publié à la maison d’éditions Croix du SalutSite Web  http : www. editions-croix.com

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Rencontre avec la Parole de Vie

Compléments

Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Quinzième dimanche du Temps Ordinaire – Année B

                                                                                              D’où vient la Bible ?

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