Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

Posté par diaconos le 17 septembre 2023

 

 Diaporama le serviteur du centurion romain

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

* Radio Don Bosco – Fandraisana → Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

* Vercalendario → lundi vingt-quatrième semaine de temps ordinaire 2023

Vidéohttps://youtu.be/FBTVrQWP_Gc

Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

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Vierundzwanzigster Sonntag der Ordinariuszeit – Jahr A

Posté par diaconos le 16 septembre 2023

Eine Hand, die ein ausgeschnittenes Papier-Herz einer anderen Hand reicht als Blogbild für Vergeben und Verzeihen

Aus dem Evangelium Jesu Christi nach Matthäus


In jener Zeit trat Petrus an Jesus heran und fragte ihn:
« Herr, wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm dann vergeben? Bis zu sieben Mal ? »
Jesus antwortete ihm :
« Ich sage dir nicht bis zu siebenmal, sondern bis zu siebzigmal siebenmal.« 
Ich werde es nie vergessen ! Er wird es mir heimzahlen. Wehe dem, der unsere Eitelkeit verletzt, einen Schatten auf unser Markenimage wirft, an den Guthaben rührt, die an uns kleben ! Vergebung ist unmöglich !

Bei einem Problem mit dem Zaun ist die Spannung groß. Was für ein wiedergekäuter Groll, was für gepflegte Ressentiments zwischen Eltern, Kindern, Ehepartnern, Nachbarn und Arbeitskollegen.

Selbst an der Schwelle der Kirchen sehen wir Menschen, die sich nicht grüßen wollen, sondern gemeinsam das Vaterunser singen, das sie verurteilt : « Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».

Zwei Jahrhunderte vor Christus kam Ben Sirach, der Weise der den Menschen lange beobachtete und auch Gott lange betrachtete, schnell zu drei großen Feinden der Vergebung : Groll, Zorn und Rache, und er erinnerte seine Leser an zwei tiefe Wahrheiten, die für unsere Generation immer noch sehr aktuell sind.

Erstens : Behalte nicht all diese negativen Gefühle in deinem Herzen, die Hass, Groll, Rachegelüste, Zorn und die Weigerung zu vergeben heißen. Zweitens : Wenn du diese Gifte in deinem Herzen behältst, wie kannst du dann auf die Vergebung der anderen zählen und wie kannst du die Vergebung Gottes suchen ?

Zu all diesen Feinden des inneren Friedens und des Friedens mit anderen hat Ben Sirac nur ein Wort : « Vergib … wenn dir dein Gott vergeben will » Vergib deinem Nächsten das Unrecht, das er dir angetan hat; dann werden dir auf dein Gebet hin deine Sünden erlassen.

Die Frage, die Petrus dem Herrn stellte, war von immer noch brennender Relevanz und Aktualität : « Wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm vergeben ? ».
So ist das Himmelreich mit einem König vergleichbar, der mit seinen Dienern abrechnen wollte. Als er damit anfing, wurde jemand zu ihm gebracht, der ihm zehntausend Talente (d. h. sechzig Millionen Silbermünzen) schuldete.

Da der Mann nicht genug Geld hatte, um es zurückzuzahlen, befahl der Herr, ihn mit seiner Frau, seinen Kindern und all seinem Besitz zu verkaufen, um seine Schulden zu begleichen. Da fiel der Knecht zu seinen Füßen, blieb auf dem Boden liegen und sagte : « Hab Geduld mit mir, dann werde ich dir alles zurückzahlen.

Der Herr des Dieners hatte Mitleid mit ihm und ließ ihn gehen und erließ ihm seine Schulden. Als der Knecht aber hinausging, fand er einen seiner Mitknechte, der ihm hundert Silberstücke schuldete.

Er stürzte sich auf ihn, um ihn zu erwürgen, und sagte : ‘Begleiche deine Schuld!’ Da fiel ihm sein Gefährte zu Füßen und flehte ihn an: ‘Hab Geduld mit mir, dann werde ich dir das Geld zurückzahlen.’


