Le Saint Sacrement du corps et du sang du Christ – Année C

Posté par diaconos le 22 juin 2025

La multiplication des pains est un des miracles opérés par Jésus. Le récit de cet épisode miraculeux se trouve dans le Nouveau Testament, chez les quatre évangélistes. À partir de 5 pains et 2 poissons, Jésus a pu nourrir plus de 5000 hommes. Dans cette scène de banquet offert par Jésus au bord du lac, il distribue les pains et les poissons aux convives, et leur donne autant qu’ils en veulent. Après qu’ils ont mangé à leur faim, il demande à ses disciples de rassembler les morceaux restants pour que rien ne se perde.

La multiplication des pains est un des miracles opérés par Jésus. Le récit de cet épisode miraculeux se trouve dans le Nouveau Testament, chez les quatre évangélistes. À partir de 5 pains et 2 poissons, Jésus a pu nourrir plus de 5000 hommes. Dans cette scène de banquet offert par Jésus au bord du lac, il distribue les pains et les poissons aux convives, et leur donne autant qu’ils en veulent. Après qu’ils ont mangé à leur faim, il demande à ses disciples de rassembler les morceaux restants pour que rien ne se perde.

 

Certaines exégèses pensent qu’il s’agit du même événement raconté deux fois. Toutefois, les deux miracles ne se déroulent pas au même endroit, dans un cas il y a cinq mille hommes, dans l’autre cas il y en a quatre mille. Le nombre de corbeilles de pains en surplus est aussi différent. Par la suite, Jésus évoque d’ailleurs les deux « miracles » en les distinguant clairement (Mt 16, 9-11). Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, Jésus lors de ce miracle se pose bel et bien comme le créateur du ciel et de la Terre. Il incite également par ce geste à prier avant tout repas, et il veut montrer l’importance du partage.

Des théologiens plus modernes diraient que la multiplication des pains est le symbole de la Parole donnée par le Christ, parole qui a nourri les peuples pour des siècles. Pour saint Éphrem, Jésus donna généreusement sans compter lors de ce miracle. Il donna tellement qu’il en resta douze corbeilles. Le saint compare également Jésus à Moïse, Moïse qui avait nourri le peuple libéré de l’esclavage avec la manne tombée du ciel. Pour Benoît XVI, dans l’Angélus du 31 juillet 2011, ce geste messianique est symbole de partage fraternel, mais aussi symbole du chemin que devront suivre les apôtres à savoir transmettre la Bonne Nouvelle. Dans l’Angélus du 29 juillet 2012, Benoit XVI mit en exergue le fait que cette multiplication est le début de l’Eucharistie qui se perpétue jusqu’à aujourd’hui. Selon certaines interprétations théologiques, il préfigurerait la cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples, établissant le rite de l’eucharistie dans lequel le pain est réputé incarner le corps de Jésus, donné en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes. Pour les historiens, les événements évoqués par les évangélistes avec ces deux relations restent énigmatiques bien que certaines hypothèses fussent émises.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »  Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »

Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »   Il y avait environ cinq mille hommes.    

Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.

Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers. (Lc 9, 11b-17)

La multiplication des pains

La journée était déjà très avancée. Cette sollicitude pour le peuple parut avoir été inspirée aux disciples par la compassion de Jésus. D’après l’apôtre Jean, ce fut Jésus lui-même qui prit l’initiative, et la parole des disciples ne fut que la réponse à sa question. cet entretien prouva qu’il y avait là un besoin réel, digne de la compassion de Jésus, et quil ne fit pas un usage inutile de sa puissance créatrice en multipliant les pains, comme le prétendit la critique négative. Cet ordre étrange, destiné à éprouver la foi des disciples, ils l’exécutèrent réellement. .

Avec quelle majestueuse assurance Jésus sut ce qu’il fit de cette insuffisante provision ! il bénit, il prononça la bénédiction, que le père de famille prononçait avant le repas. Luc fit porter la bénédiction sur les pains, qui auraient été consacrés par elle et il  dit : « il rendit grâce ». Il y eut donc à la fois pour  Jésus le sentiment de la reconnaissance envers Dieu pour ce qu’il avait donné, et le projet d’implorer la bénédiction divine sur ce peu de biens pour les multiplier. Quel exemple et quelle consolation pour le pauvre dont la provision fut insuffisante !

