Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux

Posté par diaconos le 30 août 2022

What are the “Keys of the Kingdom”?

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ. (Mt 16, 13-20)

Pour vous, qui suis-je ?

Près de Césarée de Philippe, près des sources du Jourdain, là où la tradition fixait l’entrée de la Terre Promise, Jésus demandait à ses disciples :  »Le Fils de l’homme qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? «  Jésus posa ainsi à ses disciples la question de son identité. Qui fut-il ?  Ils répondirent :  « Pour les uns, il est Jean-Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie, ou l’un des prophètes. »

 L’opinion publique est partagée dans le détail, mais unanime sur le fond. Jésus n’est pas un homme ordinaire… ses paroles, ses gestes font de lui une personnalité religieuse exceptionnelle. On cite à son sujet les prophètes les plus prestigieux du passé. Ainsi, aujourd’hui encore, la grande majorité des hommes reconnaît en Jésus une personnalité hors du commun.

 Toi, Jean-Pierre…Toi, Yves… Toi, Monique… Toi Françoise,,, que dis-tu de Jésus ? Pour toi, qui est Jésus ? Qui est pour moi le Seigneur ? Je peux me dérober en donnant une réponse de catéchisme. Mais le Seigneur me regarde dans les yeux pour que je dise vraiment qui il est pour moi.

Si nous ne l’avons pas reconnu comme notre Sauveur, envoyé par le Père… nous n’avons rien à dire, car il n’est « rien » pour nous ! Certains se disent croyants, de grands croyants même, mais n’ont peut-être pas compris que Dieu les voulait pierres vivantes de son Église. Pierres appuyées sur d’autre pierres, avec les apôtres pour fondations et le Christ comme pierre d’angle, pour devenir le temple saint de sa gloire.

 Prenant la parole, Simon Pierre déclara :  « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant »  C’est Simon qui prononça les mots clés de la foi, donnant à Jésus sa dimension unique :  «  Fils de Dieu vivant »  La question de Jésus provoqua un vrai face à face. Elle obligea à dire  je, et tu, a exister l’un pour l’autre, l’un par l’autre. L’interrogation ne porte plus sur un savoir ; elle engage deux vies.

Pour la première fois, Pierre ’affirma la foi pascale. Le premier parmi les apôtres, il  reconnut Jésus comme le Fils du Dieu vivant. Et dès cet instant, il mit une confiance indéfectible en Jésus, il fut prêt à donner sa vie pour lui. Il eut un seul moment d’hésitation au cours de la Passion. De son côté, Jésus eut une confiance totale en son ami Pierre, une confiance telle qu’il lui répondit :  » Sur toi, “je bâtirai mon Église, et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux; tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.”

 Ainsi saint Pierre devint le premier chef visible de l’Église dès l’instant où il  exprima sa foi en Jésus, dès qu’il le reconnut comme le Fils du Dieu vivant. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce fut un pêcheur de Galilée qui devint le premier chef de l’Église. Ce fut à un pêcheur de Galilée que fut donné le pouvoir d’introduire dans l’Église ou d’en exclure. Dans un geste de confiance inouï, Jésus confia à un simple pêcheur qui eut la foi, la direction de son peuple. Et pour la suite des âges, l’Église que nous sommes, la communauté des croyants, est confiée à un chef visible.

Il faut bien comprendre la portée du geste de Jésus. Il n’a pas donné à saint Pierre la propriété de l’Église ! La communauté des croyants appartient au Christ. C’est le Christ qui la convoque: c’est lui qui nous a convoqués ici. C’est le Christ qui la rassemble: c’est lui qui nous a rassemblés. C’est le Christ qui la bâtit : c’est lui qui a bâti le peuple que nous sommes. C’est le Christ qui l’inspire et la dirige ; c’est lui qui nous conduit.

La foi n’est pas  une croyance , c’est un attachement confiant à quelqu’un. Puis-je dire que je suis attaché à mes parents, ou à un ami, quand je refuse de tenir compte de ce qu’ils me disent. L’Église a reçu mission du Christ lui-même de nous accompagner sur les chemins du Royaume. L’Église ne nous parle pas pour nous maintenir sous son pouvoir, mais pour faire de nous des hommes libres ! Refuser de l’écouter c’est souvent se maintenir sous le pouvoir de forces obscures.