Der andere weigerte sich jedoch und ließ ihn ins Gefängnis werfen, bis er seine Schulden zurückgezahlt hatte.

Als seine Gefährten das sahen, waren sie zutiefst betrübt und gingen zu ihrem Herrn und berichteten ihm.

Da ließ er ihn rufen und sagte zu ihm: « Du böser Knecht, ich habe dir all diese Schulden erlassen, weil du mich angefleht hast.

Solltest du nicht deinerseits Mitleid mit deinem Mitmenschen haben, so wie ich Mitleid mit dir hatte? In seinem Zorn lieferte ihn sein Herr den Henkern aus, bis er alles zurückgezahlt hatte, was er ihm schuldete. So wird auch mein Vater im Himmel mit euch verfahren, wenn nicht jeder von euch seinem Bruder von Herzen vergibt.
Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern !

Dieser vierundzwanzigste Sonntag der ordentlichen Zeit, der Sonntag der Vergebung, konfrontiert uns mit dieser zutiefst menschlichen und wahrhaft christlichen Realität, die die Vergebung ist. Er lässt uns über die Hindernisse nachdenken, die der Vergebung im Wege stehen, und über die Wege, die uns zu ihr führen. Früher oder später stellt sich in Ihrem Leben die Frage nach der Vergebung. Denn früher oder später verletzt Sie jemand auf die eine oder andere Weise.

Groll und Zorn ! Hier befinden wir uns auf vertrautem Boden und auf der Straße des Alltags. Der Groll ist eine gut gepflegte Pflanze, deren Früchte des Zorns und der Rache zu jeder Jahreszeit zu finden sind !

Groll und Zorn auf Personen, Wut, die erhaltene Beleidigung oder das zugefügte Unrecht sehr teuer bezahlen zu lassen.

Ich werde es nie vergessen! Er wird es mir heimzahlen. Wehe dem, der unsere Eitelkeit verletzt, einen Schatten auf unser Markenimage wirft, an den Guthaben rührt, die an uns kleben ! Vergebung ist unmöglich !

Bei einem Problem mit dem Zaun ist die Spannung groß. Was für ein wiedergekäuter Groll, was für gepflegte Ressentiments zwischen Eltern, Kindern, Ehepartnern, Nachbarn und Arbeitskollegen. Selbst an der Schwelle der Kirchen sehen wir Menschen, die sich nicht grüßen wollen, sondern gemeinsam das Vaterunser singen, das sie verurteilt : « Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».
Zwei Jahrhunderte vor Christus kam Ben Sirach, der Weise, der den Menschen lange beobachtete und auch Gott lange betrachtete, schnell zu drei großen Feinden der Vergebung: Groll, Zorn und Rache, und er erinnerte seine Leser an zwei tiefe Wahrheiten, die für unsere Generation immer noch sehr aktuell sind.

Erstens : Behalte nicht all diese negativen Gefühle in deinem Herzen, die Hass, Groll, Rachegelüste, Zorn und die Weigerung zu vergeben heißen. Zweitens: Wenn du diese Gifte in deinem Herzen behältst, wie kannst du dann auf die Vergebung der anderen zählen und wie kannst du die Vergebung Gottes suchen ?

Zu all diesen Feinden des inneren Friedens und des Friedens mit anderen hat Ben Sirac nur ein Wort : « Vergib … wenn dir dein Gott vergeben will » Vergib deinem Nächsten das Unrecht, das er dir angetan hat; dann werden dir auf dein Gebet hin deine Sünden erlassen.
Die Frage, die Petrus dem Herrn stellte, war von immer noch brennender Relevanz und Aktualität :
« Wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm vergeben ? ».

