Lundi de la trentième semaine du Temps ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 30 octobre 2023

Des chefs religieux, en colère, regardent Jésus guérir une femme malade

Jésus guérit une femme  possédée par un espris mauvais

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit an ;elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : «Femme, te voici délivrée de ton infirmité.» Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite. et rendait gloire à Dieu.

Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat, prit la parole et dit à la foule : «Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là,et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : «Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ?»

À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. (Lc 13, 10-17)

Guérison d’une malade le jour du sabbat

Jésus enseigna dans une synagogue un jour du sabbat, lorsque survint une femme courbée par un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans. Jésus lui annonça sa guérison et lui imposa les mains. Elle se redressa, et glorifia Dieu. Le chef de la synagogue invita les assistants à amener leurs malades les six jours de la semaine, et non le sabbat. Jésus rappela à ces hypocrites qu’ils détachèrent le jour du sabbat leurs bêtes pour les abreuver, et il n’aurait pas le droit de délivrer cette fille d’Abraham du lien qui la retint depuis dix-huit ans !

Jésus conclut de l’acte qu’il vint d’accomplir la puissance du royaume, et il la représenta dans deux paraboles :  la parabole du grain de sénevé qui montra la puissance de l’extension du royaume et la parabole du levain qui révéla sa puissance de transformation. Quelqu’un rapporta à Jésus la nouvelle que Pilate  fit massacrer des Galiléens. Jésus déclara que ceux-ci ne furent pas plus coupables que les autres, et que la repentance fut pour tous la condition du salut.

Il ajout la mention des victimes de la tour de Siloé, et réitéra son affirmation de la nécessité de la repentance. Jésus illustra cette vérité et l’appliqua au peuple d’Israël dans son ensemble par la parabole du figuier planté dans la vigne, qui, durant trois ans, ne donna pas de fruit, et qui fut menacé d’être coupé. Sur l’intercession du vigneron, le propriétaire consentit à le laisser une année encore.

Un esprit d’infirmité est un état maladif attribué à un mauvais esprit. Jésus lui-même confirma cette opinion. Le mal parut avoir eu son siège dans le système nerveux ; de là une contraction qui tint cette pauvre femme courbée, et cela depuis dix-huit ans !

La vue de cette longue souffrance émut la compassion de Jésus. Sans attendre que la malade invoqua son aide et lui demanda la guérison, il l’appela à lui et prononça la parole puissante : «Tu es délivrée !»

Jésus lui imposa les mains, afin d’entrer en communication avec elle, pour rendre à son cœur le calme et la confiance, aussi bien que la force à sa volonté débile. La reconnaissance de la malade éclata en des paroles d’actions de grâce, par lesquelles elle glorifia Dieu.

Ce président de la synagogue, adressa ses reproches à la foule, et indirectement à Jésus qu’il n’osa pas attaquer en face.

Cet acte de puissance dont il fut témoin lui imposa quelque retenue, et il craignit d’exciter l’indignation des autres témoins de cette scène. Dans son aveugle attachement à la légalité, il en appela au quatrième commandement, et il ne s’aperçut pas que les termes mêmes dont il se servit rendirent un éclatant témoignage à la réalité des œuvres de Jésus.

«Hypocrites !», par ce mot, Jésus prononça un jugement sévère à là fois sur le chef de la synagogue et sur tous ceux qui furent animés du même esprit pharisaïque. Leur hypocrisie consista à s’accorder une grande latitude dans l’observation du sabbat, quand il s’agissait de leurs propres intérêts, et à l’appliquer strictement, quand il s’agissait des intérêts du prochain.

Jésus justifia son apparente violation du sabbat par une double considération : cette pauvre femme fut fille d’Abraham, appartenant au peuple de Dieu, et animée de l’esprit du patriarche dont elle descendit ; et malgré cela, Satan, le prince des ténèbres, la tint liée depuis si longtemps ! Ne fallut-t-il pas, même le jour du sabbat, lui arracher sa victime, et la rendre à la liberté aussi bien qu’à la santé ? Confusion des adversaires, joie de la foule qui suivit Jésus avec confiance, tels furent les effets de ses œuvres et de ses paroles. Ainsi triompha sa cause et avança son règne.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Ne fallait-il pas délivrer cette femme de ce lien le jour fu Sabbat ?

