We hebben vandaag geweldige dingen gezien !

Posté par diaconos le 7 décembre 2020

Méditation du jour : lundi 7 décembre 2020 - Diocèse de Metz

De durf en de kracht van het geloof

# Sinds Plato wordt moed beschouwd als een van de vier kardinale deugden, de andere drie zijn voorzichtigheid, matiging en rechtvaardigheid. Plato analyseerde moed in Laches; de filosofe Louise Rodrigue gaf de volgende definitie van moed « als men alle onweerlegbare elementen van de dialoog bij elkaar brengt: Deugd die bestaat uit de confrontatie van een vijand die eigen is aan de agent en die hem werkelijk bedreigt, een actie die hij met standvastigheid uitvoert, die standvastigheid berust op het vertrouwen dat voortkomt uit de kennis van zijn goede daad, een standvastigheid die hem in staat stelt het gevoel onder ogen te zien dat geïnspireerd is door de kennis van het gevaar, de angst, die bijdraagt aan de deugd door de agent zijn vechtlust te schenken. Het begrip andreia verwijst naar moed, als synoniem voor mannelijkheid. Het is een van de vier Platonische deugden, samen met Rechtvaardigheid, Wijsheid en Matigheid. correct oordeel in gevaar; kracht om tegenwicht te bieden aan gevaar; kracht om te volharden in deugdzaamheid; kalmte van de ziel in de aanwezigheid van wat, volgens de juiste reden, terreur of vertrouwen lijkt op te wekken; vermogen om niet toe te geven aan lafheid onder de terreur van de oorlogsproef; een staat van constante trouw aan het geloof. »

Uit het Evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Lucas

Op een dag, toen Jezus les gaf, waren er Farizeeërs en leraren van de Wet aanwezig, die uit alle dorpen van Galilea en Judea kwamen en ook uit Jeruzalem ; en de kracht van de Heer was aan het werk om hem te genezen. En er kwamen mensen met een man die verlamd was op een brancard, die probeerden hem binnen te brengen en hem voor Jezus te plaatsen.

Maar toen ze niet konden zien wat ze moesten doen vanwege de menigte, gingen ze naar het dak en haalden hem met zijn brancard in het midden voor Jezus naar beneden. Toen hij hun geloof zag, zei hij  : « Man, je zonden zijn je vergeven. » De schriftgeleerden en Farizeeërs begonnen te redeneren : « Wie is deze man ? Hij spreekt godslastering ! Wie kan zonden vergeven als het niet God alleen is ?  »

Maar Jezus, die hun gedachten vasthoudt, antwoordde hen : « Waarom denk je dat deze dingen in je hart zijn ? Wat is het makkelijkste om te doen ? Om te zeggen :  « Je zonden zijn je vergeven, » of om te zeggen :  « Sta op en loop » Nou ! Zodat je weet dat de Mensenzoon op aarde het gezag heeft om zonden te vergeven, sprak Jezus tot degene die verlamd was, zeg ik je, sta op, neem je brancard en ga terug naar je huis.

Onmiddellijk stond hij voor hen op, nam zijn bed en ging naar zijn huis, om God te verheerlijken. Ze waren allemaal verbaasd en gaven glorie aan God. Gevuld met angst zeiden ze : « We hebben vandaag buitengewone dingen gezien! « (Lk 5, 17-26)

Genezing van een verlamde

 Op een van de dagen van Jezus’ evangelistische reis in een van de steden werden tegenstanders uit verschillende delen van Galilea en Judea uitgelokt door een slogan uit Jeruzalem. De tijd naderde dat de groeiende haat van de leiders van het volk een ramp veroorzaakte; vanaf dat moment begonnen ze te spioneren en over Jezus te waken.

De kracht van God was aan het werk om Jezus in staat te stellen alle ziekten te genezen. De zekerheid waarmee Jezus zijn tegenstanders uitdaagde. Wat Lucas de tegels noemde waren de bakstenen of platen die het terras in het oosten bedekten en die als dak van de huizen dienden. Deze uitdrukking: door de dakpannen heen, geeft aan dat ze een opening in het dak zelf hebben gemaakt.