Petrus schlägt Jesus eine Zahl vor: « Bis zu sieben Mal? ». Jesus weigerte sich, sich auf seine Berechnungen einzulassen. Das ist der Sinn seiner Antwort : « Bis siebzigmal siebenmal ! ». Damit rechtfertigt Jesus eine grenzenlose Vergebung : « Du musst allezeit vergeben ! »
Gott gegenüber befinden wir uns alle in der Situation des Knechtes, der seinem Herrn eine fantastische Summe schuldet. Aus unbegreiflicher Liebe hat Gott uns diese Schuld erlassen. Und dennoch¸ wenn wir vergeben müssen, zögern wir und entscheiden sehr oft durch Feilschen oder Ablehnung. Dennoch singen wir in der Messe: « Herr erbarme dich unser », während wir allzu oft zu wenig Mitleid mit anderen haben ! Gott vergibt mit der gleichen Geduld und Großzügigkeit wie der König, von dem Jesus im Gleichnis spricht. Seine Vergebung setzt jedoch voraus, dass die Lektion in uns Früchte trägt. Es liegt auch an uns, zu verstehen und Mitleid zu haben, zu vergeben und unseren Brüdern die Schulden zu erlassen.  » Vergib uns, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».


Diakon Michel Houyoux


Jede Ergänzung Ihrerseits, die sich auf diesen Artikel bezieht, ist willkommen und wird veröffentlicht. Schreiben Sie ihn in das Feld unter dem Artikel.


Interessante Seiten, die Sie sich im Internet ansehen können


Universit[at Posdam : → Groß genug für Vergebung ?


Vergeben Wie viel Mal soll ich vergeben?


Video Die Vergebung → https://youtu.be/tGyKWB5dxzs

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Двадцать третье воскресенье обычного времени – год B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Исцеление глухонемого

Ventitreesima domenica del Tempo Ordinario - Anno B dans articles en Italien sordomuto

# Чудеса Иисуса – это сверхъестественные события, приписываемые Иисусу в Новом Завете. Исцеление глухонемого из Декаполиса – это чудо, приписываемое Иисусу Христу. Он упоминается в Евангелии от Марка и является частью зондергута этой книги. Этот эпизод заканчивается обязательством раскрыть « мессианскую тайну ». Чудеса многочисленны в древнееврейской и греко-латинской литературе: надписи упоминают чудесные исцеления в Эпидавре, греческом святилище бога медицины Асклепия; у римлян были свои целители, такие как Аполлоний Тианский, у евреев – раввины-тауматурги, такие как Хони ХаМеагуэль или Ханина бен Досса.

Для Даниэля Маргерата « эти истории, благодаря разнообразию их мотивов и персонажей, казались бесконечными вариациями одного и того же стереотипного жанра, которыми изобилует греко-римская культура ». Знамения и чудеса были « разменной монетой » харизматов, доказательством их близких отношений с Богом, который наделил их этими способностями, пишет Паула Фредриксен. Флавий Иосиф, а также некоторые ближайшие раввинистические источники и Новый Завет сохранили память об этих людях. Некий Елеазар изгоняет бесов из одержимых людей; Ханина бен Доса из Галилеи исцеляет на расстоянии »; историк Геза Вермес видит « поразительную параллель » между этой таумачической силой и силой, приписываемой Иисусу в эпизоде исцеления сына офицера, где Иисус, как считается, также действует на расстоянии. « 

Другие харизматики управляли природой: Хони, создатель кругов (« Ониас » в книге Иосифа), и его двоюродный брат Ханан имели репутацию людей, вызывающих дождь. [Эти вызыватели дождя осознавали свои привилегированные отношения с Богом: вызыватель дождя Ханан даже молился, чтобы его зрители различали между ним и тем, кто действительно дает дождь, – Аббой [Отцом] небесным. Для авторов Евангелий чудеса – это знаки божественного действия, которые наблюдали не все. Ценность чудес как « знамений », подтвержденная в Новом Завете, согласуется с анализом историков, для которых они являются не объективным описанием фактов, а способом выражения религиозной истины.

Даниэль Маржерат указывает в этом смысле, « что рассказ о чуде – это религиозный язык, известный с древности, который несет в себе гораздо более сильные амбиции, чем воспоминание о чудесном факте прошлого; этот язык живет, чтобы протестовать против зла ». Библейские ученые классифицируют чудеса Иисуса по разным категориям. Герд Тайссен7 и Ксавье Леон-Дюфур8 выделяют тридцать три мотива, которые появляются в евангельских рассказах о чудесах.