Les disciples accomplirent  l’ordre ; ils donnèrent ce qu’il reçurent, et ce fut  dans leurs mains que se fit  le miracle. Si Jésus avait d’avance multiplié les pains, de manière à en mettre sous leurs yeux une immense provision, cela eût mieux convenu à leur manque de foi, mais Dieu ne procède jamais ainsi dans la dispensation de ses grâces. Il exerce la foi et l’obéissance, tout en donnant abondamment. Ce fut Jésus qui ordonna aux disciples de recueillir ces morceaux de surplus, afin que rien ne se perde». Ces paniers étaient de petits sacs de voyage en jonc ou en paille. Chaque disciple en avait un, et le remplit.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres signes chrétiens

◊ Combon 2000 : cliquez ici pour lire l’article  Le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (C)

◊ Idées Caté : cliquez ici pour lire l’article → Multiplication des pains. Matthieu 14,13.

  Prédication du pasteur Béatrice Cléro-Mazire  : cliquez ici  → https://youtu.be/S25ZjdJoW9o

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Jeudi dans l’Octave de Pâques

Posté par diaconos le 24 avril 2025

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.

Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.
Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »

Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait,qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. » (Lc 24, 35-48)

Jésus et les deux pèlerins sur le chemin d’Emmaüs

Deux disciples allèrent à Emmaüs. Ils s’entretinrent des événements qui s’accomplir. Jésus s’approcha d’eux et fit route avec eux. Ils ne le reconnurent pas. Jésus leur demanda le sujet de leur entretien et de leur tristesse. Ils s’étonnèrent de son ignorance et lui racontèrent la condamnation et la mort de Jésus de Nazareth; puis ils lui dirent les espérances qu’ils eussent fondées sur lui et qui s’écroulèrent, puisque ce fut le troisième jour depuis sa mort ; ils mentionnèrent la surprise que leur causa le récit des femmes et les constatations de ceux qui allèrent au sépulcre.

Jésus leur reprocha leur lenteur à croire et leur expliqua, par les Écritures, la nécessité de ses souffrances. Comme ils arrivèrent à Emmaüs, Jésus voulut continuer sa route ; mais ils le retinrent et le persuadèrent de rester avec eux, vu l’approche de la nuit. Il entra avec eux et au moment où il rompit le pain et le leur donna, ils le reconnurent, mais il disparut aussitôt. Ils constatèrent l’émotion qu’ils éprouvèrent pendant qu’il leur expliquait les Écritures. Ils retournèrent sur l’heure à Jérusalem et ils racontèrent aux disciples assemblés ce qui leur arriva. Emmaüs était suivant Luc éloigné de Jérusalem de soixante stades, environ onze kilomètres.

La tradition catholique, qui remonte à Eusèbe et à Jérôme, voit notre Emmaüs dans la ville de Nicopolis, aujourd’hui Amwàs dans la plaine de Saron. Nicopolis n’était pas un bourg et la distance qui le sépare de Jérusalem est de cent soixante-dix stades. Les disciples ne croyaient pas à la résurrection de Jésus. La pensée de le reconnaître dans cet étranger ne leur venait donc pas. D’autre part, un notable changement avait dû s’opérer dans la personne de Jésus, soit par ses souffrances et sa mort, soit par sa résurrection : même ses disciples les plus intimes hésitèrent à le reconnaître quand il les aborda (Lc 24, 37 ; Jn 20, 14-15 ).

L’intérêt sympathique que Jésus leur témoigna gagna la confiance des deux voyageurs. Les questions qu’il leur posa les invitèrent à ouvrir leur cœur. (Lc 18, 40 : Jn 5, 6  ; Jn 20, 15) Il n’était pas seulement puissant en parole, mais encore et surtout en œuvre, par les actes d’amour qui remplissaient sa vie. Et il l’était non seulement dans l’estimation de tout le peuple, mais devant Dieu qui lui rendait témoignage. À côté de toutes ces causes de tristesse, voici encore une circonstance à mentionner, sur la signification de laquelle ils hésitèrent à se prononcer et qui contribua à augmenter leur trouble. Ils ne citèrent pas ce témoignage des femmes comme un sujet d’espérance, qu’ils opposèrent avec assurance aux faits douloureux qu’ils citèrent.

