Jeudi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 11 octobre 2023

Jeudi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire -Année A dans Catéchèse

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”

Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés.

Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.

Moi, je vous dis : demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.

Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?

Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent! » (Lc 11, 5-13)

Efficacité de la prière

Jésus enseigna l’efficacité de la prière, soit par des analogies, soit par des contrastes, comme dans la parabole. Cette parabole renferme à la fois une promesse et une exhortation, selon que nous considérons les deux hommes mis en scène. La promesse pourrait se traduire ainsi : «Si un homme, par pur égoïsme et pour se délivrer d’un solliciteur, lui accorda sa demande, même à minuit, combien plus Dieu, qui connaît tous vos besoins et qui est amour !»

Quant à l’exhortation, c’est le solliciteur lui-même qui l’eut fait entendre par son exemple : Puisque, dans les circonstances les plus défavorables, mais pressés par vos besoins vous ne craignez pas d’importuner avec insistance un homme que vous savez si peu généreux, pourquoi ne faites-vous pas de même envers Dieu qui, dans sa miséricorde infinie, est toujours prêt à vous accorder bien au-delà de toutes vos prières ?

«Et moi, je vous dis.» Ce fut par ces mots que Jésus introduisit une admirable application de sa parabole, à laquelle il emprunta les images et les expressions mêmes dont il se servit. «Demandez, cherchez, heurtez», c’est là ce que fait l’homme de la parabole ; il vous sera donné, vous trouverez, il vous sera ouvert, telle fut son expérience ; combien plus certainement sera-ce la vôtre auprès de Dieu ! Encore une preuve plus intime et plus persuasive que Dieu exauce la prière.

Parmi les dons que l’enfant demanda à son père, Matthieu ne désigna que du pain et un poisson : ce furent les provisions que l’on prit d’ordinaire pour le voyage. Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir.»

S’étant informés, ils lui disent : «Cinq pains, et deux poissons.» (Mc 6, 38) ; Luc ajouta un œuf, qui faisait souvent aussi partie de ces provisions.

«Notre hôte nous remet, au départ, de quoi faire notre repas : des pains (je dis des pains, et non du pain, car on les fait ici fort petits, des œufs durs, comme toujours, plus quelques poissons frits. On voit que la nourriture fut absolument la même que du temps de Jésus. — Félix Bovet, Voyage en Terre Sainte, 7e édition, page 361

À ces trois aliments furent opposés : une pierre, cruelle ironie ; un serpent, très dangereux ; un scorpion plus nuisible encore. Qui fut le père qui répondra par de tels dons à la demande de son enfant ? Et cette question devient plus frappante quand, à à la place d’un père quelconque, Jésus nomma le Père céleste.

«Vous qui êtes mauvais» : Remarquable témoignage du péché originel. ( Bengel) Quel contraste avec la bonté et l’amour du Père qui est du ciel ! D’après Matthieu, Jésus dit : «Votre Père donnera des biens, ou de bonnes choses, à ceux, qui les lui demandent. Cette expression est plus simple, et plus en harmonie avec l’image qui précède, que les termes employés par Luc : donnera l’Esprit-Saint. Mais d’autre part, le Saint-Esprit est le plus précieux des dons de Dieu et le gage de tous les autres.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article → Demandez et on vous donnera – Les méditations

Yves I-Bing Cheng, M.D., M. A : cliquez ici pour lire l’article → Demandez et il vous sera donné

Vidéo Pasteur Daniel Tynevez → https://youtu.be/99tPLzhp86s

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Lundi de la vingt-septième sermaine du Temps ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 7 octobre 2023

Parabole-du-Bon-Samaritain-Luc-X-23-37.jpg

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : «Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?» Jésus lui demanda : «Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ?» L’autre répondit : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même.» Jésus lui dit : «Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras.»

Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : «Et qui est mon prochain ?» Jésus reprit la parole : «Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ;il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route,arriva près de lui ;il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.

Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent,et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ?» Le docteur de la Loi répondit :Celui qui a fait preuve de pitié envers lui.» Jésus lui dit :«Va, et toi aussi, fais de même.» (Lc 10, 25-37)

La parabole du Samaritain

Après les incidents qui marquèrent son départ de Galilée, Jésus choisit soixante et dix disciples pour une nouvelle mission, qui consistera à aller deux à deux, comme ses précurseurs, là où il compte passer lui-même.