◊ Centre Romand de l’apostolat mondial de Fatima : cliquez ici pour lire l’article → Délivrés des liens du péché par la croix du Christ

Vidéo Guérison le jour du Sabba https://youtu.be/HRfxp2dqtqU

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Trente et unième dimanche du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 29 octobre 2023

Trente et unième dimanche du Temps Ordinaire – Année A dans Catéchèse

Jésus et les pharisiens

# Les pharisiens constituèrent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu avec les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéenne vers le milieu du IIe siècle av. J.-C., en réponse à l’hellénisation voulue par les autorités d’alors. Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s’inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l’évolution. S’éteignant vers la fin du Ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du XXe siècle ont souligné la difficulté d’en cerner la complexité. Leur courant est appelé pharisaïsme ou pharisianisme..

wDepuis l’application stricte de critères d’historicité aux sources et l’attitude plus sceptique des exégètes à leur égard, les informations considérées comme fiables sur le mouvement pharisien se sont fortement réduites ; ainsi, paradoxalement, ces progrès exégétiques ont rendu les contours du mouvement plus flous et moins certains. Il convient désormais d’examiner séparément chacune de ces sources en tenant compte de l’époque et du contexte singulier de leur rédaction.

 Les points de convergence entre des sources aussi variées et aux intérêts divergents constituent un argument favorable au moins à l’établissement de l’historicité du pharisianisme à propos duquel il faut cependant admettre que nous connaissons en définitive peu de choses pour un groupe aussi nodal dans les tentatives de reconstitution du judaïsme de la période du Second Temple,. Il existe trois sources principales concernant le mouvement pharisien, qui ne sont aucune sans poser de problèmes.

wChronologiquement, il s’agit des écrits néotestamentaires des premiers croyants en Jésus de Nazareth, rédigés en grec dans les années 50 à 100 de notre ère, des œuvres de l’historiographe juif Flavius Josèphe, qui écrit en grec à la fin du premier siècle — il constitue la source principale ainsi que de la littérature rabbinique, plus particulièrement la Mishna et la Tosefta datées des années 200 à 220. Plus récemment, une partie significative de la recherche contemporaine a rangé certains Manuscrits de la mer Morte au nombre des sources, où est mentionné un groupe dénommé chercheurs d’allègement ou de choses flatteuses qui serait à identifier aux Pharisiens.

wÉvangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,  et il déclara : «Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le.

Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.

Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.

Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. (Mt 23, 1-12)

Discours contre les scribes et les pharisiens

Les pharisiens furent revêtus de l’autorité de successeurs de Moïse. Il convint donc d’obéir à leurs préceptes, mais il fallut se garder de suivre leur exemple, car ils ne pratiquèrent pas ce qu’ils enseignèrent, ils se contentèrent de charger les autres. Tout ce qu’ils firent, ils le firent pour être remarqués et vantés par les personnes.

À la sotte vanité des pharisiens, Jésus opposa l’attitude humble qu’il prescrivit à ses disciples : qu’ils ne se fassent pas appeler Rabbi, Père, Directeur, car ils furent tous égaux devant Dieu ; le plus grand parmi eux fut le serviteur de tous ; celui qui s’abaissera sera élevé.

Jésus  réduisit ses adversaires au silence. Il formula leur condamnation : ce discours s’adressa d’abord aux foules et aux disciples , que Jésus voulut prémunir contre l’esprit des principaux du peuple, puis il prit à partie ces derniers, dont il démasqua et censura les vices dans une suite d’apostrophes foudroyantes.Matthieu seul donna ce discours, Marc et Luc n’en citèrent que quelques fragments, qu’ils placèrent en d’autres occasions comme la critique moderne prêtée à Matthieu.

«Il est tout à fait dans la situation qu’à ce moment Jésus exprime toute sa pensée sur ses adversaires.» (De Wette)

«Ce discours est plein de vie et d’unité qu’on ne saurait douter qu’il n’ait été prononcé ainsi, bien que peut-être il renferme quelques éléments empruntés à d’autres discours de Jésus.» (Meyer)

La chaire de Moïse désigne l’activité et l’autorité que Moïse avait exercées comme législateur et conducteur du peuple. Ils s’assirent dans cette chaire comme successeurs du grand serviteur de Dieu. Les rabbins employèrent la même expression pour dire qu’un maître succéda à un autre dans son enseignement.

Comme les hommes de ce parti avaient manifesté jusqu’ici une hostilité croissante envers Jésus, comme ils avaient résisté à ses avertissements et arrêté le projet de se saisir de lui, il renoncèrent à tout ménagement à leur égard et rompit  avec eux. Les scribes, en tout semblables aux pharisiens, avaient pris la même position.

