Samedi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 26 octobre 2024

 

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?  Eh bien, je vous dis : pas du tout !Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »        Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”

Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.  Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” (Lc 13, 1-9)

Nécessité de la repentance

Les ex­hor­ta­tions à la conver­sion furent en rap­port avec les aver­tis­se­ments  adressées aux juifs. Le mal n’est pas un châ­ti­ment du pé­ché en gé­né­ral, ou même par­fois des pé­chés in­di­vi­duels. Jé­sus ne nia point cette jus­tice qui s’exerce par les dis­pen­sa­tions de Dieu dans notre vie. Il dé­nonça des ju­ge­ments sem­blables à ses in­ter­lo­cu­teurs fri­voles, pour leur faire sen­tir qu’ils furent tout aussi pécheurs que ceux dont ils ra­contèrent com­plai­sam­ment la fin tra­gique. Et les termes de cette me­nace purent s’en­tendre à la lettre : moins de qua­rante ans après, à la des­truc­tion de Jé­ru­sa­lem, des mil­liers de Juifs pé­rirent, soit égor­gés par les Ro­mains, soit écra­sés sous les dé­combres. Mais les aver­tis­se­ments de Jé­sus élevèrent notre pensée jus­qu’au ju­ge­ment éter­nel de Dieu, de­vant qui tous les hommes se­ront trou­vés cou­pables et dignes de condam­na­tion, à moins qu’ils ne se repentent.

La repentance est tou­jours le com­men­ce­ment de cette œuvre di­vine pour toute personne qui regrette ses fautes commises.  D’autres tra­duisent par le mot de conversion, ou se convertir, ce qui n’est pas non plus exact. Quoi qu’il en soit, être ré­gé­néré ou périr, telle fut l’al­ter­na­tive ri­gou­reuse que Jé­sus pré­senta à tout homme pé­cheur. La tour de Siloé se trou­vait pro­ba­ble­ment au-des­sus de la source de ce nom ;, soit pour pro­té­ger la ville, soit pour abri­ter ceux qui v vinrent à la source. Jé­sus rap­pela cet exemple des ju­ge­ments de Dieu, ar­rivé à Jé­ru­sa­lem même, parce que, en concluant du châ­ti­ment des Ga­li­léens que tous les hommes furent cou­pables et durent se re­pen­tir, il ris­qua de ne pas at­teindre les Juifs qui l’écoutèrent, et qui dans leur or­gueil se curent beau­coup meilleurs que les Ga­li­léens.

Dans Luc et sur­tout dans Marc, la for­mule : Or il disait encore, in­dique une idée nou­velle et im­por­tante qui vint s’a­jou­ter à un dis­cours et en fut la conclu­sion. Jésus dit encore aux foules : « Quand vous voyez un nuage se lever à l’occident, vous dites aussitôt : « La pluie vient. Et il arrive ainsi. » Cette parabole est une ad­mi­rable illus­tra­tion des ex­hor­ta­tions qui pré­cèdent. La vigne est plantée dans le ter­rain le plus fa­vo­rable à sa fer­ti­lité. Le maître fut en droit d’at­tendre d’elle lui beau­coup de fruits. Telle fut la condi­tion d’Israël, que Dieu favorisa de toutes ma­nières.

Diacre Michel,Houyoux

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Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même

Pasteur J.P. Sternberger : cliquez ici pour lire l’article → « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même

Vidéo Abbé Pierre Desroches : cliquez ici →  https://youtu.be/5d30LnMFFOM

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Lundi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 21 octobre 2024

Bartimée dont le nom signifie : fils de Timée en araméen, est, dans les évangiles, un aveugle guéri par Jésus à l’entrée de JérichoActivités caté, jeux, mimes : l'aveugle de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques Marc, Mathieu et Luc, mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez   Marc. Bartimée supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. »  # Les miracles furent nombreux dans la littérature antique juive et gréco-latine : les inscriptions rapportèrent des guérisons miraculeuses à Épidaure, le sanctuaire grec du dieu de la médecine Asclépios ; les Romains eurent leurs guérisseurs comme Apollonius de Tyane, les juifs leurs rabbis thaumaturges comme Honi HaMe’aguel ou Hanina ben Dossa.

