Jeudi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire – Année Impaire

Posté par diaconos le 21 août 2025

Dans la Bible catholique, le "repas des noces" est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l'union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l'Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l'Agneau.      Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

Dans la Bible catholique, le « repas des noces » est une image fréquemment utilisée pour symboliser le royaume de Dieu et l’union finale entre Dieu et son peuple, ou entre le Christ et l’Église. Il représente un moment de joie, de festin et de communion, souvent associé aux noces de l’Agneau.
Symbole du royaume de Dieu: Le repas des noces est une métaphore du bonheur et de la plénitude du royaume de Dieu, où tous les croyants seront invités à partager un festin avec Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles :     « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.    Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;tout est prêt : venez à la noce.”

Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.

  Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?”  L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Mt 22,1-14)

Nous sommes tous invités

«Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils» Dieu rêve d’un banquet universel pour toute l’humanité, un festin vraiment royal, une fête.. La célébration de ce dimanche nous invite à nous souvenir que nous sommes les invités du Seigneur. Dieu invite toujours : «Heureux les invités au repas du Seigneur»   Lorsque des noces étaient imminentes, dans la tradition des invitations du Moyen-Orient ancien, il y avait deux invitations : la première qui annonçait qu’il allait y avoir des noces, la deuxième pour chercher les invités.

Les premiers serviteurs envoyés sont ceux qui annoncent la fête, et beaucoup parmi les prévenus, nous dit l’évangile, n’en ont cure : «Ceux-ci ne voulaient pas venir.» La deuxième invitation se faisait en allant chercher les invités : on leur avait laissé le temps de se préparer et en plus, on les emmenait. Là, la deuxième série des serviteurs se fait même tuer : «Ils n’en tinrent aucun compte, et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent»

Il suffit de mettre quelques exemples précis, choisis dans notre quotidien, sous les mots de jadis pour découvrir que Jésus décrit très exactement l’état de notre monde.  Par exemple «Comment voulez-vous que je participe à la messe paroissiale le dimanche, je n’ai que ce jour-là pour faire du sport» ou encore : «C’est le jour où nous sommes souvent partis.» ou encore : «Je dois encore faire mes devoirs et étudier mes leçons pour demain lundi»

Ne donnons pas à Dieu la dernière place ! Tant d’autre voix couvrent ses appels. Le prophète Isaïe, il y a plus de 2700 ans, au 8ième siècle avant Jésus Christ, nous invitait déjà grand festin messianique : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples de la terre, sur sa sainte montagne, un festin de viandes succulentes et de vins délicieux.»  Dans la première lecture, Isaïe décrit la grande fête de millions de croyants : «Ce jour-là, le Seigneur Dieu de l’univers enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples, et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages. Ce jour-là sera un jour de joie pour ceux et celles qui auront misé leur vie sur Dieu et qui auront vécu dans l’espérance.»

Puisque ceux qui furent appelés ne répondirent pas à l’invitation qui leur fut faite, il y eut une invitation pour tout le monde, l’appel est universel. Les élus ce sont toutes les personnes qui entendent cet appel, et personne n’est exclu, quel que soit son lieu d’origine, quelles que soient ses idées, sa race, ses convictions : «Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce.» 

 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Répondons, frères et sœurs, aux multiples appels du Christ qui nous sont transmis par l’Évangile, par l’Église, par les rencontres de notre vie. Dieu invite tout le monde, sans aucune discrimination et il privilégie même les pauvres, les marginaux, les laissés pour compte. Nous sommes tous invités à la noce ! Cependant, comme toute invitation, l’invitation que Dieu nous adresse se heurte à notre liberté. Choisir d’être de la noce ou de ne pas en être. Choisir ! C’est bien à cela que nous pousse l’évangile de ce jour.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Radio Don Bosco – Fandraisana : cliquez ici pour lire  l’article → Jeudi, Vingtième Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

◊ Vie Chrétienne : cliquez ici pour lire l’article → jeudi, 20ème semaine du temps ordinaire – Homélie

 Vidéo Invités à la noce : cliquez ici → https://youtu.be/Px4JzXSX64A

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, évangiles, Histoire, Histoire du Salut, Homélies, L'Église, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire- Année Impaire

Posté par diaconos le 20 août 2025

L'ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c'est celui qui n'en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

L’ouvrier de la onzième heure, dans notre langage courant, c’est celui qui n’en fait pas beaucoup, celui qui vient quand le travail est fini.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : “Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.” Il se mit d’accord avec eux sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.” Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.

    Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez à ma vigne, vous aussi.” Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.” Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier.

    Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.  En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :  “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :     n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?”  C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. (Mt 20,1-16)

Appel d’ouvriers pour travaillent à la Vigne du Seigneur

Le denier romain fut l’une des monnaies de base des romains. Il s’agissait d’une pièce d’argent, d’un poids d’environ 3 à 4 g selon les époques. Les premiers deniers romains apparurent à la fin du troisième siècle avant Jésus-Christ, à la suite de la dévaluation de l’as à cause des guerres puniques. L’as était une monnaie de bronze ou de cuivre de la Rome antique. Son poids et son aspect évaluèrent considérablement au fil des siècles. Un denier (4, 4€) fut au temps  de Jésàs le prix de la journée d’un ouvrier. Ce salaire fut convenu entre le maître et les ouvriers.

La journée, chez les Juifs, commençait à six heures du matin ; ainsi leur troisième heure correspondait à neuf heures. L »agora était le lieu public où s’assemblait le peuple et où les ouvriers cherchaient à se louer. Dans le sens littéral de la parabole, ces ouvriers étaient là réellement sans rien faire, oisifs. Dans la vie, on peut l’être aussi au milieu même de la plus grande activité, si ce travail reste sans aucun rapport avec le règne de Dieu.

Ils y allèrent sans autres conditions, confiants dans la parole du maître. À midi et à trois heures, il renouvela le maître appela d’autres ouvriers. Vers la onzième heure, cinq heures du soir, tout près de la fin de la journée, il y avait encore des ouvriers qui se tenaient là ne rien faire, ayant perdu presque toute la journée. Ce n’était pas leur faute. Combien de milliers d’hommes vivent, en pleine chrétienté, sans avoir jamais entendu l’appel de l’Évangile ! Aussi ces ouvriers furent-ils encore invités à employer dans la vigne la dernière heure du jour.

Commencer par les derniers, c’était manifester le thème de toute la parabole : dans le règne de Dieu, tout est grâce. disant : « Ceux-là, les derniers, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as traités à l’égal de nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur » (Mt 20, 12) Ces travailleurs se mirent  sur le terrain du droit. Ils étaient convenus avec le maître, qui le leur rappela  d’une manière significative, ils vinrent de faire valoir la différence entre leur travail et le travail des ouvriers de la onzième heure, toujours pour établir leur droit à recevoir davantage.

La réponse du maître, fondée sur ce même droit, fut sans réplique : aucun tort, tu es convenu, ce qui est à toi. Le terme d’ami, ou compagnon, n’exprima ni affection ni rigueur. « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » (Mt 20, 16)  Cette sentence solennellement répétée présenta le résumé et le sens profond de toute la parabole.

Pierre, en rappelant avec une certaine complaisance qu’il avait tout quitté pour suivre Jésus, s’était enquis d’une récompense (Matthieu 19.27). Il cédait ainsi à un sentiment faux et dangereux, celui de la propre justice. Jésus lui a fait d’abord une réponse encourageante, parce qu’au fond le disciple était sincère et plein d’amour pour son Maître ; mais il ajoutait à cette réponse un sérieux avertissement (verset 30, note) qu’il a voulu rendre plus impressif par le récit dramatique qui suit.

Combien il est saisissant ! Le maître qui appelle des ouvriers, c’est Dieu, qui a un droit absolu sur eux et qui leur fait une grâce immense en les appelant. En effet la vigne où il les envoie, c’est son beau règne de vérité, de justice et de paix. Les ouvriers qui ont le privilège d’y travailler ne sont pas seulement des docteurs ou pasteurs, mais tous ceux qui entendent l’appel et s’y rendent.