Volgens Matteüs sprak Jezus voor het eerst deze barmhartige woorden tot de arme zieke man : « Wees blij, mijn zoon. » Mark hield deze term ook aanhankelijk.  Luke’s woord : begon, begon, markeerde het moment dat het gefluister uitbrak. Het geroezemoes ging nog enige tijd door voordat Jezus ingreep.

Diaken Michel Houyoux

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◊  Genezing van een verlamde : klik hier, om dit artikel te lezen →Lucas 5,17-26 | Gewijde Ruimte

◊ PKN Franeker: klik hier, om dit artikel te lezen →  Tekst: Lucas 5: 17-26

De kracht van… Geloof !

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Premier dimanche de l’Avent de l’année B

Posté par diaconos le 23 novembre 2020

Lectures  Is63, 16-64,7 ; Ps 79 ; 1 Co. 1, 3-9 ; Mc 13, 33-37

Temps de joie et d’espérance

 Premier dimanche de l'Avent : une bougie s'allume en attendant la naissance du Sauveur

# L’Avent (du latin adventus : avènement, arrivée du Messie) est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël, quatre dans la tradition de l’Église latine. Depuis l’instauration de ce temps liturgique, par analogie au Quadragésime du Carême, par le pape Grégoire le Grand, l’Avent représente la période où l’on se prépare à la venue du Christ, c’est-à-dire à sa naissance. Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre. Chez les Orientaux et les Mozarabes, le temps de l’Avent dure six semaines et commence entre le 11 et le 15 novembre. Dans l’Église catholique et la plupart des Églises protestantes, la couleur liturgique de cette période est le violet.

Inspirée d’une tradition de l’Allemagne du XVIe siècle, la Couronne de l’Avent fut inventée, en 1839, par le pasteur Johann Heinrich Wichern afin de contenir l’impatience des enfants qu’il éduqua ; il fabriqua alors une couronne de bois, avec dix-neuf petits cierges rouges et quatre grands cierges blancs. Chaque matin, un petit cierge fut allumé et, chaque dimanche, ce fut un grand cierge ; la coutume ne retint que les grands.

Sur la couronne de l'Avent, on place quatre bougies. Chaque dimanche du temps de l'Avent on en allume une de plus. Plus la fête approche, plus il y a de lumière. Les quatre bougies allumées sont le symbole de la lumière de Noël qui approche et qui apporte l'espoir et la paix.   Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève

Sur la couronne de l’Avent, on place quatre bougies. Chaque dimanche du temps de l’Avent on en allume une de plus. Plus la fête approche, plus il y a de lumière. Les quatre bougies allumées sont le symbole de la lumière de Noël qui approche et qui apporte l’espoir et la paix. Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève

La couronne est traditionnellement faite de branchages de sapin noués par un ruban rouge et ornée de pommes de pin, de houx, de laurier et parfois de gui. C’est également un ancien symbole signifiant plusieurs choses ; tout d’abord, la couronne symbolise la victoire, en plus de sa forme ronde évoquant le soleil et son retour chaque année, le nombre de quatre représente, en plus des quatre semaines de l’Avent, les quatre saisons et les quatre points cardinaux et la couleur verte est un signe de vie et d’espérance. Le sapin est un symbole de force et le laurier, un symbole de victoire sur le péché et la souffrance. Ces deux derniers, avec le houx, ne perdent pas leurs feuilles, et représentent ainsi l’éternité de Dieu. Les flammes des bougies, elles, sont la représentation de la lumière de Noël qui approche et qui apporte l’espoir et la paix, ainsi que le symbole de la lutte contre les ténèbres. Pour les chrétiens, cette couronne est aussi le symbole du Christ Roi, le houx rappelant les épines de la Sainte Couronne posée sur la tête du Christ. La couronne de l’Avent est traditionnellement placée sur une table avec ses quatre bougies ou sur la porte d’entrée de la maison en signe de bienvenue.

Les bougies symbolisent également les grandes étapes du Salut avant la venue du Messie ; la première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève, la seconde est le symbole de la foi dAbraham et des patriarches qui croient au don de la Terre promise, la troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas et témoigne ainsi de son alliance avec Dieu et la quatrième et dernière bougie est le symbole de l’enseignement des prophètes qui annoncèrent un règne de justice et de paix. Ou encore, elles symbolisent les quatre étapes de l’histoire humaine ; la Création, l’Incarnation, le rachat des péchés et le Jugement dernier. Actuellement lors de la messe de l’Église catholique, on allume progressivement les quatre bougies, mais le symbolisme de ces étapes est rarement exprimé. Dans les Églises orthodoxes se trouvent parfois des couronnes avec six cierges, à cause de la durée plus longue du temps de l’Avent.