Pour Daniel Marguerat : il s’est avéré que dans la variété de leurs motifs et de leurs personnages, ces récits se présentaient comme les variations infinies d’un même genre, stéréotypé, que l’on retrouve en abondance dans la culture gréco-romaine.  lavius Josèphe, tout comme certaines sources rabbiniques plus proches et le Nouveau Testament, conserva le souvenir de ces individus.     Un certain Eléazar chassait les démons des possédés ; Hanina ben Dosa de Galilée guérissait à distance ; l’historien Geza Vermes vit un parallèle frappant entre ce pouvoir thaumaturgique et celui attribué à Jésus dans l’épisode de la guérison du fils d’un officier, où Jésus fut censé agir à distance. D’autres charismatiques commandaient à la nature : Honi, le traceur de cercles dans Josèphe, et son petit-fils Hanan étaient réputés pour faire venir la pluie

Ces faiseurs de pluie étaient conscients de leur relation privilégiée avec Dieu : Hanan le faiseur de pluie allait même jusqu’à prier pour que son auditoire fît la distinction entre lui et celui qui accordait véritablement la pluie, le Abba [le Père] au ciel. Bartimée dont le nom signifie « fils de Timée » en araméen, fut le nom de l’aveugle guéri par Jésus à l’entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), mais le nom de Bartimée n’apparaît que chez Marc.. Bartimée supplia : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » La valeur des miracles comme étant des  signes, affirmée dans le Nouveau Testament, rejoint sur ce point l’analyse des historiens, pour qui ils ne fussent pas une description objective des faits mais une façon d’exprimer une vérité religieuse.

Daniel Marguerat indiqua en ce sens que le récit de miracle est un langage religieux connu de l’Antiquité, et qu’il est porteur d’une ambition bien plus forte que de rappeler un fait merveilleux du passé ; ce langage vit de protester contre le mal. Cet épisode peut être lu comme une parabole de la découverte de la foi. Ainsi, au départ, Bartimée fut aveugle, assis au bord du chemin. À la fin, Bartimée fut  voyant et suivit Jésus sur le chemin. 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère  de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi  pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »  Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.” Puis il se dit :       

“Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. » (Lc 12, 13-21)

L’aveugle Bartimée

Marc seul fit connaître par son nom, et même par le nom de son père, ce mendiant  aveugle .Bartimée signifie fils de Timée, ces noms patronymiques, Bartholomée, Barsabas, tenaient lieu de noms propres. L’aveugle guéri par Jésus devint un chrétien connu dans l’Église apostolique ; son nom fut conservé par la tradition. «Grande foi de cet aveugle qui invoqua comme fils de David celui que le peuple lui annonça comme le Nazaréen.» (Bengel)   Le nom de fils de David qu’e Marc donna à Jésus montre combien était alors répandue dans le peuple la conviction que Jésus était le Messie. on entend ces diverses paroles d’encouragement prononcées par diverses voix dans la foule, cette même foule qui, il y a un instant, voulait empêcher l’aveugle de crier. Ce fut que la compassion dont Jésus fut ému, et qui le fit s’arrêter à la tête de son nombreux cortège en entendant les cris de ce pauvre mendiant, cette compassion pénétra dans les cœurs. Rien n’est plus contagieux que le vrai amour.

Répondant au mouvement qui conduisit l’aveugle vers Jésus et à la foi qui anima Bartimée la question de Jésus n’eut d’autre but que d’encourager le malheureux et de le mettre en contact personnel avec son libérateur. Ce but fut atteint ; le cri de Rabbouni (mon Maître), certifia  toute sa confiance.     Selon Marc et Luc, Jésus rendit la vue à l’aveugle uniquement par sa parole puissante et créatrice et sans toucher ses yeux. Cette foi qui ouvrit son cœur à la puissance divine de Jésus, devint pour lui la source d’une grâce infiniment plus grande que le recouvrement de la vue. Bartimée suivit Jésus dans le chemin, il se joignit au cortège qui allait l’acclamer avec des transports de joie comme le Messie et le Sauveur. Luc nota qu’il glorifiait Dieu au milieu de tout le peuple qui s’associait à ses actions de grâce.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

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◊ Catéchèse pour vos enfants : cliquez ici pour lire l’article →  L’aveugle Bartimée – Mc 10, 46-52

◊ Le site chrétien d’actualités   : cliquez ici pour lire l’article →  Jésus et l’aveugle Bartimée

◊ KT42      : cliquez ici pour lire l’article →  Aveugle de JérichoAveuglesGuérisons