Leur instruction fut donnée par Jésus

  1. la nécessité de leur mission car La moisson est grande, il y a peu d’ouvriers ; il faut en demander à Dieu

  2. les conditions dans lesquelles ils devront la remplir. Ils seront comme des agneaux parmi les loups ; ils devront donc ne pas s’embarrasser de provisions ni s’attarder inutilement.

  3. la conduite qu’ils devront tenir là où ils seront accueillis. Dans une maison, souhaiter en entrant la paix, qui reposera sur les enfants de paix ; y demeurer jusqu’au départ, mangeant et buvant ce qui s’y trouvera. Dans une ville, manger ce qui leur est offert, guérir les malades, annoncer le royaume de Dieu.

  4. la conduite qu’ils devront tenir là où ils sels seront repoussés. Sortir sur la place de la ville, secouer la poussière qui s’est attachée à eux et déclarer que le royaume de Dieu s’est approché.

Jésus affirma que, au jour du jugement, la condition de Sodome et Gomorrhe fut préférable à celle de cette ville . Il reprocha aux villes impénitentes leur conduite mauvaise : Chorazin et Bethsaïda furent plus coupables et plus à plaindre que Tyr et que Sidon. Capharnaüm, qui fut élevée au ciel, fut abaissée en enfer. Recevoir ou rejeter les disciples, c’est recevoir ou rejeter Jésus et Dieu lui-même.

La mission des disciples eut pour but de réveiller l’attention et de préparer les voies à la prédication de Jésus dans les lieux où lui-même devra aller. Jésus les envoya deux à deux : ils purent se compléter l’un l’autre et se fortifier contre les dangers moraux et les découragements.

Comme cet envoi des soixante-dix disciples fut passé sous silence par les deux premiers évangélistes, la critique négative ne manqua pas d’y voir une invention de Luc, ou du moins une tradition sans fondement historique. D’après Matthieu, ce fut au moment d’envoyer les douze dans leur première mission que Jésus fit entendre cette exhortation. Ne pourrait-on pas admettre que Jésus prononça plus d’une fois cette courte et grave sentence ?

Les instructions qu’il donna aux soixante-dix disciples furent pour la plupart répétées également : quelques-unes se retrouvent, d’après Luc lui-même, adressées aux douze. Par ce préambule Jésus voulut faire sentir à ceux qu’il envoya l’importance du moment actuel l’opportunité de la mission qu’il leur confia.Comment Jésus put-il défendre à ses disciples de remplir un simple devoir de politesse ou même de bienveillance ? On pensa qu’il voulut leur interdire de rechercher la faveur des hommes en prenant à leur égard une attitude obséquieuse.

Saluer quelqu’un en route peut signifier : se détourner de son chemin pour aller voir des personnes de connaissance ; mais il n’est même pas nécessaire de recouvrir à cette supposition, il suffit de se rappeler combien les salutations sont cérémonieuses et compliquées en Orient ; or Jésus voulut que ses disciples fussent pénétrés de l’importance suprême de leur mission et s’y consacrèrent exclusivement, sans perdre leur temps pour de vaines formes

Ce terme : fils de paix, est un hébraïsme très expressif, qui signifie être animé d’un esprit de paix, comme l’enfant est animé du souffle de sa mère. Matthieu rendit la même pensée en disant : «Si la maison est digne», digne de la paix que vous lui souhaitez, capable de la recevoir. Le même hébraïsme se trouve dans ces expressions : fils de colère (Ép. 2, 3), de perdition, de désobéissance (Ép.5, 6).

Pour Matthieu, les disciples durent se considérer simplement comme des membres de la famille. Pour Luc, les disciples, après avoir reçu l’hospitalité dans une maison, passant dans une autre, leurs hôtes purent interpréter cette conduite comme un signe de mécontentement, un manque de reconnaissance et d’affection ; ils excitèrent ainsi des jalousies. Or, ils durent apporter la paix.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Fête de la miséricorde divine

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Et qui donc est mon prochain ? (Lc 10, 25-37)

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Albert Leblond : cliquez ici pour lire l’article → Et qui est mon prochain ?

Sylvie Corman : cliquez ici pour lire l’article → Qui est mon prochain ?

