Samedi de la quatrième semaine du Temps Pascal – Année Paire

Posté par diaconos le 26 avril 2024

Jean 14:8

 # La théologie chrétienne a développé la conception d’un Dieu trinitaire Père, Fils de Dieu et Saint-Esprit. En amont du christianisme, le judaïsme développa certains attributs de YHWH comme Père du fait de sa création, de l’éducation que donne Dieu et de sa paternité envers le peuple d’Israël. Jésus-Christ, dans son enseignement à travers les Évangiles, définit la paternité de Dieu comme l’élément essentiel de Dieu avec l’Amour.

Cette paternité de Dieu est particulière pour Jésus qui présente sa filiation avec lui. Les chrétiens sont appelés à une paternité adoptive par Jésus. Ses enseignements sur la paternité de Dieu indiquent que cette paternité est ouverte à tous, bons comme méchants.

La doctrine chrétienne va progressivement conceptualiser la paternité de Dieu à travers le dogme de la Trinité. La représentation de Dieu dans l’art, au début interdite dans le christianisme primitif s’appuyant sur le judaïsme, et encore pendant plusieurs siècles développa à travers la peinture et la sculpture, représentant Dieu le Père sous différents aspects : celle de la lumière, ou sous la forme d’une personne d’âge avancé portant généralement une barbe blanche.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !»

«Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. 
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 7-14)

Fondons notre foi sur les paroles de Jésus

«Par ce si, Jésus ne nie pas positivement la connaissance que ses disciples ont de lui et du Père, mais il sollicite leurs âmes au progrès.» (Bengel) Bien plus, Il affirma que dès à présent, après l’instruction profonde qu’il leur donna, ils connurent le Père et qu’ils le virent en lui. Les disciples n’avaient que les premiers rudiments de cette connaissance ; mais il y eut une grande sagesse pédagogique à les encourager ainsi, en leur supposant plus de lumières qu’ils n’en eurent ; et la Parole divine que Jésus répandit dans leur âme y restera comme le principe vivifiant de la connaissance qui leur manqua encore.

Cette interprétation fut celle qu’admirent Tholuck, Meyer, MM. Luthardt et Godet. D’autres exégètes (Chrysostome, Lücke) estimant que Jésus ne pouvait, dès cette époque, parler ainsi à ses disciples, pensèrent que ce fut là une sorte d’indication anticipée de ce qui leur fut accordé par l’Esprit à la Pentecôte. La parole de Jésus : «Vous l’avez v, comprise par Philippe comme si Dieu pouvait exister pour lui à côté ou en dehors de Jésus, lui inspira le désir de voir une théophanie ou révélation extraordinaire de Dieu, comme la demandait Moïse : «Je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire.» (Ex 33, 18) ; et il exprima naïvement ce désir à Jésus. «Cela nous suffit, ajouta-t-il nous n’avions plus aucun doute que le Père ne se révéla pleinement par toi.»

Ce fut avec tristesse que Jésus reprocha à Philippe de ne l’avoir pas connu, malgré toutes les expériences que, depuis si longtemps, il avait pu faire auprès de lui. Il l’appela affectueusement par son nom : Philippe, afin de l’inviter à réfléchir sur la demande qu’il venait de lui adresser. Celui qui a vu Jésus a vu le Père, le Dieu qui est sainteté et amour, et dont Jésus était sur la terre la parfaite manifestation. Philippe demandait à voir, Jésus l’exhorta à croire. Ce fut uniquement par la foi qu’il put pénétrer dans ce mystère de l’unité absolue du Père et du Fils qui lui permit de voir le Père dans le Fils.

Ces paroles de Jésus exprimèrent, tout ensemble, l’intime unité d’essence et le rapport mutuel vivant, actif, qu’il y a entre le Père et le Fils, Jésus le prouva en déclarant que c’est le Père qui parle et agit en lui. Les paroles et les œuvres de Jésus, ces paroles qui sont esprit et vie, ces œuvres de puissance divine et d’amour divin, telle est la démonstration irrécusable que le Père était en lui, parlait et agissait par lui.

