Commémoration de tous les fidèles défunts

Posté par diaconos le 2 novembre 2023

Aujourd'hui, le 2 novembre, nous commémorons tous les fidèles défunts

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : ‘Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !’

Alors les justes lui répondront : ‘Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison…

Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?’ Et le Roi leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’

Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : ‘Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.’
Alors ils répondront, eux aussi : ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?’

Il leur répondra : ‘Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait
à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » (Mt 25, 31-46)

Le jugement dernier

Quand le fils de l’homme viendra dans sa gloire, toutes les nations étant assemblées devant lui, il mettra les uns à sa droite, les autres à sa gauche.

Alors il dira à ceux de sa droite : «Venez les bénis de mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé ; car j’ai eu faim et soif, j’étais étranger, nu, malade, en prison et vous m’avez secouru»

Alors ils lui répondront : «Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu dans toutes ces nécessités et que nous t’avons secouru ?» Et le Roi leur répondra : «Toutes les fois que vous l’avez fait au plus petit de mes frères, vous me l’avez fait à moi-même»

Ensuite il dira à ceux de sa gauche : «Éloignez-vous de moi, maudits, car j’ai eu faim et soif, j’étais étranger, nu, malade, en prison et vous ne m’avez point assisté.

Eux aussi répondront : «Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu dans tous ces besoins et que nous ne t’avons point assisté ? Il leur répondra : Toutes les fois que vous ne l’avez pas fait au plus petit de mes frères, vous ne l’avez pas fait à moi-même. Et ceux-ci s’en iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle

ceux qui sont admis à la Droite du Sauveur (verset 34 et suivants), aussi bien que les réprouvés eux-mêmes (verset 41 et suivants), sont des hommes qui ont eu l’occasion de connaître le Sauveur et de lui faire du bien dans la personne des pauvres, il est évident que Jésus savait qu’à l’époque de sa venue pour le jugement du monde, il serait connu de tous les peuples par la prédication de l’Évangile (Mt 24, 14 ; Mt 28, 19).

Le nom de Jésus est le seul nom donné aux hommes par lequel il nous faut être sauvés » (Ac 4, 12), Toutes les personnes seront placées en présence de Jésus-Christ et mis en demeure d’accepter ou de repousser le salut qu’il leur offre.

Au jour du jugement, il deviendra manifeste s’ils ont accueilli par la foi l’Évangile de la grâce et si cet Évangile a pénétré dans le cœur de ceux qui le professent, ou si leur religion n’a été qu’une religion des lèvres.

Les considérants du jugement indiqués dans cette description prophétique n’excluent donc nullement la grande doctrine chrétienne du salut par la foi ; ils manifestent seulement ceux en qui cette foi « aura été opérante par la charité » (Ga 54, 6).

La séparation, c’est-à-dire, pour le peuple de Dieu, la cessation du mélange confus où il vit maintenant avec le monde, telle est l’idée principale qui est représentée par cette image.

Le Roi, c’est Christ dont la royauté divine apparaît dans tout son éclat, maintenant qu’il entre dans son règne. C’est lui qui dispose des biens éternels, que ce règne apporte avec lui.

Puisque ce royaume était préparé dans le conseil de la grâce divine dès la fondation du monde à ceux qui sont bénis du Père, eux-mêmes y étaient destinés par cette même grâce (Ép 1, 4).

Ces paroles montrent donc évidemment que la récompense des justes est un don de la miséricorde divine et non le prix des œuvres qui vont être mentionnées. Ces œuvres sont moins la cause de la félicité ici décrite que le témoignage et le fruit de la foi et de l’amour de ceux qui les ont faites.

Jésus y ajouta pour les siens le privilège d’être placésà sa droite, ce qui, chez tous les peuples, est considéré comme un honneur. On cherche ordinairement dans cette image une autre antithèse, qui reposerait sur le contraste entre lesbrebis et les boucs : les unes représentant la douceur, la paix, l’innocence, les autres doués d’un naturel farouche, querelleur et impur.

Ainsi vous m’avez rendu tous les services et tous les soins de la charité la plus active et la plus dévouée.

On a interprété de diverses manières ces questions des justes. On y a vu un signe de leur modestie, de leur humilité, dont pourtant ils n’avaient pas même conscience. On y a trouvé encore la pensée qu’ils avaient oublié leurs bonnes œuvres pour ne se souvenir que de leurs fautes, n’ayant jamais espéré en quoi que ce soit pour subsister en jugement, si ce n’est en la grâce et la miséricorde de Dieu.

Sans doute, ces suppositions sont fondées, mais la cause principale de l’étonnement des justes, c’est l’idée exprimée par le Sauveur, qu’ils aient fait à lui-même ce qu’ils avaient fait pour des malheureux. Ils refusent à leurs œuvres la valeur immense qu’elles acquièrent tout à coup à leurs yeux par le fait que le Roi s’identifie ainsi avec les plus pauvres des hommes.