Vidéo  Pasteur Marc Pernothttps://youtu.be/APQmT

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Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

Posté par diaconos le 17 septembre 2023

 

 Diaporama le serviteur du centurion romain

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

* Radio Don Bosco – Fandraisana → Lundi, Vingt-quatrième Semaine du Temps Ordinaire

* Vercalendario → lundi vingt-quatrième semaine de temps ordinaire 2023

Vidéohttps://youtu.be/FBTVrQWP_Gc

Lundi de la vingt-quatrième semaine du Temps Ordinaire-Année A

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm. Il y avait un centurion dont un esclave était malade et sur le point de mourir ; or le centurion tenait beaucoup à lui.

Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya des notables juifs pour lui demander de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient instamment : «Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.»

, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion envoya des amis lui dire : «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même, à venir te trouver. Mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité, mais j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient ; et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.»

Entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi !» Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. (Lc 7, 1-10)

Le serviteur du centenier de Capernaüm

Après qu’il eut achevé tous ses discours devant le peuple qui l’écoutait, il entra dans Capernaüm : il y a quelque chose de solennel dans cette expression ; elle signifie que l’enseignement de Jésus-Christ avait été complet, qu’il n’y manquait rien et que tout le peuple l’avait bien entendu.

D’après Matthieu, qui, comme toujours, abrège, supprime les détails secondaires et va droit au fait principal ; le centenier de Capernaüm se présente personnellement à Jésus et lui adresse sa prière.

D’après Luc, il fait tout cela par l’intermédiaire d’anciens des Juifs, qui s’acquittent de leur mission avec une grande bienveillance. Et ensuite il envoie à Jésus des amis pour lui dire qu’il ne se sent pas digne de le recevoir sous son toit

Le récit de Matthieu, plus simple, se bornant à l’essentiel, devait se graver plus facilement dans le souvenir et rester tel quel dans la tradition apostolique. Mais cela ne signifie point que la narration plus circonstanciée de Luc ne soit pas historique. Elle est, au contraire, bien en harmonie avec la profonde humilité que fait paraître le centenier dans l’un et l’autre récit.

Quant au malade qu’il s’agissait de guérir, il est désigné dans Matthieu par un mot qui signifie à la fois un enfant et un serviteur, dans Luc par le terme d’esclave. Ces anciens des Juifs étaient les magistrats urbains. Ce terme désignait, à Jérusalem, les membres du sanhédrin Nous connaissions, d’après Matthieu, la tendre et active charité que portait à son pauvre esclave cet officier romain converti au Dieu vivant ; nous savions de quelle profonde humilité son cœur était rempli.

Luc, nous fait connaître de plus son amour pour la nation au sein de laquelle il avait trouvé le vrai Dieu et sa grande générosité, qui l’avait porté à bâtir à ses frais la synagogue de Capernaüm.

Et cependant, de tous ces beaux fruits de la grâce de Dieu en lui, Jésus ne relève et n’admire qu’un seul : la foi, source de tous les autres. Cette seconde démarche n’est pas en contradiction avec la première, par laquelle le centenier sollicitait Jésus de venir chez lui.

Elle marque seulement, dit M. Godet : un progrès dans le sentiment d’humilité et de foi qui lui avait dicté celle-ci.

Le scrupule qu’éprouve le centenier provenait peut-être de l’idée que Jésus, comme Juif, contracterait une souillure en entrant dans une maison païenne. Mais il lui était aussi inspiré par le sentiment profond de son péché.

Le premier évangile, d’après lequel le centenier est présent auprès de Jésus, renferme cette précieuse parole : «Va et qu’il te soit fait selon que tu as cru». À sa remarque pleine de tristesse qu’il n’a pas trouvé en Israël la foi du centenier, Jésus ajouta un sérieux avertissement adressé à ce peuple.

Jésus accomplit cette guérison par sa seule parole et à distance. Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule.

La rencontre des deux cortèges

Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve.

Jésus console et rend la vie

Ému de compassion, Jésus dit à la mère : «Ne pleure pas Il toucha le linceul et commanda au mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère.

Effet produit

Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébraient l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait.

C’est la vie qui vient au-devant de la mort Voici (grec et voici, hébraïsme) marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges.

Que de douleurs décrites en quelques mots ! Ce mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme (verset 14), fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville.