Le ministère de Pierre, voulu par Jésus, nous rappelle que la Foi est un don qui nous vient de Dieu, et que nous ne pouvons pas l’inventer à notre convenance.  Puisse notre communauté chrétienne être témoin par sa foi, sa charité et son espérance, de la présence et de l’action dans le monde du Christ Sauveur.

Diacre Michel Houyou

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Jeudi de la sixième Semaine du Temps Ordinaire — Année C

Posté par diaconos le 17 février 2022

Jeudi de la sixième Semaine du Temps Ordinaire — Année C dans Catéchèse

De l’évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là,    Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ?  »  Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes.  » Et lui les interrogeait : «  Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ?  » Pierre, prenant la parole, lui dit :  »  Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.

Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.    Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : «  Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » (Mc 8, 27-33)

Notes

   # Pierre (saint Pierre pour les catholiques et les orthodoxes), de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (traduit par « Simon, fils de Jonas ») selon le témoignage des Évangiles, aussi appelé Kephas (le « roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est un Juif de Galilée ou de Gaulanitide connu pour avoir été l’un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres, au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant même de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes.

Il est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne entre 64 et 68 à Rome. La tradition catholique en fait le prince des apôtres, le premier évêque de Rome et l’Église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale, que lui contestent les autres confessions chrétiennes et dont l’actuel pape est le représentant. Il a suscité un grand nombre d’œuvres artistiques, en particulier dans l’Occident latin.

Fuyant la persécution, Pierre gagna Antioche ; selon S. Mimouni, la chronologie d’Eusèbe de Césarée, qui date ce départ de 42, cadre mal avec celle tirée des Actes des Apôtres, qui situent Pierre en 42 à Jérusalem, et ce jusqu’en 43-44 . La tradition de l’Église catholique attribue à Pierre la direction de l’Église d’Antioche. Premier évêque de cette ville, la fête de la chaire de saint Pierre à Antioche est célébrée le 22 février depuis le IVe siècle jusqu’à la réforme du calendrier liturgique établie par le concile Vatican II qui la réunit à la chaire romaine. Pierre resta sept ans à Antioche.

 La tradition chrétienne attesta la présence de Pierre à Rome, mais la date de son arrivée et la durée de son séjour sont inconnues de manière précise . Selon l’historien Géza Vermes, Eusèbe affirma que d’Antioche, Pierre se rendit à Rome sous le règne de Claude (41-54), à la poursuite de son adversaire de l’époque samaritaine quand il prêchait en Samarie, Simon le Magicien débarrassa Rome du bonhomme et de son influence. Dans la capitale impériale, Pierre prêcha le message chrétien. Selon certains critiques qui se fondèrent sur l’Épître aux Corinthiens (1 Co 1, 12) de Paul de Tarse, Pierre aurait quitté Rome pour un voyage missionnaire qui le vit passer en Achaïe, et il a l’occasion de visiter Corinthe.

Dans la première moitié des années 50, au plus tôt en 48, il fut à Jérusalem. Là, lors des réunions qui furent par la suite appelées « Concile de Jérusalem », il proposa la solution qui fut adoptée par Jacques le Juste en conclusion de l’assemblée, sur les obligations que devaient suivre les chrétiens venant du polythéisme. Il fallait que ces derniers observèrent un minimum de préceptes de la Torah en s’abstenant des souillures de l’idolâtrie, de l’immoralité, de la viande étouffée et du sang. Selon la tradition, il aurait été présent à Rome lorsque Paul rédigea l’Épître aux Romains.

 De l’évangile selon Luc

En ce jour-là, Jésus était en prière à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Au dire des foules, qui suis-je ? «  Ils répondirent : « Jean le Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité «  Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? «  Alors Pierre prit la parole et dit : « Le Christ, le Messie de Dieu. »

Mais Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne, et déclara : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite.» (Lc 9, 18-22)

Confession de Pierre

Jésus, après avoir prié dans la solitude, demanda à ses disciples quelle opinion régnait parmi le peuple à son sujet. Ils répondirent qu’on le tint pour Jean-Baptiste, Élie ou l’un des anciens prophètes. Il leur demanda alors leur propre sentiment. Pierre répondit : « Tu es le Christ de Dieu  »  Jésus leur défendit de le révéler et ajouta : « Il faut que le fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour « 

Puis il dit à tous : « Si quelqu’un veut être mon disciple, il faut qu’il me suive dans la voie du renoncement et de la croix. «  Vouloir sauver sa vie, c’est la perdre : la perdre, c’est la sauver. Or note salut vaut plus que la possession du monde entier, parce que, au jour de sa gloire, le fils de l’homme aura honte de celui qui aura eu honte de lui devant les gens. Plusieurs de ceux qui furent ici ne moururent pas avant d’avoir vu le règne de Dieu.