«Pas une de ses paroles qu’il tire de lui-même. Pas une de ses œuvres que Dieu lui-même n’opère par lui. De sa propre sagesse, rien. Par la force de Dieu, tout !» (Godet) Après avoir donné à Philippe cette instruction profonde, Jésus se tourna vers tous ses disciples et il les exhorta à le croire quand il leur déclara qu’il est dans le Père et que le Père est en lui, à le croire sur la seule autorité de sa parole.

Mais il ajouta avec tristesse que si leur foi fut encore trop obscure et trop faible pour se fonder uniquement sur sa parole, ils durent au moins le croire à cause de ses œuvres mêmes, considérées en elles-mêmes. Il entendit par là ses miracles : «Si je n’accomplis pas les œuvres de mon Père, vous n’avez pas besoin de croire en moi. Mais si, au contraire, je les accomplis, même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.» (Jn 10, 37-38)

La foi, fondée sur ces œuvres, ne fut pas encore la vraie foi, mais elle put conduire à la foi immédiate. Jésus revint au discours plein de consolation qu’il adressa à ses disciples au sujet de son départ , et dans lequel il fut interrompu par Thomas et par Philippe. Et comme il leur montra, en répondant à la requête de celui-ci, que le Père se manifestait pleinement en lui dans ses paroles et dans ses œuvres.

Il leur fit maintenant une magnifique promesse qui leur donna de sa divinité et de la pleine révélation de Dieu en lui une preuve propre à créer une intime conviction : celui qui croit en lui fera lui aussi les mêmes œuvres et en fera de plus grandes encore. Il promit avec une autorité solennelle : «En vérité, en vérité, la communication de l’Esprit et des grâces qui en résulteront pour les disciples.» Cette promesse, en même temps, ajouta à la perspective encore éloignée de la réunion dans la maison du Père, celle d’une prochaine réunion en esprit : les disciples revirent Jésus qui les quittera pour s’en aller au Père.

Ce ne furent pas des œuvres extérieures, des miracles matériels, plus étonnants encore que les siens comme le crurent quelques exégètes ; mais bien des miracles spirituels, que les apôtres firent, quand leur parole, animée de l’Esprit de Dieu, régénéra les âmes, fonda l’Église et porta la lumière et la vie au milieu de toutes les nations. «Le livre des Actes est le commentaire de cette parole.» (Meyer)

Ces œuvres plus grandes, Jésus lui-même ne put les faire, parce que  l’Esprit n’était pas encore (Jn 7, 39). Quand il reprit possession de sa gloire et que toute puissance lui fut donnée au ciel et sur la terre, il eut accompli lui-même dans ses disciples la parole qu’il prononça. Il le fit en répondant à toutes leurs prières et en répandant sur eux le Saint-Esprit de la Pentecôte.

Les disciples restèrent avec Jésus dans un rapport plus intime et plus vivant que jamais. Eux, sur la terre prièrent en son nom, et lui leur accorda toutes leurs demandes. Grâce à son action puissante, ils accomplirent ses œuvres, et même de plus grandes, afin que le Père soit glorifié dans le FilsPrier au nom de Jésus, c’est donc, comme le dit Keil, dont M. Godet adopta l’interprétation, prier en nous replongeant avec foi dans la connaissance que nous avons reçue de lui comme Fils de Dieu abaissé et glorifié, c’est prier dans une communion intime avec lui, selon sa volonté, par son Esprit, qui seul nous communique la puissance d’accomplir cet acte religieux.

Quand celui qui prie ainsi se sent devenu un avec Jésus, il est certain d’être exaucé. «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez et il vous sera fait».

