Mardi de la trentième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 31 octobre 2023

Parabole du grain de moutarde

La parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19).

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec des  propriétés de reprise dangereuses..

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : «À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches.»

Il dit encore : «À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu. Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.» (Lc 13, 18-21)

Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes.

Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets.

Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre.

Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur.

Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : par le prophète Isaïe.

Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe.

Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin.

Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →Parabole de la graine de moutarde

◊ Éveille ta foi : cliquez ici pour lire l’article → Paraboles de Jésus

Vidéo La graine de moutarde → https://youtu.be/qZmjlUXfJC4

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Trentunesima domenica del Tempo Ordinario – Anno A

Posté par diaconos le 30 octobre 2023

1. Perché il Signore Gesù maledisse i farisei e qual era l'essenza dei  farisei | VANGELO DELLA DISCESA DEL REGNO


# I farisei erano un gruppo religioso e politico di ferventi ebrei che, insieme ai sadducei e agli esseni, emerse in Palestina durante il periodo asmoneo, intorno alla metà del II secolo a.C., in risposta all’ellenizzazione voluta dalle autorità del tempo. Autore della Torah orale, che anticipa il rabbinismo, questo movimento faceva parte del giudaismo del Secondo Tempio, di cui influenzò lo sviluppo. Si estinse verso la fine del I secolo e ne abbiamo notizia attraverso varie fonti, i cui studi rinnovati dalla fine del XX secolo hanno evidenziato la difficoltà di comprenderne la complessità. Il loro movimento è noto come farisaismo o fariseismo.

Dall’applicazione rigorosa dei criteri di storicità alle fonti e dall’atteggiamento più scettico degli esegeti nei loro confronti, le informazioni considerate attendibili sul movimento farisaico si sono notevolmente ridotte; così, paradossalmente, questo progresso esegetico ha reso più sfumati e meno certi i contorni del movimento. È ora necessario esaminare separatamente ciascuna di queste fonti, tenendo conto del periodo e del contesto in cui sono state scritte.

I punti di convergenza tra fonti così varie e con interessi divergenti costituiscono un argomento favorevole almeno per stabilire la storicità del farisaismo, a proposito del quale bisogna però ammettere che in ultima analisi sappiamo ben poco di questo gruppo nodale nei tentativi di ricostituzione del giudaismo nel periodo del Secondo Tempio. Esistono tre fonti principali sul movimento farisaico, nessuna delle quali è priva di problemi.

Cronologicamente, si tratta degli scritti neotestamentari dei primi credenti in Gesù di Nazareth, redatti in greco tra il 50 e il 100 d.C., delle opere dello storico ebreo Flavio Giuseppe, che scrisse in greco alla fine del I secolo – è la fonte principale – e della letteratura rabbinica, più in particolare la Mishna e la Tosefta datate tra il 200 e il 220. Più recentemente, una parte significativa della ricerca contemporanea ha incluso tra le fonti alcuni Rotoli del Mar Morto, che menzionano un gruppo noto come i cercatori di fulmini o di lusinghe, identificabili con i Farisei

 Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Matteo

In quel tempo, Gesù parlò alle folle e ai suoi discepoli dicendo : « Gli scribi e i farisei insegnano dal pulpito mosaico. Qualsiasi cosa vi dicano, fatela e osservatela. Ma non date retta alle loro opere, perché dicono e non fanno. »

 Legano fardelli pesanti e difficili da portare e li mettono sulle spalle della gente, ma loro stessi non vogliono muovere un dito.Fanno di tutto per essere notati dalla gente : allargano i loro filatteri e allungano le loro frange; amano i posti d’onore nelle cene, i posti d’onore nelle sinagoghe e i saluti nelle piazze ; amano essere chiamati Rabbi dalla gente.

Quanto a voi, non permettete a nessuno di chiamarvi Rabbi, perché avete un solo maestro che vi insegna e siete tutti fratelli. Non chiamate nessuno sulla terra padre vostro, perché avete un solo Padre, quello che è nei cieli.
Non fatevi chiamare maestri da nessuno sulla terra, perché avete un solo maestro, Cristo. Chi si esalta sarà umiliato e chi si umilia sarà esaltato (Mt 23,1-12).