En Suède, les chandelles du chandelier de l’Avent sont blanches, symbole de fête et de pureté, et la couronne est réservée pour la fête de la Sainte-Lucie, le  13 décembre. Au Canada, la couronne de l’Avent est ornée de 3 bougies violettes et d’une bougie rose ; la bougie rose étant allumée le troisième dimanche de l’Avent, elle évoque la joie de l’achèvement de l’attente. En Autriche, les cierges sont violets, signe de pénitence.

 ◊ ◊ ◊

Le temps de l’Avent est traditionnellement un temps de joie et d’espérance. L’Avent, c’est la perspective qui s’ouvre sur Noël, perspective de paix et de lumière, que le Christ vient apporter au monde. C’est aussi un temps d’attente : la visite que nous attendons n’est pas seulement la parenté et les amis, c’est aussi et surtout le Seigneur. C’est pourquoi il importe de ne pas nous endormir mais de veiller pour ne pas manquer une visite aussi importante. Il nous faut veiller frères et sœurs. Le monde nouveau adviendra à travers nos mains, le Seigneur se montre à travers nos gestes d’amour et de justice. Ne soyons pas sourds aux appels de notre monde.

 Veiller, c’est rester en attente, c’est entretenir en nous le désir d’un jour nouveau. Cela s’apprend car attendre est une attitude de pauvre. Cela rejoint la première béatitude : « Heureux ceux qui ont une âme de pauvre ! » Pourquoi encore attendre si nous possédons tout ? Pourquoi apprendre à veiller si nous n’attendons rien ? Cependant, cette attente doit être active : ce n’est pas en se croisant les bras qu’on attend la venue du Christ.

Le Christ nous enseigne à travers ses paraboles de rester éveillés, de ne pas vivre endormis, de tenir sa lampe allumée, de développer ses talents, d’aider son prochain, et non de vivre pour soi, sans penser aux autres.« Veillez donc car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra…, il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »  (Mc 13, 33-37) Mais qu’est-ce qui peut bien nous endormir, qu’est-ce qui peut faire que, quand le Seigneur viendra, il nous trouvera endormis ?

                                                                                                        Voici quelques somnifères qui nous font oublier Dieu

  1.  Il y a d’abord, les préparatifs de Noël. C’est Jésus qui vient, et non pas le Père Noël, qui est à l’origine de tout le branle-bas des fêtes : cadeaux, visites, magasinage, décorations, bonne bouffe. Nous sommes si accaparés par tous ces préparatifs qui nous font courir presque tout le temps, surtout si nous avons oublié un cadeau ou l’autre.Si nous n’y prenons garde nous risquons d’oublier le principal : Jésus qui est à l’origine du premier Noël.
  2. Il y a ensuite les divertissements et les distractions de la vie  qui risquent de nous faire oublier l’essentiel
  3. Il y a encore, cette espèce d’indifférence à Dieu et puis, il y a aussi notre bon vieux péché, comme dit Isaïe dans la première lecture. Nous avons tous nos dépendances qui nous distraient de Dieu, qui nous accaparent au point de nous faire oublier, parfois pour un bon moment, le Seigneur qui vient.

Tout cela, nous endort. C’est pourquoi le temps de l’Avent est si utile pour nous sortir de notre sommeil et nous remettre en état de veille, d’attente du Seigneur. Nous sommes invités à compter sur le Seigneur qui vient pour redonner du souffle à nos projets, pour mieux orienter la trajectoire de nos vies, pour gonfler notre vie d’espérance. Notre salut n’est pas d’abord l’œuvre de nos mains, nous répète Isaïe : « Tu étais irrité par notre obstination dans le péché, et pourtant nous serons sauvés. », crie-t-il vers Dieu. » (Is 64,4)