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Sensus Fidelium : cliquez ici pour lire l’article →Le samedi de la quatrième semaine après Pâques

◊ Abbaye de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le samedi de la quatrième semaine de Pâques

Vidéo EEIG-GVA : cliquez ici → https://youtu.be/vBT6OC2bPEY

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Fifth Sunday of Easter – Year B

Posté par diaconos le 24 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# In Christian theology we speak of mystical union when we describe the close personal existential bond, communion, that unites the Christian to Jesus Christ and through which he shares in the saving benefits of his life, death and resurrection. This communion is called mystical because it is realised in a mysterious and supernatural way. Within Christianity there are different approaches to the subject of mystical union.

For Roman Catholicism and parts of Anglicanism and Lutheranism, this union is established through baptism and nourished by the sacraments, which are seen as the privileged means through which grace is communicated. Mysticism so emphasises the identification of Christ with the Christian that, it claims, a kind of total fusion takes place, even though they remain distinct persons. Religious rationalism conceives of God as an immanent reality in the world and in every human mind.

Christ would be immanent in human nature and spirit. Salvation is therefore conceived universalistically, regardless of the individual’s conscious belief in Christ. This is why he often quotes the biblical text: « For as in Adam all die, so in Christ all will be made alive » (1 Co 15, 22)

From the Gospel of John

« I am the true vine, and my Father is the vinedresser. Every branch that bears no fruit in me he takes away ; and every branch that does bear fruit he prunes, that it may bear more fruit. You are already worlds because of the word that I have spoken to you.«  Abide in me and I in you. As the branch cannot bear fruit of itself unless it abides in the vine, so you cannot bear fruit unless you abide in me. I am the vine, you are the branches. He who abides in me and I in him bears much fruit, for without me you can do nothing.

Whoever does not abide in me is cast away like the vine and withers; then they gather them up, throw them into the fire and burn them. If you abide in me and my words abide in you, ask what you will and it will be given you. 8 In this my Father is glorified, that you bear much fruit and become my disciples. (John 15, 1-8)

What does it mean to be a Christian ?

With this page from John’s Gospel, we have arrived at the heart of faith: Jesus finally explains to his disciples what it means to be his disciple. Jesus is not just a guide or a companion, a friend or a brother. He is our life. He is alive in each of us and makes us live with his divine life. He teaches us that he is the true vine, but not the only one; he is the vine, the trunk to which he wants to unite all those he calls to life : « I am the vine and you are the branches. »

In the first reading, we have the example of someone who became circumcised. On the road to Damascus, Paul was stripped of everything and grafted into the true vine that was Christ, of which he was to be one of the most fruitful branches. We Christians are united to Him by faith and baptism. What God expects of us is that we are a living vine that bears fruit. This will only be truly possible if we are united to Christ ; there is one word that occurs seven times in a few lines, and that is the verb abide. « Abide in me ! »

Jesus tells us. Christians are men and women who abide in Christ. The inevitable question then arises: abide in Jesus, yes, but how? How can we be sure that we will meet him ? It is not the same as with our neighbour in the neighbourhood or village. We do not meet Jesus directly, but through intermediaries. We have three ways to do this: through the Word of God, through prayer and the sacraments, and through daily life The way of the Word of God: to abide in Christ, we must abide in His Word.

We must give ourselves time to receive Him. This Word of God is given to us through the Bible, the Gospel, a magazine, a religious book, a Christian programme on radio or television, and also through the Word proclaimed at Sunday Mass. Do we give ourselves time to receive this Word ? The second way to abide in Christ is through prayer and the sacraments. To remain in His presence, we must speak to Him and listen to Him. This is faithful, regular and frequent prayer, not just a little prayer now and then.

We speak to Jesus to entrust someone to Him, or to tell Him thanks, or to ask Him to enlighten our lives. Prayer helps us to remain in communion with Christ. This communion is also achieved through the sacraments, especially the Eucharist: it is the source and summit of all Christian life. It enables us to be united with Christ, to become one with him. We receive his love in order to live it in our daily lives. The third way is that of daily life: what makes a life worth living is not beautiful words but mutual love, gestures of sharing, acceptance and solidarity.