Ce furent là les sopherim de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les hommes des livres. Dans les évangiles, ils sont appelés scribes, ou légistes, ou docteurs de la loi, parce que le principal objet de leurs études était la loi de Moïse en elle-même et dans ses applications diverses à la vie du peuple.

Comme cette loi était à la fois loi religieuse et loi civile, les scribes étaient en même temps théologiens et jurisconsultes. Ils furent souvent nommés avec les pharisiens, parce que la plupart d’entre eux appartenaient à cette secte, ou avec les principaux sacrificateurs, dont ils étaient les conseillers dans les applications de la loi et dans les cas de conscience.

Les scribes prirent toujours une part très active dans l’opposition contre Jésus. Ils l’épièrent, ils blâmèrent sa conduite  ils cherchèrent à le surprendre par des questions insidieuses. La plupart des interprètes firent des restrictions diverses à cette recommandation de Jésus, attendu que les scribes et les pharisiens pouvaient enseigner des choses fausses que, dans ce cas, les disciples ne devaient ni garder, ni faire.

Jésus supposa qu’ils enseignèrent la loi de Moïse, dans la chaire où ils s’installèrent. Lier des fardeaux est une expression figurée qui signifie : rassembler en un corps tous les commandements de la loi, avec les innombrables et minutieuses prescriptions cérémonielles que les pharisiens y avaient ajoutées, pour en exiger l’observation.

Ces fardeaux pesants et difficiles à porter, là où ni la grâce ni l’amour n’aidait à les porter, les pharisiens les imposaient à d’autres ; mais, bien loin de s’en charger eux-mêmes, ils ne les remuaient pas même du doigt. «Et toutes leurs œuvres, ils les font pour être vus des hommes ; car ils élargissent leurs phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements.» (Mt 23, 5)

Jésus cita ces détails comme des exemples de leur désir vaniteux et hypocrite d’être vus des gens. Les phylactères, encore en usage chez les Juifs, sont des bandes de parchemin, sur lesquelles sont écrites des paroles de l’Écriture. Pendant la prière, on les attachait au bras gauche ou sur le front.. De là vint que les Juifs appelèrent ces parchemins tephillim, prières.

Ils attachèrent aussi a ces objets l’idée superstitieuse d’une amulette ou d’un talisman. Ils les élargirent, dit Jésus, afin d’être plus sûrs encore d’être vus des gens. Les franges, une espèce de houppe que les Juifs portaient au bord de leurs manteaux,  Ils y attachaient une idée religieuse.

Rabbi signifie maître ou docteur. Le titre de père, pris dans un sens moral spirituel, est plus élevé que celui de maître et indique une plus grande dépendance à l’égard de celui à qui il est attribué.

Si Dieu seul est le Père de ceux qu’il engendre par son Esprit pour une vie nouvelle, Christ seul est le directeur de ceux qu’il conduit par sa parole et par son exemple dans les voies de cette vie nouvelle. Tous ces titres : maître, père, directeur, ne font, appliqués à des personnes, que dérober à Dieu et à son Christ la gloire qui leur appartient. C’est par là que se fondent les partis et les sectes.

Ces signes d’adulation humaine s’introduisirent dans l’Église chrétienne aussi bien que jadis parmi les Juifs. Par la petitesse à la grandeur, par l’humiliation à la gloire, telle est la voie du royaume de Dieu, celle que Jésus a suivie, la seule possible pour ses disciples.

Apostrophant directement les scribes et les pharisiens et leur criant sept fois : Malheur à vous ! Jésus censura toute l’hypocrisie de leur conduite : l’hypocrisie de leur position de conducteurs du peuple : ils n’entrèrent pas eux-mêmes dans le royaume des cieux et en fermèrent l’accès aux autres  L’hypocrisie de leur conduite aboutit à perdre les âmes plus sûrement.

L’hypocrisie de la casuistique qu’ils appliquèrent aux serments. L’hypocrisie de leur formalisme, qui observa les minuties de la loi et négligea les devoirs les plus importants. L’hypocrisie qui consiste à nettoyer le dehors, et à laisser souillé le dedans. Toute cette hypocrisie les rendit semblables à des sépulcres blanchis. Elle les amenèrent à bâtir les tombeaux des prophètes.