Из Евангелия от Марка

1 Иисус вышел из области Тирской, прошел через Сидон, направился в сторону Галилейского моря и вошел в область Декаполиса. 32 Некоторые люди привели к Нему глухого человека, которому также трудно было говорить, и они умоляли Иисуса возложить на него руки. 33 Иисус отвел Его в сторону от толпы, вложил персты Свои в уши Его и коснулся языка Его слюною. 34 Тогда Он воззрел на небо, вздохнул и сказал ему : « Еффата !  « То есть, откройте !   » .

35 Уши его открылись, язык его развязался, и он говорил правильно. 36 Тогда Иисус повелел им не говорить никому; но чем более повелевал, тем более они проповедовали. 37 Они удивились и сказали: « Он сделал все правильно: Он заставляет глухих слышать и немых говорить ». «  (Мк 7, 31-37)

Исцеление глухонемого человека

Иисус покинул область Тира и вернулся к морю через Декаполис. К нему привели глухонемого и попросили возложить на него руки. Иисус вывел его из толпы, коснулся его ушей и языка и, подняв глаза к небу, со вздохом сказал : « Ефата, откройся ! « Парализованный был полностью исцелен. Иисус запретил присутствующим рассказывать об этом чуде, но чем больше Он запрещал, тем больше они рассказывали. И с великим изумлением они воскликнули : « Он все сделал правильно !  » .

Иисус продвинулся до северных границ Галилеи, где начиналась территория Тира. Вместо того чтобы сразу же вернуться назад, он направился еще дальше на север, через Сидон, чтобы вернуться к Галилейскому морю, пересечь Ливан в направлении Дамаска, а затем пересечь Декаполис. Марк не говорит, почему Иисус выбрал этот путь. Во время этого долгого путешествия по земле язычников Он мог непрерывно разговаривать со своими учениками.

Декаполис (десять городов) был большой областью за Иорданом, к северо-востоку от Галилеи. Однажды Иисус подошел к этому району; Ему пришлось уйти по просьбе жителей, но Он оставил там свидетельство Своей силы: « Тогда они стали умолять Иисуса уйти из их района. Когда Иисус вернулся в лодку, одержимый умолял остаться с Ним. Он не согласился, но сказал ему: « Иди домой к своему народу и расскажи ему обо всем, что Господь сделал для тебя по Своей милости ». (Мк 5, 17-19)

Эти люди доверились Иисусу, потому что попросили Его возложить на них руки. Только Марк рассказывает об этом исцелении. Матфей. Матфей указывает, что Иисуса окружало множество больных людей, в том числе глухонемых. Сплюнув, Иисус засунул пальцы со слюной в уши и коснулся языка глухонемого. Обычно Иисус исцелял одними словами. С какой целью он это сделал? Некоторые считают, что он хотел восполнить то, чего не хватало в вере больного; ободрить его, показав, что он с интересом заботится о нем.

Другие полагают, что он имел в виду свидетелей исцеления и приспособился к их представлениям о действенности определенных средств, чтобы избежать в них суеверия, которое могло быть связано с чудом. Иисус ничего не делал напрасно, но нашел эти средства необходимыми для совершения некоторых Своих чудес. Он был своего рода посредником между Ним и больными.

Совершение этого чуда было очень торжественным. Иисус, как часто бывает, поднял глаза к небу, где Его взгляд искал весь свет и силу Божью; Он вздохнул, вознося горячую молитву Богу, и из-за боли, которую Он испытывал, принимая на себя наши слабости; наконец, Он произнес могущественное слово, которое вернуло слух и речь несчастному: Ephphatha! (Арамейское слово) Образно говоря, уши немого были закрыты, а язык связан, отсюда слова: уши его открылись, и (греч.) развязался язык его. Эта толпа, ставшая свидетелем чуда, послушалась своего энтузиазма, а не повелений Иисуса.

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Богословское толкование  : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Богословское толкование

◊ Рубрики портала : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Избранные изречения отца Серафима (Роуза)

 Католический приход в Караганде, Майкудук :  » Иисус исцеляет слепых »

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Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

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# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

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