Les différentes heures du jour sont les divers âges de la vie humaine ou les époques de l’histoire du règne de Dieu. Le travail, ce sont toutes les œuvres qui ont pour objet le bien des hommes, l’avancement du règne de Dieu. Le soir, c’est la fin de la vie ou la fin de l’économie présente, le retour de Christ, le divin intendant qui préside à la rétribution.

Le denier, enfin, c’est le salut, la vie éternelle, qui, parce qu’elle est d’une valeur infinie et sans proportion avec le travail des ouvriers, ne peut être qu’une grâce. Dans ce sens, il y a égalité entre tous, mais voici la différence : le denier peut avoir une valeur infiniment diverse selon la disposition intérieure de ceux qui le reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel.

Là ceux qui ont été les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier stipule, ils sont en danger de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils manifestent dans la parabole viendraient à prévaloir. Ceux au contraire qui comprirent que, dans le règne de Dieu, tout est grâce, l’appel, le travail, la récompense, et qui se confièrent à la parole du maître purent être les premiers, bien qu’ils fussent les derniers au travail.

 Les exégètes qui, se fondant sur C, D, l’Itala et la Syriaque, admirent ces paroles comme authentiques ne sachant trop qu’en faire dans l’interprétation. Meyer leur fit signifier que parmi ceux qui furent dans le royaume de Dieu, il en fut peu qui furent choisis pour y être les premiers.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Paroisse saint Loup . Cliquez icipour lire l’article → Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire- Année Paire

◊ Église de Jésus Christ : Cliquez ici pour lire l’article → Les ouvriers dans la vigne

◊ Vidéo La vigne du SEIGNEUR ; Cliquez ici → https://youtu.be/Z3d4vTYeA2I

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, évangiles, Foi, Histoire, Homélies, L'Église, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Mercredi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire

Posté par diaconos le 30 juillet 2025

 Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée. » « Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

Le Royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée. »
« Le Royaume du Père est comparable à un marchand qui possédait une cargaison de marchandises. Il trouva une perle. Le marchand était un sage : il vendit toute sa cargaison et acheta la perle. Vous aussi, préoccupez-vous du trésor non périssable ; celui qui demeure là où la mite n’approche pas, là où le ver ne ronge pas. »

# Le Bon Grain et l’Ivraie est une parabole du Nouveau Testament. Elle fait allusion à l’origine du mal, au tri des âmes lors du jugement dernier1 et à l’importance de porter du bon fruit2 et de ne pas juger. La parabole du filet suit celle du bon grain et de l’ivraie dans le chapitre 13 de l’Évangile selon Matthieu. Le pape Benoît XVI expliqua dans son discours lors de l’Angélus du 17 juillet 2011 : « Jésus compare le Royaume des cieux à un champ de blé, pour nous faire comprendre qu’en nous a été semé quelque chose de petit et de caché qui possède toutefois une force vitale irrépressible.

En dépit de tous les obstacles, la graine se développera et le fruit mûrira. Ce fruit sera bon uniquement si la terre de la vie est cultivée selon la volonté de Dieu. C’est pour cela que dans la parabole du bon grain et de l’ivraie (Mt 13, 24-30), Jésus nous avertit qu’après l’ensemencement fait par le maître, « pendant que les gens dormaient », son ennemi est intervenu et a semé l’ivraie. Cela signifie que nous devons être disposés à préserver la grâce reçue le jour de notre baptême, en continuant à nourrir notre foi dans le Seigneur qui empêche le mal de s’enraciner »

Mais souvenez-vous de la prière de cet homme orgueilleux : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je suis bon, je ne suis pas comme le reste des hommes, méchants » ( Lc 18, 11-12). Dieu, au contraire, sait attendre. Il regarde, dans le champ de la vie de chacun avec patience et miséricorde : il voit beaucoup mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et il attend avec confiance qu’ils mûrissent. Dieu est patient, il sait attendre. »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. » (Mt 13,44-46)

