La Croix Glorieuse — Fête

Posté par diaconos le 14 septembre 2021

14 SEPTEMBRE 2020 : CROIX GLORIEUSE - Etoile Notre Dame

# Une fête de la Croix est une célébration de la croix qui a servi à la Crucifixion de Jésus. Alors que le Vendredi saint commémore la Passion, cette fête honore la Croix elle-même comme instrument du salut. Elle suit diverses modalités dans le christianisme, en fonction des différents calendriers liturgiques. L’Exaltation de la Très Sainte Croix est l’une des douze grandes fêtes. Dans le rite romain de l’Église catholique, le clergé arbore des habits sacerdotaux de couleur rouge le jour de la Sainte-Croix.
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Même si ce jour est un dimanche, la messe est celle de la fête avec ses lectures propresnote . Dans l’Église d’Angleterre et autres Églises anglicanes, le rituel précise également que les vêtements sacerdotaux sont rouges le jour de la Sainte-Croix . Le Code de Rubriques du pape Jean XXIII définit le premier dimanche de septembre comme le premier qui tombe dans le mois, et par conséquent la troisième semaine, avec la célébration arrivait quelquefois plus tard.
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Aujourd’hui, l’ordonnancement des célébrations est laissé à l’appréciation de la conférence épiscopale en fonction des coutumes locales. Le 14 septembre est la fête capitale de la Congrégation de Sainte-Croix, des Compagnons de la Croix et de l’ordre monastique anglican de la Sainte-Croix. Cette date est le début du jeûne des Carmélites selon la règle de saint Albert de 1247, qui finit à Pâques. Dans le rite byzantin, l’universelle Exaltation (Élévation en grec) de la précieuse et vivifiante Croix commémore à la fois l’invention de la Croix en 326 et sa reconquête sur les perses en 628.
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C’est l’une des douze grandes fêtes du cycle liturgique annuel. Le 14 septembre est un jour de jeûne : la consommation de produits carnés, de laitages et de poisson est proscrite. Il y a un jour d’avant-fête et huit jours d’apodose. Les fidèles de l’Église apostolique arménienne observent un jeûne de cinq jours du 10 au 14 septembre en préparation de la fête de la Sainte Église pour la Sainte-Croix.
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Celle-ci est célébrée le 15 septembre. Le 16 septembre commence l’Exaltation ou Élévation de la Sainte-Croix, qui dure plusieurs jours. C’est l’une de cinq fêtes majeures de l’Église arménienne et la plus importante des fêtes de la Croix. Selon la tradition de l’Église arménienne, le premier à vénérer la Croix fut l’apôtre Jacques le Juste, frère du Seigneur. Le dimanche le plus proche du 14 septembre, on célèbre l’antasdan au cours duquel une croix , ornée de basilic en signe de royauté, est sortie en procession et déposée sur une table à la vue de tous.
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Le prêtre asperge ensuite les basilics d’eau bénite et les diacres en distribuent une tige aux fidèles qui vénère ensuite la croix. L’Église éthiopienne orthodoxe tewahedo, l’une des Églises orthodoxes orientales, commémore l’invention de la Vraie Croix le 17 du mois de Meskerem du calendrier éthiopien, qui correspond au 27 septembre du calendrier Julien.
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 De l’évangile selon Jean

13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. 14 De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, 15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. 16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. ( Jn 3, 13-17)

Dieu seul peut vous enseigner les choses célestes que vous devez croire

Personne ne vit jamais Dieu, le Fils unique qui est dans le sein du Père est celui qui nous l’a fait connaître. Ce fait : Personne ne vit jamais Dieu, et, par conséquent, nul ne le connaît dans son essence, est exprimé ici en ces termes : « Personne n’est monté au ciel, ni n’a pu en rapporter la vérité divine. Celui-là seul est excepté qui, par son incarnation, est descendu du ciel et qui ainsi est devenu le Fils de l’homme » .

Lui seul peut vous enseigner les choses célestes que vous devez croire, car, non seulement il est venu du ciel, mais par sa communion intime et indissoluble avec Dieu, il est dans le ciel. Ces derniers mots ont le même sens que ceux du Jean 1.18 « qui est dans le sein du Père ».

Quelques interprètes éprouvèrent des scrupules à prendre comme une métaphore l’expression monter au ciel, à cause du terme qui lui fit antithèse : Celui qui est descendu du ciel.

Jésus s’efforça d’initier Nicodème à ces « choses célestes », que lui seul pouvait révéler. Pour rendre accessible à Nicodème le mystère de son œuvre rédemptrice, Jésus emprunta à l’Ancien Testament un magnifique symbole bien connu ; et, se l’appliquant à lui-même, il en fit une prédiction très claire de sa mort.