Discorsi contro gli scribi e i farisei


Ai farisei fu conferita l’autorità di successori di Mosè. Era quindi convenuto obbedire ai loro precetti, ma bisognava stare attenti a non seguire il loro esempio, perché non mettevano in pratica ciò che insegnavano, ma si accontentavano di gravare sugli altri. Qualsiasi cosa facessero, la facevano per essere notati e lodati dagli altri.

Alla stolta vanità dei farisei, Gesù contrappone l’atteggiamento umile che prescrive ai suoi discepoli : non si facciano chiamare Rabbì, Padre, Direttore, perché sono tutti uguali davanti a Dio; il più grande tra loro sia il servo di tutti; chi si umilia sarà esaltato.

 Gesù ha messo a tacere i suoi avversari. Formulò la loro condanna : questo discorso fu rivolto prima alle folle e ai discepoli, che Gesù voleva proteggere dallo spirito dei capi del popolo, poi prese di mira questi ultimi, di cui smascherò e censurò i vizi in una serie di apostrofi taglienti.Matteo è il solo a riportare questo discorso ; Marco e Luca ne riportarono solo alcuni frammenti, che collocarono in altre occasioni come la critica moderna attribuisce a Matteo.

« È molto appropriato che in questo momento Gesù esprima tutto il suo pensiero sui suoi avversari » (De Wette).« Questo discorso è così pieno di vita e di unità che non c’è dubbio che sia stato pronunciato in questo modo, anche se forse contiene alcuni elementi presi in prestito da altri discorsi di Gesù ». (Meyer)La cattedra di Mosè si riferisce all’attività e all’autorità che Mosè esercitava come legislatore e guida del popolo. Essi sedevano su questa cattedra come successori del grande servo di Dio. I rabbini usavano la stessa espressione per dire che un maestro succedeva a un altro nell’insegnamento.

Poiché gli uomini di questo partito avevano mostrato fino ad allora una crescente ostilità nei confronti di Gesù, poiché avevano resistito ai suoi avvertimenti e avevano progettato di impadronirsi di lui, egli rinunciò a ogni considerazione nei loro confronti e ruppe con loro. Gli scribi, simili in tutto e per tutto ai farisei, avevano preso la stessa posizione.Erano i sopherim dell’Antico Testamento, gli uomini dei libri. Nei Vangeli sono chiamati scribi, o legalisti, o maestri della legge, perché l’oggetto principale dei loro studi era la legge di Mosè in sé e nelle sue varie applicazioni alla vita del popolo.

Poiché questa legge era sia religiosa che civile, gli scribi erano allo stesso tempo teologi e giureconsulti. Spesso venivano nominati con i farisei, perché la maggior parte di loro apparteneva a quella setta, o con i capi sacerdoti, di cui erano consiglieri nell’applicazione della legge e nei casi di coscienza. Gli scribi ebbero sempre un ruolo molto attivo nell’opporsi a Gesù. Lo spiavano, criticavano la sua condotta e cercavano di sorprenderlo con domande insidiose. La maggior parte degli interpreti pone diverse restrizioni a questa raccomandazione di Gesù, dato che gli scribi e i farisei potevano insegnare cose false che, in questo caso, i discepoli non dovevano né osservare né fare.

Gesù supponeva che essi insegnassero la Legge di Mosè sul pulpito dove sedevano. Legare pesi è un’espressione figurata che significa : raccogliere in un unico corpo tutti i comandamenti della legge, con le innumerevoli e minuziose prescrizioni cerimoniali che i farisei vi avevano aggiunto, per esigerne l’osservanza. Questi fardelli, pesanti e difficili da portare, dove né la grazia né l’amore aiutavano a portarli, i farisei li imponevano agli altri; ma, lungi dal prenderli su di sé, non li suscitavano nemmeno con il dito. « E tutte le loro opere le fanno per essere visti dagli uomini; infatti allargano i loro filatteri e allungano le frange delle loro vesti ». (Mt 23,5)