Paraboles du trésor, de la perle, du filet

Jésus compara le royaume des cieux à un trésor caché dans un champ ; un homme le trouva par hasard, et tout joyeux, il vendit tout ce qu’il avait pour acheter ce champ. Le royaume des cieux ressemble aussi à un marchand qui cherche des perles précieuses, et qui, en ayant trouvé une de grand prix, vendit tout ce qu’il possède, et l’acheta. Il compara encore son royaume à un filet jeté dans la mer, lequel se remplit de choses bonnes et de mauvaises, et que les pêcheurs amènent sur le rivage pour recueillir les unes et rejeter les autres. Telle sera la séparation, au jour du jugement.

Conclusion : Jésus demanda à ses disciples s’ils eurent compris ces paraboles. De leur réponse affirmative il conclut qu’ils devaient, imitant son exemple, tirer de leur trésor des choses nouvelles et des choses anciennes. Le sens littéral de cette parabole est simple : un homme a découvert un trésor caché, enfoui dans un champ ; il le cacha de nouveau, enterré, afin que nul ne se douta de sa trouvaille.

On peut soulever, à ce propos, une question de droit, qui, dans la vie ordinaire, ne serait certainement pas résolue en faveur d’un tel procédé. Mais Jésus n’eut pas à s’en occuper, parce que, dans la signification religieuse de son récit, cette question ne se présenta pas du tout. Toute l’attention se reporte sur le trésor, les richesses impérissables de l’Évangile de la grâce, qu’on peut acquérir sans faire tort à personne, mais que nul n’obtient sans faire le sacrifice de tout ce qu’il a en propre.

La parabole, tout en figurant le prix infini du royaume, enseigne l’obligation pour chacun de se l’approprier personnellement, et les conditions auxquelles il peut en prendre possession. Elle montre enfin ce qui rend l’homme capable du renoncement complet qu’il doit pratiquer pour acquérir ce trésor : c’est la joie de sa possession nouvelle, la joie du salut. Le cœur ne se dépouille jamais d’un amour que par un amour plus grand, plus puissant ! Une seule perle de grand prix ; voilà encore la cause du dépouillement volontaire.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Le Royaume des cieux est comparable à un trésor enfoui dans un champ

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →   Un cœur qui écoute

Liens avec d’autres sites  chrétiens 

◊ Radio Don Bosco- Fandraisana  : cliquez ici pour lire l’article →    Mercredi, Dix-septième Semaine du Temps Ordinaire

◊ Dom Armand Veilleux – Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique) : cliquez ici pour lire l’article → Homélie pour le mercredi de la 17ème semaine du Temps ordinaire

♥ Vidéo Pasteur Marc Pernot : cliquez ici →  https://youtu.be/HYgN_lcWDmQ

Publié dans Accueil sur mon blog, Bible, Catéchèse, comportements, Dieu, Enseignement, évangiles, Homélies, L'Église, Liturgie, Nouveau Testament, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Diodessesima del Tempo Ordiario – Anno C

Posté par diaconos le 29 juillet 2025

 