Let us not be discouraged when we have been unfaithful, when we feel like dead branches. God is bigger than our hearts and knows everything. His merciful love can always bind us to the true vine and make us bear fruit in abundance. In short, what Jesus asks of us is to be connected to Him in every situation of our lives. Then our lives will bear fruit and God will be proud of us. It is here that we will find the true meaning of our lives.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites

◊ Loloya Press : click here to read the paper →Fifth Sunday of Easter, Cycle B

◊ Vanderbilt University : click here to read the paper → Year B – Easter – Fifth Sunday of Easter

Vidéo Passion City Church : click here → https://youtu.be/21Znp_p7V2E?t=26

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Quinta domenica di Pasqua – Anno B

Posté par diaconos le 22 avril 2024

Jésus a dit : "je suis la vraie vigne et vous les sarments" - KT42 ...

# Nella teologia cristiana si parla di unione mistica quando si descrive lo stretto legame esistenziale personale, la comunione, che unisce il cristiano a Gesù Cristo e attraverso la quale partecipa ai benefici salvifici della sua vita, morte e resurrezione. Questa comunione è chiamata mistica perché si realizza in modo misterioso e soprannaturale. All’interno del cristianesimo ci sono diversi approcci al tema dell’unione mistica. Per il cattolicesimo romano e parti dell’anglicanesimo e del luteranesimo, questa unione è stabilita attraverso il battesimo e alimentata dai sacramenti, che sono visti come il mezzo privilegiato attraverso il quale la grazia viene comunicata.

Il misticismo enfatizza così tanto l’identificazione di Cristo con il cristiano che, sostiene, avviene una specie di fusione totale, pur rimanendo persone distinte. Il razionalismo religioso concepisce Dio come una realtà immanente nel mondo e in ogni mente umana. Cristo sarebbe immanente nella natura e nello spirito umano. La salvezza è quindi concepita universalisticamente, indipendentemente dalla credenza cosciente in Cristo dell’individuo. Ecco perché cita spesso il testo biblico : «Perché come in Adamo tutti muoiono, così in Cristo tutti saranno resi vivi (1 Corinzi 15, 22)

Dal Vangelo di Giovanni

«Io sono la vera vite e il Padre mio è il vignaiolo». Ogni tralcio che non porta frutto in me lo toglie ; e ogni tralcio che porta frutto lo pota, perché porti più frutto. Voi siete già mondi per la parola che vi ho detto. Rimanete in me e io in voi. Come il tralcio non può portare frutto da sé se non rimane nella vite, così voi non potete portare frutto se non rimanete in me. Io sono la vite, voi i tralci. Chi rimane in me e io in lui, produce molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla.

Chi non rimane in me viene gettato via come la vite e appassisce; poi li raccolgono, li gettano nel fuoco e li bruciano. Se rimanete in me e le mie parole rimangono in voi, chiedete quello che volete e vi sarà dato. 8 In questo è glorificato il Padre mio, che voi portate molto frutto e diventate miei discepoli. (Giovanni 15, 1-8)

Cosa significa essere un cristiano ?

Con questa pagina del Vangelo di Giovanni, siamo arrivati al cuore della fede : Gesù spiega alla fine ai suoi discepoli cosa significa essere suo discepolo. Gesù non è solo una guida o un compagno, un amico o un fratello. Lui è la nostra vita. Egli è vivo in ognuno di noi e ci fa vivere con la sua vita divina. Ci insegna che lui è la vera vite, ma non l’unica; lui è la vite, il tronco al quale vuole unire tutti quelli che chiama alla vita : «Io sono la vite e voi siete i tralci.»