Le peuple d’Israël ayant murmuré contre Dieu, fût châtié par le fléau terrible de serpents brûlants qui causèrent la mort d’un grand nombre des coupables. Alors le peuple repentant, confessant son péché vint vers Moïse, le suppliant d’intercéder pour lui. En réponse à sa prière, le Moïse reçut l’ordre d’élever sur une perche un serpent d’airain et tous ceux qui, croyant la promesse de Dieu, contemplaient cette image du mal dont ils souffraient, furent guéris.

De même, ajouta Jésus : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé » ; élevé sur la croix d’abord, qui devient pour lui le chemin de la gloire.

Il faut, dit Jésus : glorieuse nécessité, fondée sur la miséricorde éternelle de Dieu, sur son conseil déjà annoncé par les prophéties, qui doivent être accomplies. Et le but de cette œuvre immense de l’amour de Jésus sera semblable à celui qui fût atteint au désert pour les Israélites mourants : afin que quiconque croit en lui (grec tout croyant en lui, universalité et richesse de cette œuvre de rédemption !) ne périsse point dans son péché, comme les coupables périssaient au désert, mais qu’il ait la vie éternelle.

Cette dernière parole se trouve ici pour la première fois dans notre évangile. Elle reviendra très souvent dans la suite. Le don de la vie éternelle implique non seulement le pardon, la réconciliation avec Dieu, mais la participation de l’âme sauvée à la vie de Dieu même, vie impérissable et bienheureuse. Et il faut remarquer le présent : ait la vie, qu’il l’ait dès le moment où il embrassera par une foi vivante du cœur ce Sauveur qu’il contemple sur la croix.

« Car Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jn 3, 16) Il y a dans cette parole plus à adorer, à croire, à aimer qu’à expliquer.

Dieu a tellement aimé : cet amour est le principe et la source suprême du salut. Il a aimé le monde, ce monde déchu, pécheur, en révolte contre lui ; il a aimé notre humanité tout entière à laquelle il destinait cette manifestation de son amour. Il a donné ce qu’il avait de plus cher, son Fils unique ; il l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? »

Il n’exige de tout homme, pour qu’il ne périsse pas dans son péché et sa misère, que de croire en son Fils, de mettre en lui toute la confiance de son Cœur. Enfin, il ouvre aux yeux de ce croyant les immenses et bienheureuses perspectives de la vie éternelle. Le silence de Nicodème parut ôter à ce discours le caractère d’un entretien, mais combien n’était-il pas naturel que cet homme, venu auprès de Jésus pour s’instruire et de plus en plus pénétré de ses paroles, se contentât de les écouter avec une religieuse attention ?

La cohésion de toutes les parties de l’entretien est trop évidente pour permettre la distinction entre la part de Jésus et celle de l’évangéliste. Ou le tout est une composition libre de celui-ci, ou le tout aussi doit être envisagé comme le sommaire d’un entretien réel de Jésus. (Godet)

Telle est aussi l’opinion de M. Weiss qui inclina vers le premier parti, estimant que Jean en relatant un entretien qui eut lieu, prêta à Jésus des pensées que celui-ci émit dans une situation plus avancée.

Jésus confirma que le but de sa venue dans le monde était bien de manifester l’amour éternel de Dieu et non de juger le monde. Le dessein de cet amour est si universel, que le monde entier pourrait être sauvé par Jésus-Christ. Cette universalité du salut est exprimée encore de la manière la plus solennelle par la triple répétition du mot monde.

Mais Jésus, en proclamant ainsi le but miséricordieux de sa venue, fut bien éloigné de nier, comme on l’a prétendu, le jugement dernier, qui, au contraire, lui fut réservé pour la fin des temps et qu’il annonça de la manière la plus solennelle. Pendant son séjour sur la terre et tout en annonçant la miséricorde divine, Jésus exerça, par la puissance de la vérité, un autre jugement actuel, intérieur, auquel nul homme n’échappa. Jésus révéla l’amour rédempteur envers le monde entier, il dévoila à Nicodème la nature du vrai jugement. Cette révélation est une transformation complète de l’opinion reçue. Ce ne fut pas entre Juifs et païens, ce fut entre croyants et incrédules, quelle que soit leur nationalité, que passera la ligne de démarcation. (Godet)

Diacre Michel Houyoux

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Préparez le chemin du Seigneur