Le Premier motif de notre espérance est que Dieu est le premier artisan de notre salut, il est notre potier et nous sommes son argile. (Ïs 64, 7) Le deuxième motif  de notre  espérance est rappelé par Paul dans la seconde lecture : « Tenez jusqu’au bout ! Aucun don spirituel ne vous manque !  » (1Co, 7a.8a) Et le prophète Isaïe nous indique le chemin.  « Invoquer le nom du Seigneur, se réveiller pour recourir à Dieu, suivre son chemin.  » (Is 64, 6a)

 Il s’agit de faire une place au Seigneur dans notre vie, il s’agit de ne pas oublier Dieu par la prière personnelle, familiale, communautaire, par l’observance de ses commandements qui se ramènent tous à l’amour. Il s’agit de tourner notre cœur et nos mains vers le prochain, celui qui nous entoure, nos parents et nos amis, mais aussi les plus pauvres, les plus mal pris que nous auxquels nous sommes particulièrement invités à venir en aide durant ce temps d’Avent mais qui devraient occuper toujours une place privilégiée tout le temps de l’année et de notre vie. S’aimer aussi pour être disponible aux autres et à Dieu, quelle belle préparation à Noël, quelle belle manière de se tenir bien éveillés pour accueillir Celui qui vient !

Diacre Michel Houyoux

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◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  Dimanche 29 novembre 2020 1er dimanche de l’Avent

◊ Service de la Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article →   Premier dimanche de l’Avent, année B

◊ KT 42 : cliquez ici pour lire l’article → Activités, jeux caté autour de l’Avent

Abbé Philippe Laguérie : « Bien vivre le Temps de l’Avent »

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Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je retrouve la vue.

Posté par diaconos le 16 novembre 2020

ajesus

# La fille de Jaïre désigne un personnage du Nouveau Testament. Elle est la fille du chef de synagogue Jaïre (ou Jaïrus). Elle est associée à l’un des miracles de Jésus, celui de la résurrection de la fille de Jaïre, décrit dans les Évangiles synoptiques aux passages suivants : Marc 5 :21-43, Matthieu 9:18-26 et Luc 8:40-56. Chez Marc, l’épisode se conclut par l’obligation du « secret messianique ». La Femme hémorragique est un miracle de Jésus-Christ raconté dans trois Évangiles. Il est le symbole de la foi, tout comme le miracle sur la fille de Jaïre, décrit dans le même chapitre. Pour saint Pierre Chrysologue, les deux miracles racontés en même temps (celui de cette femme hémorragique et la fille de Jaïrus), sont tous les deux symboles de la foi. La foi montrée par cette femme qui se trouve juste digne de toucher le bas du vêtement du Christ ; et, la foi donnée par Jésus en accomplissant des signes évidents démontrant son lien divin, et, par ce fait, l’existence de Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il  s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu. (Lc 18, 35-43)

Guérison d’une femme malade

De retour sur la rive occidentale, Jésus fut l’objet d’un accueil empressé de la part de la foule. Un chef de la synagogue, Jaïrus, le supplia de venir dans sa maison, où sa fille unique se meurt. Il s’y rendit pressé par la foule .

La guérison obtenue, une femme, qui souffrit d’une perte de sang depuis douze ans et se trouva réduite à la misère, toucha le bord de son vêtement et fut guérie à l’instant. La guérison avouée et la foi confirmée. Jésus demanda qui le toucha. Personne ne répondit. Pierre et les disciples lui firent remarquer que les foules le touchèrent et le pressèrent.

Jésus répéta que quelqu’un le toucha, car il  connut qu’une puissance fut sortie de lui. La femme, se voyant découverte, vient en tremblant confesser son action. Jésus lui dit : Ta foi t’a sauvée, va en paix ! On vint dire à Jaïrus que sa fille mourut. Jésus affermit sa foi ébranlée par cette nouvelle, en lui affirmant que son enfant sera sauvée.

Dans la maison de Jaïrus. ceux qui se lamentèrent que l’enfant ne fut pas morte se moquèrent de lui. Jésus prit la main de la morte et, d’une voix forte, il lui commanda de se lever. Son esprit revint, et elle se leva. Jésus lui fit donner à manger et enjoignit à ses parents stupéfaits de ne pas divulguer ce miracle.

La foule, que Jésus eut laissée sur le rivage du lac de Galilée, se rassembla de nouveau, dès qu’elle put espérer son retour :  « Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. » (Mc 5, 21). Elle l’accueillit avec empressement, car tous l’attendirent.