Gesù citò questi dettagli come esempi del loro vano e ipocrita desiderio di essere visti dalla gente. I filatteri, ancora in uso tra gli ebrei, sono strisce di pergamena su cui sono scritte parole delle Scritture. Durante la preghiera venivano attaccati al braccio sinistro o alla fronte. Per questo gli ebrei chiamavano queste pergamene tephillim, preghiere« ,A questi oggetti si attribuiva anche l’idea superstiziosa di amuleto o talismano. Li fecero più narghilé« , disse Gesù, « per essere ancora più sicuri di essere visti dalla gente. Le frange, una specie di nappina che i Giudei portavano sul bordo dei loro mantelli, le hanno associate a un’idea religiosa.

Rabbi significa maestro o dottore. Il titolo di padre, inteso in senso morale spirituale, è più alto di quello di maestro e indica una maggiore dipendenza dalla persona a cui è attribuito. Se Dio solo è il Padre di coloro che genera con il suo Spirito per una nuova vita, Cristo solo è il direttore di coloro che conduce con la sua parola e con il suo esempio nelle vie di questa nuova vita. Tutti questi titoli: maestro, padre, direttore, se applicati alle persone, non fanno altro che privare Dio e il suo Cristo della gloria che spetta loro. È così che nascono i partiti e le sette.

Questi segni di adulazione umana sono entrati nella Chiesa cristiana proprio come un tempo tra gli ebrei. Dall’umiltà alla grandezza, dall’umiliazione alla gloria: questo è il cammino verso il regno di Dio, il cammino che Gesù ha seguito, l’unico possibile per i suoi discepoli. Rivolgendosi direttamente agli scribi e ai farisei e gridando loro per sette volte : « Guai a voi ! » Gesù censura tutta l’ipocrisia del loro comportamento: l’ipocrisia della loro posizione di guida del popolo: essi stessi non entravano nel regno dei cieli e lo chiudevano agli altri.

 L’ipocrisia del loro comportamento faceva sì che le anime si perdessero più sicuramente. L’ipocrisia della casistica che applicavano ai giuramenti. L’ipocrisia del loro formalismo, che osservava le minuzie della legge e trascurava i doveri più importanti. L’ipocrisia di pulire l’esterno e lasciare sporco l’interno. Tutta questa ipocrisia li rendeva come sepolcri imbiancati. Li ha portati a costruire i sepolcri dei profeti.

Con accenti dolorosi, Gesù esprime la profonda pietà che prova per questa Gerusalemme che ha ucciso i profeti. Ricordò gli inutili sforzi che aveva fatto per attirarla a sé; le annunciò la sua rovina e le disse che non lo avrebbe rivisto fino al giorno in cui avrebbe accolto il suo ritorno nella gloria.

Il diacono Michel Houyoux

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Pa
olo Scquizzalo : clicca qui per leggere l’articolo → OMELIA 31a Domenica Tempo Ordinario. Anno A


Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XXXI Domenica del Tempo Ordinario (Anno A)


Video Padre Fernando Armellini https://youtu.be/9c6B_-Ug81Y

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Lundi de la trentième semaine du Temps ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 30 octobre 2023

Des chefs religieux, en colère, regardent Jésus guérir une femme malade

Jésus guérit une femme  possédée par un espris mauvais

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit an ;elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : «Femme, te voici délivrée de ton infirmité.» Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite. et rendait gloire à Dieu.

Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : «Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là,et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : «Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ?»

À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. (Lc 13, 10-17)

Guérison d’une malade le jour du sabbat

Jésus enseigna dans une synagogue un jour du sabbat, lorsque survint une femme courbée par un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans. Jésus lui annonça sa guérison et lui imposa les mains. Elle se redressa, et glorifia Dieu. Le chef de la synagogue invita les assistants à amener leurs malades les six jours de la semaine, et non le sabbat. Jésus rappela à ces hypocrites qu’ils détachèrent le jour du sabbat leurs bêtes pour les abreuver, et il n’aurait pas le droit de délivrer cette fille d’Abraham du lien qui la retint depuis dix-huit ans !