Posté par diaconos le 12 septembre 2021

E13 95 Préparer le chemin du Seigneur

# Isaïe fut un prophète de l’Ancien Testament, qui vécut sous le règne d’Ézéchias puisqu’il eut fait mention de la quatorzième année du roi Ézéchias. Ésaïe est considéré comme l’un des quatre grands prophètes, avec Jérémie, Ézéchiel et Daniel, non pas parce qu’ils furent plus importants que les autres, mais du fait de la longueur de leurs livres par rapport à ceux des petits prophètes. Un livre de l’Ancien Testament qui traite de la déportation du peuple juif à Babylone puis de son retour et de la reconstruction du Temple de Jérusalem sur les ordres du Grand Roi achéménide Cyrus.
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II lui fut attribué avant que l’exégèse moderne n’invalida cette hypothèse. C’est un personnage biblique considéré comme saint par les chrétiens. Il est fêté le 9 mai en Orient et le 6 juillet en Occident. Figure biblique, Isaïe vécut à Jérusalem au VIIIe siècle av. J.-C., approximativement entre 766 et 7012. Son époque fut marquée par la montée en puissance de l’Assyrie face au royaume de Juda qui voit toutefois une période de prospérité. Isaïe dénonce le relâchement des mœurs de ses concitoyens, ce qui attire la colère de Dieu.
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Le roi Manassé, fils d’Ézéchias, fit persécuter plusieurs contemporains d’Ésaïe. Selon l’Ascension d’Isaïe (écrit apocryphe chrétien du IIe siècle), torturé sur ordre de Manassé, Isaïe fut scié en deux, mais son âme fut ravie au ciel juste avant cette torture, de manière à ce qu’il ne souffrit pas. Ce fut dans la seconde moitié du VIIIe siècle av. J.-C. qu’Isaïe exerça son ministère prophétique, dans le royaume de Juda. Il vécut dans l’entourage royal et ses oracles eurent une portée politique très caractérisée. Parmi ceux-ci, les prophéties sur l’Emmanuel furent une très grande importance, en raison de leur sens messianique et leur influence sur la révélation chrétienne.
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En plus des oracles d’Isaïe, conservés en majorité dans les chapitres 1 à 39, le livre contient des oracles d’un prophète contemporain de l’Exil (chap. 40-55) et même d’autre oracles de l’époque après l’Exil (chap. 56-66). Ces ajouts au recueil contenant les oracles du grand prophète montrent l’importance qu’on attribuait au Livre d’Isaïe, qui conservait ses paroles. En hébreu, le nom théophoreישעיהו se prononce « Yéshayahou ». est une forme abrégée du nom de Dieu YHWH ; « hou » (הו) = pronom personnel « lui ».
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Le nom d’Isaïe signifie « Lui, Dieu, sauve » ou « Lui, Dieu, est salut. En 1947, parmi les manuscrits de la mer Morte, seul le Livre d’Isaïe a été retrouvé dans son intégralité sous la forme d’un manuscrit du IIe siècle av. J.-C. : le Grand Rouleau d’Isaïe. D’autres manuscrits de ce livre, mais incomplets, ont également été découverts. On peut les voir au musée d’Israël à Jérusalem, dans le Sanctuaire du Livre. L’exégèse chrétienne qui lit la version grecque de la Bible hébraïque (la Septante) vit dans certains passages d’Isaïe une pré-Annonciation de la naissance du Christ enfanté par une vierge
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Le prophète Isaïe du retour d’Israël de l’exil Babylonien qui eut lieu au sixième siècle avant Jésus-Christ, une voix proclama  : « Préparez à travers le désert  le chemin du Seigneur. Tracez dans les terres arides une route aplanie pour notre Dieu. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées, les passages tortueux deviendront droits, et les escarpements seront changés en plaines. Alors la gloire du Seigneur se révèlera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé » ( Is 40, 3-5)

 » Consolez, consolez mon peuple , dit votre Dieu ». Consoler ce peuple, ce fut l’assurer qu’il ne fut pas abandonné de Dieu malgré ses fautes , ce fut lui dire que Dieu vint le libérer de sa captivité, ce fut lui révéler la tendresse de Dieu qui portera de générations en générations sur son cœur ses enfants. 

« Monte sur une haute Montagne , toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Hausse la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem.Ne crains rien. »  Nous trouvons ici  le premier emploi dans la Bible  du verbe « Évangéliser »  ; il signifie proclamer la bonne nouvelle , celle qui annonce le pardon, la promesse de libération du peuple opprimé de la libération de l’amour infini de Dieu pour tous.

Consolation est dans les textes d’Isaïe, un autre mot nouveau de la Bible ; nous avons dans les lettres de Paul ces mots  » encourager et consoler ». Lorsque l’apôtre Paul promit la consolation de Dieu, il invita ses auditeurs  comme le firent les prophètes à lutter avec persévérance contre les forces du mal.