Jésus exhala en des accents douloureux la profonde pitié qu’il ressentit pour cette Jérusalem qui tua les prophètes. Il rappela les efforts inutiles qu’il  fit pour l’attirer à lui ; il lui annonça sa ruine et lui déclara qu’elle ne le reverra plus jusqu’au jour où elle saluera son retour dans la gloire.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → 31e dimanche du temps ordinaire, année A

◊ Notre Dame des trois vallées : cliquez ici pour lire l’article → Trente et unième dimanche du temps ordinaire

Vidéo Oratoire du Louvreshttps://youtu.be/kPDgTsIxxiQ

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Lundi de la trentième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 28 octobre 2023

 

Image du blog du Diacre Michel Houyoux

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :«Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu.» L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : «Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ?»

Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : «Étends la main.» Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. (Lc 6, 6-11)

Guérison de l’homme à la main sèche

Jean Chrysostome dit sur ce passage de la Bible que par ce miracle, Jésus voulut lutter contre l’aveuglement des cœurs. Il voulut montrer sa compassion, et aussi essayer de faire comprendre par ce miracle, par cette maïeutique que l’humain dut s’appliquer à faire le bien quel que soit le jour. Pour l’époque ce ne fut pas évident face à des règles strictes qui ne poussèrent pas les gens à écouter les vertus plus que la loi existante. Les vertus : la prudence, la tempérance, la force d’âme et la justice furent connues et louées par les philosophes avant le christianisme Ces vertus forment avec les trois vertus théologales de celui-ci les vertus catholiques.

La prudence est la sagesse qui dispose la raison pratique à discerner, en toutes circonstances, le véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir. La tempérance assure la maîtrise de la volonté sur les instincts et maintient les désirs dans les limites de l’honnêteté, procurant ainsi l’équilibre dans l’usage des biens. La force d’âme, elle, correspond au courage ou à la force morale, également appelée fortitude, qui est un trait de caractère qui s’illustre par une capacité à  résister à des douleurs, qu’elles soient physiques ou psychologiques.

La fortitude implique une grande bravoure face aux évènements subis. Exemple ; « Face au cancer, il a été d’une grande forfitude »  Finalement, la justice correspond à la constante et ferme v olonté de donner moralement à chacun ce qui lui est universellement dû.

Jean Chrysostome, nacquit à Antioche (aujourd’hui Antakya en Turquie) entre 343 et 349, et mourut en 407 près de Comana, il fut archevêque de Constantinople et l’un des Pères de l’Église.Son éloquence signifie littéralement à la bouche d’or. L’anaphore qui constitue le cœur de la plus célébrée des Divines Liturgies dans les églises orthodoxes lui fut attribuée. Sa rigueur et son zèle réformateur le conduisirent à l’exil et à la mort.À la fois saint, père de l’Église orthodoxe, docteur de l’´Église catholique romaine et de l’Église copte, Jean Chrysostome est fêté le 13 novembre, le 27 janvier (translation de ses reliques), le 30 janvier (fête des Trois Hiérarques) dans l’Église orthodoxe, le 13 septembre dans l’Église catholique.

Diacre Michel Houyoux

Tout ajout de votre part, en relation avec cet article, est bienvenu et sera publié. Rédigez-le dans le cadre situé sous l’article.

Sites intéressants à découvrir sur Internet

◊ Regnum Christi → Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat

◊ Diacre Jean – Yves Fortin → Ici, Jésus nous ramène à l’essentiel

Vidéo David Richir → https://youtu.be/lDfiIolKh_U

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Samedi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire -Année A

Posté par diaconos le 27 octobre 2023

Les Douze Apôtres de Jésus

Les douze apôtres choisis par Jésus

# Le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le mot apôtre. Il s’applique à plusieurs catégories de personnes bien distinctes : les témoins de la Résurrection de Jésus, envoyés pour annoncer cet événement; un des ministères de l’Église primitive ; deux fois dans les évangiles (Mt 10,2 et Lc 6,13) : le groupe des Douze choisis par Jésus, d’abord pour les envoyer (Mt 10, 5-42), enfin pour être avec lui et pour signifier symboliquement le peuple de la fin des temps (Mt 19, 28).

Paul, qui ne fit pas partie des Douze Apôtres, est surnommé l’Apôtre sans autre précision, ou encore l’apôtre des Gentils.Le mot apôtre désigne un des douze disciples de Jésus-Christ. Il s’applique aussi aux personnes qui enseignent et répandent une religion à la manière des apôtres de Jésus. Par extension, il qualifie aussi les propagateurs d’une doctrine, d’une opinion, d’une cause. Dans le vocabulaire familier, apôtre désigne une personne qui va écouter aveuglément son maître à penser et qui propage activement ses idées.

