Treizième dimanche du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 26 juin 2022

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De l’Évangile selon Luc

Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »

Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » (Lc 9, 51-62)

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C +MPS

Jésus va vers Jérusalem, déterminé à souffrir sa Passion et mourir pour nous gagner le ciel. Tout ce qu’il fait en chemin prend une valeur de testament. C’est le message qu’il veut nous laisser, ce qu’il désire nous faire comprendre, ce qu’il aimerait du fond du cœur. Esprit Saint, viens aider ma prière, accorde-moi la grâce de prier avec foi, et par la foi entrer en contact avec les désirs de Dieu. Seigneur, accorde-moi la grâce de te suivre en tant que chrétien et de comprendre ce que cela signifie concrètement pour moi.

Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur.

Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté.

Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11027 qui seront appelés « Évangiles » vers 1502, textes dont le but n’est pas historique mais apologétique, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse.

Michel Quesnel souligne que « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée ». À l’époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu’à Rome, et l’araméen en Syrie et en Orient.

Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l’araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem. Aujourd’hui, l’Évangile nous invite à penser sur notre manière de suivre le Seigneur. Il est important de savoir le suivre de la façon dont Il s’attend qu’on le suive. Jacques et Jean n’avaient pas encore appris le message d’amour et de pardon: «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ?» (Lc 9,54).

Les autres qu’Il avait convoqués ne se détachaient toujours pas de leurs liens familiaux. Pour suivre Jésus-Christ et réaliser notre mission, il faut se libérer de tout attachement: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu» (Lc 9,62).

Lors d’une Journée Missionnaire Mondiale, Saint Jean-Paul II fit un appel aux catholiques pour qu’ils soient missionnaires de l’Évangile du Christ, à travers le dialogue et le pardon. La devise était la suivante: “La mission est annonce de pardon”. Le Pape dit alors que seul l’amour de Dieu est capable de rassembler la famille des hommes de toute race et culture, et pourra faire disparaître les douloureuses divisions, les contrastes idéologiques, les inégalités économiques et les attaques violents qui oppriment jusqu’à maintenant l’Humanité.

À travers l’évangélisation, les croyants aident les hommes à se reconnaître comme frères et sœurs. Si nous nous sentons réellement frères et soeurs, nous pourrons commencer à comprendre et à dialoguer avec respect. Le Pape a insisté que l’effort pour un dialogue attentif et respectueux soit une condition pour un témoignage authentique de l’amour rédempteur de Dieu, car qui pardonne ouvre son cœur aux autres et se rend capable d’aimer.

Le Seigneur nous le dit ainsi dans la Dernière Cène: «Que vous vous aimiez les uns les autres comme Je vous ai aimés (…). Ainsi, tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples» (Jn 13,34-35). Évangéliser est la tâche de tous et chacun, bien que de différentes façons. Pour certains, il sera nécessaire d’aller à plusieurs pays où on ne connaît pas encore Jésus. Pour d’autres, en revanche, il est nécessaire d’évangéliser son entourage. Demandons-nous, par exemple, si ceux qui nous entourent savent et vivent les vérités fondamentales de notre foi. Tous et chacun pouvons et devons appuyer, avec notre prière, notre sacrifice et nos actions, le travail d’évangélisation, en plus du témoignage de notre pardon et compréhension pour les autres.

Seigneur, je t’aime et je t’adore. Je veux te suivre. Je te remercie de me montrer mes manquements, mes « excuses » ou mes « fuites » pour te suivre à moitié. Ce sont tes grâces qui illuminent mon chemin et qui me permettent de te suivre avec plus de vérité. Esprit d’amour, fais que je me laisse faire, que je me laisse transformer, que je puisse accueillir ta lumière et même tes réprimandes comme autant de gestes de ton amour. Dans ce qui se présente à moi dans la journée, j’élèverai mon cœur et mon regard, pour regarder en avant, pour regarder le Christ, pour regarder le ciel et tous les amis du Christ qui nous précèdent et je reprendrai courage.