« Voici le Seigneur Dieu : il vient avec puissance et son bras est victorieux » Jean-Baptiste actualisa ce message en annonçant la présence de ce berger.  Dès, pour tous, préparer le chemin du Seigneur, consistera à agir : il s’agira de nus tourner vers Jésus et de le suivre. C’est cela la conversion.

Voici le Seigneur Dieu, il tient sa promesse et il compte sur toi pour participer à son œuvre de justice

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  Rencontre avec la parole de vieAuteur  Diacre Michel Houyoux  - 224 pages , publié en français le 06 juillet 2012

EAN 139783841698070 ISBN   978-3-8416-9807-0  Format  Broché

EAN13   Éditeur  Croix du Salut

Publié à la maison d’éditions Croix du SalutSite Web  http : www. editions-croix.com

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Rencontre avec la Parole de Vie

Des interprètes prirent comme un fait réel que les chapitres 40 à 65 et quelques autres morceaux (Is 13, /-14.23, Is 21, 1-10 et les chapitres 34 et 35 furent composés  vers la fin de la captivité de Babylone, soit bprès de deux siècles après le temps d’Isaïe.

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Miracles de la multiplication des pains
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →L’ÂNE DU FERMIER
Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le fils de l’homme est maître du Sabbat
                                              

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Vendredi de la vingt-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire de la férie

Posté par diaconos le 10 septembre 2021

Moi qui étais autrefois blasphémateur, il m’a été fait miséricorde

 

Miséricordieux comme le Père. - Le blog de Frère Bernard-Marie

# imothée, dit de Lystre ou d’Éphèse, né au début du Ier siècleapr. J.-C. à Lystre et mort à la fin du même siècle, vers 97 à Éphèse, essentiellement connu comme disciple, compagnon de voyage et proche confident de Paul de Tarse (« saint Paul » selon l’Église, l’« Apôtre des Nations »). Paul l’aurait institué premier évêque d’Éphèse. Deux lettres de Paul lui ont été adressées, dites épîtres pastorales, la seconde étant particulièrement personnelle. Rien n’est connu de lui en dehors de ces sources néo-testamentaires. En outre, les historiens modernes estiment que ces lettres ne sont pas dues à Paul, mais à ses successeurs. Il est reconnu comme saint par l’Église catholique.
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Selon le Martyrologe romain, saint Timothée est fêté le 26 janvier avec Tite Timothée, que Paul appella son vrai fils dans la foi, résida e à Lystre, en Lycaonie (Asie Mineure) dans les années 50. Il futt le fils d’un père grec et d’une mère juive, Eunice. La grand-mère de Timothée, Lois, sa mère et lui-même furent des Juifs qui choisirent la Voie du Seigneur  et qui reconnurent Jésus comme Messie. Tl ne fut pas circoncis car son père était un grec. Pour éviter des difficultés avec les judéo-chrétiens Paul fit circoncire Timothée à cause des Juifs qui se trouvaient dans les parages  Timothée fut influencé par les mouvements baptistes, ainsi Paul lui reprocha de ne boire que de l’eau » et lui conseilla de boire un peu de vin.
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Lors de son deuxième voyage missionnaire, Paul repassa par Lystre et prit Timothée comme compagnon et collaborateur. Une solide amitié se développa. . Resté à Bérée avec Silas il rejoignit Paul à Corinthe où il jouae un rôle important dans l’œuvre d’évangélisation Lorsque de graves malentendus s’élèvèrent dans la communauté chrétienne, ce fut Timothée que Paul y envoya pour y ramener la paix. Timothée fut l’homme de confiance. Timothée partage la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde, le réclame de nouveau. La seconde lettre de Paul à Timothée, écrite durant cette seconde captivité, alors que l’heure du témoignage suprême de sa vie approche, est une vibrante reconnaissance d’amitié, adressé à son « enfant bien-aimé ».
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Il fait « mention de lui dans ses prières et a un très vif désir de le revoir » (2 Tm 1:2-4), sans oublier sa famille. Il lui offre familièrement quelques conseils: « Cesse de ne boire que de l’eau. Prends un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes faiblesses » (1 Tm 5:23). Après de nombreuses recommandations pour une meilleure vie par le Christ ressuscité, il revient à la charge : « Efforce-toi de venir me rejoindre au plus vite » (2 Tm 4:9). Cette lettre à Timothée est considérée comme le testament spirituel de l’apôtre des Gentils. .
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  Lettre de Paul à ,Timothée

Paul, apôtre du Christ Jésus, par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance, à Timothée, mon véritable enfant dans la foi. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.

Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère,    moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, ar j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ;    la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus. (1 Tm 1, 1-2.12-14)

Pourquoi Paul a laissé Timothée à Éphèse ?