Nella prima lettura, abbiamo l’esempio di qualcuno che si è fatto circoncidere. Sulla via di Damasco, Paolo fu spogliato di tutto e innestato nella vera vite che era Cristo, di cui doveva essere uno dei tralci più fecondi. Noi cristiani siamo uniti a Lui per fede e battesimo. Ciò che Dio si aspetta da noi è che siamo una vite viva che porta frutto. Tutto questo sarà veramente possibile solo se siamo uniti a Cristo; c’è una parola che ricorre sette volte in poche righe, ed è il verbo dimorare. «Rimanete in me !» Gesù ci dice. I cristiani sono uomini e donne che dimorano in Cristo. Sorge allora l’inevitabile domanda: dimorare in Gesù, sì, ma come ?

Come possiamo essere sicuri che lo incontreremo ? Non è lo stesso che con il nostro vicino di casa nel quartiere o nel villaggio. Non incontriamo Gesù direttamente, ma attraverso intermediari. Abbiamo tre modi per farlo : attraverso la Parola di Dio, attraverso la preghiera e i sacramenti, e attraverso la vita quotidiana La via della Parola di Dio: per rimanere in Cristo, dobbiamo rimanere nella Sua Parola. Dobbiamo darci il tempo di riceverlo. Questa Parola di Dio ci viene data attraverso la Bibbia, il Vangelo, una rivista, un libro religioso, un programma cristiano alla radio o alla televisione, e anche attraverso la Parola proclamata nella Messa domenicale. Ci diamo il tempo di ricevere questa parola ?

Il secondo modo per rimanere in Cristo è attraverso la preghiera e i sacramenti. Per rimanere alla Sua presenza, dobbiamo parlare con Lui e ascoltarLo. Questa è una preghiera fedele, regolare e frequente, non solo una piccola preghiera di tanto in tanto. Parliamo a Gesù per affidargli qualcuno, o per dirgli grazie, o per chiedergli di illuminare la nostra vita. La preghiera ci aiuta a rimanere in comunione con Cristo. Questa comunione si realizza anche attraverso i sacramenti, specialmente l’Eucaristia: è la fonte e il culmine di tutta la vita cristiana. Ci permette di essere uniti a Cristo, di diventare uno con lui. Riceviamo il suo amore per viverlo nella nostra vita quotidiana. La terza via è quella della vita quotidiana: ciò che rende una vita degna di essere vissuta non sono le belle parole ma l’amore reciproco, i gesti di condivisione, accettazione e solidarietà.

Non scoraggiamoci quando siamo stati infedeli, quando ci sentiamo come rami morti. Dio è più grande dei nostri cuori e sa tutto. Il suo amore misericordioso può sempre legarci alla vera vite e farci portare frutto in abbondanza. In breve, ciò che Gesù ci chiede è di essere collegati a Lui in ogni situazione della nostra vita. Allora la nostra vita porterà frutto e Dio sarà orgoglioso di noi. È qui che troveremo il vero significato della nostra vita.

Il Diacono Michel Houyoux

Link ad altri siti cristiani

◊ Maranatha (Italia) : clicca qui per leggere l’articolo →V Domenica di Pasqua Anno B

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – V Domenica di Pasqua (Anno B)

Vidéo Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/CNWWXKLYuDk

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Четвертое воскресенье по Пасхе – год В

Posté par diaconos le 21 avril 2024

Schilderij van de goede herder

# Притча о потерянной овце, также известная как притча о добром пастыре или притча о добром пастыре, приписываемая Иисусу из Назарета, содержится в двух канонических Евангелиях Нового Завета. Ее рассказывают Матфей (Мф 18:12-13) и Лука (Лк 15:3-7). Она также встречается в апокрифическом Евангелии от Фомы, Логион 107.

Возможные параллели в Ветхом Завете – Иезек 34:6.12 и Пс 119:176 Притча породила выражение « заблудшая овца », которое, как и притча о блудном сыне, приведенная чуть позже у Луки, относится к человеку, сбившемуся с пути, или, опять же у Луки, к потерянной драхме.

Первые две притчи, а иногда и все три, лежат в основе рассуждений богословов и проповедников о необходимости пойти и найти заблудшую овцу и вернуть ее в стадо в случае непреднамеренной ошибки или принять с милостью кающегося грешника в случае добровольной ошибки.