Jésus, qui opéra une guérison difficile, trouva de nouveaux labeurs, d’autres délivrances à accomplir. D’après Matthieu qui, selon sa coutume d’abréger, réunit en un seul trait la prière du père et le message qu’il reçut ensuite, la jeune fille aurait été déjà morte.

Marc et Luc firent connaître l’âge de cette enfant, et ce dernier nous apprend qu’elle fut fille unique, circonstance qui rendit plus cruelle la détresse du père.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi ; cliquez ici pour lire l’article → Que veux-tu que je fasse pour toi ? Seigneur, que je retrouve la vue

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Que veux-tu que je fasse pour toi? Pasteur Mohammed SANOGO

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Праздник Всех Святых – Торжественность

Posté par diaconos le 28 octobre 2020

Празднование Собора всех святых, в земле Российской просиявших

День всех святых у православных

 Из Евангелия Иисуса Христа, по словам святого Матфея

В то время, увидев толпу, Иисус поднялся на гору. Он сел, и ученики пришли к Нему. Потом, открыв рот, он научил их. Он сказал : « Блаженны нищие сердцем, ибо их есть Царство Небесное ». Блаженны плачущие, ибо они будут утешены. Блаженны кроткие, ибо они наследуют землю. Блаженны алчущие и жаждущие праведности, ибо они будут довольны. Блаженны милосердные, ибо они получат милость. Блаженны чистые сердцем, ибо они увидят Бога. Блаженны миротворцы, ибо они будут наречены сынами Божиими. Блаженны гонимые за праведность, ибо их есть Царство Небесное. Блаженны оскорбленные и гонимые и всячески неправедно злословящие вас за Меня. Радуйся и веселись, ибо велика твоя награда на небесах.  » (Мф 5, 1-12а)


Yчение Христа

Иисус, поднявшись на высокое плато на горе, начал учить толпы, выстраивающиеся вокруг Него. В восьми блаженствах он провозгласил счастье и указал на качества людей, которые разделят царство обоих. Прежде всего, это те, кто жаждет духовных благ этого царства: те, кто беден духом, кто смиренно владеет этим царством ; те, кто скорбит и находит утешение; кроткие и кроткие, которые своей кротостью обретут землю; жаждущие и жаждущие праведности, которые увидят, что их страстное желание удовлетворено. Есть также и те, кто обладает диспозицией и находится в состоянии членов Царства: милосердные, которые получат милость; чистые сердцем и увидят Бога; приносящие мир и называемые сынами Божьими; гонимые за праведность, и чья награда будет велика.

Призвание детей царства – быть солью земли, которая никогда не должна терять свой аромат, свет мира, который никогда не должен быть сокрыт. Свет мира никогда не должен быть скрыт. Пусть же этот свет сияет во славу Божию !

В четвертой главе Матфей описал толпы народа, которые, привлеченные исцелениями, совершенными Иисусом, и силой Его Слова, следовали за Ним со всех окрестностей, даже из Иерусалима и Иудеи. Исцеления и чудеса, свидетелями которых они стали, подготовили их к удивительным словам, которые они услышали.

Как они могли думать, что счастливы те, кто переживает и здравый смысл, провозглашают себя несчастными, если они не задумывались о чудесных избавлениях, которые Иисус приготовил для них ? Гора, вопреки статье, не обозначает какую-либо определенную высоту, но, в целом, высоту, в отличие от равнины. Таким образом, жители долин сказали: идите на гору, не указывая особого места.

Традиция была более точной, чем евангелисты; она размещает Гору Блаженных недалеко от города Тверии, расположенного на краю озера этого названия. За горой, которая доминирует в Тверии, находится широкое плато, плавно наклоненное вверх по склону скалы, образующей ее вершину. Именно на этом камне Иисус провел ночь в молитве, а на рассвете Он призвал учеников и выбрал себе апостолов.

Затем Он спустился рядом с толпой, ожидая Его на плато, и именно оттуда Он учил народ. По словам Матфея, Иисус сошёл, и Он просто говорил об этом. По словам Матфея, он поднялся на гору с народом. Лука сообщил еще одну деталь: Иисус сперва взошел на вершину, а затем спустился на плато.