Paul laissa Timothée à Éphèse afin qu’il l’opposasse à certains faux docteurs qui, s’attachant à des fables, provoquèrent dans l’Église de vaines disputes et qu’il affermisse-les âmes dans la dispensation divine. Le but de l’Évangile est de produire la charité et une bonne conscience ; ceux qui s’en détournent se perdent en de vains raisonnements, n’entendant pas même ce qu’ils affirment avec tant d’assurance.

La loi qu’ils prétendirent soutenir eut un tout autre but : elle fut destinée aux transgresseurs qu’elle dut convaincre de péché ; ce qui fut conforme à l’Évangile de la gloire de Dieu. Paul rappela l’origine et l’autorité de son apostolat alors même qu’il s’adressait à un frère qui ne fut pas tenté de révoquer en doute cette mission divine. Dans les épîtres pastorales il donna souvent à Dieu le nom de Sauveur, parce qu’il vit en lui la cause première du salut. Quant à celui qui l’accomplit, Jésus-Christ, Paul l’appela notre espérance, parce qu’il en fut le fondement.

Il devait trouver dans toutes ces expressions une consolation dont son cœur avait besoin lorsque, parvenu aux derniers temps de sa vie, fatigué de sa course, de ses travaux, de ses souffrances, il ne pouvait que soupirer après la délivrance finale. Dans le vœu qu’il adressa à Dieu pour son disciple, ce terme de miséricorde, qui ne paraît pas habituellement dans ses salutations apostoliques, mais qui trahit un sentiment toujours plus profond des misères humaines dont il avait tant souffert et que ses derniers combats lui rendaient plus douloureuses encore.

II. L’efficacité de la grâce prouvée par l’expérience de Paul

  • La grandeur de la miséricorde divine apparaît en ce que Paul fut appelé au service de Dieu qu’il avait blasphémé, persécuté ; puisqu’une telle miséricorde lui fut faite et que cette grâce surabonda, produisant en lui la foi et la charité. Le but de cette miséricorde était de manifester, dans l’exemple de Paul, toute la longanimité de Dieu pour ceux qui croiront. La mention de l’Évangile qui lui fut confié conduisit Paul à proclamer la parfaite gratuité de ce don, qu’il opposa aux mérites acquis au moyen de la loi.
  • La manière la plus frappante d’exprimer cette vérité, c’est assurément de la montrer réalisée dans un fait, dans sa propre histoire qu’il rappela, pour en conclure l’affirmation de Timothée. Par cette action de grâces, Paul attribua à Jésus-Christ son Seigneur, toute la force qu’il mit ensuite au service de Paul. S’il mentionna sa fidélité, ce fut pour la faire remonter à la même source, comme le prouve abondamment la profonde humilité, la douloureuse repentance avec laquelle il parla de lui-même.
  • Blasphémateur envers Dieu et l’Évangile de sa grâce ; persécuteur à l’égard des enfants de Dieu ; violent dans son caractère charnel et orgueilleux. Paul nomma ses péchés par le nom qui leur futt propre, sans aucun ménagement. Plus il s’humilia, plus il exalta la grâce gratuite qui le sauva.
  • L’ignorance comporte la possibilité du salut. Le salut ne devient impossible que lorsque l’homme reconnaissant la Parole et l’œuvre de Dieu comme étant de Dieu, les blasphéma et les foula aux pieds. C’est là le péché contre le Saint-Esprit
  • Plus sa culpabilité était grande, plus il a fallu que la grâce surabondât en lui pour y produire la foi au lieu de l’incrédulité, (1 Timothée 1.13) et l’amour au lieu de la haine et de la violence du persécuteur. Toute cela, il ne se lasse pas de le répéter, il l’a trouvé en Jésus-Christ.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux   : cliquez ici pour lire l’article →Qu’as-tu à regarder la paille dans l’oeil de ton frère ?

 

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  Jonathan Bersot : « La deuxième à Timothée »

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Einundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit im Jahr B

Posté par diaconos le 19 août 2021

Johannes 6,68-69

# Apostel bezieht sich auf eine Person, die mit einer Mission ausgesandt wird, oder auch auf die Erfüllung der Mission oder die Briefe, die sie beschreiben1 . In der griechischen Septuaginta-Bibel wird das Wort auf Personen angewendet (1Ki 14,6); es übersetzt das hebräische schaliah, « mit Vollmacht gesandt ». Im Neuen Testament wird das Wort mehrfach verwendet. Es wird auf verschiedene Kategorien von Personen angewandt: die Zeugen der Auferstehung Jesu, die gesandt wurden, um dieses Ereignis zu verkünden; eines der Ämter der frühen Kirche; zweimal in den Evangelien (Mt 10,2 und Lk 6,13): die Gruppe der Zwölf, die von Jesus auserwählt wurde, zunächst, um sie zu senden (Mt 10,5-42), und schließlich, um bei ihm zu sein und symbolisch das Volk am Ende der Zeit zu bezeichnen (Mt 19,28). Paulus, der nicht zu den zwölf Aposteln gehörte, wird ohne weitere Angaben als Apostel bezeichnet. Dieses Wort wird auch auf Menschen angewandt, die nach dem Vorbild der Apostel Jesu Religion lehren und verbreiten. Im weiteren Sinne bezeichnet es auch die Verbreiter einer Lehre, einer Meinung oder einer Sache.