Contact   Père Marie Landry Bivina

♥ Temple du Saint Esprit : « Jésus n’est pas un bisounours »

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Pinksteren van het jaar C

Posté par diaconos le 4 juin 2022

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Het geloof beweegt ons en de Geest zendt ons en de Kerk zendt ons

# Paracleet, van het Latijnse paracletus, is een neologisme bedacht door Hiëronymus van Stridon in zijn Latijnse vertaling van het Evangelie van Johannes. Toegepast op de Heilige Geest, heeft het woord de betekenis van « verdediger », « pleitbezorger », « trooster ». Zondigen tegen Gods beschermende aanwezigheid ontneemt ons Gods barmhartigheid. Alle zonden en godslasteringen worden de mensen vergeven, maar godslastering tegen de Geest wordt niet vergeven. Wie tegen de Zoon des mensen spreekt, zal vergeven worden, maar wie tegen de Heilige Geest spreekt, zal niet vergeven worden, noch in deze wereld, noch in de toekomende wereld. « Hij die troost » bestaat ook in de Joodse traditie en wordt gelijkgesteld met de Messias.

De « Parakleet » is een titel die door sommige Moslims aan Mohammed wordt gegeven. Het verwijst naar de tekst van Johannes’ Evangelie volgens het Koran-principe van de aankondiging van de komst van Mohammed in christelijke teksten. Dit beginsel van aankondiging in christelijke teksten wordt onder meer uitgedrukt in Soera VII, vers 157: « Zij die de boodschapper, de ongeletterde Profeet volgen, vinden het onder hen geschreven in de Torah en het Evangelie. Deze associatie met de Paracleet van het Evangelie verschijnt vóór het midden van de tweede eeuw van de Hegira8. De kwestie van de gelijkstelling van Mohammed met de Parakleet is aanwezig en werd weerlegd in de  » dialoog  » tussen Timotheus I en de Kalief al-Mahdi.

Volgens de gezaghebbende exegese van de heilige geschriften van de Bahá’í door de « Beschermer van de Zaak Gods » (Valí ‘Amr’ulláh) Shoghi Effendi Rabbání (1897-1957), verwijzen de bijbelse toespelingen op de « berg Paran » 12 en de « Parakleet » 13 naar de openbaring van de profeet van de Islam. In het spiritisme is de Parakleet een van de geesten wier tijdens seances ontvangen verklaringen worden ondertekend: De Geest der Waarheid. Verscheidene van deze uitspraken worden gemeld in het Evangelie volgens het Spiritisme van Montanus (ca. 173), die beweert het orgaan te zijn van de Parakleet in extase. Volgens hem is de Parakleet iets anders dan de Heilige Geest die neerdaalde op de apostelen.

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens Johannes

Op dat moment zei Jezus tot zijn discipelen : « Als jullie mij liefhebben, zullen jullie mijn geboden bewaren. Ik zal tot de Vader bidden en Hij zal jullie een andere Helper geven die altijd bij jullie zal zijn. Wie Mij liefheeft, zal mijn woord bewaren; mijn Vader zal hem liefhebben en wij zullen tot Hem komen en bij Hem wonen. Wie mij niet liefheeft, houdt zich niet aan mijn woorden. Maar het woord dat jullie horen, komt niet van mij, maar van de Vader die mij gezonden heeft. Maar de Helper, de Heilige Geest, die de Vader in mijn naam zal zenden, zal u alles leren en u herinneren aan alles wat ik tot u gesproken heb. « (Johannes 14:15-16, 23b-26)

De ontvangst van de Heilige Geest

Heer, ik kom tot u met grote hoop. U bent naar uw huis gekomen en zij die de uwe zijn, hebben u niet herkend, maar u hebt beloofd dat allen die u ontvangen, zullen delen in uw leven en met de hulp van uw Geest voortaan zullen delen, zelfs te midden van vervolgingen en hindernissen die voortkomen uit onze traagheid om te geloven. Jij bent de waarheid die in de wereld is gezonden in deze tijd waarin alles relatief is. Heer, ik weet dat U mij de kracht geeft om vol te houden en niet een nieuwe Pilatus te worden die alle verantwoordelijkheid afwijst als de dingen verkeerd gaan.

Vandaag, op de dag van Pinksteren, wordt de belofte vervuld die Christus aan de apostelen heeft gedaan. Op de avond van Pasen blies Hij op hen en zei : « Ontvang de heilige Geest » (Joh 20, 22). De komst van de Heilige Geest op de Pinksterdag vernieuwt deze gave en brengt haar tot volle ontplooiing op een plechtige wijze en met uiterlijke manifestaties. Dit is de bekroning van het paasmysterie.