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici → https://youtu.be/vgJHYk3qv8A

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Vendredi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 18 octobre 2024

Vendredi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire - Année Paire dans Bible le-royaume-des-cieux-est-proche

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.  Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’

S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.     Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis,     mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ » (Lc 10, 1-9)

Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche

Jésus parcourut en vrai missionnaire les divers lieux du pays ; il n’attendit pas que les hommes vinrent à lui, il alla vers eux. Enseigner, prêcher la bonne nouvelle du royaume et guérir le corps et l’âme, telle fut son œuvre de Sauveur : «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche.» Par ce résumé de l’activité de Jésus, Matthieu termina le tableau général du ministère de Jésus. «Être ému de compassion» se retrouve souvent dans les évangiles appliqué à Jésus, signifiant être ému dans ses entrailles, et exprimant cette douloureuse sympathie avec laquelle il partagea les maux et les souffrances de notre humanité. Ce sentiment de tendre charité fut excité par la vue de ces foules semblables à des brebis sans berger, lesquelles furent fatiguées et jetées.

Cet état d’épuisement et de souffrance fut nécessairement celui de brebis privées de direction, de protection et de nourriture parce qu’elles n’eurent pas de berger. Image juste et frappante de l’état d’âmes sans lumière, sans paix, sans Dieu. Ce fut dans le lamentable état moral des personnes de son temps que Jésus vit les indices d’une grande moisson d’âmes, prête à être recueillie dans le royaume de Dieu Il leur dit : «La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.» (Lc 10, 2) Plus l’homme sent sa misère et en souffre, plus ses besoins profonds le jettent dans les bras de Jésus.

Mais, pour la moisson, il faut des ouvriers pour conduire les âmes à la source de là vie, il faut des serviteurs de Dieu qui la leur montrent avec amour ; et alors il y en avait si peu, que Jésus demanda à ses disciples de prier pour que le nombre en soit accru. Riez donc le maître de la moisson, qu’il envoie des ouvriers dans sa moisson. Expression énergique dictée par un besoin impérieux. C’est Dieu qui seul suscite forme, envoie de bons ouvriers dans son règne, mais il faut que l’Église en prière les lui demande. Ce fut par cette mention de la profonde misère du peuple et de l’ardent désir de Jésus qu’un prompt secours lui fut envoyé.

Jésus étant arrivé au faîte de son travail personnel en Galilée, il ne pu l’accomplir que dans des limites assez restreintes. Il désira adresser un appel plus général et plus énergique encore à cette population qu’il dut bientôt quitter. Et pour cela il se multiplia en quelque sorte par la mission qu’il confia aux douze. Cette mission signala en même temps un progrès dans le développement des apôtres. Ces disciples dont il fit des apôtres, il les envoya comme tels. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du royaume.

Dans cette première mission, les disciples durent s’en tenir au dessein de Dieu envers son peuple, auquel Jésus lui-même se soumit, et qui consista à faire annoncer le salut avant tout. Encore une fois, Matthieu marqua expressément le nombre de douze disciples que Jésus envoya pour leur faire faire un premier essai de mission et pour préparer les populations à recevoir la parole du Royaume Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.» (Jn 4, 22)Il y eut pour cela de très graves raisons, que Paul apprécia lui-même, bien qu’il fût l’apôtre des Gentils : «Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient»

Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : «C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre.» (Ac 13, 45-47)Ce fut pourquoi Jésus ajouta : «Ne vous en allez pas sur le chemin des nations et n’entrez pas dans une ville des Samaritains Tel fut le devoir des disciples. Après que les Juifs rejetèrent Jésus, ils reçurent des ordres différents : «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.» (Mt 28, 19)

Une certaine théologie a voulu voir là une contradiction ou un développement progressif dans les vues de Jésus lui-même Rien n’est plus contraire aux témoignages de l’Évangile ; Jésus savait parfaitement que son règne serait universel même d’après les synoptiques, pour ne pas parler de l’Évangile de Jean.   d’un ordre, Jésus conféra un don miraculeux. Dans l’activité des disciples, comme dans celle de Jésus, les guérisons durent préparer la prédication. Tous les dons de Dieu sont gratuits comme ceux que Jésus conféra aux disciples. En faire un moyen de profits terrestres, c’est les dégrader et les souiller.