Эта статья посвящена Иисусу, Доброму Пастырю, пришедшему спасти нас

Добрый пастырь – это образ, используемый в перикопе Иоанна 10:1-21, где Иисус Христос изображается как добрый пастырь, который отдает свою жизнь за своих овец. Подобные образы используются в Псалме 23 и Иезекииля 34:11-16. О добром пастыре говорится и в других Евангелиях, Послании к Евреям, Первом послании Петра и Откровении.

Некоторые авторы, такие как Барбара Рид, Арланд Хультгрен или Дональд Григгс, отмечают, что « притчи заметно отсутствуют в Евангелии от Иоанна ». Согласно статье о притчах в Католической энциклопедии: « В Евангелии от Иоанна нет притч », а в статье Encyclopædia Britannica о Евангелии от Иоанна: « Здесь учение Иисуса не содержит притч и только три аллегории, а Синоптисты представляют его как параболическое насквозь ».

Изображение доброго пастыря – самое распространенное из символических представлений Христа, найденных в раннехристианском искусстве в катакомбах Рима еще до того, как христианские образы стали явными. Форма изображения, на котором юноша несет на шее ягненка, была напрямую заимствована у гораздо более древнего языческого криофора (см. ниже), а в случае с портативными статуэтками, такими как самая известная, хранящаяся сейчас в Музее Пио Кристиано, Ватикан (справа), невозможно сказать, было ли изображение изначально создано с намерением придать ему христианское значение.

Изображение продолжало использоваться в течение столетий после того, как христианство было узаконено в 313 году. Первоначально оно, вероятно, понималось не как портрет Иисуса, а как символ, подобный другим, используемым в раннехристианском искусстве, и в некоторых случаях могло также представлять Пастыря Гермы, популярное христианское литературное произведение II века.

Однако примерно к V веку фигура чаще всего приобретает вид традиционного изображения Христа, сложившегося к этому времени, и наделяется нимбом и богатыми одеждами, как на апсимозаике в церкви Санти Косма э Дамиано в Риме или в Равенне (справа). Изображения доброго пастыря часто включают овцу на его плечах, как в луканской версии притчи о потерянной овце.

# Добрый пастырь – один из титулов, которыми Иисус называет Себя. Это одно из семи слов « Я есмь… », встречающееся только в Евангелии от Иоанна, и обозначает один из аспектов миссии Иисуса: Он собирает, направляет, ищет потерянных и отдает Свою жизнь за других. Он пасет Своих овец или возвращает заблудших. Этот термин стоит у истоков слова « пастырь », широко используемого в христианстве. Тема доброго пастыря была широко распространена в древнегреческом искусстве, где она применялась не только к Гермесу Криофорусу,

носителю, а также к носителям приношений, а затем в римском искусстве, где она использовалась, в частности, в связи с похоронами, в соответствии с формулами, из которых зарождающееся христианское искусство черпало вдохновение. Считается, что эта же тема имеет шумерские образцы. В христианской иконографии Христос сначала изображается как « Агнец Божий », которого несет Иоанн Креститель, а затем сам Иисус становится Добрым Пастырем, собирающим заблудших овец.

Традиционно он изображается с телячьими головными повязками, одетым в экзомиды и держащим в руках пастушеский посох, кувшин для молока (mulctra) или шприц. Эта тема вдохновляла многих христианских художников.

Из Евангелия Иисуса Христа от Иоанна

В то время Иисус сказал: « Я есмь пастырь добрый, пастырь истинный, который положит душу свою за овец своих. Наемный пастырь не пастырь, и овцы не его: если он видит волка, то бросает овец и бежит; волк же ловит их и рассеивает. Такой пастырь – всего лишь наемник, и овцы для него не имеют никакого значения. Но Я есмь пастырь добрый; Я знаю овец Моих, и овцы Мои знают Меня, как и Отец знает Меня, и Я знаю Отца; и Я полагаю душу Мою за овец Моих.