Luc fut celui de tous les évangélistes qui fit remarquer le plus fréquemment ces prières de Jésus dans la solitude. Seul il rapporta que Jésus se préparait en priant. Comme le remarqua Monsieur Godet, il fut probable qu’il associa à sa prière ses disciples et les plaça ainsi dans des dispositions appropriées aux circonstances. L’entretien entre Jésus et ses disciples, eut lieu dans la contrée de Césarée de Philippe. Luc rattacha sa narration à celle de la multiplication des pains. tandis que Matthieu ei Marc intercalèrent un grand nombre de récits qu’il passa entièrement sous silence.

Dans les trois évangiles, Pierre reconnaît le Seigneur Jésus comme le Christ ; mais chaque évangéliste formula cette idée à sa manière :Matthieu : le Christ, le Fils du Dieu vivant ;Marc : le Christ ;Luc : le Christ de Dieu. Dans les trois synoptiques, cette première annonce des souffrances de Christ suit immédiatement la confession de Pierre : « Tu es le Christ. » Jésus défendit à ses disciples de le faire connaître. Mais c’est Luc qui fit ressortir avec le plus de clarté et de force le sens de ce rapprochement. .

La raison de cette interdiction est que Jésus ne voulait pas entretenir les espérances charnelles que nourrissaient ses adhérents. Ceux-ci attendaient un Messie glorieux, tandis que lui allait souffrir. Il ne voulait pas non plus provoquer avant le temps la haine de ses adversaires.

Ce motif ressort avec plus d’évidence encore du récit de Jean : après le miracle de la multiplication des pains, Jésus dut se soustraire à l’enthousiasme de la foule, qui voulait le proclamer roi. Matthieu et Marc rapportèrent l’opposition faite par Pierre aux souffrances de Jésus et la sévère répréhension que celui-ci lui adressa. Luc omit ce détail, qui fut au désavantage de Pierre ; mais il passa sous silence les paroles de Jésus : «Tu es bien heureux, …tu es la pierre sur laquelle je bâtirai mon Église», qui furent à la louange de Pierre. Certains critiques concluent que Luc, disciple de Paul, avait des préventions contre Pierre.

Diacre Michel Houyoux

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♥ La confession de Pierre

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XXXIV. Sonntag der Ordenszeit (B) – CHRISTUS KÖNIG DER UNIVERSE

Posté par diaconos le 18 novembre 2021

CHRISTUS KÖNIG DES UNIVERSUMS

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Das Christkönigsfest ist ein katholischer Feiertag, der 1925 von Papst Pius XI. mit der Enzyklika Quas primas eingeführt wurde, um den Gedanken zu unterstreichen, dass die Völker den Gesetzen Christi gehorchen müssen. Ursprünglich wurde er am letzten Sonntag im Oktober vor Allerheiligen gefeiert und wird immer noch in der tridentinischen Form des römischen Ritus begangen. Seit der Liturgiereform von 1969 feiern die Katholiken ihn am letzten Sonntag des liturgischen Kalenders, gegen Ende November, am Sonntag vor dem ersten Adventssonntag, der den Beginn des Kirchenjahres darstellt.) Außerdem wurden der Mittelpunkt und der Name des Festes in « Christus, König des Universums » geändert, was den Gedanken unterstreicht, dass in Christus die gesamte Schöpfung zusammengefasst ist.

Die katholische Kirche lehrt, dass die Welt durch den Tod, die Auferstehung und die Himmelfahrt Jesu Christi verwandelt worden ist. Dieser Festtag wurde 1925 von Papst Pius XI. eingeführt; elf Jahre später bat er um die Einweihung der ersten Kathedrale mit diesem Namen. Er legte es unmittelbar vor das Fest Allerheiligen (symbolisch gesehen führt der König seine Untertanen zum Sieg; er muss regieren, damit seine Untertanen das Reich genießen können). Dann folgt die Adventszeit, die vier Wochen vor Weihnachten liegt.