Im umgangssprachlichen Vokabular bezeichnet Apostel » eine Person, die ihrem Vordenker blindlings zuhört und dessen Ideen aktiv verbreitet. Dieses Bild bezieht sich auf die Apostel von Jesus Christus. Auch das Neue Testament zeigt, dass das Apostolat in der frühen Kirche als eines der wesentlichen Ämter verstanden wurde; in den Briefen des Paulus (z. B. 2 Kor 11,13) ist von « falschen Aposteln » die Rede. Das erste Beispiel für einen apostolischen Text ist wahrscheinlich der apostolische Brief an die Gemeinde von Antiochien, der im Anschluss an die Reden von Petrus (Apg 15,7-12) und Jakobus (Apg 15,13-21) zum Beschluss des Jerusalemer Konzils über die Einhaltung traditioneller jüdischer Vorschriften, insbesondere der Beschneidung, geschickt wurde (ca. 50). Die Texte sind nicht immer eindeutig, was den Inhalt dieses Dienstes anbelangt, der auch eine Dimension der Wandermission umfassen kann: Die Didache bezeugt seine Existenz in Syrien zu Beginn des zweiten Jahrhunderts. Das Apostolat wird im Gegensatz zum Bischofsamt nicht in einem abgegrenzten und präzisen Gebiet ausgeübt: Es hat eine universale Dimension.

Petrus leitete zunächst die Kirche von Antiochia und dann die Kirche von Rom. Die kirchliche Tradition, die den Texten der Apostelgeschichte folgt, nimmt nach dem Abfall und Verrat des Judas Iskariot ein verändertes Apostelkollegium an. Sie ersetzt ihn durch Matthias und vor allem durch Paulus (Apostel). Meistens erscheinen diese beiden zusätzlichen Apostel gemeinsam unter den Zwölfen, auf Kosten eines der von Jesus Christus berufenen Elf. In jedem Fall erscheint Paulus immer im Apostelkollegium, an zweiter Stelle nach Petrus. Die apostolische Tradition wurde von Hippolyt von Rom zu Beginn des dritten Jahrhunderts definiert.r die Existenz dieses Amtes der frühen Kirche, auf die sich Calvin stützte, um die Ämter der Kirchen der Reformation neu zu strukturieren.

# Apostolische Kirchen Ein sogenanntes „Apostelamt der Neuzeit“ wurde in den katholisch-apostolischen Gemeinden um 1832 eingerichtet. Nach eigenen Angaben beriefen sie sich dabei auf eine direkte Anweisung Gottes. Auch die zahlreichen Nachfolgeorganisationen dieser Gemeinden kennen meist das Apostelamt. Die Neuapostolische Kirche (NAK) als bekannteste Abspaltung kennt das Amt des Stammapostels und der Apostel, das innerhalb der Kirche weitergegeben wird. Der Stammapostel als oberste geistliche Autorität aller neuapostolischen Gebietskirchen der Erde leitet die Gesamtkirche (Neuapostolische Kirche International) in allen religiösen Angelegenheiten; er beruft seinen Nachfolger sowie die ihm unterstehenden Bezirksapostel und Apostel. Die niederländische „Apostolisch Genootschap“ und die in der Vereinigung Apostolischer Gemeinden zusammengeschlossenen Gemeinschaften, wie die deutsche Apostolische Gemeinschaft, kennen ebenfalls das Apostelamt, jedoch mit einer veränderten Bedeutung und Autorität. Desgleichen gibt es in der Altapostolischen Kirche Deutschland (AAK) bzw.
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Old Apostolic Church (OAC) die Amtsbezeichnung „Apostel“ als der ersten Diener Gottes in der Neuzeit. Entscheidend ist dabei die Gabe (bzw. Berufung), die einer Person durch göttliche Offenbarungen übertragen werde. Ebenso wie in der OAC verhält es sich in der Kirche Apostelamt Jesu Christi K. d. ö. R., wo die Apostel als erste Diener Gottes und mit besonderen Gaben ausgestattet gelten. In den synoptischen Evangelien wird von einer Auswahl aus den Jüngern Jesu berichtet, die zuerst im Lukasevangelium „die zwölf Apostel“, „Zwölfboten“ oder kurz „die Zwölf“ genannt werden. Das Lukasevangelium berichtet, dass Jesus die zwölf Jünger selbst erwählte und als Apostel einsetzte (Lk 6,13 EU; von hier aus drang die Formulierung „die er auch Apostel nannte“ in viele Textzeugen von Mk 3,14.
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Die in den Evangelien überlieferten Namenslisten geben kein einheitliches Bild darüber ab, dass die Gesamtzahl aller Apostel auf 12 begrenzt wäre: Das Lukasevangelium entspricht dieser Aufzählung im Wesentlichen (6,13 ff). Statt Thaddäus nennt es aber „Judas, Sohn des Jakobus“ (gemeint ist vermutlich Jakobus, der Sohn des Alphäus), außerdem wird Simon (Kanaanäus) als Zelot, also „Eiferer“, bezeichnet. Im Johannesevangelium existiert keine förmliche Liste der Apostel. Dort tritt zweimal ein Nathanael auf (Joh 1,45 EU ff; 21,2), der in den anderen Evangelien nicht erscheint. Er wird zwar nicht Apostel genannt, in Joh 21,2 befindet er sich nach der Auferstehung Jesu allerdings in ihrer Gesellschaft. In der gleichen Episode in der Apostelgeschichte (Apg 1,13 EU) wird an dessen Stelle Bartholomäus aufgeführt. Es ist historisch umstritten, ob Jesus einen engeren, leitenden Zwölferkreis auswählte.
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Aus dem Evangelium von Jesus Christus, Johannes