У подножия скалы, на вершине плато, находилась небольшая платформа, своего рода естественная кафедра, с которой легко можно было видеть и слышать большое количество людей. Именно оттуда Иисус дал свое учение. В этой речи были изложены духовные и возвышенные принципы Царства, которое Иисус только что основал, и оно не могло быть понято всеми, и оно не могло практиковаться, кроме тех, кто был одушевлен духом этого Царства; но Иисус говорил и учил с расчетом на будущее.

Его Слово было откровением, и когда Его дело будет закончено, это слово станет светом и жизнью в сердцах искупленных. « Открой уста » – это еврейское слово, указывающее на торжественность действия, святую свободу слова : « Молись за меня, чтобы, когда я открою уста мои, было дано мне слово, чтобы я с уверенностью открыл тайну Евангелия ». « (Ефесянам 6, 19)

Здесь евангелист блестяще делает предисловие, чтобы показать, как Иисус готовится проповедовать: он поднимается на гору, садится, открывает свои уста; это для того, чтобы человек почувствовал серьезность своего поступка. – Лютер
Манера, в которой Матфей ввел эту проповедь, показала, что он привёл от Иисуса торжественный и продолжительный разговор. И разве не в природе того, что Иисус, исцеляя больных и утешая больных, рассказывал народу, следовавшему за Ним, о великих и вечных нравственных принципах Своего царствования ? Он делал это с той свободой ритма, которая способствовала импровизированному обучению, которое исходило из источника, но которое в целом не лишено большого единства.

Так начинается Спаситель. Это прекрасный, нежный, любящий вход в его учение и проповедь. Он действует не по приказам, угрозам и ужасам, как Моисей или доктор закона, но самым ласковым образом, наиболее подходящим для привлечения сердец, и милосердными обещаниями. (Luther)

Эта любовь, однако, имеет глубокую серьезность, ибо те, кого Иисус объявил счастливыми, были очень несчастны в глазах мира. Они были счастливы только благодаря обещанию, которое сопровождает и мотивирует каждое из этих заявлений. Бедные духом – это те, кто чувствует себя бедными в своей внутренней жизни, морально и духовно бедными, а потому жаждет получить истинное богатство души.

Дух – это способность, с помощью которой мы вступаем в отношения с Богом и осознаем нравственную жизнь : « Бодрствуйте и молитесь, чтобы не впасть в искушение; дух хочет, а плоть слаба ». (Матф. 26, 41) Это ощущение бедности перед Богом – еще не покаяние, а глубокое, мучительное смирение, которое ведет к нему (сравните : « Ибо так говорит Всевышний, жилище Которого вечно, и имя Которого свято; Я живу в высоких местах и в святости ; но Я с человеком раскаявшимся и смиренным, дабы возродить духи смиренным, да возродить сердца раскаявшихся » (Матф. 26: 41). « (Ис. 57:15) Это слово обозначает временную бедность, реализованную в мыслях, если не в действительности.

« Бедные духом – это все, кто имеет дух, отделенный от благ земли » (Горбун), и он добавил : « Господи ! Я отдаю тебе все : я отдаю все, чтобы иметь долю в этом королевстве ! Я отворяю себя от сердца и духа, и когда тебе будет угодно, чтобы ты действительно отворился от меня, я подчиняюсь ему (размышления над Евангелием). « 

При таком понимании первая блаженство Матфея в точности соответствует первой блаженству Луки и не имеет значения, почти идентичного четвертому : « Блаженны алчущие и жаждущие праведности ». Будь то духовная нищета или мирская нищета, смирение или отстранённость, или и то и другое одновременно, имеет такую ситуацию, которая отвечает обетованию, или, скорее, положительному и действительному утверждению: ибо для них есть Царство Небесное.

Тот, кто оплакивает или скорбит, печаль не относится исключительно к тем, кто плачет о своих грехах: в них есть унизительное чувство моральной бедности, их печаль производит покаяние для спасения : « Ибо печаль по Богу производит покаяние для спасения, из которого никто никогда не кается, в то время как печаль мира производит смерть » (ст. 1). « (2 Кор. 7-10) Поэтому они будут утешены, ибо эта скорбь ведет их к источнику прощения, мира и жизни.

Блаженны кроткие, ибо они наследуют землю. Эта кротость, эта капитуляция по воле Божьей, в присутствии насилия, несправедливости и ненависти, порождается в них смиренным и печальным чувством того, чего им не хватает. Это подразумевает отказ от преимуществ и радостей этого мира ; но в результате великолепной компенсации, те, кто практикует это, унаследуют землю.