Le Nouveau Testament témoigne aussi d’un apostolat conçu, dans la première Église, comme l’un des ministères essentiels. Les lettres de Paul parlent de faux apôtres. (2 Co 11, 13) Le premier exemple de texte apostolique est sans doute la lettre apostolique envoyée à l’Église d’Antioche à la suite des discours de Pierre (Ac 15, 7-12) et Jacques (Ac 15, 13-21) sur la décision du concile de Jérusalem sur l’observance des règles traditionnelles du judaïsme, notamment la circoncision (vers l’année 50).

Les textes ne sont pas toujours explicites sur le contenu de ce ministère, dont on peut penser qu’il comportait une dimension missionnaire itinérante : c’est ainsi que la Didachè atteste leur existence en Syrie au début du deuxième siècle. L’apostolat en effet, contrairement à l’épiscopat, ne s’exerce pas sur un territoire circonscrit et précis : il a une dimension universelle. Pierre en effet présida d’abord l’Église d’Antioche avant de présider l’Église de Rome.

La tradition de l’Église, en suivant les textes des Actes des Apôtres, adopte un collège apostolique modifié depuis la défection et la trahison de Judas l’Iscariote. Elle remplace celui-ci par Matthias et surtout par Paul. Le plus souvent, ces deux apôtres additionnels figurent ensemble parmi les Douze au détriment de l’un des onze appelés par Jésus-Christ. En tout cas Paul figure toujours dans le collège apostolique, à la seconde place après Pierre. La Tradition apostolique a été définie par Hippolyte de Rome au début du IIIe siècle.

C’est sur l’existence de ce ministère de l’Église antique que Calvin s’appuiera pour restructurer les ministères des Églises de la Réforme. Après les temps proprement apostoliques marquant la première période de l’histoire du christianisme, le terme apôtre s’applique aux missionnaires qui évangélisèrent un peuple ou un pays, souvent en dehors de leur lieu d’origine, et fondèrent ainsi une chrétienté locale, donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres :  Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître.

Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. (Lc 6, 12-19)

L’apogée du ministère galiléen

Jésus en ces jours-là passa une nuit en prières sur la montagne. Le jour venu, il assembla autour de lui ses disciples dont il choisit douze, auxquels il donna le titre d’apôtres. Jésus revenu auprès de la foule opéra des guérisons. Jésus avec ses disciples redescendit jusqu’à un plateau de la montagne. Il y trouva une grande multitude, accourue de toute la Palestine. Une puissance divine, sortant de lui, opéra des guérisons.

D’une part, Jésus était parvenu au faite de son activité et de sa puissance divine. D’autre part, la haine de ses adversaires et leurs desseins meurtriers hâtaient la crise qu’il prévoyait déjà comme inévitable. Dans ces graves circonstances, il prit parmi ses disciples les douze apôtres et les établit comme ses témoins et ses ambassadeurs, chargés de continuer après lui son œuvre dans le monde.

Il se prépara à cet acte solennel par la prière dans un lieu écarté. Luc raconta fréquemment que Jésus se retirait dans la solitude pour prier. Luc ajouta seul que Jésus leur donna le titre d’apôtres, envoyés auprès de notre humanité pour continuer son œuvre par la prédication de l’Évangile.

Le nom d Jude, fils de Jacques, est propre à Luc. L’existence d’un apôtre de ce nom fut confirmée par Jean. Les évangélistes rappelèrent que Judas dénonça Jésus pour le faire arrêter. Matthieu, dans sa liste des apôtres, les nomma deux par deux : Pierre et André, Jacques et Jean, etc. Ce groupement répondait à la réalité historique, chaque paire ainsi réunie était liée, soit par des liens de parenté, soit d’une autre manière.

Quel auditoire se trouva là réuni pour entendre le discours de Jésus ! Des gens s’assemblèrent fréquemment autour de lui pour l’entendre, une grande multitude de peuple, accourue de toutes les contrées environnantes, soit pour l’entendre, soit pour être guéris de leurs maladies ; plusieurs de ces malheureux qui étaient en proie à la puissance des ténèbres : et ils étaient guérisCeux même qui ne pouvaient pas attirer sur eux l’attention de Jésus, au milieu de cette foule, et ils éprouvaient qu’une puissance divine sortait de lui et les guérissait tous.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin

Un ami : cliquez ici pour lire l’article  →Saint frère André, un humble religieux de la Congrégation Sainte Croix

Thrueway  : cliquez ici pour lire l’article → Jésus choisit ses disciples – Trueway Kids

 ◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’apôtres

Vidéo  Notre mission https://youtu.be/a3sJ

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