Diacre Michel Houyoux

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Vierundzwanzigster Sonntag der Ordinariuszeit – Jahr A

Posté par diaconos le 16 septembre 2023

Eine Hand, die ein ausgeschnittenes Papier-Herz einer anderen Hand reicht als Blogbild für Vergeben und Verzeihen

Aus dem Evangelium Jesu Christi nach Matthäus


In jener Zeit trat Petrus an Jesus heran und fragte ihn:
« Herr, wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm dann vergeben? Bis zu sieben Mal ? »
Jesus antwortete ihm :
« Ich sage dir nicht bis zu siebenmal, sondern bis zu siebzigmal siebenmal.« 
Ich werde es nie vergessen ! Er wird es mir heimzahlen. Wehe dem, der unsere Eitelkeit verletzt, einen Schatten auf unser Markenimage wirft, an den Guthaben rührt, die an uns kleben ! Vergebung ist unmöglich !

Bei einem Problem mit dem Zaun ist die Spannung groß. Was für ein wiedergekäuter Groll, was für gepflegte Ressentiments zwischen Eltern, Kindern, Ehepartnern, Nachbarn und Arbeitskollegen.

Selbst an der Schwelle der Kirchen sehen wir Menschen, die sich nicht grüßen wollen, sondern gemeinsam das Vaterunser singen, das sie verurteilt : « Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».

Zwei Jahrhunderte vor Christus kam Ben Sirach, der Weise der den Menschen lange beobachtete und auch Gott lange betrachtete, schnell zu drei großen Feinden der Vergebung : Groll, Zorn und Rache, und er erinnerte seine Leser an zwei tiefe Wahrheiten, die für unsere Generation immer noch sehr aktuell sind.

Erstens : Behalte nicht all diese negativen Gefühle in deinem Herzen, die Hass, Groll, Rachegelüste, Zorn und die Weigerung zu vergeben heißen. Zweitens : Wenn du diese Gifte in deinem Herzen behältst, wie kannst du dann auf die Vergebung der anderen zählen und wie kannst du die Vergebung Gottes suchen ?

Zu all diesen Feinden des inneren Friedens und des Friedens mit anderen hat Ben Sirac nur ein Wort : « Vergib … wenn dir dein Gott vergeben will » Vergib deinem Nächsten das Unrecht, das er dir angetan hat; dann werden dir auf dein Gebet hin deine Sünden erlassen.

Die Frage, die Petrus dem Herrn stellte, war von immer noch brennender Relevanz und Aktualität : « Wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm vergeben ? ».
So ist das Himmelreich mit einem König vergleichbar, der mit seinen Dienern abrechnen wollte. Als er damit anfing, wurde jemand zu ihm gebracht, der ihm zehntausend Talente (d. h. sechzig Millionen Silbermünzen) schuldete.

Da der Mann nicht genug Geld hatte, um es zurückzuzahlen, befahl der Herr, ihn mit seiner Frau, seinen Kindern und all seinem Besitz zu verkaufen, um seine Schulden zu begleichen. Da fiel der Knecht zu seinen Füßen, blieb auf dem Boden liegen und sagte : « Hab Geduld mit mir, dann werde ich dir alles zurückzahlen.

Der Herr des Dieners hatte Mitleid mit ihm und ließ ihn gehen und erließ ihm seine Schulden. Als der Knecht aber hinausging, fand er einen seiner Mitknechte, der ihm hundert Silberstücke schuldete.

Er stürzte sich auf ihn, um ihn zu erwürgen, und sagte : ‘Begleiche deine Schuld!’ Da fiel ihm sein Gefährte zu Füßen und flehte ihn an: ‘Hab Geduld mit mir, dann werde ich dir das Geld zurückzahlen.’


Der andere weigerte sich jedoch und ließ ihn ins Gefängnis werfen, bis er seine Schulden zurückgezahlt hatte.

Als seine Gefährten das sahen, waren sie zutiefst betrübt und gingen zu ihrem Herrn und berichteten ihm.

Da ließ er ihn rufen und sagte zu ihm: « Du böser Knecht, ich habe dir all diese Schulden erlassen, weil du mich angefleht hast.

Solltest du nicht deinerseits Mitleid mit deinem Mitmenschen haben, so wie ich Mitleid mit dir hatte? In seinem Zorn lieferte ihn sein Herr den Henkern aus, bis er alles zurückgezahlt hatte, was er ihm schuldete. So wird auch mein Vater im Himmel mit euch verfahren, wenn nicht jeder von euch seinem Bruder von Herzen vergibt.
Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern !

Dieser vierundzwanzigste Sonntag der ordentlichen Zeit, der Sonntag der Vergebung, konfrontiert uns mit dieser zutiefst menschlichen und wahrhaft christlichen Realität, die die Vergebung ist. Er lässt uns über die Hindernisse nachdenken, die der Vergebung im Wege stehen, und über die Wege, die uns zu ihr führen. Früher oder später stellt sich in Ihrem Leben die Frage nach der Vergebung. Denn früher oder später verletzt Sie jemand auf die eine oder andere Weise.

Groll und Zorn ! Hier befinden wir uns auf vertrautem Boden und auf der Straße des Alltags. Der Groll ist eine gut gepflegte Pflanze, deren Früchte des Zorns und der Rache zu jeder Jahreszeit zu finden sind !

Groll und Zorn auf Personen, Wut, die erhaltene Beleidigung oder das zugefügte Unrecht sehr teuer bezahlen zu lassen.

Ich werde es nie vergessen! Er wird es mir heimzahlen. Wehe dem, der unsere Eitelkeit verletzt, einen Schatten auf unser Markenimage wirft, an den Guthaben rührt, die an uns kleben ! Vergebung ist unmöglich !

Bei einem Problem mit dem Zaun ist die Spannung groß. Was für ein wiedergekäuter Groll, was für gepflegte Ressentiments zwischen Eltern, Kindern, Ehepartnern, Nachbarn und Arbeitskollegen. Selbst an der Schwelle der Kirchen sehen wir Menschen, die sich nicht grüßen wollen, sondern gemeinsam das Vaterunser singen, das sie verurteilt : « Vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».
Zwei Jahrhunderte vor Christus kam Ben Sirach, der Weise, der den Menschen lange beobachtete und auch Gott lange betrachtete, schnell zu drei großen Feinden der Vergebung: Groll, Zorn und Rache, und er erinnerte seine Leser an zwei tiefe Wahrheiten, die für unsere Generation immer noch sehr aktuell sind.

Erstens : Behalte nicht all diese negativen Gefühle in deinem Herzen, die Hass, Groll, Rachegelüste, Zorn und die Weigerung zu vergeben heißen. Zweitens: Wenn du diese Gifte in deinem Herzen behältst, wie kannst du dann auf die Vergebung der anderen zählen und wie kannst du die Vergebung Gottes suchen ?

Zu all diesen Feinden des inneren Friedens und des Friedens mit anderen hat Ben Sirac nur ein Wort : « Vergib … wenn dir dein Gott vergeben will » Vergib deinem Nächsten das Unrecht, das er dir angetan hat; dann werden dir auf dein Gebet hin deine Sünden erlassen.
Die Frage, die Petrus dem Herrn stellte, war von immer noch brennender Relevanz und Aktualität :
« Wenn mein Bruder an mir schuldig wird, wie oft soll ich ihm vergeben ? ».

Petrus schlägt Jesus eine Zahl vor: « Bis zu sieben Mal? ». Jesus weigerte sich, sich auf seine Berechnungen einzulassen. Das ist der Sinn seiner Antwort : « Bis siebzigmal siebenmal ! ». Damit rechtfertigt Jesus eine grenzenlose Vergebung : « Du musst allezeit vergeben ! »
Gott gegenüber befinden wir uns alle in der Situation des Knechtes, der seinem Herrn eine fantastische Summe schuldet. Aus unbegreiflicher Liebe hat Gott uns diese Schuld erlassen. Und dennoch¸ wenn wir vergeben müssen, zögern wir und entscheiden sehr oft durch Feilschen oder Ablehnung. Dennoch singen wir in der Messe: « Herr erbarme dich unser », während wir allzu oft zu wenig Mitleid mit anderen haben ! Gott vergibt mit der gleichen Geduld und Großzügigkeit wie der König, von dem Jesus im Gleichnis spricht. Seine Vergebung setzt jedoch voraus, dass die Lektion in uns Früchte trägt. Es liegt auch an uns, zu verstehen und Mitleid zu haben, zu vergeben und unseren Brüdern die Schulden zu erlassen.  » Vergib uns, wie auch wir vergeben unseren Schuldigern ».


Diakon Michel Houyoux


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Interessante Seiten, die Sie sich im Internet ansehen können


Universit[at Posdam : → Groß genug für Vergebung ?


Vergeben Wie viel Mal soll ich vergeben?


Video Die Vergebung → https://youtu.be/tGyKWB5dxzs

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