Das Christkönigsfest wurde dank des Engagements und der Arbeit von Georges und Marthe de Noaillat eingeführt. Auf Bitten von Benoît XV. und später von Papst Pius XI. sammelten sie sechs Jahre lang die Unterschriften von Hunderten von Bischöfen und Tausenden von Gläubigen, um die Einführung eines Christkönigsfestes zu fordern, begleitet von einer Enzyklika, in der sein « universales Königtum » verkündet wurde.

Die Absicht des Papstes war es, die christlichen Völker darauf vorzubereiten, die feierliche Definition dieses großen Dogmas zu empfangen, das im 19. und 20. Jahrhundert verachtet wurde. In Paray-le-Monial begann eine gewaltige Bewegung, in der die Vorsehung die Forderungen des Heiligen Herzens mit seiner Herrschaft über alle Gesellschaften verband, was zum ersten feierlichen Christkönigsfest und zur Verkündung der Enzyklika Quas primas am 11. Dezember 1925 führte. Es wird frühestens am 20. November und spätestens am 26. November gefeiert.

Aus dem Evangelium nach Johannes

33 Pilatus ging in das Prätorium, rief Jesus und sagte : « Bist du der König der Juden? » 34 Jesus fragte ihn : « Sagst du das von dir selbst, oder haben andere zu dir über mich gesprochen ?  » 35 Pilatus antwortete : « Bin ich ein Jude ? » Jesus sagte : « Mein Königtum ist nicht von dieser Welt. Wäre mein Königtum von dieser Welt, hätte ich Wächter, die dafür kämpfen würden, dass ich den Juden ausgeliefert werde. »

Denn mein Königtum ist nicht von dieser Welt. 37 Pilatus sagte zu ihm : « Du bist also ein König? « Jesus antwortete : « Du sagst selbst, dass ich ein König bin. Dazu bin ich geboren und in die Welt gekommen, um für die Wahrheit Zeugnis abzulegen. Wer zur Wahrheit gehört, der hört meine Stimme. » (Joh 18,33b-37)

Jesus vor Pilatus

Pilatus ging in das Prätorium, rief Jesus und sagte zu ihm : « Bist du der König der Juden ?  »(Joh 18,33) Der Ton dieser Worte war von Erstaunen und Ironie geprägt. Aber diese Frage des Pilatus, für die es keinen Grund gibt, ist nur zu verstehen, wenn man zugibt, dass die Juden trotz ihrer Verstellung schließlich ihre Anklage formulierten, die von Lukas berichtet wird. Der Hauptvorwurf war, dass Jesus behauptete, der Messias, der König zu sein.

Die Ungerechtigkeit des Vorgehens der Juden bestand darin, dass sie den religiösen Vorwurf, für den sie Jesus verurteilten, in einen politischen Vorwurf umwandelten, den sie mit dieser Verleumdung verstärkten: « Er verbietet, dem Kaiser Tribut zu zahlen. » Jesus antwortete : « Sagt ihr das von euch selbst, oder haben euch andere von mir erzählt ? » (Joh. 18, 34)

Die Aufforderung Jesu wurde unterschiedlich interpretiert. Meyer war der Meinung, dass Jesus von dem Recht eines jeden Angeklagten Gebrauch machte, seine Ankläger zu kennen, da er nicht annehmen konnte, dass Pilatus den Königstitel in einem anderen als dem politischen Sinne verstand. Aber was war der Zweck einer solchen Frage ? Wenn Jesus seine Ankläger kennen wollte, warum fragte er dann Pilatus: « Sagst du das von dir selbst? Andere meinen, Jesus wollte Pilatus misstrauisch machen, dass die Anschuldigungen von seinen Feinden stammten.

ilatus schließt aus diesen Worten, dass Jesus sich in Wirklichkeit eine Art Königtum zuschreibt, dessen Natur er nicht versteht, und ruft erstaunt aus :  » Bist du denn ein König ?  » Spricht er immer noch mit Ironie oder mit Verachtung ? Oder ist er ernster geworden, beeindruckt von den Worten und der Würde des Erlösers, wie der Rest dieser Vorgänge zu zeigen scheint ? Die Ausleger sind sich in diesem Punkt uneinig, der schwer zu entscheiden ist.

