Mardi de la troisième semaine du Temps Pascal
Posté par diaconos le 5 mai 2025

La Fête de la Dédicace, également appelée Ḥānukkāh, est une fête juive qui commémore la Nouvelle Dédicace du second Temple de Jérusalem en ~165 avant Jésus-Christ. Elle marque la purification et la reconsécration du Temple après sa profanation par Antiochus IV Épiphane, roi de Syrie. Cette fête est célébrée en décembre pendant huit jours
Jésus à la fête de la dédicace
Cette fête, appelée en hébreu et en grec Rénovation, Inauguration, Dédicace, avait été instituée par Judas Maccabée, en souvenir de la restauration du temple et de l’autel, après qu’Antiochus Épiphane les eut profanés. On la célébrait durant huit jours, à dater du 25 du mois de Kisleu, qui correspond au mois de décembre (Josèphe Antiquités Juives, XII, 7, 8).
Cette fête étant d’institution humaine, il n’y avait pas, pour les Juifs, la même obligation d’y assister qu’aux autres solennités religieuses. Mais Jésus se conformait volontiers à tout ce qu’il y avait de bon et de louable dans les mœurs de son peuple, et il saisit cette occasion pour adresser à celui-ci un dernier appel, avant la Pâque.
C’était l’hiver, la mauvaise saison, Jésus pronoça son discours sous le portique de Salomon. Entre la fête des tabernacles, et celle de la dédicace, deux mois s’étaient écoulés, sur lesquels Jean garda un silence absolu. Les uns pensèrent que, dans cet intervalle, Jésus resta à Jérusalem et dans les environs (Ainsi Bengel, Tholuck, Olshausen, Stier Lücke, Hengstenberg, Meyer, Weiss , oltzmann).
Mais, objectèrent d’autres, fut il probable que Jésus resta tout ce temps à Jérusalem, exposé aux embûches de ses ennemis dont la haine et les desseins meurtriers s’étaient plus d’une fois déclarés contre lui ?
Après le départ de Galilée, Jésus ne revint plus dans cette province. Le départ de Galilée rapporté par Luc eut quelque chose de solennel et de public ; Jésus se mit en route entouré d’une société nombreuse (Lc 10, 1). Jean expliqua que lorsque Jésus se rendit à la fête des tabernacles, il y alla secrètement.
Luc plaça, au milieu d’une narration qui présenta Jésus parcourant la Galilée méridionale, la parabole du bon Samaritain, dont le lieu fut le chemin de Jérusalem à Jéricho, et la visite de Jésus à Marthe et à Marie, qui eut lieu à Béthanie.
Après la fête des tabernacles, Jésus retourna en Galilée. Il rapportait de Jérusalem la conviction que ses appels aux autorités théocratiques avaient été définitivement repoussés, que sa mort était inévitable et prochaine. Sous cette impression, il prit congé de cette province qui avait été le principal champ de son activité.
Il effectua alors le départ solennel dont le récit de Luc a marqué le caractère tragique. Il s’achemina lentement vers Jérusalem, évangélisant la Galilée méridionale et la Pérée. Il fit une courte apparition à Jérusalem, à la fête de la dédicace, puis il retourna en Pérée, où il resta Jusqu’aux approches de la Pâque .
Jésus trouva au fond du cœur de ses adversaires la cause de leur incrédulité : « Vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis, et la preuve que vous n’en êtes pas, c’est que mes brebis me connaissent et entendent ma voix, tandis que vous repoussez mes paroles.»
Jésus se référa à sa parabole du berger et des brebis, qu’il prononça deux mois auparavant, et la critique négative s’empressa d’en tirer des conclusions contre la vérité historique de ces discours. Mais, comme l’observa Meyer, ce rapprochement s’explique par le fait que Jésus n’avait, dans l’intervalle, plus eu de rapports avec ses adversaires et qu’il se retrouva pour la première fois en leur présence. Jésus rappelai aux Juifs la guérison qu’il avait accomplie dans son précédent séjour à Jérusalem, six mois auparavant.
Les caractères que Jésus releva de nouveau chez ses brebis dirent assez aux adversaires qu’ils n’en furent pas. Quel rapport intime et vivant Jésus établit entre lui et ses brebis ! «Elles entendent sa voix, cette voix connue et aimée ; et moi, je les connais, avec tout l’amour du bon berger ; et elles, parce qu’elles connaissent ma voix, me suivent.»
Puis Jésus éleva cette relation à une hauteur plus sublime encore : «Et moi» Chacune de ces trois déclarations révéla l’amour de Jésus et fonda la parfaite assurance de ses brebis. Il ne dit pas : je leur donnerai, mais je leur donne dès maintenant la vie éternelle.
La vie qu’elles puisent dans ma communion se développera jusque dans l’éternité ! Puisqu’elles ont la vie éternelle, elles ne périront jamais. Enfin, bien qu’elles fussent entourées d’ennemis acharnés à leur perte, nul ne les ravirait de ma main.