Bien que ces disciples qui visitèrent le tombeau le trouvèrent comme les femmes l’avaient dit ! Jésus, de son côté, après les avoir laissés raconter tous leurs sujets de tristesse, les reprit : Ô insensés ! C’est d’abord leur intelligence qu’il accusa de manquer de pénétration pour saisir les promesses que Dieu fit par les prophètes (Ga 3, 1) L’homme ne pouvait être sauvé que par ces souffrances et par cette mort. L’amour éternel de Dieu, qui voulait le salut de l’homme, a voulu aussi l’immense dévouement du Sauveur, indispensable a l’accomplissement de ce salut.

À mesure que les disciples reçurent l’’intelligence des Écritures, ils sentirent les obscurités de leur cœur faire place à la lumière, à leur doute succéder la confiance et, avant même d’avoir reconnu Jésus, ils lui appartinrent tout entiers. Voilà l’action que Jésus exerça sur leur esprit, au lieu de s’offrir brusquement à leur vue .Jésus, pour éprouver les disciples, continuait à marcher et il aurait certainement poursuivi sa route, s’ils ne l’avaient prié instamment de rester avec eux. Il voulait que cette grâce nouvelle dépendit d’eux.

De retour à Jérusalem, avant même que les disciples d’Emmaüs puissent prendre la parole, on les reçut par ce cri joyeux : Le Seigneur est réellement ressuscité ! Les disciples en donnèrent pour preuveune apparition de Jésus à Simon Pierre La manifestation de Jésus à Pierre fut une preuve de sa miséricorde envers lui qui, dans ses amers regrets, éprouva l’envie de revoir Jésus et d’obtenir gt lui don pardon. (Mc 16, 7). Pendant que les disciples d’Emmaüs firent leur récit, Jésus se présenta avec cette salutation : «La paix soit avec vous»

Pour calmer leur effroi, il leur montra ses pieds et ses mains et les invita à le toucher. Ensuite, pour les convaincre tout à fait, il mangea avec eux. Il leur rappela qu’il leur avait dit que toutes les prophéties s’accomplir à son sujet. Il leur ouvrit l’entendement pour comprendre les Écritures. Celles-ci annonçaient ses souffrances et sa résurrection et la prédication de l’Évangile parmi toutes les nations. Jésus institua ses disciples ses témoins, leur promit le Saint-Esprit et leur ordonna d’’attendre à Jérusalem l’accomplissement de cette promesse. Cette mention des pieds suppose que non seulement les mains, mais les pieds de Jésus furent cloués

à la croix, ce passage de Luc ne peut guère laisser de doute. La joie qu’éprouvèrent les disciples en constatant la présence de Jésus, succédant à la tristesse et à la crainte, maintint en eux un trouble qui les empêcha de croire. . Pour leur donner une nouvelle preuve, Jésus demanda à manger. Jésus leur rappela les nombreuses prédictions qu’il leur fit avant sa mort et de sa résurrection (Lc 9, 22  ; Lc 22, 37) Jésus ne se considéra plus maintenant comme étant avec ses disciples ; ses anciennes relations avec eux furent remplacées par une communion spirituelle.

Jésus en appela une dernière fois à l’autorité des Écritures, pour faire comprendre aux disciples la nécessité divine de tout ce qui lui arriva et pour leur révéler l’avenir de son règne et la vocation qu’ils auront à y remplir. Ils devront prêcher en son nom la repentance et la repentance pour la rémission des péchés.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

◊ Diocèse de Besançon : cliquez ici pour lire l’article → 3ème dimanche de Pâques – Année B

◊ Diocèse de Poitiers : cliquez ici pour lire l’article → Jésus Ressuscité rencontre deux disciples sur le chemin d’Emmaûs

◊ Vidéo Message de la famille Myriam : cliquez ici → https://youtu.be/oOlkb6NCwTc

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Domenica della Divina Misericordia – Anno C

Posté par diaconos le 23 avril 2025

# La teologia cristiana ha sviluppato il concetto di un Dio trinitario che è Padre, Figlio di Dio e Spirito Santo. Prima del cristianesimo, il giudaismo ha sviluppato alcuni attributi di YHWH come Padre in virtù della sua creazione, dell’educazione di Dio e della sua paternità nei confronti del popolo di Israele. Gesù Cristo, nel suo insegnamento attraverso i Vangeli, definisce la paternità di Dio come l’elemento essenziale di Dio insieme all’Amore.
Questa paternità di Dio è particolare per Gesù, che presenta la sua filiazione con lui. I cristiani sono chiamati da Gesù a una paternità adottiva. I suoi insegnamenti sulla paternità di Dio indicano che questa paternità è aperta a tutti, buoni e cattivi.