Есть у Меня и другие овцы, которые не сего стада: их также Я должен вести. Они послушают голоса Моего, и будет одно стадо и один пастырь. Вот почему Отец любит Меня: потому что Я отдаю Свою жизнь, чтобы снова принять ее. Никто не может отнять ее у меня : Я отдаю ее от Себя. Я имею власть отдать ее, но имею власть и принять ее снова: сию заповедь Я получил от Отца Моего. (Ин 10, 11-18)

Я – добрый пастырь

« Я ес мь Пастырь добрый, истинный Пастырь положит душу свою за овец своих ». (Ин 10:11) Всю свою жизнь Иисус отдавал Себя. На протяжении всей своей земной жизни Он не переставал отдавать и отдавать Себя. Мы видим это в его повседневной жизни в Назарете, в его проповеди, в его служении ученикам и в том, как он принимал всех, кто приходил к нему со своими страданиями и муками. Добрый пастырь – это также тот, кто знает и любит своих овец.

Для Христа, Пастыря всего человечества, мы – Его самое ценное достояние. Иисус просит нас любить друг друга, как Он возлюбил нас. Это значит, что мы должны находить время, чтобы узнать людей на нашем пути и тех, кто вверен нашей заботе. Мы не можем по-настоящему любить тех, кого не стремимся узнать, или тех, кого намеренно игнорируем. Именно через личный контакт и терпеливый диалог мы можем лучше понять тех, кто нуждается в помощи, а время, потраченное на то, чтобы узнать их и сделать известными Господу, – это драгоценное время, отданное с любовью.

Мы – соработники Христа, пастыря человечества. Это Он призывает и посылает нас. Однажды мы должны будем ответить за возложенную на нас ответственность. Добрый пастырь – это еще и тот, кто собирает свое стадо: во время путешествия в горах важно, чтобы стадо оставалось единым, от этого зависит его безопасность. Говоря это, Иисус обращается к нам о разделенном мире, в котором мы живем. Христос поместил туда Свою Церковь. Он хочет, чтобы она была единой и солидарной. « Есть у Меня и другие овцы, которые не сего стада; их также надлежит Мне вести. Они послушают голоса Моего, и будет одно стадо и один пастырь ».

Иисус рассчитывает на наше участие в этом деле единства

Давайте созерцать Иисуса в Его любви к Отцу и ко всему человечеству; давайте созерцать Его в Его послушании, в Его бедности, в Его сострадании к каждому мужчине и каждой женщине, особенно к самым бедным, отверженным, маргиналам, тем, кто страдает больше всего. Давайте устремим свой взор на Него: Он знает нас лучше, чем мы сами. Вместе с Иисусом, Добрым Пастырем, подтвердим свою готовность изо дня в день исполнять волю Отца. Пусть Евхаристия, которую мы празднуем в это воскресенье, пробудит в нас желание жить по пути Иисуса, Доброго Пастыря !

Пусть это поможет нам все больше и больше уподобляться Иисусу, Который не перестает отдавать Свою жизнь за всех! Давайте услышим призыв, Его призыв через нужды наших братьев и сестер, которые взывают к нам. Как велика и прекрасна любовь, которой Отец наполняет нас в Своем Сыне, Добром Пастыре. В это воскресенье, когда нас призывают молиться о призвании, давайте поднимем наши глаза к Иисусу, Доброму Пастырю. Мы молимся с уверенностью и настойчивостью, чтобы Он дал Своей Церкви пастырей, которые стремятся лучше узнать людей и любить их, а также заботятся о тех, кто еще не в Церкви.

Диакон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

Оптина Пустынь : нажмите здесь, чтобы прочитать статью → Толкования на Ин. 10:14

Христианство : нажмите здесь, чтобы прочитать статью →«  »Я есмь пастырь добрый », что имел в виду Иисус в Иоанна 10:14

Божественная литургия : Нажмите здесь →https://youtu.be/_HXzpZX1vY4

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