Diacre Michel Houyoux 

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

◊ Diacre Jean-Yves Fortin : cliquez ici pour lire l’article → Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion

♥ Vidéo Diocèse d’Avignon → https://youtu.be/iw70v9D0DZE

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Ventinovesima domenica del Tempo Ordinario Anno B

Posté par diaconos le 15 octobre 2024

AVERE L’AMBIZIONE DELLA PERFEZIONE

# Le tavole della legge sono menzionate nei libri dell’Esodo e del Deuteronomio. Dio decise di suggellare un’alleanza con lui e Mosè fu l’intermediario. Dio enunciò dieci Parole e le accompagnò con degli sviluppi, il codice dell’Alleanza. Mosè scrisse tutte le parole pronunciate da Dio su tavole di pietra, ricordando la legge e il comandamento che il popolo d’Israele doveva conservare in una cassa l’Arca dell’Alleanza da collocare su un tavolo e sistemare in una tenda.

Il popolo perse la pazienza e la fiducia e si rivolse ad altri dei. Quando Mosè scese dal Monte Sinai portando le due tavole, si rese conto che il suo popolo aveva infranto l’alleanza appena stipulata e gettò a terra le due tavole, che si ruppero. Una nuova alleanza fu siglata tra Dio e il suo popolo.Mosè fu incaricato di intagliare due nuove tavole simili alle precedenti, sulle quali furono nuovamente incisi i termini della legge. Le parole di Esodo 34-27 sono le parole dell’alleanza che Dio fece con Mosè. Mosè scese dal Monte Sinai con le tavole, che vennero conservate nell’Arca dell’Alleanza non appena fu costruita. Questo episodio è ricordato in Deuteronomio10. Oggi esistono tradizioni che le raffigurano in diverse parti del mondo

Il Vangelo di Gesù Cristo secondo Marco

In quel tempo, Giacomo e Giovanni, i figli di Zebedeo,vennero da Gesù e gli dissero  :   “Maestro, quello che stiamo per chiederti, vorremmo che tu lo facessi per noi, vorremmo che tu facessi per noi”.Egli disse loro : “Che cosa volete che io faccia per voi ? Gli risposero : “Facci sedere,  uno alla tua destra e l’altro alla tua sinistra,nella tua gloria”. Gesù disse loro : “Non sapete quello che chiedete.”Potete bere il calice che io sto per bere ? essere battezzati con il battesimo in cui sto per essere immerso ? “Non sapete quello che chiedete.Potete bere il calice che io sto per bere ? essere battezzati con il battesimo in cui sto per essere immerso :“Non sapete quello che chiedete.

Potete bere il calice che io sto per bere ? essere battezzati con il battesimo in cui sto per essere immerso ? Gli risposero : “Possiamo”. Gesù disse loro : “Il calice che io sto per bere, lo berrete anche voi ; e sarete battezzati con il battesimo in cui io sto per essere immerso. Quanto al sedersi alla mia destra o alla mia sinistra, non sta a me concederlo ; ci sono quelli a cui è stato preparato.”.Gli altri dieci, che avevano sentito cominciarono a inveire contro Giacomo e Giovanni. Gesù li chiamò a raccolta e disse : “Voi sapete questo : coloro che sono considerati capi delle nazioni

li comandano come padroni ; I grandi fanno sentire il loro potere. Ma tra voi non deve essere così.Chi vuole diventare grande tra voi sarà il vostro servo. Chi vuole essere il primo tra voi  sarà lo schiavo di tutti. non è venuto per essere servito, ma per servire,e dare la sua vita in riscatto per molti”. (Mc 10, 35-45)

L’ambizione dei discepoli

Erano già in cammino quando Gesù fu interrotto dall’arrivo del ricco. Ora continuavano il loro cammino, salendo a Gerusalemme, dove Gesù soffrì e morì. Gesù, che conosceva perfettamente tutto ciò che gli accadeva, come un condottiero impavido, camminava alla testa del corteo; quelli che gli stavano intorno, vedendo la determinazione di Gesù, furono colpiti dalla paura ed esitarono o si fermarono; altri che non erano così vicini a lui e che lo seguivano furono colti dalla paura.