De Geest die Jezus schenkt, schept in de discipel een nieuwe menselijke conditie en een gevoel van eenheid. Wanneer de hoogmoed der mensen tegen God in opstand komt en de toren van Babel wil bouwen, verwart God de talen en kunnen zij elkaar niet meer verstaan. Met Pinksteren gebeurt precies het tegenovergestelde: door de genade van de Heilige Geest worden de apostelen begrepen door mensen van zeer verschillende afkomst en taal.

De heilige Geest is de innerlijke leraar die de discipel tot de waarheid leidt, hem aanspoort om goed te doen, hem troost in verdriet, hem innerlijk omvormt en hem nieuwe kracht en bekwaamheden geeft. Op de eerste Pinksterdag in de christelijke jaartelling waren de apostelen met Maria bijeen en baden. Contemplatie, een houding van gebed, is absoluut noodzakelijk om de Heilige Geest te ontvangen. « Plotseling klonk er een geluid uit de hemel als van een hevige windvlaag, en het hele huis waar zij waren werd erdoor vervuld.

Deze bange mannen werden moedige predikers die gevangenis, marteling of martelaarschap niet vreesden. Dit is normaal, de kracht van de Heilige Geest was met hen. De heilige Geest, de derde persoon van de heilige Drie-eenheid, is de ziel van mijn ziel, het leven van mijn leven, het wezen van mijn wezen. De Heilige Geest, de derde persoon van de Heilige Drievuldigheid, is de ziel van mijn ziel, het leven van mijn leven, het wezen van mijn wezen; Hij is mijn Heiligmaker, de gastheer van mijn diepste wezen.

Om volwassen te worden in het geloofsleven, moet onze relatie met Hem steeds bewuster en persoonlijker worden. In dit Pinksterfeest openen we de deuren van ons innerlijk met beide vleugels. Heer, Jezus Christus, U bent gekomen om ons met de Vader te verzoenen, om ons tot adoptiezonen en -dochters te maken, zodat wij, verenigd met Hem, met Hem kunnen uitroepen : « Abba, Vader ». Laten wij de tijd nemen om tot Jezus te komen en Hem in gebed te vragen of wij de Heilige Geest mogen ontvangen die Hij ons heeft beloofd.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊  Pinksteren jaar C : klik hier om het artikel te lesen → Kinderwoorddiens

◊  Internatioaal van Romain Debbaut   : klik hier om het artikel te lesen →  Pinksteren C – 2022

♥ Wat is Pinksteren ?

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Двадцать третье воскресенье обычного времени – год B

Posté par diaconos le 3 septembre 2021

Исцеление глухонемого

Ventitreesima domenica del Tempo Ordinario - Anno B dans articles en Italien sordomuto

# Чудеса Иисуса – это сверхъестественные события, приписываемые Иисусу в Новом Завете. Исцеление глухонемого из Декаполиса – это чудо, приписываемое Иисусу Христу. Он упоминается в Евангелии от Марка и является частью зондергута этой книги. Этот эпизод заканчивается обязательством раскрыть « мессианскую тайну ». Чудеса многочисленны в древнееврейской и греко-латинской литературе: надписи упоминают чудесные исцеления в Эпидавре, греческом святилище бога медицины Асклепия; у римлян были свои целители, такие как Аполлоний Тианский, у евреев – раввины-тауматурги, такие как Хони ХаМеагуэль или Ханина бен Досса.

Для Даниэля Маргерата « эти истории, благодаря разнообразию их мотивов и персонажей, казались бесконечными вариациями одного и того же стереотипного жанра, которыми изобилует греко-римская культура ». Знамения и чудеса были « разменной монетой » харизматов, доказательством их близких отношений с Богом, который наделил их этими способностями, пишет Паула Фредриксен. Флавий Иосиф, а также некоторые ближайшие раввинистические источники и Новый Завет сохранили память об этих людях. Некий Елеазар изгоняет бесов из одержимых людей; Ханина бен Доса из Галилеи исцеляет на расстоянии »; историк Геза Вермес видит « поразительную параллель » между этой таумачической силой и силой, приписываемой Иисусу в эпизоде исцеления сына офицера, где Иисус, как считается, также действует на расстоянии. « 

Другие харизматики управляли природой: Хони, создатель кругов (« Ониас » в книге Иосифа), и его двоюродный брат Ханан имели репутацию людей, вызывающих дождь. [Эти вызыватели дождя осознавали свои привилегированные отношения с Богом: вызыватель дождя Ханан даже молился, чтобы его зрители различали между ним и тем, кто действительно дает дождь, – Аббой [Отцом] небесным. Для авторов Евангелий чудеса – это знаки божественного действия, которые наблюдали не все. Ценность чудес как « знамений », подтвержденная в Новом Завете, согласуется с анализом историков, для которых они являются не объективным описанием фактов, а способом выражения религиозной истины.