Jesus lehrte in der Synagoge von Kapernaum. Viele seiner Jünger, die ihn hörten, sagten : « Das ist ein hartes Wort ! Wer kann es hören ?  » . Jesus wusste, dass seine Jünger über ihn murrten. Er sagte zu ihnen :  » Beleidigt euch das etwa? Und wenn ihr den Menschensohn hinauffahren seht an den Ort, wo er vorher war … Der Geist ist es, der Leben gibt ; das Fleisch vermag nichts. Die Worte, die ich zu euch gesprochen habe, sind Geist und sie sind Leben.

Aber es gibt einige unter euch, die nicht glauben. Denn Jesus wusste von Anfang an, wer diejenigen waren, die nicht glaubten, und wer ihn verraten würde. Er fügte hinzu : « Deshalb habe ich euch gesagt, dass niemand zu mir kommen kann, wenn es ihm nicht vom Vater gegeben wird.

Von diesem Zeitpunkt an wandten sich viele seiner Jünger ab und hörten auf, ihn zu begleiten. Dann sagte Jesus zu den Zwölf :  » Wollt ihr auch weggehen ?  » . Simon Petrus antwortete ihm : « Herr, zu wem sollen wir gehen ? Du hast die Worte des ewigen Lebens. Wir aber glauben und wissen, dass du der Heilige Gottes bist. (Joh 6, 60-69)

Die Abtrünnigkeit einiger Jünger

Nachdem Jesus mit den Juden gestritten hatte, die mehr oder weniger gegen seine Lehre waren, verließ er die Synagoge, gefolgt von denen, die ihm in großer Zahl von Ort zu Ort folgten, um sein Wort zu hören und seine Werke zu bezeugen. Viele von ihnen traten vor. Unter ihnen kam es zu einer Glaubenskrise. 0Jesus kannte das heimliche Murren der Jünger; er sah sofort, dass es auf einen Mangel an Glauben zurückzuführen war: « Beleidigt euch das? Ist das ein Anlass für euch, abzufallen und zu desertieren?  « Für viele schien das Ende der Rede das Maß ihrer Intelligenz und Kraft zu überschreiten.

Ihre Bemerkung « Dieses Wort ist schwer » bedeutet nicht nur, dass sie es schwer verstehen, sondern vielmehr, dass sie es nicht annehmen können: Wer kann es hören und in die Tat umsetzen? Diese Jünger nahmen diese Worte Jesu nicht so wörtlich und materiell wie die Juden; aber sie empfanden es als ein Hindernis, dass Jesus für das Leben der Welt leiden und sterben sollte, und dass sie selbst sich die Früchte seines Todes durch eine geheimnisvolle Gemeinschaft mit ihm aneignen sollten.