Poi Gesù radunò i dodici intorno a sé per dire loro apertamente a quale prova andavano incontro. Marco è l’unico ad esprimere le impressioni delle persone che accompagnavano Gesù. Sebbene i discepoli non avessero ancora compreso le predizioni di Gesù sulla sua sofferenza, ebbero il presentimento del pericolo che li minacciava. Questa è la terza volta che Gesù introduce i suoi discepoli nel segreto delle sue sofferenze. Queste predizioni divennero più esplicite e più chiare,

Matteo, Marco e Luca le hanno conservate tutte con attenzione e con un unico accordo. Gesù aveva una visione molto chiara e precisa di tutto ciò che gli accadeva; segnò il momento esatto con queste parole : “Ecco, noi saliamo a Gerusalemme”. Questa fu una commovente dimostrazione di coraggio eroico e di amore autosacrificante ; fu una chiara prova dell’assoluta necessità morale di questa morte, che egli affrontò volentieri. Se questo sacrificio non fosse stato la redenzione del mondo, sarebbe stato una sorta di suicidio.

Dopo la predizione di Gesù, le azioni di Giacomo e Giovanni sembravano incomprensibili, se non fossero state la prova che anche i discepoli più intelligenti non avevano capito questa predizione. Matteo dimostra che i discepoli, nonostante tutte le prospettive dolorose che Gesù mostrava loro, non avevano dubbi sul fatto che egli sarebbe stato in un futuro prossimo il capo di un regno glorioso. Quanto alle false idee che avevano, nulla poteva dissiparle più delle istruzioni che Gesù diede loro su questo argomento.

Secondo Matteo, fu la madre di Giacomo e Giovanni, Salomè, a chiedere per prima a Gesù i suoi figli, mentre secondo Marco furono i due discepoli stessi a fare la richiesta. Di queste due immagini delle sofferenze di Cristo : il calice e il battesimo, solo la prima è autentica in Matteo. Se il calice, nel linguaggio simbolico della Scrittura, è la misura del bene o del male destinata a ciascuno, il battesimo è un’immagine ancora più generale e profonda della sofferenza in cui si tratta di essere completamente immersi.

Con ciò, Gesù indica ai due discepoli la via della gloria e chiede loro : “Potete seguirmi fin là? Inoltre, vedeva quel momento di sofferenza come già arrivato. Per reprimere l’ambizione dei suoi discepoli, Gesù contrappose lo spirito del suo regno a ciò che accadeva nei regni di questo mondo. Per farlo, usò termini significativi. Prima di tutto, disse dei principi di questo mondo che pensavano di governare, o che avrebbero dovuto governare, o che immaginavano di governare. Che cosa intendeva.

Gesù con questo ? Secondo alcuni interpreti, significherebbe che questi principi pensavano soprattutto a stabilire e affermare la loro autorità, un’autorità che la gente riconosce.   Altri dicono che questi potenti della terra sembravano esercitare un grande dominio, mentre essi stessi erano schiavi delle loro passioni. Quando Gesù era giunto a Gerico e stava lasciando la città con una grande folla, un cieco di nome Bartimeo, sentendo che era Gesù a passare, cominciò a gridare : “Figlio di Davide, abbi pietà di me !”.

Ma alcune persone cercarono di impedirgli di disturbare Gesù, ma lui gridò ancora più forte : “Abbi pietà di me !”. Gesù si fermò e chiamò il cieco, che si alzò in fretta, si tolse il mantello e corse da Gesù. “Che cosa vuoi che ti faccia?”.Gli chiese Gesù : “Rabbouni, che io riceva la vista !”. Gesù gli disse : “Vai, la tua fede ti ha salvato”. E subito recuperò la vista e seguì Gesù. Solo Marco fa conoscere il nome di questo mendicante cieco e persino il nome di suo padre. Bartimeo significa figlio di Timeo,

Il cieco guarito da Gesù divenne un cristiano molto conosciuto nella Chiesa apostolica, per cui il suo nome fu conservato dalla tradizione. Gesù si commosse e si fermò alla testa del suo numeroso corteo quando udì le grida di questo povero mendicante; questa compassione penetrò nel cuore della gente. Niente è più contagioso del vero amore.

Il diacono Michel Houyoux

 Link ad altri siti cristiani

Qumran clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XXIX Domenica del Tempo Ordinario (Anno B)

 Maranatha: clicca qui per leggere l’articolo → Liturgia della XXIX Domenica del Tempo Ordinario – Anno B

 Video Padre Ferando Armellini: clicca qui → https://youtu.be/LVWCtKT8qdM

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