La dottrina cristiana concettualizzerà gradualmente la paternità di Dio attraverso il dogma della Trinità. La rappresentazione di Dio nell’arte, dapprima proibita nel cristianesimo primitivo basato sul giudaismo, e poi sviluppatasi per diversi secoli attraverso la pittura e la scultura, raffigura Dio Padre in diverse vesti: come luce, o come persona anziana generalmente con la barba bianca.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Giovanni

Fu dopo la morte di Gesù. La sera del primo giorno della settimana, quando le porte del luogo in cui si trovavano i discepoli erano chiuse per paura dei Giudei, Gesù venne e si fermò in mezzo a loro. Disse loro : « Pace a voi ! Dopo aver detto questo, mostrò loro le mani e il costato. « 

I discepoli furono pieni di gioia nel vedere il Signore. Gesù disse loro di nuovo : « Pace a voi ! Come il Padre ha mandato me, anch’io mando voi ». Detto questo, alitò su di loro e disse : “Ricevete lo Spirito Santo. »

Ma uno dei Dodici, Tommaso, chiamato Didimo, cioè Gemello, di cui conserverai i peccati, non era con loro quando venne Gesù. (Jn 20, 19-31) Gli altri discepoli gli dissero : « Abbiamo visto il Signore ! Ma egli disse loro : « Se non vedo il segno dei chiodi nelle sue mani, se non metto il mio dito nel segno dei chiodi e non metto la mia mano nel suo costato, non crederò ! »

Otto giorni dopo, i discepoli erano di nuovo nella casa e Tommaso era con loro. Quando le porte furono chiuse, Gesù venne e si fermò in mezzo a loro. Disse : « Pace a voi !. « 

Poi disse a Tommaso : “Metti qui il tuo dito e vedi le mie mani; metti qui la tua mano e mettila nel mio fianco: smetti di essere un incredulo, diventa un credente”. Allora Tommaso gli disse :  » Mio Signore e mio Dio ! « 

Gesù gli disse : « Perché mi hai visto, tu credi. Beati quelli che credono senza aver visto ». Ci sono molti altri seg:ni che Gesù compì in presenza dei discepoli e che non sono scritti in questo libro. Ma questi sono stati scritti perché crediate che Gesù è il Cristo, il Figlio di Dio, e perché credendo abbiate la vita nel suo nome. (gv 20-19, 31)

Gesù appare ai discepoli

Gesù stava lì in mezzo a loro :  » Ma essi non vedevano come fosse entrato, perché le porte erano chiuse ». È chiaro che Giovanni vide in questa apparizione di Gesù qualcosa di misterioso, soprattutto perché menziona la stessa circostanza nella seconda apparizione di Gesù ; tutti i tentativi fatti per spiegare l’ingresso di Gesù in modo naturale non ebbero successo.

Gesù stava in mezzo a loro : ma essi non videro come fosse entrato, perché le porte erano chiuse ». È chiaro che Giovanni vide in questa apparizione di Gesù qualcosa di misterioso, tanto più che menziona la stessa circostanza nella seconda apparizione di Gesù ; tutti i tentativi fatti per spiegare l’ingresso di Gesù in modo naturale hanno fatto violenza al testo.

Calvino e alcuni altri esegeti pensavano che le porte si fossero aperte come segno della maestà divina di Gesù. Se così fosse, Giovanni lo avrebbe raccontato in modo semplice. Inoltre, anche questo sarebbe stato un miracolo.