Con queste parole il Signore ci insegna che uno dei modi che abbiamo noi cristiani di rivolgerci a Dio è la preghiera di supplica. Gesù inizia il suo insegnamento parlando di un uomo importuno al quale un amico finisce con il concedere il favore richiesto, non tanto per l’amicizia, quanto per la sua insistenza. Forse, una delle prime caratteristiche che la nostra richiesta deve presentare è la costanza. Non c’è dubbio che l’assiduità nel chiedere ha come conseguenza il dono di Dio. Il Signore, nella sua misericordia, ha voluto unire i suoi doni e le sue grazie alla nostra supplica. Ci assicura che quello che noi chiediamo, Egli ce lo darà. Quante volte queste parole sono di sollievo e conforto per le necessità di tante persone che abbiamo presenti nel cuore e nella mente e che richiedono, per un motivo o l’altro, l’aiuto di Dio. Infatti il Signore ci invita a chiedere con fiducia e costanza, sapendo che Egli sta aspettando questa nostra preghiera. La preghiera di supplica si fonda sulla bontà di nostro Padre Dio e non sui nostri meriti o le nostre virtù. Egli ci darà quello che chiediamo «perché è buono, perché il suo amore è per sempre» (Sal 118, 1). Possiamo chiedere molte, moltissime cose; però Gesù termina questo passo dicendoci: «quanto più il Padre vostro del cielo darà lo Spirito Santo a quelli che glielo chiedono». Se chiediamo al Padre di inviarci il suo Spirito perché sia Lui a colmare il nostro cuore, il nostro modo di vivere può cambiare radicalmente. Chiediamo allo Spirito Santo di riempire il nostro cuore ed in tal modo vivremo come figli di Dio; sapremo di essere oggetto di premurosa attenzione, benvoluti ed amati da nostro Padre Dio. Sebastián Puyal Vita cristianaTesti di vita cristianaCommento al VangeloVangelo del giorno CONDIVIDI PRINT ePUB I commenti della settimana Commento al Vangelo: La tua fede ti ha salvato (7 Luglio) Commento al Vangelo: La messe è molta (8 Luglio) Commento al Vangelo: Il Regno dei Cieli è vicino (9 Luglio) Commento al Vangelo: La proclamazione del Regno (10 Luglio) Commento al Vangelo: Riceverete tutto (11 Luglio) Commento al Vangelo: Non abbiate paura, contiamo su nostro Padre Dio (12 Luglio) Commento al Vangelo: Il buon samaritano (13 Luglio) Articoli collegati Testi giornalieri In primo piano Intenzione mensile generale: dal 2-X-2024 al 2-X-2025 La preistoria dell’Opus Dei in Italia I mezzi di formazione cristiana dell’Opus Dei Documentario: L'Opus Dei in Italia | Video istituzionale


Quante volte queste parole sono di sollievo e conforto per le necessità di tante persone che abbiamo presenti nel cuore e nella mente e che richiedono, per un motivo o l’altro, l’aiuto di Dio. Infatti il Signore ci invita a chiedere con fiducia e costanza, sapendo che Egli sta aspettando questa nostra preghiera. La preghiera di supplica si fonda sulla bontà di nostro Padre Dio e non sui nostri meriti o le nostre virtù. Egli ci darà quello che chiediamo «perché è buono, perché il suo amore è per sempre» (Sal 118, 1). Possiamo chiedere molte, moltissime cose; però Gesù termina questo passo dicendoci: «quanto più il Padre vostro del cielo darà lo Spirito Santo a quelli che glielo chiedono». Se chiediamo al Padre di  inviarci il suo Spirito perché sia Lui a colmare il nostro cuore, il nostro modo di vivere può cambiare radicalmente. Chiediamo allo Spirito Santo di riempire il nostro cuore ed in tal modo vivremo come figli di Dio; sapremo di essere oggetto di premurosa attenzione, benvoluti ed amati da nostro Padre Dio. Sebastián Puyal

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

Accadde che Gesù, in un certo luogo, stava pregando. Quando ebbe finito, uno dei suoi discepoli gli chiese : « Signore, insegnaci a pregare, come anche Giovanni il Battista ha insegnato ai suoi discepoli». »  Egli rispose loro : «Quando pregate, dite :  “Padre, sia santificato il tuo nome, venga il tuo regno. Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Rimetti a noi i nostri debiti, come anche noi li rimettiamo a chi ci ha offeso”

Gesù disse loro ancora : «Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada a trovarlo nel mezzo della notte per chiedergli: ‘Amico mio, prestami tre pane, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli a casa.’ »  Accadde che Gesù, in un certo luogo, stava pregando. Quando ebbe finito, uno dei suoi discepoli gli chiese : « Signore, insegnaci a pregare, come anche Giovanni il Battista ha insegnato ai suoi discepoli». »