«Les fidèles n’estiment point leurs bonnes œuvres, ni les impies leurs mauvaises, comme le fait le juge.» Bengel Du reste l’expression de l’étonnement des justes est destinée à provoquer la réponse du Roi.

On a interprété de diverses manières ces questions des justes. On y a vu un signe de leur modestie, de leur humilité, dont pourtant ils n’avaient pas même conscience. On y a trouvé encore la pensée qu’ils avaient oublié leurs bonnes œuvres pour ne se souvenir que de leurs fautes, n’ayant jamais espéré en quoi que ce soit pour subsister en jugement, si ce n’est en la grâce et la miséricorde de Dieu.

La cause principale de l’étonnement des justes, c’est l’idée exprimée par Jésus, qu’ils firent à lui-même ce qu’ils avaient fait pour des malheureux. Ils refusèrent à leurs œuvres la valeur immense qu’elles acquirent tout à coup à leurs yeux par le fait que le Roi s’identifia ainsi avec les plus pauvres des hommes.

«Les fidèles n’estiment point leurs bonnes œuvres, ni les impies leurs mauvaises (verset 44), comme le fait le juge» (Bengel) L’expression de l’étonnement des justes fut destinée à provoquer la réponse du Roi.

«Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel, qui est préparé au diable et à ses anges !» Jésus conserva la même tournure et quelques-uns des mêmes termes.

Toutes les fois que la Bible nous parle des peines morales des réprouvés sous ces images d’un feu, d’une flamme, d’un ver, etc., il faut se garder de les matérialiser. C’est dans la conscience avec ses remords, dans l’âme avec ses regrets, que se trouveront les châtiments de la justice divine.

Le manque d’amour fraternel pour Jésus, est en lui-même la mort et la condamnation (1 Co 13, 1; 1 Jn 3, 10-11 ; 1Jn 4, 8 ; 1Jn 5, 1). Ceux-ci croient trouver une excuse dans la pensée que par leur indifférence et leur égoïsme ils n’avaient pas agi contre le Jésus personnellement. Ils n’étaient pas des impies.

Le fait que Jésus s’identifia encore avec tous les malheureux montre que le manque d’amour à l’égard du prochain suppose l’absence de l’amour de Jésus, source unique de toute charité.

«Et ceux-ci s’en iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle : Telle est l’issue tragique et définitive du jugement» (Dn 12, 2). Plusieurs exégètes appuyèrent cette opinion, sur cette considération que, rigoureusement, l’opposé de la vien’est pas le châtiment, mais serait l’absence de toute vie, la mort, la destruction, l’anéantissement.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo KTO https://youtu.be/UyVSIAHRixM

 

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Двадцать третье воскресенье обычного времени – год B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Исцеление глухонемого

Ventitreesima domenica del Tempo Ordinario - Anno B dans articles en Italien sordomuto

# Чудеса Иисуса – это сверхъестественные события, приписываемые Иисусу в Новом Завете. Исцеление глухонемого из Декаполиса – это чудо, приписываемое Иисусу Христу. Он упоминается в Евангелии от Марка и является частью зондергута этой книги. Этот эпизод заканчивается обязательством раскрыть « мессианскую тайну ». Чудеса многочисленны в древнееврейской и греко-латинской литературе: надписи упоминают чудесные исцеления в Эпидавре, греческом святилище бога медицины Асклепия; у римлян были свои целители, такие как Аполлоний Тианский, у евреев – раввины-тауматурги, такие как Хони ХаМеагуэль или Ханина бен Досса.

Для Даниэля Маргерата « эти истории, благодаря разнообразию их мотивов и персонажей, казались бесконечными вариациями одного и того же стереотипного жанра, которыми изобилует греко-римская культура ». Знамения и чудеса были « разменной монетой » харизматов, доказательством их близких отношений с Богом, который наделил их этими способностями, пишет Паула Фредриксен. Флавий Иосиф, а также некоторые ближайшие раввинистические источники и Новый Завет сохранили память об этих людях. Некий Елеазар изгоняет бесов из одержимых людей; Ханина бен Доса из Галилеи исцеляет на расстоянии »; историк Геза Вермес видит « поразительную параллель » между этой таумачической силой и силой, приписываемой Иисусу в эпизоде исцеления сына офицера, где Иисус, как считается, также действует на расстоянии. « 

Другие харизматики управляли природой: Хони, создатель кругов (« Ониас » в книге Иосифа), и его двоюродный брат Ханан имели репутацию людей, вызывающих дождь. [Эти вызыватели дождя осознавали свои привилегированные отношения с Богом: вызыватель дождя Ханан даже молился, чтобы его зрители различали между ним и тем, кто действительно дает дождь, – Аббой [Отцом] небесным. Для авторов Евангелий чудеса – это знаки божественного действия, которые наблюдали не все. Ценность чудес как « знамений », подтвержденная в Новом Завете, согласуется с анализом историков, для которых они являются не объективным описанием фактов, а способом выражения религиозной истины.