Jésus conclut de l’acte qu’il vint d’accomplir la puissance du royaume, et il la représenta dans deux paraboles :  la parabole du grain de sénevé qui montra la puissance de l’extension du royaume et la parabole du levain qui révéla sa puissance de transformation. Quelqu’un rapporta à Jésus la nouvelle que Pilate  fit massacrer des Galiléens. Jésus déclara que ceux-ci ne furent pas plus coupables que les autres, et que la repentance fut pour tous la condition du salut.

Il ajout la mention des victimes de la tour de Siloé, et réitéra son affirmation de la nécessité de la repentance. Jésus illustra cette vérité et l’appliqua au peuple d’Israël dans son ensemble par la parabole du figuier planté dans la vigne, qui, durant trois ans, ne donna pas de fruit, et qui fut menacé d’être coupé. Sur l’intercession du vigneron, le propriétaire consentit à le laisser une année encore.

Un esprit d’infirmité est un état maladif attribué à un mauvais esprit. Jésus lui-même confirma cette opinion. Le mal parut avoir eu son siège dans le système nerveux ; de là une contraction qui tint cette pauvre femme courbée, et cela depuis dix-huit ans !

La vue de cette longue souffrance émut la compassion de Jésus. Sans attendre que la malade invoqua son aide et lui demanda la guérison, il l’appela à lui et prononça la parole puissante : «Tu es délivrée !»

Jésus lui imposa les mains, afin d’entrer en communication avec elle, pour rendre à son cœur le calme et la confiance, aussi bien que la force à sa volonté débile. La reconnaissance de la malade éclata en des paroles d’actions de grâce, par lesquelles elle glorifia Dieu.

Ce président de la synagogue, adressa ses reproches à la foule, et indirectement à Jésus qu’il n’osa pas attaquer en face.

Cet acte de puissance dont il fut témoin lui imposa quelque retenue, et il craignit d’exciter l’indignation des autres témoins de cette scène. Dans son aveugle attachement à la légalité, il en appela au quatrième commandement, et il ne s’aperçut pas que les termes mêmes dont il se servit rendirent un éclatant témoignage à la réalité des œuvres de Jésus.

«Hypocrites !», par ce mot, Jésus prononça un jugement sévère à là fois sur le chef de la synagogue et sur tous ceux qui furent animés du même esprit pharisaïque. Leur hypocrisie consista à s’accorder une grande latitude dans l’observation du sabbat, quand il s’agissait de leurs propres intérêts, et à l’appliquer strictement, quand il s’agissait des intérêts du prochain.

Jésus justifia son apparente violation du sabbat par une double considération : cette pauvre femme fut fille d’Abraham, appartenant au peuple de Dieu, et animée de l’esprit du patriarche dont elle descendit ; et malgré cela, Satan, le prince des ténèbres, la tint liée depuis si longtemps ! Ne fallut-t-il pas, même le jour du sabbat, lui arracher sa victime, et la rendre à la liberté aussi bien qu’à la santé ? Confusion des adversaires, joie de la foule qui suivit Jésus avec confiance, tels furent les effets de ses œuvres et de ses paroles. Ainsi triompha sa cause et avança son règne.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Ne fallait-il pas délivrer cette femme de ce lien le jour fu Sabbat ?

◊ Centre Romand de l’apostolat mondial de Fatima : cliquez ici pour lire l’article → Délivrés des liens du péché par la croix du Christ

Vidéo Guérison le jour du Sabba https://youtu.be/HRfxp2dqtqU

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Trente et unième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 29 octobre 2023

Trente et unième dimanche du Temps Ordinaire – Année A dans Catéchèse

Jésus et les pharisiens

# Les pharisiens constituèrent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu avec les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., en réponse à l’hellénisation voulue par les autorités d’alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l’évolution. S’éteignant vers la fin du Ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du XXe siècle ont souligné la difficulté d’en cerner la complexité. Leur courant est appelé pharisaïsme ou pharisianisme..

wDepuis l’application stricte de critères d’historicité aux sources et l’attitude plus sceptique des exégètes à leur égard, les informations considérées comme fiables sur le mouvement pharisien se sont fortement réduites ; ainsi, paradoxalement, ces progrès exégétiques ont rendu les contours du mouvement plus flous et moins certains. Il convient désormais d’examiner séparément chacune de ces sources en tenant compte de l’époque et du contexte singulier de leur rédaction.