Даниэль Маржерат указывает в этом смысле, « что рассказ о чуде – это религиозный язык, известный с древности, который несет в себе гораздо более сильные амбиции, чем воспоминание о чудесном факте прошлого; этот язык живет, чтобы протестовать против зла ». Библейские ученые классифицируют чудеса Иисуса по разным категориям. Герд Тайссен7 и Ксавье Леон-Дюфур8 выделяют тридцать три мотива, которые появляются в евангельских рассказах о чудесах.

Из Евангелия от Марка

1 Иисус вышел из области Тирской, прошел через Сидон, направился в сторону Галилейского моря и вошел в область Декаполиса. 32 Некоторые люди привели к Нему глухого человека, которому также трудно было говорить, и они умоляли Иисуса возложить на него руки. 33 Иисус отвел Его в сторону от толпы, вложил персты Свои в уши Его и коснулся языка Его слюною. 34 Тогда Он воззрел на небо, вздохнул и сказал ему : « Еффата !  « То есть, откройте !   » .

35 Уши его открылись, язык его развязался, и он говорил правильно. 36 Тогда Иисус повелел им не говорить никому; но чем более повелевал, тем более они проповедовали. 37 Они удивились и сказали: « Он сделал все правильно: Он заставляет глухих слышать и немых говорить ». «  (Мк 7, 31-37)

Исцеление глухонемого человека

Иисус покинул область Тира и вернулся к морю через Декаполис. К нему привели глухонемого и попросили возложить на него руки. Иисус вывел его из толпы, коснулся его ушей и языка и, подняв глаза к небу, со вздохом сказал : « Ефата, откройся ! « Парализованный был полностью исцелен. Иисус запретил присутствующим рассказывать об этом чуде, но чем больше Он запрещал, тем больше они рассказывали. И с великим изумлением они воскликнули : « Он все сделал правильно !  » .

Иисус продвинулся до северных границ Галилеи, где начиналась территория Тира. Вместо того чтобы сразу же вернуться назад, он направился еще дальше на север, через Сидон, чтобы вернуться к Галилейскому морю, пересечь Ливан в направлении Дамаска, а затем пересечь Декаполис. Марк не говорит, почему Иисус выбрал этот путь. Во время этого долгого путешествия по земле язычников Он мог непрерывно разговаривать со своими учениками.

Декаполис (десять городов) был большой областью за Иорданом, к северо-востоку от Галилеи. Однажды Иисус подошел к этому району; Ему пришлось уйти по просьбе жителей, но Он оставил там свидетельство Своей силы: « Тогда они стали умолять Иисуса уйти из их района. Когда Иисус вернулся в лодку, одержимый умолял остаться с Ним. Он не согласился, но сказал ему: « Иди домой к своему народу и расскажи ему обо всем, что Господь сделал для тебя по Своей милости ». (Мк 5, 17-19)

Эти люди доверились Иисусу, потому что попросили Его возложить на них руки. Только Марк рассказывает об этом исцелении. Матфей. Матфей указывает, что Иисуса окружало множество больных людей, в том числе глухонемых. Сплюнув, Иисус засунул пальцы со слюной в уши и коснулся языка глухонемого. Обычно Иисус исцелял одними словами. С какой целью он это сделал? Некоторые считают, что он хотел восполнить то, чего не хватало в вере больного; ободрить его, показав, что он с интересом заботится о нем.

Другие полагают, что он имел в виду свидетелей исцеления и приспособился к их представлениям о действенности определенных средств, чтобы избежать в них суеверия, которое могло быть связано с чудом. Иисус ничего не делал напрасно, но нашел эти средства необходимыми для совершения некоторых Своих чудес. Он был своего рода посредником между Ним и больными.