Das empörte sie. Diese Aussicht war für die Juden und auch für die Apostel immer ein Ärgernis, bevor sie den göttlichen Geist empfangen hatten. Für viele Menschen heute ist es nicht anders. Jesus verweist daher seine Zuhörer, die durch seine früheren Aussagen empört waren, auf die Zeit, in der er zu der Herrlichkeit zurückkehren wird, die er vor seiner Menschwerdung hatte.

enn man bedenkt, dass Jesus nicht in den Himmel aufsteigen konnte, ohne die tiefe Erniedrigung und den Tod zu durchlaufen, von denen er gerade gesprochen hat, haben manche gedacht, dass er seinen Zuhörern sagen wollte: Dort werdet ihr viel stärkere Gründe finden, um empört zu sein. Andere, die sich ausschließlich auf den Gedanken der hier angekündigten Himmelfahrt und Verherrlichung Christi konzentrierten, meinten, er erkläre seinen Zuhörern die Aussicht auf eine Zeit, in der es ihnen leichter fallen wird, den geistlichen Sinn seiner Worte zu verstehen, an ihn zu glauben, mit einem Wort, sich nicht mehr zu empören (so Calvin, Stier, Ebrard, Luthardt, Godet, Keil, Holtzmann).

Jesus sprach zu Zuhörern, die sich über seine Rede empörten. Er wollte ihre Vorurteile zerstreuen; zu diesem Zweck stellte er drei Thesen auf: Es ist der Geist, der Leben schenkt, der Heilige Geist Gottes, von dem Jesus bis zum Rand erfüllt war und der durch sein Wort die Seelen erneuert und das Leben vermittelt. « Die Worte, die ich zu euch gesprochen habe, sind Geist und Leben »; diese doppelte Behauptung bringt göttliche Kraft mit sich und vermittelt Leben. Damit dies geschehen kann, muss die Seele für das Licht und die lebensspendende Kraft des Geistes offen sein, denn ohne ihn ist das Fleisch nutzlos.

Selbst das Fleisch Christi, der für das Leben der Welt seine ganze Person und sein ganzes Werk hingegeben hat, das wir uns im Glauben aneignen müssen, konnte nur durch den Geist belebt werden, der allein die Menschwerdung und das Opfer Jesu Christi und unsere Vereinigung mit ihm begreifbar macht. Für diejenigen, die außen vor blieben und Christus nur im Fleisch kannten, war Christus selbst nicht von Nutzen. « Denn die Worte, die ich zu euch rede, sind Geist und Leben; die Ursache des Ärgernisses, das sie euch antun, liegt nicht in ihnen, sondern in eurem Unglauben.

Jesus mildert diese Anschuldigung ab, indem er die Zahl derer, die sich weigerten, an ihn zu glauben und ihn so zu empfangen, wie er sich ihnen in dieser Rede gerade vorgestellt hatte, auf einige wenige reduziert. Doch mit dieser Feststellung erklärt Johannes, dass Jesus von dieser Glaubenskrise seiner Jünger nicht überrascht war, dass er sie erwartet hatte, dass er sie im Voraus in ihren Herzen gesehen hatte.  Außerdem wusste er von Anfang an, wer diejenigen waren, die nicht glaubten, und wer derjenige war, der ihn verriet.

Was bedeutete das Wort « von Anfang an » ?  Die meisten Ausleger verstehen darunter den Zeitpunkt, an dem Jesus sein Amt antrat und begann, Jünger um sich zu scharen, aber diese Bedeutung gilt nicht für seine ungläubigen Zuhörer aus Galiläa. Jesus kannte sie zu diesem Zeitpunkt noch nicht. Sobald die erste Saat des Unglaubens im Herzen eines Jüngers aufgeht, kennt Jesus ihn bereits bis ins Innerste… In diesem Fall würde sich die Bemerkung des Johannes über Judas nicht auf den Moment beziehen, in dem Jesus ihn in die Zahl der Zwölf aufnahm, sondern auf den Moment, in dem die Habgier und Heuchelei dieses Jüngers in seinem Herzen Wurzeln schlug.

Es gab einige, die nicht glaubten, weil sie Jesus zwar folgten, ihr Herz aber nicht bereit war, das gute Wort aufzunehmen. Jesus sagte zu seinen Jüngern: « Wollt ihr auch weggehen?  Jesus wollte sie prüfen und eine vollständige Entscheidung in ihnen herbeiführen, denn er wollte ein Volk mit freiem Willen. Er kannte sie gut genug, um zu wissen, dass alle, mit Ausnahme von Judas, ihm treu bleiben würden, und es gab keinen Zweifel an ihrer Antwort, aber er wollte sie von ihnen hören, denn das Bekenntnis des Petrus half, ihren Glauben zu stärken. Ihr habt die Worte des ewigen Lebens »; diese Worte hat Petrus mit voller Überzeugung, Begeisterung und glühender Liebe zu Jesus gesprochen.

Diakon Michel Houyoux

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