 Les points de convergence entre des sources aussi variées et aux intérêts divergents constituent un argument favorable au moins à l’établissement de l’historicité du pharisianisme à propos duquel il faut cependant admettre que nous connaissons en définitive peu de choses pour un groupe aussi nodal dans les tentatives de reconstitution du judaïsme de la période du Second Temple,. Il existe trois sources principales concernant le mouvement pharisien, qui ne sont aucune sans poser de problèmes.

wChronologiquement, il s’agit des écrits néotestamentaires des premiers croyants en Jésus de Nazareth, rédigés en grec dans les années 50 à 100 de notre ère, des œuvres de l’historiographe juif Flavius Josèphe, qui écrit en grec à la fin du premier siècle — il constitue la source principale ainsi que de la littérature rabbinique, plus particulièrement la Mishna et la Tosefta datées des années 200 à 220. Plus récemment, une partie significative de la recherche contemporaine a rangé certains Manuscrits de la mer Morte au nombre des sources, où est mentionné un groupe dénommé chercheurs d’allègement ou de choses flatteuses qui serait à identifier aux Pharisiens.

wÉvangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,  et il déclara : «Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le.

Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.

Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.

Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. (Mt 23, 1-12)

Discours contre les scribes et les pharisiens

Les pharisiens furent revêtus de l’autorité de successeurs de Moïse. Il convint donc d’obéir à leurs préceptes, mais il fallut se garder de suivre leur exemple, car ils ne pratiquèrent pas ce qu’ils enseignèrent, ils se contentèrent de charger les autres. Tout ce qu’ils firent, ils le firent pour être remarqués et vantés par les personnes.

À la sotte vanité des pharisiens, Jésus opposa l’attitude humble qu’il prescrivit à ses disciples : qu’ils ne se fassent pas appeler Rabbi, Père, Directeur, car ils furent tous égaux devant Dieu ; le plus grand parmi eux fut le serviteur de tous ; celui qui s’abaissera sera élevé.

Jésus  réduisit ses adversaires au silence. Il formula leur condamnation : ce discours s’adressa d’abord aux foules et aux disciples , que Jésus voulut prémunir contre l’esprit des principaux du peuple, puis il prit à partie ces derniers, dont il démasqua et censura les vices dans une suite d’apostrophes foudroyantes.Matthieu seul donna ce discours, Marc et Luc n’en citèrent que quelques fragments, qu’ils placèrent en d’autres occasions comme la critique moderne prêtée à Matthieu.

«Il est tout à fait dans la situation qu’à ce moment Jésus exprime toute sa pensée sur ses adversaires.» (De Wette)

«Ce discours est plein de vie et d’unité qu’on ne saurait douter qu’il n’ait été prononcé ainsi, bien que peut-être il renferme quelques éléments empruntés à d’autres discours de Jésus.» (Meyer)

La chaire de Moïse désigne l’activité et l’autorité que Moïse avait exercées comme législateur et conducteur du peuple. Ils s’assirent dans cette chaire comme successeurs du grand serviteur de Dieu. Les rabbins employèrent la même expression pour dire qu’un maître succéda à un autre dans son enseignement.

Comme les hommes de ce parti avaient manifesté jusqu’ici une hostilité croissante envers Jésus, comme ils avaient résisté à ses avertissements et arrêté le projet de se saisir de lui, il renoncèrent à tout ménagement à leur égard et rompit  avec eux. Les scribes, en tout semblables aux pharisiens, avaient pris la même position.

Ce furent là les sopherim de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les hommes des livres. Dans les évangiles, ils sont appelés scribes, ou légistes, ou docteurs de la loi, parce que le principal objet de leurs études était la loi de Moïse en elle-même et dans ses applications diverses à la vie du peuple.

Comme cette loi était à la fois loi religieuse et loi civile, les scribes étaient en même temps théologiens et jurisconsultes. Ils furent souvent nommés avec les pharisiens, parce que la plupart d’entre eux appartenaient à cette secte, ou avec les principaux sacrificateurs, dont ils étaient les conseillers dans les applications de la loi et dans les cas de conscience.