Spesso i discepoli non lo riconoscevano a prima vista ed egli doveva dimostrare loro che era proprio lui che vedevano (Gv 20,14; Gv 20,20-27; Lc 4,16; Lc 24,37-40). Questa apparizione di Gesù in mezzo ai suoi discepoli, il giorno stesso della sua risurrezione, è la stessa del racconto più completo di Luca (Lc 24, 36-48)

.Le sue mani furono trafitte e il suo fianco portò la ferita della lancia (Gv 19,34). Gesù, sapendo quanto fossero deboli i suoi discepoli e quanto fosse difficile per loro credere nella sua risurrezione, si è scusato di dare loro una prova visibile e tangibile (Gv 20,27; Lc 24,40; 1 Gv 1,1), ma allo stesso tempo ha detto loro che non era questo a costituire la fede, che è un atto libero della coscienza e del cuore.

Quando i discepoli videro il Signore, si rallegrarono; questa gioia viva sostituì nei loro cuori i dubbi pieni di angoscia di cui avevano sofferto per tre giorni. Era come il sole che sorge in mezzo alle tenebre e alla tempesta.

La promessa di Gesù si era già realizzata in loro (Gv 16,22). C’è qualcosa di solenne nella ripetizione di questa grande e dolce parola : La pace sia con voi. Vedendo i discepoli convinti e gioiosi, Gesù voleva assicurarli di questo bene supremo, la pace, che ai suoi occhi era ancora più preziosa della gioia.

Alcuni esegeti collegano queste parole al versetto seguente : « Gesù, dopo aver dato ai suoi discepoli la pace per se stessi, volle dare loro la pace per la missione di cui li aveva incaricati.
Il momento attuale è stato scelto mirabilmente, perché Gesù ha rivestito i suoi discepoli dell’apostolato che sarebbe seguito alla sua risurrezione, di cui dovevano essere testimoni davanti al mondo (At 1,21-22 ; At 2,32 ; At 4,2).

Qui troviamo sia il simbolo che la realtà : il simbolo in questa azione di Gesù: Egli soffiò su di loro, un’azione tanto più significativa in quanto il soffio o il vento è designato con la stessa parola dello spirito (Ez 37,5 ; Gv 3,8 ; At 5,12)

La realtà è chiaramente indicata da queste parole: Ricevete lo Spirito Santo. Non si tratta di un semplice rinnovo della promessa che si sarebbe realizzata a Pentecoste ; e Giovanni non pretende di raccontare qui la potente effusione dello Spirito che ebbe luogo in quel momento, come pensano coloro che sostengono che Giovanni abbia collocato l’ascensione e la discesa dello Spirito Santo nello stesso giorno della risurrezione

Gesù aveva appena equiparato la missione dei suoi discepoli alla sua, che essi dovevano continuare sulla terra. Ora, come era venuto per aprire o chiudere il cielo a tutti gli uomini, per pronunciare la loro assoluzione o la loro condanna (Mt 9,6 ; Gv 9,41 ; Gv 15,22),

vuole che anche i suoi inviati esercitino questa formidabile funzione, che è il coronamento della sua opera (Mt 6,19). È solo attraverso lo Spirito che essi potranno realizzare questa parte essenziale della loro missione. Lo Spirito sarà il principio, la forza che si manifesterà

Questa attività non sarà quindi privilegio dei soli apostoli o dei loro cosiddetti successori. Poiché tutti i credenti sono agenti dello Spirito Santo, tutti potranno perdonare e trattenere i peccati. Rivestiti della forza dello Spirito, essi svolgeranno questo ufficio non con la propria autorità, ma unicamente nel nome di Dio e del Salvatore.

Questo Spirito di luce e di vita darà loro il discernimento necessario per assicurarsi che coloro ai quali rimetteranno i peccati siano anime impregnate di pentimento e di fiducia nella grazia loro offerta.

In queste condizioni, l’esperienza ha dimostrato che può essere un’immensa benedizione per un’anima scoraggiata e angosciata ricevere direttamente e personalmente, attraverso la voce di un servo di Dio, l’assicurazione del perdono dei suoi peccati.

Non c’è nulla di simile all’assoluzione sacerdotale praticata in alcune Chiese. Giovanni ha già descritto questo discepolo in due particolari, con il suo carattere cupo, incline al dubbio, alla critica e allo scoraggiamento (Gv 11,16 ; Gv 4,5).