    Egli rispose loro : « Quando pregate, dite :  “Padre, sia santificato il tuo nome, venga il tuo regno. Dacci oggi il nostro pane quotidiano. Rimetti a noi i nostri debiti, come anche noi li rimettiamo a chi ci ha offeso”  Gesù disse loro ancora : « Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada da lui nel cuore della notte per chiedergli:   “Amico, prestami tre pani, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli” »

    E se dall’interno l’altro gli risponde : « Non venire a disturbarmi! La porta è già chiusa; io e i miei figli siamo a letto. Non posso alzarmi per darti qualcosa». Ebbene, io vi dico : anche se non si alza per amicizia, si alzerà per l’insistenza di quell’amico e gli darà tutto ciò di cui ha bisogno. E non ci indurre in tentazione. »       « Io vi dico : chiedete e vi sarà dato; cercate e troverete ; bussate e vi sarà aperto. Infatti, chiunque chiede riceve ; chi cerca trova ; a chi bussa sarà aperto. »                                               

      « Quale padre tra voi, quando suo figlio gli chiede un pesce, gli darà un serpente al posto del pesce ?  O gli darà uno scorpione quando gli chiede un uovo? Se dunque voi, che siete cattivi, sapete dare cose buone ai vostri figli, quanto più il Padre celeste darà lo Spirito Santo a coloro che glielo chiedono ! » (Lc 11,1-13) Gesù disse loro ancora : «Immaginate che uno di voi abbia un amico e vada a trovarlo nel mezzo della notte per chiedergli: ‘Amico mio, prestami tre pane, perché un mio amico è arrivato da un viaggio e non ho nulla da offrirgli a casa.’ »

Luca dice : «Rimetti i nostri peccati», invece dei nostri debiti, termine che, anche in Matteo, può naturalmente riferirsi solo ai peccati di cui chiediamo perdono ; ma Luca conserva la stessa immagine in queste parole : a chiunque ci deve qualcosa. Matteo motivò questa richiesta di perdono dicendo : come noi perdoniamo, Luca : perché noi perdoniamo. Non voleva dire che perdonando gli altri meritavamo il perdono di Dio.

« Se voi che siete malvagi, quanto più il Padre celeste ». Allo stesso modo qui : « Perdona i nostri peccati, tu che sei la Misericordia suprema, poiché anche noi, per quanto cattivi siamo, perdoniamo» (Godet). L’espressione assoluta : a chiunque ci deve, non si accorda bene con questa spiegazione. Essa mostra che il motivo aggiunto alla richiesta è un desiderio, una risoluzione presa per il futuro e con la quale chi prega manifesta disposizioni che lo rendono idoneo a ricevere il perdono di Dio.

Gesù insegnò l’efficacia della preghiera, sia con analogie, sia con contrasti. Quanto all’esortazione, è lo stesso supplicante che ce la fa comprendere con il suo esempio : Poiché, nelle circostanze più sfavorevoli, ma spinti dai vostri bisogni, non temete di importunare con insistenza un uomo che sapete essere così poco generoso, perché non fate lo stesso con Dio che, nella sua infinita misericordia, è sempre pronto a concedervi ben oltre tutte le vostre preghiere

Il Diacono Michel Houyoux

Link con altri siti cristiani

Qumran  : clicca qui per leggere l’articolo →        Testi – XVIII Domenica del Tempo Ordinario (Anno C)

Tempo di pregjiera  : clicca qui per leggere l’articolo →  XVIII Domenica del Tempo Ordinario – Anno C

Video Padre Fernando Armellini : clicca qui → https://youtu.be/pzRAB23Edns

Publié dans Accueil sur mon blog, articles en Italien, Bible, Catéchèse, Dieu, Disciples de Jésus, Enseignement, évangiles, Foi, Homélies, L'Église, La messe du dimanche, Liturgie, Messages, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, TEMPO ORDINARIO, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

12345...32
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...