Земля обетованная, Ханаан, воспринимается в духовном смысле и означает родину свыше, Царство Божье, которое закрепляется за кроткими : « Итак, давайте опасаться, пока еще стоит обетование о входе в место Его покоя, чтобы никто из вас не опоздал. « (Евреям 4, 1) Хотя это обещание не будет полностью выполнено до последнего дня.

Милосердными являются те, кто думает не только о собственных страданиях, но и сочувствует страданиям других людей. Нужно чувствовать собственные страдания, страдать самому себе, чтобы быть в состоянии сочувствовать страданиям других людей. Человек должен был стать объектом безграничной любви Божьей, чтобы иметь возможность любить других и практиковать к ним милосердие.

Это двойная мысль, которая связывает эту блаженство с предыдущими. С ними связано и то, что те, кого Иисус призвал к счастью Своих учеников, все равно должны будут получить милость в день высшего суда, ибо хотя они уверены в Царстве Небесном, хотя и утешены и исполнены справедливости, в их жизни останется еще много неудач и несовершенств, которые нужно будет покрыть.

Он будет прощен им и помилует их, как они проявили милосердие. Сердце, согласно Писанию, является органом нравственной жизни. Быть чистым сердцем – это, в отличие от внешних дел, быть свободным от всякого осквернения, лжи, несправедливости и зла в этом интимном центре мыслей и чувств. Это не нравственное состояние человека : « Ибо от сердца исходят злые помыслы: убийства, прелюбодеяние, проступки, воровство, лжесвидетельство, клевета » (Матф. 15,  19).

Как он достигнет такой чистоты? После того, как Иисус завершил Свое дело искупления. Поскольку каждое обетование в совершенстве исполняет диспозицию, описанную в каждом из этих блаженств, то те, кто чист сердцем, счастливы, потому что увидят Бога. То есть, они будут жить в Его общении, и однажды сразу же увидят Его в высшей красоте Его совершенства, неиссякаемом источнике небесного блаженства.

Те, кто заключает мир. Те, кто сами не только миролюбивы, но и, обретя покой, стремятся приобрести его для других и восстановить его среди людей, где он встревожен. Они счастливы, потому что будут призваны тем сладким и славным титулом: сыны Божьи. Это название выражает глубокую реальность ; ибо, как эти сыны Божьи приносят мир, они имеют подобие своего Отца, Который есть Бог мира.

Поэтому правосудие ничем не отличается от того другого термина : « из-за меня ». Христос – представитель, обладатель, распространитель правосудия. Те, кто гонимы из-за Иисуса, счастливы, потому что для них есть Царство Небесное. В восьмом блаженстве Иисус вернулся к первому, завершив тем самым гармоничный цикл переживаний и обетований. Первые четыре предназначены для тех, кто ищет в своих глубочайших нуждах, последние четыре – для тех, кто нашел и уже действует в Царстве Божьем.

Каждое обетование, источник (счастья !) счастья, точно и обильно реагируя на каждое описанное состояние ума, сияет лучиком славы Царства Небесного: к страдающим, утешению; к кротким, обладающим землей ; к голодным, пресытившимся ; к милосердным, милосердным; к чистым сердцем, к зрению Божьему; к тем, кто приносит мир, прекрасное звание детей Божьих. Но в первом и последнем блаженстве Иисус, Владыка Царства Небесного, полностью отдает его нищим и гонимым ; и только там Он говорит не в будущем, но в настоящем : это их Царство.

Награда, которая ни в коей мере не ослабляет истину спасения по благодати, по вере, велика пропорционально той верности и любви, с которой ученики Иисуса страдали за Него. Однако ни один христианин не ищет этой награды, кроме Бога и счастья в служении Ему, без которого он потерял бы то, что делает его великим и кротким. Иисус показал гонимым ученикам повод для радости в их мыслях, ибо у них было такое сходство с идущими перед ними пророками : « И сказал Илия народу: Я остался один от пророков Господних, и есть четыреста пятьдесят пророков Ваала ». (1 R 18, 22)

Дикон Michel Houyoux

♥ День всех Святых. Смысл святости

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