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Minikatechese zum Christkönigsfest : Christus König des Universums

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Donderdag van de drieëntwintigste week van de gewone tijd – oneven jaar

Posté par diaconos le 9 septembre 2021

Family7 on Twitter: "Heb elkaar lief met de innige liefde van broeders en  zusters en acht de ander hoger dan uzelf. - Rom. 12:10 - #1min4God  #bijbeltekst #bijbel… https://t.co/8Fn208XTlb"

Geplaatst door diaconos op 9 september 2021

# Liefde is een intens gevoel van genegenheid en gehechtheid voor een levend wezen of een ding, dat degene die het voelt ertoe brengt fysieke, intellectuele of zelfs denkbeeldige nabijheid te zoeken tot het voorwerp van die liefde. De liefde die voor een ander wordt gevoeld kan leiden tot een bepaald gedrag en resulteren in een liefdevolle relatie als deze liefde wordt gedeeld. Als algemeen begrip verwijst liefde meestal naar een diep gevoel van tederheid en empathie voor een persoon.

Maar zelfs deze specifieke opvatting van liefde omvat een breed scala van verschillende gevoelens, van de hartstochtelijke liefde en de romantische liefde, tot de tedere nabijheid zonder seksualiteit van de gezinsliefde of de platonische liefde en de spirituele toewijding van de religieuze liefde. De liefde in haar verschillende vormen is een belangrijke factor in de sociale verhoudingen en neemt een centrale plaats in de menselijke psychologie in, waardoor zij ook een van de meest voorkomende thema’s in de kunst is. Houden van verwijst naar een grote verscheidenheid van gevoelens, toestanden en gedragingen, gaande van een algemeen plezier in een voorwerp of een activiteit (« Ik hou van chocolade », « Ik hou van dansen ») tot een diepe of intense aantrekkingskracht tot één persoon (« Romeo houdt van Julia ») of meerdere personen (« Hij houdt van zijn kinderen »).

Deze verscheidenheid van gebruik en betekenis van het woord maakt het moeilijk om het op een eenvormige en universele wijze te definiëren, zelfs in vergelijking met andere emotionele toestanden. De term liefde omvat vier verschillende oude Griekse gevoelens: eros, philia, agape en storgê. Storgê is de liefde tussen ouder en kind, vooral moeder-kind liefde. Philia is vergelijkbaar met vriendschap zoals wij die tegenwoordig verstaan, het is een sterke wederzijdse achting tussen twee mensen van nauwe sociale status, die ook leidt tot wederzijdse hulp. In die tijd kon het alleen bestaan tussen twee mensen van hetzelfde geslacht, als gevolg van de ongelijkheid tussen de seksen. Agape is naastenliefde, vergelijkbaar met altruïsme tegenwoordig, onbaatzuchtig geven. Het wordt gekenmerkt door zijn spontaniteit, het is geen bedachtzame daad of een vorm van beleefdheid, maar een echt inlevingsvermogen in anderen, of het nu vreemden of intimi zijn.

In de christelijke traditie van de kerkvaders wordt dit woord gelijkgesteld met het begrip naastenliefde, hoewel dit laatste dichter staat bij een materiële relatie die wordt aangegaan met mensen die pijn lijden. De oorspronkelijke agape heeft niet deze morele connotatie van verantwoordelijkheid tegenover een goddelijke autoriteit. Eros daarentegen is liefde in de zin van verliefd zijn, de liefde der dichters, zogezegd.

Uit het evangelie van Jezus Christus volgens de heilige Lucas

In die tijd zei Jezus tot zijn discipelen: « Ik zeg u, die mij hoort: Heb uw vijanden lief, doe goed aan hen die u haten.   Wens het goede voor hen die u vervloeken, bid voor hen die u lasteren. Hij die u op de ene wang slaat, keer hem de andere wang toe. Aan hem die uw mantel neemt, weiger uw kleed niet.   Geef aan ieder die u vraagt, en aan ieder die uw goederen neemt, vraag er niet om.