Ma è soprattutto in questo racconto che Tommaso si mostra a noi come era. Innanzitutto, lo vediamo assente dalla cerchia dei suoi discepoli quando Gesù apparve loro. Senza dubbio, avendo perso ogni speranza, aveva cercato la solitudine per abbandonarsi ai suoi tristi pensieri, e così facendo si era privato di una grazia immensa.

Durante quegli otto giorni, Gesù non apparve più, anche se i discepoli si erano spesso riuniti per aspettarlo.Non appena il Signore ebbe rivolto la sua parola di pace ai discepoli, parlò direttamente a Tommaso. Conosceva la sua condizione, perché lui stesso sapeva cosa c’era nell’uomo (Gv 2, 25).

E si è mostrato indulgente nel dare a questo discepolo tutte le prove che aveva chiesto : “Se un fariseo avesse posto queste condizioni come Tommaso, non avrebbe ottenuto nulla; ma a un discepolo, fino ad allora provato, nulla viene rifiutato”.

Bengel Tuttavia, ripetendo di proposito le parole di Tommaso, Gesù lo fa sentire in torto e lo copre di confusione. Conclude con questo grave avvertimento: “Non diventare un incredulo, ma un credente”.

Hai creduto ! Nonostante l’affettuoso rimprovero che Gesù esprime in queste parole, non crediamo che vadano prese in senso interrogativo, come se Gesù mettesse in dubbio la fede di questo discepolo.

Oppure, dichiarando felici coloro che hanno creduto senza vedere, Gesù intendeva dire che la fede poteva nascere senza alcun motivo per credere ? No, ma Tommaso si era trovato in una situazione particolare che gli dava tutte le ragioni per credere.

Dieci dei suoi discepoli, di cui non poteva sospettare l’intelligenza e la buona fede, gli avevano detto con gioia : “Abbiamo visto il Signore” e lui, contestando questa testimonianza, aveva preteso una dimostrazione materiale dei sensi.

Questo era irragionevole ; perché significava ignorare e negare il valore della testimonianza, su cui poggia la maggior parte della nostra conoscenza e delle nostre convinzioni, anche nelle cose di questo mondo ; e quanto più nelle verità religiose che devono legare la nostra anima al Dio invisibile !

Ecco perché Gesù ha stabilito questo grande principio per il suo regno: Beati quelli che non hanno visto e hanno creduto! La fede è, infatti, un atto morale della coscienza e del cuore, indipendente dai sensi.

Tutti gli oggetti della fede appartengono al mondo invisibile, e da diciannove secoli la Chiesa cristiana crede in Gesù Cristo e nella sua risurrezione sulla base della stessa testimonianza apostolica che Tommaso rifiutò

Chi fa dipendere la propria fede dalla vista, dai sensi o dal ragionamento : La espone a una disastrosa instabilità, poiché le cose visibili sono solo per un tempo, mentre le sole cose invisibili sono eterne » (2 Cor 4,18).

Per questo Gesù dichiara felici coloro che credono in lui; perché la fede, unendoci a lui, ci mette in possesso dei tesori di grazia, di pace, di amore e di vita che sono in lui e che solo costituiscono la vera felicità dell’anima umana

Questo è dunque l’obiettivo alto e santo del discepolo che Gesù amava, ed è alla luce di questa affermazione che va letto tutto il suo Vangelo. “Perché crediate“, dice ai suoi lettori, ”che Gesù è il Cristo, il Messia » (Gv 1,42-46), l’Unto del Signore, il Salvatore del mondo, promesso al suo popolo.

Ma Gesù può essere tutto questo solo se è il Figlio di Dio, nel senso esclusivo che tutto il nostro Vangelo dà a questo nome. Questa fede non è una fredda opinione dell’intelletto.
Chi la possiede ha allo stesso tempo la vita, la vita dell’anima.

Infine, l’unica fonte di questa vita è nel suo nome, questo nome che è l’espressione di tutto il suo essere.

Il Diacono Michel Houyoux

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Le Saint Sacrement – Année B

Posté par diaconos le 27 mai 2024

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# La présence réelle est une doctrine de la théologie chrétienne selon laquelle Jésus-Christ est personnellement présent dans l’eucharistie. Elle s’oppose à l’interprétation de la présence du Christ sous forme d’un simple symbole ou d’une métaphore. Dans le langage courant, cette expression est le plus souvent comprise comme une affirmation de la doctrine catholique selon laquelle Christ est substantiellement présent sous les apparences du pain et du vin après la consécration des offrandes pendant la messe.