Les scribes prirent toujours une part très active dans l’opposition contre Jésus. Ils l’épièrent, ils blâmèrent sa conduite  ils cherchèrent à le surprendre par des questions insidieuses. La plupart des interprètes firent des restrictions diverses à cette recommandation de Jésus, attendu que les scribes et les pharisiens pouvaient enseigner des choses fausses que, dans ce cas, les disciples ne devaient ni garder, ni faire.

Jésus supposa qu’ils enseignèrent la loi de Moïse, dans la chaire où ils s’installèrent. Lier des fardeaux est une expression figurée qui signifie : rassembler en un corps tous les commandements de la loi, avec les innombrables et minutieuses prescriptions cérémonielles que les pharisiens y avaient ajoutées, pour en exiger l’observation.

Ces fardeaux pesants et difficiles à porter, là où ni la grâce ni l’amour n’aidait à les porter, les pharisiens les imposaient à d’autres ; mais, bien loin de s’en charger eux-mêmes, ils ne les remuaient pas même du doigt. «Et toutes leurs œuvres, ils les font pour être vus des hommes ; car ils élargissent leurs phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements.» (Mt 23, 5)

Jésus cita ces détails comme des exemples de leur désir vaniteux et hypocrite d’être vus des gens. Les phylactères, encore en usage chez les Juifs, sont des bandes de parchemin, sur lesquelles sont écrites des paroles de l’Écriture. Pendant la prière, on les attachait au bras gauche ou sur le front.. De là vint que les Juifs appelèrent ces parchemins tephillim, prières.

Ils attachèrent aussi a ces objets l’idée superstitieuse d’une amulette ou d’un talisman. Ils les élargirent, dit Jésus, afin d’être plus sûrs encore d’être vus des gens. Les franges, une espèce de houppe que les Juifs portaient au bord de leurs manteaux,  Ils y attachaient une idée religieuse.

Rabbi signifie maître ou docteur. Le titre de père, pris dans un sens moral spirituel, est plus élevé que celui de maître et indique une plus grande dépendance à l’égard de celui à qui il est attribué.

Si Dieu seul est le Père de ceux qu’il engendre par son Esprit pour une vie nouvelle, Christ seul est le directeur de ceux qu’il conduit par sa parole et par son exemple dans les voies de cette vie nouvelle. Tous ces titres : maître, père, directeur, ne font, appliqués à des personnes, que dérober à Dieu et à son Christ la gloire qui leur appartient. C’est par là que se fondent les partis et les sectes.

Ces signes d’adulation humaine s’introduisirent dans l’Église chrétienne aussi bien que jadis parmi les Juifs. Par la petitesse à la grandeur, par l’humiliation à la gloire, telle est la voie du royaume de Dieu, celle que Jésus a suivie, la seule possible pour ses disciples.

Apostrophant directement les scribes et les pharisiens et leur criant sept fois : Malheur à vous ! Jésus censura toute l’hypocrisie de leur conduite : l’hypocrisie de leur position de conducteurs du peuple : ils n’entrèrent pas eux-mêmes dans le royaume des cieux et en fermèrent l’accès aux autres  L’hypocrisie de leur conduite aboutit à perdre les âmes plus sûrement.

L’hypocrisie de la casuistique qu’ils appliquèrent aux serments. L’hypocrisie de leur formalisme, qui observa les minuties de la loi et négligea les devoirs les plus importants. L’hypocrisie qui consiste à nettoyer le dehors, et à laisser souillé le dedans. Toute cette hypocrisie les rendit semblables à des sépulcres blanchis. Elle les amenèrent à bâtir les tombeaux des prophètes.

Jésus exhala en des accents douloureux la profonde pitié qu’il ressentit pour cette Jérusalem qui tua les prophètes. Il rappela les efforts inutiles qu’il  fit pour l’attirer à lui ; il lui annonça sa ruine et lui déclara qu’elle ne le reverra plus jusqu’au jour où elle saluera son retour dans la gloire.

Diacre Michel Houyoux

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