Pour accroître encore l’assurance qu’il voulut inspirer aux siens, Jésus éleva sa pensée jusqu’au Dieu tout-puissant, éternel, qui est amour car il est son Père. Ses brebis, c’est ce Père qui les lui a données ; or, comme il est plus grand, plus puissant que tous, qui pourrait jamais les ravir de sa main ?
Diacre Michel Houyoux
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Vidéo Jésus à la fête de la dédicace : cliquez ici → https://youtu.be/ycsZIT0-9rY
Cette fête, appelée en hébreu et en grec Rénovation, Inauguration, Dédicace, avait été instituée par Judas Maccabée, en souvenir de la restauration du temple et de l’autel, après qu’Antiochus Épiphane les eut profanés. On la célébrait durant huit jours, à dater du 25 du mois de Kisleu, qui correspond au mois de décembre (Josèphe Antiquités Juives, XII, 7, 8).
Cette fête étant d’institution humaine, il n’y avait pas, pour les Juifs, la même obligation d’y assister qu’aux autres solennités religieuses. Mais Jésus se conformait volontiers à tout ce qu’il y avait de bon et de louable dans les mœurs de son peuple, et il saisit cette occasion pour adresser à celui-ci un dernier appel, avant la Pâque.
C’était l’hiver, la mauvaise saison, Jésus prononça son discours sous le portique de Salomon. Entre la fête des tabernacles, et celle de la dédicace, deux mois s’étaient écoulés, sur lesquels Jean garda un silence absolu. Les uns pensèrent que, dans cet intervalle, Jésus resta à Jérusalem et dans les environs (Bengel, Tholuck, Olshausen, Stier Lücke, Hengstenberg, Meyer, Weiss , oltzmann).
Mais, objectèrent d’autres, fut il probable que Jésus resta tout ce temps à Jérusalem, exposé aux embûches de ses ennemis dont la haine et les desseins meurtriers s’étaient plus d’une fois déclarés contre lui ?
Après le départ de Galilée, Jésus ne revint plus dans cette province. Le départ de Galilée rapporté par Luc eut quelque chose de solennel et de public ; Jésus se mit en route entouré d’une société nombreuse (Lc 10, 1). Jean expliqua que lorsque Jésus se rendit à la fête des tabernacles, il y alla secrètement.
Luc plaça, au milieu d’une narration qui présenta Jésus parcourant la Galilée méridionale, la parabole du bon Samaritain, dont le lieu fut le chemin de Jérusalem à Jéricho, et la visite de Jésus à Marthe et à Marie, qui eut lieu à Béthanie.
Après la fête des tabernacles, Jésus retourna en Galilée. Il rapportait de Jérusalem la conviction que ses appels aux autorités théocratiques avaient été définitivement repoussés, que sa mort était inévitable et prochaine. Sous cette impression, il prit congé de cette province qui avait été le principal champ de son activité.
Il effectua alors le départ solennel dont le récit de Luc a marqué le caractère tragique. Il s’achemina lentement vers Jérusalem, évangélisant la Galilée méridionale et la Pérée. Il fit une courte apparition à Jérusalem, à la fête de la dédicace, puis il retourna en Pérée, où il resta Jusqu’aux approches de la Pâque .
Jésus trouva au fond du cœur de ses adversaires la cause de leur incrédulité : « Vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis, et la preuve que vous n’en êtes pas, c’est que mes brebis me connaissent et entendent ma voix, tandis que vous repoussez mes paroles.»
Jésus se référa à sa parabole du berger et des brebis, qu’il prononça deux mois auparavant, et la critique négative s’empressa d’en tirer des conclusions contre la vérité historique de ces discours. Mais, comme l’observa Meyer, ce rapprochement s’explique par le fait que Jésus n’avait, dans l’intervalle, plus eu de rapports avec ses adversaires et qu’il se retrouva pour la première fois en leur présence. Jésus rappelai aux Juifs la guérison qu’il avait accomplie dans son précédent séjour à Jérusalem, six mois auparavant.
Les caractères que Jésus releva de nouveau chez ses brebis dirent assez aux adversaires qu’ils n’en furent pas. Quel rapport intime et vivant Jésus établit entre lui et ses brebis ! «Elles entendent sa voix, cette voix connue et aimée ; et moi, je les connais, avec tout l’amour du bon berger ; et elles, parce qu’elles connaissent ma voix, me suivent.»
Puis Jésus éleva cette relation à une hauteur plus sublime encore : «Et moi» Chacune de ces trois déclarations révéla l’amour de Jésus et fonda la parfaite assurance de ses brebis. Il ne dit pas : je leur donnerai, mais je leur donne dès maintenant la vie éternelle.
La vie qu’elles puisent dans ma communion se développera jusque dans l’éternité ! Puisqu’elles ont la vie éternelle, elles ne périront jamais. Enfin, bien qu’elles fussent entourées d’ennemis acharnés à leur perte, nul ne les ravirait de ma main.
Pour accroître encore l’assurance qu’il voulut inspirer aux siens, Jésus éleva sa pensée jusqu’au Dieu tout-puissant, éternel, qui est amour car il est son Père. Ses brebis, c’est ce Père qui les lui a données ; or, comme il est plus grand, plus puissant que tous, qui pourrait jamais les ravir de sa main ?
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