Даниэль Маржерат указывает в этом смысле, « что рассказ о чуде – это религиозный язык, известный с древности, который несет в себе гораздо более сильные амбиции, чем воспоминание о чудесном факте прошлого; этот язык живет, чтобы протестовать против зла ». Библейские ученые классифицируют чудеса Иисуса по разным категориям. Герд Тайссен7 и Ксавье Леон-Дюфур8 выделяют тридцать три мотива, которые появляются в евангельских рассказах о чудесах.

Из Евангелия от Марка

1 Иисус вышел из области Тирской, прошел через Сидон, направился в сторону Галилейского моря и вошел в область Декаполиса. 32 Некоторые люди привели к Нему глухого человека, которому также трудно было говорить, и они умоляли Иисуса возложить на него руки. 33 Иисус отвел Его в сторону от толпы, вложил персты Свои в уши Его и коснулся языка Его слюною. 34 Тогда Он воззрел на небо, вздохнул и сказал ему : « Еффата !  « То есть, откройте !   » .

35 Уши его открылись, язык его развязался, и он говорил правильно. 36 Тогда Иисус повелел им не говорить никому; но чем более повелевал, тем более они проповедовали. 37 Они удивились и сказали: « Он сделал все правильно: Он заставляет глухих слышать и немых говорить ». «  (Мк 7, 31-37)

Исцеление глухонемого человека

Иисус покинул область Тира и вернулся к морю через Декаполис. К нему привели глухонемого и попросили возложить на него руки. Иисус вывел его из толпы, коснулся его ушей и языка и, подняв глаза к небу, со вздохом сказал : « Ефата, откройся ! « Парализованный был полностью исцелен. Иисус запретил присутствующим рассказывать об этом чуде, но чем больше Он запрещал, тем больше они рассказывали. И с великим изумлением они воскликнули : « Он все сделал правильно !  » .

Иисус продвинулся до северных границ Галилеи, где начиналась территория Тира. Вместо того чтобы сразу же вернуться назад, он направился еще дальше на север, через Сидон, чтобы вернуться к Галилейскому морю, пересечь Ливан в направлении Дамаска, а затем пересечь Декаполис. Марк не говорит, почему Иисус выбрал этот путь. Во время этого долгого путешествия по земле язычников Он мог непрерывно разговаривать со своими учениками.

Декаполис (десять городов) был большой областью за Иорданом, к северо-востоку от Галилеи. Однажды Иисус подошел к этому району; Ему пришлось уйти по просьбе жителей, но Он оставил там свидетельство Своей силы: « Тогда они стали умолять Иисуса уйти из их района. Когда Иисус вернулся в лодку, одержимый умолял остаться с Ним. Он не согласился, но сказал ему: « Иди домой к своему народу и расскажи ему обо всем, что Господь сделал для тебя по Своей милости ». (Мк 5, 17-19)

Эти люди доверились Иисусу, потому что попросили Его возложить на них руки. Только Марк рассказывает об этом исцелении. Матфей. Матфей указывает, что Иисуса окружало множество больных людей, в том числе глухонемых. Сплюнув, Иисус засунул пальцы со слюной в уши и коснулся языка глухонемого. Обычно Иисус исцелял одними словами. С какой целью он это сделал? Некоторые считают, что он хотел восполнить то, чего не хватало в вере больного; ободрить его, показав, что он с интересом заботится о нем.

Другие полагают, что он имел в виду свидетелей исцеления и приспособился к их представлениям о действенности определенных средств, чтобы избежать в них суеверия, которое могло быть связано с чудом. Иисус ничего не делал напрасно, но нашел эти средства необходимыми для совершения некоторых Своих чудес. Он был своего рода посредником между Ним и больными.

Совершение этого чуда было очень торжественным. Иисус, как часто бывает, поднял глаза к небу, где Его взгляд искал весь свет и силу Божью; Он вздохнул, вознося горячую молитву Богу, и из-за боли, которую Он испытывал, принимая на себя наши слабости; наконец, Он произнес могущественное слово, которое вернуло слух и речь несчастному: Ephphatha! (Арамейское слово) Образно говоря, уши немого были закрыты, а язык связан, отсюда слова: уши его открылись, и (греч.) развязался язык его. Эта толпа, ставшая свидетелем чуда, послушалась своего энтузиазма, а не повелений Иисуса.

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Богословское толкование  : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Богословское толкование

◊ Рубрики портала : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Избранные изречения отца Серафима (Роуза)

 Католический приход в Караганде, Майкудук :  » Иисус исцеляет слепых »

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Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

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# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Schweizee Dominianerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

   Je suis le Pain de Vie

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We hebben vandaag geweldige dingen gezien !