Совершение этого чуда было очень торжественным. Иисус, как часто бывает, поднял глаза к небу, где Его взгляд искал весь свет и силу Божью; Он вздохнул, вознося горячую молитву Богу, и из-за боли, которую Он испытывал, принимая на себя наши слабости; наконец, Он произнес могущественное слово, которое вернуло слух и речь несчастному: Ephphatha! (Арамейское слово) Образно говоря, уши немого были закрыты, а язык связан, отсюда слова: уши его открылись, и (греч.) развязался язык его. Эта толпа, ставшая свидетелем чуда, послушалась своего энтузиазма, а не повелений Иисуса.

Дьякон Мichel Houyoux

Ссылки на другие христианские сайты

◊ Богословское толкование  : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Богословское толкование

◊ Рубрики портала : Чудеса Иисуса нажмите здесь, чтобы прочитать статью →  Избранные изречения отца Серафима (Роуза)

 Католический приход в Караганде, Майкудук :  » Иисус исцеляет слепых »

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Mercredi de la troisième semaine du temps pascal

Posté par diaconos le 21 avril 2021

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle

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# Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se posa comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incita également par ce geste à prier avant tout repas, et il voulut montrer l’importance du partage. Des théologiens plus modernes dirent que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles . Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compara également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, ce geste fut le symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que suivirent les apôtres : transmettre la Bonne Nouvelle. Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication fut le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui . Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes.
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De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »  (Jn 6, 35-40)

Le Pain de vie

Jésus opposa une déclaration catégorique à toutes les fausses idées de ses interlocuteurs : « C’est moi qui suis ».  Le pain de la vie est celui qui communique la vie. Jésus est ce pain de vie, parce que, en lui, la vie se manifesta :   » CE QUI ETAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous. (1 Jn 1.2).

Mais pour le trouver en Jésus il faut venir à lui et croire en lui, deux termes synonymes qui caractérisent la conduite de celui qui trouve en Jésus son Sauveur. Le premier désigne l’acquiescement de la volonté, peut-être aussi la repentance qui sont les conditions préalables de la foi. Cette foi qui s’attache à Jésus nous met à même de sentir tous les besoins de notre âme pleinement satisfaite.

 Ces hommes avaient demandé de voir pour croire. Et maintenant ils le virent,  lui et ses œuvres, ils entendirent  ses paroles divines, et ils ne crurent pas ! Jésus prononça ces mots avec une profonde tristesse, mais il savait où était sa consolation. À quelle parole Jésus fit-il allusion par ces mots : « Je vous l’ai dit ? »  Plusieurs interprètes pensèrent qu’il s’agit du discours, qui renferma le même reproche de ne pas croire ; mais, comme ce discours avait été prononcé en Judée et devant d’autres auditeurs, il fut plus probable que Jésus fit allusion à la parole qui  dévoila à ses auditeurs leur sens charnel, il leur avait indiqué, en même temps la cause de leur incrédulité.

Pour que l’homme croie véritablement, il faut que Dieu accomplisse en lui l’œuvre de sa grâce.  Jésus appela encore  un don de son Père. Nous pouvons résister à cette action divine, mais une âme sincère, humble, repentante, altérée de justice et de paix, finit toujours par être attirée.  Il est impossible que Jésus rejeta  ceux qui viennent à lui, puisqu’il est descendu du ciel pour faire en toutes choses la volonté de Celui qui l’a envoyé, volonté pleine de miséricorde et d’amour, de ne laisser se perdre  aucune personne.

Cette solennelle déclaration, quatre fois répétée dans ce discours, couronna l’enseignement de Jésus sur son office de vivificateur et l’action qu’il exerça en tant que pain de vie.  Jésus déclara  que cette vie se développera jusqu’à ce que l’homme tout entier soit rendu à sa destination par la résurrection au dernier jour.  Les Juifs, c’est ainsi que Jean désigna ordinairement les chefs du peuple ; il se trouvait alors des émissaires du sanhédrin dans la synagogue de Capharnaüm où Jésus parlait.

Jean nomma aussi des Galiléens qui trahirent par leurs murmures leur opposition contre Jésus. Ce qui les scandalisait, ce fut que Jésus se présenta à eux comme le pain descendu du ciel. Dans leur ignorance, ils voyaient une contradiction entre cette déclaration et la connaissance qu’ils avaient de la famille de Jésus selon la chair.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊  Abbaye Notre Dame de Tournay : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal

◊ Schweizee Dominianerprovinz  : cliquez ici pour lire l’article →  Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

   Je suis le Pain de Vie

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