Ce concept est toutefois plus vaste. Il peut être lié à la doctrine catholique de la transsubstantiation comme à celle, luthérienne, de la consubstantiation, ou encore à celle, calviniste, de la présence spirituelle, mais il ne se confond avec aucune d’entre elles. Différentes notions entrent en jeu et, depuis le XVIe siècle, ont contribué à creuser un écart entre le catholicisme et le protestantisme mais aussi, au sein de celui-ci, entre les principaux courants de la Réforme. La fin du XXe siècle a cependant vu ces divergences se relativiser, à défaut de disparaître, avec les progrès de l’œcuménisme.

En particulier à la suite de la réflexion sur l’eucharistie menée par le concile Vatican II, de nombreux théologiens et philosophes catholiques soulignent que les fractures du XVIe siècle sont dues avant tout aux catégories conceptuelles de cette époque. Dès la fin du premier siècle, la Didachè, établit un lien entre l’Eucharistie et le passage du prophète Malachie qu’elle traduit : «Qu’en tout lieu et en tout temps, on m’offre un sacrifice pur.» (Malachie, 1, 11-14). Cette référence sacrificielle devint par la suite un classique chez les auteurs chrétiens des premiers siècles.

Par ailleurs, le dogme de la présence réelle fut développé par plusieurs Pères de l’Église, dont Ignace d’Antioche au tout début du second siècle, Justin de Naplouse au milieu du second siècle, Irénée de Lyon à la fin du second siècle, Cyprien de Carthage au milieu du troisième siècle, Jean Chrysostome, Ambroise de Milan à la fin du quatrième siècle et Augustin d’Hippone, à la charnière des quatrième et cinquième siècle. Au XIIe siècle apparaît le terme de transsubstantiation ; mais il faut attendre Thomas d’Aquin, un siècle plus tard, pour qu’en soit précisée la teneur. La transsubstantiation, que Thomas d’Aquin nomme également « conversion substantielle », se réfère au concept philosophique de « substance » : la « réalité intelligible d’un être » au sens métaphysique, autrement dit non discernable par les sens.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : «Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ?» Il envoie deux de ses disciples en leur disant : «Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs.»

Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : «Prenez, ceci est mon corps.» Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : «Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu.» Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. (Mc 14, 12-16.22-26)

Le repas de la Pâque

Lorsque la Pâque eut lieu, les grands prêtres et les scribes cherchèrent un moyen de s’emparer de lui et de le faire mourir, mais ils ne voulurent pas que ce fût pendant la fête, crainte d’une sédition.  Jésus était à table chez Simon le lépreux à Béthanie, une femme vint avec un vase d’albâtre plein d’un parfum de grand prix : elle brisa le vase et répandit le parfum sur la tête de Jésus. Quelques-uns blâmèrent cette perte inutile : ce parfum, dirent-ils, aurait pu être vendu trois cents deniers au profit des pauvres. Jésus leur reprocha de faire de la peine à cette femme.

Il déclara qu’elle fit une bonne action envers lui. Ils purent toujours faire du bien aux pauvres, tandis que lui, ils ne l’eurent pas toujours. Pressentant la mort de Jésus qu’elle aimait, elle  fit ce qui était en son pouvoir ; impuissante à le sauver, elle lui a rendit les derniers devoirs en lui sacrifiant ce qu’elle eut de plus précieux. Partout où l’Évangile sera prêché, ce qu’elle a fit est raconté. Judas l’un des douze, alla trouver les grands sacrificateurs pour leur livrer Jésus. Ils le reçurent avec joie et lui promirent de l’argent. Judas chercha une occasion de livrer Jésus.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens

Communauté Pastorale du Pays de Guinpam : cliquez ici pour lire l’article →  Homélie pour la fête du Saint Sacrement (année B

Diocèse de Blois : cliquez ici pour lire l’article →  Fête du Corps et du Sang du Christ

Mouvement des francophones Curcillos du Canada  : cliquez ici pour lire l’article →   Fête du Saint Sacrement – B

Vidéo  Miracle de Lanciano : cliquez ici → https://youtu.be/DxqbKfoR3s0

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