Wat je wilt dat anderen voor jou doen, doe dat ook voor hen. Als je houdt van hen die van jou houden, welke dankbaarheid verdien je dan? Zelfs zondaars houden van degenen die van hen houden.   Als je goed doet aan hen die goed doen aan jou, welke erkenning verdien je dan? Zelfs zondaars doen dat. Indien gij leent aan hen van wie gij verwacht terug te ontvangen, welke dankbaarheid verdient gij dan ?

Zelfs zondaars lenen aan zondaars, opdat zij terugbetaald zullen worden. Heb in plaats daarvan uw vijanden lief, doe goed en leen zonder er iets voor terug te verwachten. Dan zal uw loon groot zijn, en gij zult zonen des Allerhoogsten zijn, want Hij is goedertieren jegens de ondankbaren en de goddeloozen.   Wees barmhartig zoals uw Vader barmhartig is.

Oordeelt niet, en gij zult niet geoordeeld worden; veroordeelt niet, en gij zult niet veroordeeld worden. Vergeef, en je zult vergeven worden. Geef, en u zal gegeven worden; een volle maat, samengedrukt, geschud, overvloeiende, zal in de rok uws kleeds uitgestort worden; want de maat, die gij voor anderen gebruikt, zal ook voor u een maat zijn. (Lc 6, 27-38).

Houden van hen die ons haten

Jezus vertelde zijn discipelen dat zij gehaat en beschimpt zouden worden, en daarna sprak hij vloeken uit over de wereld die Gods vijand is. Zijn toehoorders concludeerden dat zij hun vijanden mochten haten.

Jezus, die zich tot hen wendde, verhinderde hunne gedachten met de woorden: « Maar ik zeg u, die luistert, » en hij keerde terug met de rijken, die niet aanwezig waren. Hij keerde terug van de afwezige rijken naar zijn echte toehoorders. Sommigen vatten deze woorden op als: gij die luistert in zedelijke zin: gij die volgzaam zijt voor mijn leer. (Deze betekenis is minder eenvoudig).

Jezus formuleerde een diepgaand voorschrift, dat het vermogen van de natuurlijke mens te boven gaat: lief te hebben hen die ons haten. Dit gebod van de liefde, dat alleen kan worden vervuld onder de nieuwe wet van het Evangelie, wordt op een andere manier gemotiveerd in Mattheüs, waar het lijnrecht tegenover de geest van de oude wet staat en wordt verbonden met de liefde van Gods kinderen voor hun hemelse Vader.

In het evangelie volgens Matteüs noemt Jezus deze twee kledingstukken in omgekeerde volgorde: als iemand je je tuniek wil afnemen, laat hem dan ook de mantel. Hij veronderstelde een schuldeiser die beslag legde op het tuniek, dat van mindere waarde was, en dan, als hij niet genoeg betaald kreeg, de mantel opeiste.

« En indien gij leent aan hen van wie gij verwacht te ontvangen, welke dankbaarheid zult gij dan hebben? Zondaars lenen ook aan zondaars, opdat zij hetzelfde ontvangen. (Lc 6, 34) Liefhebben, goed doen, lenen, zonder iets te verwachten, is handelen in de geest en de liefde van God zelf, om aan onszelf en aan anderen te bewijzen dat wij zijn kinderen zijn.

Dit is het goddelijke voorbeeld dat Jezus voorstelde voor onze relatie met de ondankbaren en de goddelozen. Jezus stelde zijn discipelen het doel voor waarnaar zij voortdurend moeten streven door barmhartig te zijn zoals Hij; en dit zal hun grote beloning zijn.

Mattheüs eindigde het eerste deel van zijn redevoering met een soortgelijke gedachte, maar in andere bewoordingen uitgedrukt: « Weest dan volmaakt, gelijk ook uw hemelse Vader volmaakt is. Hij gaf als bewijs van deze barmhartigheid van God, die voor allen gelijk is, dat Hij zijn zon doet opgaan en de regens des hemels over allen uitstort zonder onderscheid.

De beloning die voor de vervulling van deze plichten in het vooruitzicht wordt gesteld, is niet te oordelen of te veroordelen, maar door God zelf te worden vrijgesproken. De maatstaf van zijn oordeel wordt getrokken uit het hart van elke persoon. Deze barmhartige geest is altijd bereid te geven; en juist daardoor trekt hij van God de rijkste gaven van zijn genade aan.

Diaken Michel Houyoux

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