Posté par diaconos le 7 décembre 2020

Méditation du jour : lundi 7 décembre 2020 - Diocèse de Metz

De durf en de kracht van het geloof

# Sinds Plato wordt moed beschouwd als een van de vier kardinale deugden, de andere drie zijn voorzichtigheid, matiging en rechtvaardigheid. Plato analyseerde moed in Laches; de filosofe Louise Rodrigue gaf de volgende definitie van moed « als men alle onweerlegbare elementen van de dialoog bij elkaar brengt: Deugd die bestaat uit de confrontatie van een vijand die eigen is aan de agent en die hem werkelijk bedreigt, een actie die hij met standvastigheid uitvoert, die standvastigheid berust op het vertrouwen dat voortkomt uit de kennis van zijn goede daad, een standvastigheid die hem in staat stelt het gevoel onder ogen te zien dat geïnspireerd is door de kennis van het gevaar, de angst, die bijdraagt aan de deugd door de agent zijn vechtlust te schenken. Het begrip andreia verwijst naar moed, als synoniem voor mannelijkheid. Het is een van de vier Platonische deugden, samen met Rechtvaardigheid, Wijsheid en Matigheid. correct oordeel in gevaar; kracht om tegenwicht te bieden aan gevaar; kracht om te volharden in deugdzaamheid; kalmte van de ziel in de aanwezigheid van wat, volgens de juiste reden, terreur of vertrouwen lijkt op te wekken; vermogen om niet toe te geven aan lafheid onder de terreur van de oorlogsproef; een staat van constante trouw aan het geloof. »

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Lucas

Op een dag, toen Jezus les gaf, waren er Farizeeërs en leraren van de Wet aanwezig, die uit alle dorpen van Galilea en Judea kwamen en ook uit Jeruzalem ; en de kracht van de Heer was aan het werk om hem te genezen. En er kwamen mensen met een man die verlamd was op een brancard, die probeerden hem binnen te brengen en hem voor Jezus te plaatsen.

Maar toen ze niet konden zien wat ze moesten doen vanwege de menigte, gingen ze naar het dak en haalden hem met zijn brancard in het midden voor Jezus naar beneden. Toen hij hun geloof zag, zei hij  : « Man, je zonden zijn je vergeven. » De schriftgeleerden en Farizeeërs begonnen te redeneren : « Wie is deze man ? Hij spreekt godslastering ! Wie kan zonden vergeven als het niet God alleen is ?  »

Maar Jezus, die hun gedachten vasthoudt, antwoordde hen : « Waarom denk je dat deze dingen in je hart zijn ? Wat is het makkelijkste om te doen ? Om te zeggen :  « Je zonden zijn je vergeven, » of om te zeggen :  « Sta op en loop » Nou ! Zodat je weet dat de Mensenzoon op aarde het gezag heeft om zonden te vergeven, sprak Jezus tot degene die verlamd was, zeg ik je, sta op, neem je brancard en ga terug naar je huis.

Onmiddellijk stond hij voor hen op, nam zijn bed en ging naar zijn huis, om God te verheerlijken. Ze waren allemaal verbaasd en gaven glorie aan God. Gevuld met angst zeiden ze : « We hebben vandaag buitengewone dingen gezien! « (Lk 5, 17-26)

Genezing van een verlamde

 Op een van de dagen van Jezus’ evangelistische reis in een van de steden werden tegenstanders uit verschillende delen van Galilea en Judea uitgelokt door een slogan uit Jeruzalem. De tijd naderde dat de groeiende haat van de leiders van het volk een ramp veroorzaakte; vanaf dat moment begonnen ze te spioneren en over Jezus te waken.

De kracht van God was aan het werk om Jezus in staat te stellen alle ziekten te genezen. De zekerheid waarmee Jezus zijn tegenstanders uitdaagde. Wat Lucas de tegels noemde waren de bakstenen of platen die het terras in het oosten bedekten en die als dak van de huizen dienden. Deze uitdrukking: door de dakpannen heen, geeft aan dat ze een opening in het dak zelf hebben gemaakt.

Volgens Matteüs sprak Jezus voor het eerst deze barmhartige woorden tot de arme zieke man : « Wees blij, mijn zoon. » Mark hield deze term ook aanhankelijk.  Luke’s woord : begon, begon, markeerde het moment dat het gefluister uitbrak. Het geroezemoes ging nog enige tijd door voordat Jezus ingreep.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊  Genezing van een verlamde : klik hier, om dit artikel te lezen →Lucas 5,17-26 | Gewijde Ruimte

◊ PKN Franeker: klik hier, om dit artikel te lezen →  Tekst: Lucas 5: 17-26

De kracht van… Geloof !

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